Paris. Fischbacher. Nîmes. Lavagne-Peyrot. s.d. In-12 br.327pp.
Reference : ORD-10477
Louis Trial, né à Valleraugue en 1850 était Pasteur de l'Eglise réformée de Nîmes.|Science et Protestantisme. Les prétendues religions de l'avenir. La crise actuelle de la morale. L'idée de Dieu dans la poésie d V.Hugo. Evangile et Démocratie. Amour et Justice.
Librairie Les Vieux Ordinaires
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1874 Paris, C. Reinwald, 1874, in 8 de XXXII pp. (dont table, et introduction biographique par Charles Martins)-680 pp. ; 15 planches hors-texte (dont plusieurs dépliantes ou en couleurs), figures dans le texte, tableaux généalogiques (espèces humaines, sémitiques, mollusques, échinodermes…), rel. d'éditeur de pleine percaline violine, dos lég. passé, bel ex. sans rousseurs.
Éd. orig. de ce texte important, traduction de vingt-quatre conférences données par Haeckel, professeur de zoologie à l'Université d'Iéna, pendant l'hiver 1867-1868, et qui furent initialement publiées à Berlin en 1868.
Manuscrit de la 2e moitié du XVIIIe siècle, rédigé sur 401 pp., dans une écriture très lisible, mais qui semble de plusieurs mains, l'ensemble relié en 1 vol. de format in 8 carré, relié à l'époque de plein veau brun granité, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, encadrements de triple-filets dorés sur les plats, tranches dorées, gardes de papier dominoté doré, bel ex.
Cet ouvrage écrit sur le mode demandes-réponses, se compose de 6 conférences théologiques d'un haut niveau, portant sur les aspects les plus importants de la prière "Notre Père". Ce travail semble le fruit d'une communauté religieuse, particulièrement attachée à cette recherche.
1 vol. grand in-4 reliure demi-basane rouge, Cours d'Art Militaire. Ecole Polytechnique Instruction Militaire. Année 1913-1914 : Génie. Travaux de Campagne. 2 Conférences. Août 1913, 89 pp. [ Capitaine Piquet ] - Aéronautique. Août 1913, 69 pp. [Capitaine Barré ] - Administration. 2 Conférences. Novembre 1913 [ Capitaine Pesseaud ], 43 pp. - Service des Armées en Campagne. 2 Conférences, Novembre 1913, 43 pp. [ Capitaine Morellet ] - Cours d'Artillerie. 3e Partie 3 Conférences, Août 1913, 28-29-42 pp. [ Capitaine Morellet ] - L'Officier dans la Nation Armée. Décembre 1913, 55 pp. [ Capitaine Cattin ] - Conférence d'Education Physique. Avril 1914, 20 pp. [ Capitaine Menjaud ] - Conférences à l'Ecole Polytechnique destinées à mettre en évidence les relations qui existent entre la théorie et les application, 14-30-19-19-29-40 pp. [ Sur les Sous-Marins, avec 2 grandes planches dépliantes ] et 8 planches puis 11 planches dépliantes [ Soit pour l'ensemble de l'ouvrage 21 planches dépliantes ]
Beau recueil des cours d'Art Militaire donnés à l'Ecole Polytechnique pour l'année 1913-1914. L'ouvrage en bel état a l'intérêt de proposer les cours donnés en matière d'instruction militaire à l'Ecole Polytechnique la veille du premier conflit mondial ; les noms des enseignants ont été rajoutés à l'encre par le Polytechnicien André Boucher. Les "conférences d'applications" qui terminent l'ouvrage sont consacrés à tous les aspects techniques des submersibles
3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
[Librairie Vve Poussielgue-Rusand] - LACORDAIRE, R.P. Henri-Dominique
Reference : 64093
(1860)
Sixième édition (pour les tomes 1 et 2), 6 vol. in-12 reliure de l'époque demi-basane marron, mention "Abbaye de Royaumont" au dos en queue, Librairie Vve Poussielgue-Rusand, Paris, 1860-1857. Rappel du titre complet : Oeuvres du R.P. Henri-Dominique Lacordaire de l'ordre des Frères Prêcheurs (6 Tomes - Complet) Tome I : Vie de Saint Dominique précédée du Mémoire pour le rétablissement en France de l'ordre des Frères Prêcheurs ; Tome II : Conférences de Notre-Dame de Paris Années 1835-1836-1843-1844 ; Tome III : Conférences de Notre-Dame de Paris Années 1845-1846 ; Tome IV : Conférences de Notre-Dame de Paris Années 1849-1850-1851 ; Tome V : Conférences de Toulouse suivies de divers opuscules ; Tome VI : Mélanges
Etat très satisfaisant (anciens cachets d'institution religieuse, ex-libris de l'Abbaye de Royaumont, qq. rouss., bon état par ailleurs)