Paris Barrois 1767
Reference : 002377
Deux volumes in-12 (171 x 105 mm), veau fauve moucheté, dos à cinq nerfs orné, pièce de maroquin rouge, alérions entre les nerfs, triple filet entourant les plats, armes au centre, filet sur les coupes, tranches mouchetées rouges (reliure d'époque). Edition originale. Exemplaire aux armes de Anne-Léon II de Montmorency, marquis de Fosseux (ou Fosseuse), puis duc de Montmorency, fils unique d'Anne-Léon Ier, baron de Montmorency, lieutenant général, et d'Anne-Marie-Barbe de Ville, sa première femme, appelé d'abord le marquis de Fosseuse, naquit le 11 août 1731 ; d'abord menin du Dauphin et capitaine-lieutenant des gendarmes de la reine, en mai 1745, il fut fait chevalier de Saint-Louis, le 3 avril 1758, et promu brigadier de cavalerie en décembre 1761, et maréchal de camp en juin 1753. Il émigra à Munster lors de la Révolution et mourut dans cette ville le 1er septembre 1799. Il avait épousé en premières noces, le 27 janvier 1761, Marie-Judith de Champagne et en secondes noces Anne-Françoise-Charlotte de Montmorency-Luxembourg, qui lui apporta en dot le duché de Montmorency. (OLIVIER, planche 810, 2). Ex-libris La Rochefoucauld duc de Bisaccia. (défauts d'usage, manque de cuir sur la coiffe supérieure du tome 1, coins usés, rousseurs). // Two 12o volumes (171 x 105 mm), fawn speckled calf, spine tooled raised on five bands, red morocco label, piece of arms between the bands ("alérions"), triple fillet border on covers, central coat of arms, fillet on turns-in, red sprinkled edges (contemporary binding). First edition. Copy bearing the arms of Anne-Léon II de Montmorency, marquis de Fosseux (or Fosseuse), "puis duc de Montmorency, fils unique d'Anne-Léon Ier, baron de Montmorency, lieutenant général, et d'Anne-Marie-Barbe de Ville, sa première femme, appelé d'abord le marquis de Fosseuse, naquit le 11 août 1731 ; d'abord menin du Dauphin et capitaine-lieutenant des gendarmes de la reine, en mai 1745, il fut fait chevalier de Saint-Louis, le 3 avril 1758, et promu brigadier de cavalerie en décembre 1761, et maréchal de camp en juin 1753. Il émigra à Munster lors de la Révolution et mourut dans cette ville le 1er septembre 1799. Il avait épousé en premières noces, le 27 janvier 1761, Marie-Judith de Champagne et en secondes noces Anne-Françoise-Charlotte de Montmorency-Luxembourg, qui lui apporta en dot le duché de Montmorency". (OLIVIER, plate 810, 2). Bookplate La Rochefoucauld duc de Bisaccia. (defects of use, lack of leather on top of spine vol. 1, corners used, brownings).
Henri Picard et Fils
M. Christian Picard
126 rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
France
01 43 59 28 11
Conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. <br />
Fayard, 1968, in-8°, 452 pp, une carte, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. L'Histoire sans frontières). Edition originale
Confréries de paroisse, confréries de métiers, confréries de pénitents : qu'elles soient gestionnaires, corporatives ou d'affinités électives, ces associations tissent la vie sociale de l'Ancien Régime dans la France du Midi. En évoquant leurs institutions mystiques et fraternelles, leur histoire faite de tradition et de turbulences, le livre de Maurice Agulhon fait revivre tout un monde de sociabilité méridionale, c'est-à-dire indissolublement urbaine et villageoise. Mais voici qu'au dernier tiers du XVIIIe siècle, les loges maçonniques, les cercles, les clubs, superposent leurs réseaux à ceux des vieilles confréries. La vie sociale emprunte des formes nouvelles, à la fois laïcisées et « francisées », mais fidèles aussi à la vieille tradition méridionale de sociabilité. Maurice Agulhon mesure ainsi, à travers mutations et rétrécissements, ce qui meurt et ce qui demeure d'un certain Midi dans l'histoire de France. — Cet ouvrage a sans doute contribué plus que tout autre à inclure dans le stock de concepts et de catégories historiques, à lancer dans le vocabulaire des historiens, la " sociabilité ", un champ de recherche naguère négligé, ou jugé marginal. Sur cet exemple provençal, l'auteur avait bien entrevu comment pouvaient s'entrelacer les faits de la vie quotidienne, ceux de la vie " associative ", ceux de la politique même. La sociabilité, si l'on peut ainsi nommer la façon dont les hommes vivent leurs relations inter-personnelles et s'insèrent dans leurs divers entourages, ne caractérise pas seulement des psychologies individuelles. Elle varie avec les milieux sociaux, peut-être avec les pays, certainement avec les époques. A tout prendre, la découverte n'était pas si isolée: vers le même temps, d'autres démontraient l'historicité de la maîtrise de la vie, celle du sentiment de la mort ou des attachements familiaux les plus simples. Pourquoi pas, aussi, celle de la sociabilité ? L'ouvrage contribuait ainsi, pour sa part, à constituer l'histoire des mentalités collectives. — "Il s'agit pour l'auteur d'étudier les groupements dans lesquels se liaient, dans la Provence des XVIIe et XVIIIe siècles, des relations d'amitié, de distraction, d'entraide. Les pénitents et les francs-maçons sont pris pour objets typiques de la recherche, mais celle-ci porte sur quantité d'autres groupements, sociologiquement semblables : organisations municipalisées, guet, « bravade », jeunesse, « chambrées », auberges et débits de boisson, etc. La problématique est historique, mais avec un biais sociologique bien venu. Pour l'auteur, les différentes formes de « sociabilité » qu'il évoque entretiennent un certain lien de succession historique... L'étude des confréries, qui nous intéresse particulièrement ici, est menée de main de maître, à partir d'archives et de monographies." (Jean Séguy, Archives de Sciences Sociales des Religions, 1969)
Martin Aurell, Olivier Dumoulin et Françoise Thélamon - avec la participation de Jacques Le Goff
Reference : 47642
(1992)
ISBN : 2877750434
1992 Publications de l'Université de Rouen, 1992 - n° 178 - In-4 - Broché - couverture illustrée - illustrations en texte - 392 pages - Envoi manuscrit de lF. thélamon - Bel exemplaire
La sociabilité implique la convivialité et l'ensemble des gestes et pratiques ritualisés qui réalisent une cohésion harmonieuse entre les individus. Au coeur de la convivialité, la commensalité apparaît comme l'expression de cet art de vivre ensemble.La sociabilité à table est abordée ici sous différents aspects : boire et manger: imaginaires et rites; à table : hierarchie ou égalité; commsensalité et covivialté; commensalité contemporaine : invention d'une nouvelle façon de manger - Livraison a domicile (La Poste) ou sur simple demande en Mondial Relay.- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le surcoût du au nopmbre de livres achetés ou du poids de ceux-ci. - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Paris, Guillaumin, 1876 in-8, 20 pp., broché.
Très rare. Il s'agit du discours d'ouverture au cours d'économie politique du Collège de France, prononcé le 7 décembre 1875. Michel Chevalier en tenait la chaire depuis 1841."Messieurs, je me propose de vous entretenir de la sociabilité de l'homme, c'est-à-dire de cette force intime qui le porte à rechercher ses semblables et à vivre avec eux en l'état de société pour en retirer des services et pour en rendre à son tour".Absent de Walch.Envoi autographe de l'auteur à Bourdon (?), qui pourrait être un des collaborateurs du Globe dans les glorieuses années 1830, où le Père Enfantin régnait sur la petite troupe saint-simonienne, mais évidemment ce n'est qu'une hypothèse.On joint : un B.A.S. de Chevalier au dédicataire, en date du 19 mai [1876 ?], sur une recommandation faite par lui ("Assurément j'avais déjà recommandé M. Aucessy. il est le petit-fils d'un excellent homme de mes amis, M. R. Fabry, de Cormes"); - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Merlin (Pierre), Lassus (François), Ryon (Jean-François), Vuaillat (Dominique) et Foyet (Christian), avant-propos
Reference : 86120
(2005)
Editions du Folklore Comtois Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 2005 Book condition, Etat : Moyen broché, sous couverture imprimée éditeur bleu ciel, illustré d'un charbonnier en noir grand In-8 1 vol. - 239 pages
nombreuses illustrations dans le texte en noir et blanc et en couleurs 1ere édition, 2005 Contents, Chapitres : Christian Foyet : Avant-propos - Pierre Merlin : Un catéchisme des Bons cousins - 1. Sociabilité : F. Lassus : Bons cousins, charbonniers des bois et cousins des villes - 2. Symbolique : D. Vuaillat : Objets et symboles des Bons cousins - J.-F. Yon et F. Lassus : Saint Thiébaud et son culte en Franche-Comté - 3. Politique : P. Merlin : Une histoire sociale et politique des Bons cousins jurassiens au XIXe siècle - Les Bons cousins étaient-ils des Carbonari - D'une société civile mineure à une société politiquement émancipée - Le catéchisme : Abréviations et glossaire - Reproduction du catéchisme - Musiques - Sources et bibliographie - Table - Les rituels des Bons cousins charbonniers de la Vente de la Forêt du Jura (fin du XVIIIe siècle), cest un des premiers rituels de charbonniers connus. Les rituels de Bons cousins charbonniers sont fortement imprégnés de christianisme et son symbolisme est lié aux pratiques du métier. (source : Wikipedia) Ouvrage en bon état général mais quelques passages ont été surlignés (4-5 lignes), une note dans le haut d'une page, sinon bel exemplaire, frais et propre par ailleurs.