P., Pour les Frères Emile-Paul, 1930. Tout petit in-4°, br., couv. rempliée.
Reference : 1524
EDITION ORIGINALE très recherchée, tirée à seulement 30 ex. h. c., sur vergé de hollande van Gelder Zonen. Quatrième volume de la troisième série de la collection "Les Introuvables". Coiffe inf. infimement émoussée, léger débrochage, sinon, très bel exemplaire. R A R E !
Librairie Lefebvre
M. Frédéric Lefebvre
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13,5 x 21 1864 Première lettre : " Monsieur, Vous m'avez demandé compte de mes relations avec l'Empereur et, quoi qu'il m'en coûte, je veux vous dire toute la vérité. Il est terrible d'avouer que je l'ai trompé, moi qui lui doit tout, mais il [a] tant fait pour moi que je veux tout vous dire. Je ne suis pas accouchée à 5 mois, mais bien à 9. Dites lui bien que je lui en demande pardon J'ai, Monsieur, votre parole d'honneur que vous garderez cette lettre. Recevez, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée." Signature : "M. Bellanger." Deuxième lettre : "Cher Seigneur, Je ne vous ai pas écrit depuis mon départ, craignant de vous contrarier mais, après la visite de Me de Vienne, je crois devoir le faire d'abord pour vous prier de ne pas me mépriser car, sans votre estime, je ne sais ce je deviendrais; ensuite pour vous demander pardon : j'ai été coupable, c'est vrai, mais je vous assure que j'étais dans le doute. Dites-moi, Cher Seigneur, si il est un moyen de racheter ma faute et je ne reculerai devant rien. Si toute ma vie de dévouement peut me rendre votre estime, la mienne vous appartient et il n'est pas un sacrifice que vous me demandiez que je ne sois prête à accomplir. Si il le faut pour votre repos que je m'exile et passe à l'Etranger, dites un seul mot et je pars. Mon coeur est si pénétré de reconnaissance pour tout le bien que vous m'avez fait, que souffrir pour vous serait encore du bonheur, aussi la seule chose dont à tout prix je ne veux pas que vous doutiez, c'est de a sincérité et de la profondeur de mon amour pour vous, aussi je vous en supplie, répondez-moi quelques lignes pour me dire que vous me pardonnez. (Mon adresse : M. et Mme Bellanger, rue de Launay, commune de Villebernier près Saumur). En attendant votre réponse, Cher Seigneur, les adieux de votre toute dévouée mais bien malheureuse, Marguerite." Ces deux lettres originales, qui pourraient être datées du courant de l'année 1864, viennent d'archives familiales du sénateur Charles Corta (1805-1870). Elles ont été publiées en 2009 par Anne de Beaupuy et Claude Gay dans leur livre "Charles Corta, le Landais qui servit deux Empereurs." Originaire de Saumur et issue d'un milieu très modeste, Julie Leboeuf, alias Marguerite Bellanger, a été une des "Cocottes" les plus en vue du Second Empire. Elle fut une des dernières maîtresses de Napoléon III. Les deux lettres auraient été écrites à la suite des démarches de Me de Vienne auprès de Marguerite, évoquées dans la deuxième lettre. Adrien-Marie Devienne (1802-1883), premier président de la Cour Impériale aurait été diligenté à Villebernier, près de Saumur, où Marguerite se reposait après avoir accouché à Paris le 24 février 1864 d'un fils Charles, dont tout laissait penser que le père ne pouvait être que l'Empereur. L'objectif de ces démarches semble avoir été de déjouer toute colère éventuelle de l'Impératrice Eugénie...comme semble le prouver, sur la petite enveloppe contenant les deux lettres, la mention manuscrite, de l'écriture de Léonie Corta la fille du sénateur : "Marguerite Bellanger. Lettres obtenues pr [sic] calmer l'Impératrice." Pour mémoire, Charles Leboeuf fut ...doté d'une pension sur le Trésor et reçut le château de Monchy-Saint-Eloi dans l'Oise. On peut imaginer, que, si ces deux lettres n'ont pas été délivrées, leurs contenus aient été utilisés auprès de l'Impératrice ou d'Achille Fould. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
1945 1945.
No 11/1945. Quelques rousseurs sur la couverture sinon restant en bon état. Pages non coupées. Livre broché couverture souple. En stock. Vendeur PRO Français. Expédition rapide et soignée sous enveloppe cartonnée ou à bulles
Craïova (Roumanie) 9 octobre 1900 | 14.70 x 22 cm | deux feuillets rédigées au recto
Deux lettres autographes signées de Constantin Brâncu?i adressées au Préfet du département de Dolj et rédigées à l'encre brune et noire, l'une sur un morceau de papier ligné (14,7x22cm) et l'autre sur papier blanc d'un format supérieur (27x19,5cm). La première lettre est rédigée à l'encre sur un feuillet et porte le numéro d'enregistrement «12981» suivi du sigle «pPG» et signée du nom entier de l'artiste: «Constantin Brâncu». En bas à gauche de la page se trouve une annotation manuscrite de Brâncu?i: «j'ai reçu l'ordonnance», suivie de sa signature «C. Brâncu» et non pas «Brâncusi» ou «Brâncu?i», comme il signera après son arrivée à Paris. La seconde missive est écrite à l'encre sur une demi-feuille de carnet et contient le même message, la même signature et un numéro d'inventaire similaire. Un timbre de 10 bani (centimes) est collé en haut à gauche. Le côté gauche en dessous du timbre est découpé, ainsi que Brâncu?i procédait: il retirait les timbres ou effaçait une information qu'il ne souhaitait pas conserver. Ces deux importantes lettres viennent documenter un chapitre important de la biographie de l'artiste concernant ses études financées en partie par le département de Craïova. Le 28 septembre 1898, Brâncu?i achève avec succès sa scolarité de cinq ans à l'École des métiers de Craïova - chef-lieu de sa région natale - et s'inscrit à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest. Il obtient des bourses de l'église Madona Dudu de Craïova qui l'aident à continuer ses études. Il est vite remarqué par ses professeurs à Bucarest qui lui accordent des prix pour la réalisation de bustes, tels Laocoon et la sculpture à l'antique Étude d'après Mars Borghese. En octobre 1900, Brâncu?i adresse une demande de bourse au Préfet du département de Dolj (dont la capitale est Craïova) qui l'aide à suivre «ses études pendant le trimestre d'octobre» et précise que cette bourse lui a été accordée par le Conseil départemental du budget 1900-1901. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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François de Salignac de la Mothe-Fénelon, dit Fénelon, Les aventures de Télémaque. Londres, White, Cochrane & Co, 1812. 2 volumes in-8, LXXI-289p & [2]-434p. Nouvelle édition illustrée d'un frontispice d'après Vivien et de 24 planches par Manceau. L'exemplaire est enrichi de 39 gravures supplémentaires, dont 1 frontispice et 25 planches gravées par Robert de Launay d'après les dessins de Charles Monnet (une deux états, avant et après la lettre - T.II, 269 -, planches contrecollées sur vergé fort), 12 planches par Clément-Pierre Marillier et un portrait en médaillon par E Desrochers. Exemplaire imprimé sur beau papier vélin. Exemplaire enrichi de deux rares L.A.S. de Fénelon offertes par Jules Van Praet à Ferdinand Baeyens en 1880 (l'exemplaire contient la lettre de Van Praet jointe aux lettres de Fénelon et une lettre explicative de Baeyens) : .21 septembre 1703 : 2p in-4 avec adresse et cachet de cire aux armes au dos du 2e feuillet. Adressée au chanoine Philippe-Charles Robert, chanoine de Leuze à Mons (Belgique), ami de Port-Royal. Intéressante lettre dont une partie concerne la conduite des supérieurs envers les inférieurs et des inférieurs envers les supérieurs. « Je n'aime que la douceur et je voudrais n'employer que les moyens de persuasion ». La seconde partie mentionne, sans le nommer, le père Quesnel. « On a compris par les lettres que votre ami devait me venir voir ». En effet, ce projet de rencontre, qui s'était su, avait provoqué une enquête à laquelle Fénelon avait aussitôt réussi à mettre fin, peut-être grâce à son sermon du 31 juillet 1703. « On m'a demandé ce que c'était, et j'ai répondu ingénument d'une manière qui décharge pleinement sur ce point vous et vos amis ainsi ce n'est plus un mystère ». Il invite donc à nouveau Robert à Cambrai, en octobre. Cette lettre est fameuse et est éditée depuis longtemps dans les ouvres et correspondances de Fénelon (mal datée toutefois - 2 septembre au lieu de 21 septembre). On la retrouve ainsi dès 1787 (Ouvres, Tome I, p.566), en 1827 (Correspondance, T.II, p.454, lettre n°90), en 1837 (La vraie et solide vertu sacerdotales recueillie des ouvres de Fénelon par Dupanloup, p.629). Elle porte aujourd'hui le n°935 de la correspondance. Provenances : M. Dubois (vente Charavay, 1866, n°59) ; Laurent Veydt (1800-1877) (vente Charavay, 1878, n°420) ; Jules Van Praet (1806-1887) ; Ferdinand Baeyens (1837-1914). .10 décembre 1711 : 1p in-4. Adressée au prieur des Augustins d'Enghien, vraisemblablement Jacques Ignace van Bossuyt (1669-1727). La teneur de la lettre pourrait laisser supposer que le prieur ne l'est que depuis peu et on sait jusque que Bossuyt devient prieur avant 1715. Elle ne porte pas de numéro dans la correspondance, marquée uniquement « p.m. » (entre n°1510 & 1511). A propos d'un jugement que Fénelon ne peut empêcher. Il va écrire au doyen de Chevres (?) afin que son correspondant puisse s'accommoder avec le doyen d'Enghien pour un « salut [du Saint Sacrement] avec l'exposition du S. Sacrement ». Provenances : Laurent Veydt (1800-1877) (vente Charavay, 1878, n°424) ; Jules Van Praet (1806-1887) ; Ferdinand Baeyens (1837-1914). Reliure signée Paul-Joseph Claessens (1861-1909), relié selon toute logique pour Baeyens, plein maroquin vert bouteille, dos à nerfs très décoré, triple filet sur les plats, double filet sur les coupes, dentelle en bordure des contreplats, tranches dorées, étui papier. Rousseurs claires, mors supérieur du tome 1 craquelé sur 1 cm. Magnifique exemplaire enrichi de deux très rares lettres.
Phone number : +33 6 30 94 80 72
Genève, circa 1710. In-4 de 43 feuillets réglés, plein veau brun, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées, attaches en tissus.
Manuscrit autographe de [4]-52 pages de Daniel Le Clerc, célèbre médecin genevois auteur d'une "Histoire de la médecine" et qui fut également syndic à Genève de 1704 à 1728 (année de sa mort). La page de titre possède deux titres, l'un biffé : "Les principes du Gouvernement de la Ville et République de Genève établis dans deux lettres écrites sur ce sujet à l'occasion des mouvemens de l'année 1707". Dessous figure : "Mémoire instructif sur la Constitution du Gouvernement de la Ville et République de Genève, contenu dans deux lettres écrites à l'occasion des mouvements de l'année 1707.", mais "Mémoire instructif" est tracé et remplacé par Remarques. Les Archives d'État possède un manuscrit similaire - sous la cote (Ms hist. 57), de la même main que le nôtre. On ose affirmer qu'il s'agit de l'auteur du texte au regard des corrections et annotations y figurant. Le manuscrit des archives d'état doit être antérieur au nôtre car les annotations (parfois longues) dans les marges sont intégrées au texte dans notre version. Toutefois il reste de nombreuses notes de l'auteur dans les marges. Des passages similaires sont biffés dans les deux versions. Du lundi 9 au mardi 17 juin nous ne serons pas en mesure de répondre aux commandes en raison de notre participation au Salon du livre rare de Paris qui se tiendra au Carreau du Temple du 13 au 15 juin. Retrouvez-nous au stand C 24 ! From Monday, June 9th to Tuesday, June 17th, we will not be able to fulfill orders due to our participation in the Paris Rare Book Fair, which will be held at the Carreau du Temple from June 13th to 15th. Find us at stand C 24!