Paris, A. Lévy, 1886 - 1887. Quatre volumes grand in-4. Réimpression de l'édition Desaint et Saillant, 1755. Précédée d'une Notice par Anatole de Montaiglon imprimée par Protat Frères à Macon. Les Fables sont pécéées au tome I de la Vie de La Fontaine, d'une préface et de la vie d'Esope. Toutes les sont illustrées d'une gravure hors-texte (parfois plus), d'après Oudry. Rousseurs importantes. Superbe demi-maroquin rouge à coins excécuté par Champs. Filet doré sur les plats, dos lisse orné d'un beau fer en long dans le gout du 18ème portant en son centre une rose, large roulette dorée en tête et en pied, triple encadrement en long au dos, tête dorée. Quelques coins légèrement usés. Sinon superbe reliure très décorative.
Reference : 21816
Au tomes I (Livres 1 à 3): 60 fables illustrées de 72 planches hors-texte, dont le frontispice et le portrait de Oudry gravé par Tardieu d'après L'Argillière. Au tome 2 :( Livres 4 à 6) : 64 fables illustrées de 67 planches. Au tome 3 (Livres 7 à 9) : 64 fables ill. de 68 planches. Au tome 4 (Livres 10 à 12) : 57 fables ill. de 69 planches. Soit au total 245 fables et 276 gravures.
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Bruxelles, Paul Lacomblez, Editeur, 1898.Un volume relié (12 x 15 cm) de 80 pages. Reliure demi skyvertex marron, dos lisse, titre doré. Une étiquette au dos, un tampon ex libris sur la page de garde, la couverture illustrée est conservée mais elle est abîmée avec un manque au coin bas. Sinon bon exemplaire sur beau papier.Édition originale sur papier vergé marqué MBM.Envoi autographe signé de l'auteur à Léopold Courouble , écrivain belge d'expression française, né le 3 février 1861 à Bruxelles et mort dans cette même ville le 17 mars 1937. Créateur du roman « Bruxellois », il a inspiré de nombreuses pièces et écrits comme Le Mariage de Mademoiselle Beulemans et Madame Peperkoor de Fréderic Vander Elst (1930). Il oppose dans ses romans le langage des Bruxellois au français des plus châtiés. Il a été lui aussi édité par Paul Lacomblez : La famille Kaekebroeck, Notre langue et Mes Pandectes contes judicaires et bruxellois.
Victor Lefèvre (1822-1904), fonctionnaire au service de l'Instruction publique de la Ville de Bruxelles. Membre de la loge maçonnique bruxelloise « Les Amis Philanthropes », composa quelques chansons, des piécettes de théâtre et des contes pédagogiques sous son nom, mais c'est comme «barde de la rue Haute» et comme auteur marollien qu'il se fit connaître sous le pseudonyme de Coco Lulu.Lefèvre publie des Fables de La Fontaine interprétées par Coco Lulu (1898). Ces fables sont toutes dédicacées à des amis ou à des proches, dont un grand nombre sont des écrivains. L'exercice se donne ainsi pour moins gratuit qu'il n'y paraît et équivaut à une sorte de demande d'adoubement dans le monde des lettres. Ces dédicataires sont orthographiés en pseudo-bruxellois, mais on reconnaît sans peine leurs modèles. Nombre d'entre eux sont des personnalités importantes de la vie culturelle : Charel Van der Stappen (Charles Van der Stappen, sculpteur) ; Camomile Le Monnier (l'écrivain Camille Lemonnier) ; Wâre Bauwens (peut-être s'agit-il du notaire Bauwens, fondateur de La Jeune Belgique) ; Lion Jouret (Léon Jouret, homme politique, écrivain, ami de Charles De Coster) ; Jefke Van Severdonck (Joseph van Severdonck, né en 1819 et décédé en 1905, artiste peintre) ; Liapold Courouble (Léopold Courouble) ; Pitje Tempels (Pierre Tempels, magistrat belge laïc et franc-maçon) ; Fredje Mabille (Alfred Mabille) ; Tiodor Solvay (le pianiste Théodore Solvay, père de Lucien Solvay, poète et journaliste) ; Lion van de Voorde (sans doute Léon Van de Voorde exploitant du Théâtre Morieux d'illusion d'optique sur les foires de France et de Belgique) ; Umil Greyson (l'écrivain Émile Greyson) ; Jef Lambeaux ; Tône Van Hammée (Antoine Van Hammée, peintre de sujets historiques et de portraits), etc.In : Linvention du marollien littéraire par Paul Aron.Voir aussi : BAZOEF Léopold PELS Oeufs durs et Mastelles, notre fiche n°2305.
Paris, A. Quantin, 1883. Deux volumes reliés (24,5 x 33cm) de xliii-310 et ix-354 pages. Et 75 eaux-fortes hors texte sous serpentes. Reliure demi chagrin rouge à coins, dos à nerfs, caissons ornés, titres dorés, têtes dorées. Quelques traces de frottement, coins émoussés , coiffe inférieure du tome 2 abîmée, sinon bon exemplaire.
Elle comprend 120 Fables en édition originale. Paris, Denis Thierry et Claude Barbin, 1678-1679-1694. 5 volumes, nombreuses figures de F. Chauveau, gravées sur cuivre et tirées à mi-page. Ensemble 5 volumes in-12. Plein maroquin bleu nuit, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement ornés, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Belz-Niédrée vers 1865. Tome I : 57 gravures dans le texte, relié sans le f. d’errata puisque les fautes mentionnées ont été corrigées dans notre exemplaire ; Tome II : 60 gravures dans le texte ; Tome III : 44 gravures dans le texte ; Tome IV : 43 gravures dans le texte ; Tome V : 31 gravures dans le texte. Pte. déchirure anciennement restaurée pp. 91 et 221 du tome IV. 159 x 88 mm.
Edition originale collective des Fables de La Fontaine, la seule qui ait été imprimée et corrigée sous la direction de l’auteur. Elle est du plus haut intérêt et de la plus grande importance. Elle comprend 120 Fables en édition originale. Les 3 derniers volumes sont en édition originale ; les deux premiers, réimprimés vers 1692 sous la date de 1678, sont la réimpression de l’édition in-12 de 1668. « Seule édition complète des Fables de La Fontaine qui ait été imprimée sous les yeux de l’auteur. » (Brunet, Manuel du Libraire, III, 751). « Cette précieuse et célèbre édition se trouve difficilement complète et en bon état, la plupart des exemplaires, comme le fait remarquer M. Brunet, ayant passé par les mains des enfants. » (A. Claudin. Cat. Rochebilière, n° 168). Le Tome III contient 41 fables nouvelles et l’épitre dédicatoire à Madame de Montespan. Le Tome IV contient 39 Fables nouvelles avec un épilogue. Le Tome V contient 29 Fables nouvelles. Elle est ornée de plusieurs centaines d’estampes de Fr. Chauveau et de M. Guérard dont la plupart paraissent pour la première fois. « La Fontaine a été salué comme l’inventeur du vers libre. Mais, à vrai dire, ce poète connaît peu de rivaux dans l’art de manier le vers français et là, comme dans cette fusion du lyrisme et du réalisme, La Fontaine dépasse son époque : c’est pourquoi son succès n’a jamais faibli et qu’il est demeuré universel ; c'est pourquoi Taine a pu dire que La Fontaine était ‘la suprême manifestation du génie français’ ». « Le tome III a eu deux tirages : dans le 1er, le 7ème vers de la p. 101 [Et sans cela nos gains seraient assez honnestes], a été omis ; il est rétabli dans le second tirage par le moyen d’un carton sur onglet. Dans le 1er tirage du tome IV, à la fin de la fable Le Singe et le Léopard, on lit ainsi le dernier vers : Bigarrez en dehors ne sont rien en dedans, modifié dans le second tirage, et devenu : N'ont que l'habit pour tous talens ! Le tome V, dont on trouve quelques très rares exemplaires datés de 1693, a eu trois éditions sous la même date : la 1ère porte sur le titre le chiffre de Barbin ; la 2ème a un fleuron typographique ; la 3ème est chiffrée régulièrement jusqu’à la fin, p. 230, et sa composition est entièrement différente. » (Tchémerzine). Le tome III est ici en second tirage, le tome IV en premier tirage, le tome V appartient au troisième tirage. Ces cinq volumes constituent l’édition originale collective des Fables de La Fontaine. L’exemplaire Rochebilière décrit par A. Claudin mesurait de 157 à 158 mm de hauteur selon les volumes ; celui-ci mesure 159 mm. Fort bel exemplaire relié en maroquin bleu de Belz-Niédrée vers 1865.
, Diane de Selliers, 1992 Relié , 2 VOLUMES, slipcase, 640 pages, illustré. 24,2 cm × 31,2 cm × 7,8 cm *Tres bon etat. ISBN 9782903656140.
En 1755, deux éditeurs prestigieux, Desaint & Saillant et Durand, commencèrent la publication des Fables choisies, de Jean de La Fontaine, illustrées par Jean-Baptiste Oudry, peintre animalier du roi et professeur à l'Académie royale de peinture. Cette édition devait constituer un magnifique hommage à La Fontaine. Les Fables de La Fontaine que livrent les éditions Diane de Selliers se présentent en deux grands volumes : - 640 pages reliées pleine toile sous coffret, - 275 illustrations en couleurs représentent la totalité de cette oeuvre de Jean-Baptiste Oudry en format d'origine et dans le respect scrupuleux des coloris de l'époque, - 200 motifs floraux dessinés par Bachelier, en couleurs, viennent ornementer chaque fable, - la typographie a été travaillée dans un esprit fidèle à celui du XVIIIe siècle. Les illustrations de Jean-Baptiste Oudry ont été, à l'époque, accueillies et saluées comme une oeuvre exceptionnelle et extrêmement révélatrice des Fables de La Fontaine. L'édition de 1755 (aujourd'hui introuvable ou hors de prix) est la référence inégalée et incontournable pour toutes les rééditions partielles qui ont été tentées depuis plus de deux siècles avec les Fables de La Fontaine illustrées par Oudry. Toutes les tentatives éditoriales, depuis lors, avaient abouties à des copies simplifiées, tronquées, en format réduit et avec des couleurs faussées ou, le plus souvent, sans couleurs. Seules les performances des techniques d'imprimerie les plus avancées viennent de permettre la reproduction, à un coût accessible, de la totalité de l'édition originale de 1755 qui avait demandé plus de cinq années de travail à 44 graveurs et typographes. La sortie de l'intégrale des Fables de La Fontaine illustrées par Jean-Baptiste Oudry intervient deux ans avant le Tricentenaire de la mort du plus grand des moralistes français. Animalier du Roi, professeur de peinture à l'Académie royale, directeur de la Manufacture de Beauvais pendant vingt ans, Jean-Baptiste Oudry offre une interprétation remarquable des Fables de La Fontaine. Depuis deux siècles, des millions de lecteurs ont en mémoire ses illustrations les plus célèbres. Crayonnées par Oudry, gravées et rehaussées à la gouache, elles témoignent de la maîtrise de l'artiste. Les scènes représentées captent les instants les plus significatifs des Fables et les animaux sont rendus avec une finesse inégalée. Très fidèle au texte, l'interprétation de Jean-Baptiste Oudry se veut cependant surtout " décorative " afin de souligner l'ambiguïté de la mise en scène des récits qui allient le naturalisme des tableaux à la surréalité des mythes qu'ils représentent. Cette édition remet ainsi à la disposition du public un des grands chefs-d'oeuvre de la littérature française. Elle donne enfin aux lecteurs l'occasion de renouer avec la longue tradition des Fables illustrées qui correspondent particulièrement bien au goût du jour pour les histoires courtes et le retour à une certaine morale.
Exceptionnel exemplaire contenant 3 corrections manuscrites de l’époque aux pages 9, 57 et 176 avec adjonction de mots, le bequet de la page 45 et le premier état avec les deux fautes « donner le lustre » et « amplète » à la 6è et 18è ligne au verso du feuillet Oii. Paris, Claude Barbin, 1668. Avec Privilège du Roy. In-4 de (28) ff., 284 pp. et (1) f. pour l’Épilogue et le Privilège (daté du 6 juin 1667 avec la cession de Barbin à Thierry pour la moitié), suivi de Achevé d’imprimer pour la première fois le 31 mars 1668. Plein veau havane granité, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches jaspées, coiffes et coins anciennement restaurés. Reliure strictement de l’époque. 243 x 177 mm.
« Premier état de l’édition originale des Fables de La Fontaine, l’un des livres les plus célèbres d’Occident, donnée par La Fontaine lui‑même, contenant les six premiers livres. Elle est rare et fort recherchée. » (A. Claudin, Bibliographie des Éditions Originales, n° 164). Tchemerzine, III, pp. 865-866 ; Brunet, III, p. 750 ; En Français dans le texte, n°105. « Edition originale des six premiers livres des Fables » (Tchemerzine, III, 866). L’exemplaire de M. A. Rochebilière (vendu en 1882) possédait un carton du feuillet oii, verso, de la vie d’Esope. Le feuillet original porte à la 6è ligne « donner le lustre » et à la 18è « amplete », cas du présent exemplaire. Cette édition originale est riche de 124 Fables parmi lesquelles « Le Chêne et le roseau », « Le Corbeau et le Renard », « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf », « Le Laboureur et ses enfants », « Le Lièvre et la Tortue », « Le Loup et l’Agneau », « Le Lion et le Rat », « Le Meunier, son fils et l’Ane », « La Mort et le bûcheron », « Les Deux Mulets », « L’œil du Maître », « Le Pot de terre et le pot de fer », « Le Renard et la cigogne », « Le Renard et les raisins »... Elle avait été composée pour le Dauphin, fils de Louis XIV (dont les armes ornent la page de titre). Le fabuliste s’y montre fidèle à l’esprit de ses modèles, Ésope et Phèdre, qu’il se contente d’égayer par des traits nouveaux ou familiers, mais Les Fables de 1668 marquent une date capitale dans l’histoire du genre, ..., dès l’Antiquité, l’apologue était passé de la prose grecque... aux vers latins, ..., il appartient à La Fontaine de l’avoir annexé véritablement à la poésie... (En français dans le texte, n° 105). L’édition est illustrée de 118 eaux-fortes, signées François Chauveau, et de bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés sur bois. Les gravures sont placées en tête des fables, encadrées d’un double filet et signées F. C. (François Chauveau) ; l’édition contient en outre quelques frises et quelques culs de lampe. La publication de la seconde série des Contes de La Fontaine en 1666, avait causé un grand scandale et Louis XIV qui n’aimait pas l’ami de Fouquet lui avait fait faire des observations par Colbert. La Fontaine comprit la nécessité de s’assagir et, le 31 mars 1668, fit paraître la première édition des Fables. L’œuvre eut un succès foudroyant et La Fontaine fut, dès ce moment, considéré comme l’Ésope français. « Cette belle édition originale, imprimée avec soin, est illustrée de petites gravures à mi-pages, signées F. C. (François Chauveau). Les fins de page sont ornées de culs-de-lampe typographiques dont quelques-uns sont d’un beau style. Les armoiries qu’on voit sur le titre sont celles du Grand Dauphin auquel le recueil est dédié. On y trouve les six premiers livres comprenant 124 fables qui paraissent ici pour la première fois, puis l’Épilogue ». (J. Le Petit, Bibliographie des principales Editions originales, p. 234.) La rareté des exemplaires de tout premier état conservés dans leur reliure de l’époque est légendaire. Jules Le Petit, dans sa bibliographie, ne mentionne que des exemplaires reliés au XIXe siècle : « Prix : Vente Solar (1860), bel ex. mar. r. par Trautz-Bauzonnet. 575 fr. – Vente du baron J. Pichon (1869), mar. r. par Trautz, I,360 fr. - Répertoire Morgand et Fatout (1878), ex. grand de marges (0,244 miliim.), mar r. par Trautz, 3400 fr. - Vente de Béhague (1880), mar. r. par Trautz, ex. de la vente Pichon, 2 700 fr. - Vente Guy-Pellion (1882), mar. r. doublé de mar. bl. par Trautz 3, 600 fr. - Vente J. Renard (1881), mar r. par Capé, I,400 Fr - Vente du Comte Roger du Nord (1884), très bel ex. (hauteur 0,247 millim.), mar. citron, par Trautz, I,700 fr ». Brunet (supplément VII, 747) ne mentionne aucun exemplaire en reliure ancienne. Tous sont reliés au XIXe siècle : « en mar. de Trautz, 855 fr. Double ; cet exempl. qui n'était pas des plus beaux, avait été payé 380 fr. ; en mar. de Duru, 495 fr. Chedeau ; en mar. de Trautz, fort beau, 1,360 fr. baron Pichon, revendu 2 050 fr. Benzon ; enfin, en mar. doublé de Trautz, un exempl. de toute beauté, est porté à 2, 800 fr. au catal. Morgand et Fatout ». Quant à Tchemerzine, il ne cite qu’un seul exemplaire relié en veau ancien, celui de Daulnoy vendu au prix considérable de 24 000 Fr. de l’époque. Les rares exemplaires connus en maroquin sont en reliure du XVIIIe, c'est-à-dire postérieurs d’au moins deux générations : celui de la comtesse de Verrue (aujourd'hui perdu) qui commença sa collection à son retour en France en 1700 (1670-1736 ; maroquin rouge, ancienne collection Alexandrine de Rothschild, Répertoire des biens spoliés, section « Livres », p. 400, n° 7715) et celui du comte de Toulouse également en maroquin rouge (1678-1737 ; localisation inconnue). Les deux exemplaires en veau à provenance attestées sont également reliés au XVIIIe siècle : celui du comte d'Hoym qui constitua sa collection entre 1717 et 1735 et mourut en 1737 (veau fauve, vente Hayoit, Sotheby's Paris, 28 juin 2001, n° 47, acquis par le commerce ; dos remonté et très restauré) et le second exemplaire de la comtesse de Verrue pour sa résidence de Meudon (Bibliothèque nationale ; reliure en veau très restaurée), catalogue de la vente Pierre Berès. Citons quelques-uns des exemplaires répertoriés en véritable reliure de l’époque : - en veau brun aux armes du Chancelier Séguier (cf. Brunet ; localisation et état inconnus). - en veau brun, bibliothèque privée. - l’exemplaire Rochebilière de second état mesurait 225 mm de hauteur (n°164). - en 2007, un exemplaire de second état en vélin ancien, mesurant 232 mm de hauteur, avec seulement deux corrections manuscrites de l’époque aux pages 57 et 176, était vendu 195 000 €. - en 2010, un exemplaire de second état en veau identique à celui-ci mais avec une seule correction manuscrite page 176, était vendu 230 000 €. - quant à l’exemplaire Pierre Berès de second état, en vélin du temps, avec une seule correction, il était adjugé 325 000 € le 20 juin 2006, il y a 13 ans. Exceptionnel exemplaire de premier état, à grandes marges (hauteur : 243 mm), conservé dans sa reliure de l’époque, possédant 3 corrections manuscrites de l’époque aux pages 9, 57 et 176, le béquet imprimé collé à la 18e ligne de la page 45 pour corriger le mot Tracas par le mot Fatras et les deux fautes aux lignes 6 et 18 au verso du feuillet Oii : « donner le lustre » et « amplète », caractéristique de premier état. Provenance : Marquis d’Houdetot et vicomte de Miribel (1824-1878).