In 12 couverture souple. 401 pages. Bon état. Photos sur demande 1987 Flammarion
Reference : 8930
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[Chez Nyon, Chez Augustin-Martin Lottin,] - PIA, Philippe Nicolas
Reference : 67139
(1776)
Par M. Pia, Chevalier de l'Ordre du Roi, 1 vol. in-12 reliure de l'époque plein veau brun, triple filet dor d'encadrement en plats, dos lisse orné, toutes tranches dorées, Chez Nyon, Chez Augustin-Martin Lottin, Paris, 1776, 1782, 1784,1785, 1787, 156 pp., 4 ff., 269 pp. et 1 f., 12 pp., pp. 13-16 ; 16 pp., pp. 33-50 et 1 f. Rappel des titres : Détail des succès de l'Etablissement que la Ville de Paris a fait en faveur des personnes noyées ; Et qui a été adopté dans les diverses Provinces de France. Sixième Partie, Année 1776, Nouvelle Edition [ Suivi de : ] Détail des succès de l'Etablissement que la Ville de Paris a fait en faveur des personnes noyées, lequel a été adopté dans toute la France, & même chez l'Etranger. Septième Partie, Années 1779, 1780 & 1781 [ Suivi de : ] Précis des Succès sur les Noyés de 1782 & 1783, pour servir de supplément aux sept brochures in-12 publiées successivement chaque année sous le titre de Détail des Succès obtenus sur les Noyés, etc. [ Suivi de : ] Succès obtenus sur les Noyés pendant l'année 1784 [ Suivi de : ] Précis des Succès obtenus sur les Noyés pendant l'année 1785 [ Suivi de : ] Succès obtenus sur les Noyés pendant l'année 1786
Passionnant recueil périodique, partiel (correspondant approximativement aux tomes V à VIII) mais déjà très riche, rassemblant les détails sur les très nombreuses personnes sauvées de la noyade et ranimées par les moyens variées de l'époque (eau-de-vie camphrée, mèche de sel d'ammoniac dans le nez, etc...), de 1776 à 1783. A travers le détail des accidents et des tentatives de suicide, l'ouvrage donne un extraordinaire aperçu de la vie quotidienne sous l'Ancien Régime. "En juin 1772, avait été décidée la mise en place d'un «établissement» en faveur des noyés. Décidé par le prévôt des marchands et confié à un échevin de la ville de Paris, cet établissement consistait à mettre dans tous les corps de garde des ports une boîte contenant tous les instruments permettant une intervention sur la personne des noyés. On y joignait des instructions [... ] Pia décida de le faire connaître par le moyen d'une publication périodique qui recenserait tous les cas de noyade connus avec le résultat des interventions. [... ] Chaque volume contient donc un récit de tous les cas répertoriés. Dans une seconde partie, Pia élargit le débat en dressant la bibliographie commentée de ce sujet très spécialisé, discute les différentes thèses des médecins et secouristes, bref cherche à mettre de la variété dans un sujet «fastidieux [...] relativement à la ressemblance inévitable des faits» (Dictionnaire des Journaux 18e de la Voltaire Foundation"). Bon état (petite fente à un mors en tête, bon exemplaire par ailleurs).
LA CROIX. 1914. In-Plano. En feuillets. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Déchirures. 4 pages - déchirure sur le 2 premières pages altérant la lecture.. . . . Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918
Sommaire : La résurrection de la Pologne - la grande mêlée commence la France remporte d'importants succès à Dinant en Belgique et sur tout le front lorrain - succès à Blamont Cirey - nos aviateurs à Metz - ce que sera la prochaine bataille - gros succès à Dinant - déposition du curé de Pillon - sur le front belge - patrouille de uhlans repoussée à Gembloux - les aviateurs belges - les russes sont en marche - le général french à Paris - les autrichiens en Serbie - l'exploit du lieutenant Bruyant - la reprise de l'activité dans les travaux publics - un traître condamné à mort - la gaieté belge - les espions allemands etc. Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918
FRANCIS SALABERT. 1919-25. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Coiffe en pied abîmée, Quelques rousseurs. 70 pages de partitions + 67 pages de partitions + 67 pages de partitions + 62 pages de partitions + 62 pages de partitions + 62 pages de partitions + 64 pages de partitions + 76 pages de partitions. Premiers plats illustrés en couleur par R. de Valerio. Tampon sur le premier plat. Papier jauni.. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions
E.A.S. 3310 + E.A.S. 2765 + E.A.S. 2476 + E.A.S. 2166 + E.A.S. 1574 + E.A.S. 1266 + E.A.S. 3672. Classification Dewey : 780.26-Partitions
2 L.A.S. à savoir 1 L.A.S. de 2 pages, non datée [ circa 1887 ? ]: [ Sorti tard des répétitions, il s'excuse de ne pouvoir s'être rendu au Gil Blas, et lui transmets quelques notes : ] "Pas grand chose d'ailleurs à vous donner, comme indiscrétions. Le plus intéressant là-dedans c'est le début de Mily Meyer aux variétés ! C'est une [...] et une féticheuse. Elle avait eu dans "Benjamine" un succès personnel très grand. Réfugiée aux Variétés, à la suite de ce succès, elle a tenu à y débuter sous le patronage des auteurs de "Joséphine vendue par ses soeurs". Aussi, dans le concours de pièces proposées pour elle, penchait-elle obstinément pour une pièce de Ferrier et Carré. Et voilà comment je suis entré aux Variétés... pour la première fois. Il y a vingt ans que je connais Bertrand [... ] jamais je n'avais été joué. Carré lui avait eu "La nuit de noce P.L.M." moi rien. J'ai passé par tous les Théâtres de Paris, depuis l'Opéra & le Français jusqu'aux Menus Plaisirs & même Beaumarchais ! La glace est rompue... j'espère. Mily joue une petite bouquetière des rues - et Baron une sorte de gouapeux vif, querelleur, bruyant... mais pas filou ! [ Là on retrouvera des souvenirs d'avocats : Carré l'est encore - moi je l'ai été. J'aurais même continué cette carrière... à Montpellier, mon barreau natal, sans une circonstance assez particulière : j'avais vingt ans et une jeune moustache. Vint un Président du Tribunal qui ressuscitant de vieux règlements exigea la suppression de nos moustaches. Je jetai ma robe aux orties et je vins faire du Théâtre à Paris. Il y a vingt ans de cela... hélas ! Carré lui continue à défendre la veuve, l'orphelin [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. d'une page
Très intéressante lettre autographe signée dans laquelle l'écrivain et librettiste Paul Ferrier (1843-1920) évoque sa collaboration avec Fabrice Carré, sa jeunesse d'avocat (et sa robe jetée aux orties pour une moustache !), et évoque la soprano Emilie Mily-Meyer qui tient le premier rôle dans leur dernière oeuvre.
« ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». A Paris, chez la veuve Guillaume, 1723. Avec Approbation & Privilège du Roy. Petit in-8 de 54 pp., (1) f. pour l’Approbation et (2) ff. pour le Privilège. Plein veau brun, filets à froid autour des plats, dos à nerfs restauré, coupes décorées. Reliure de l’époque. 164 x 99 mm.
Edition originale très rare du premier succès de Marivaux. Tchemerzine, IV, 402. Seuls deux exemplaires sont répertoriés sur le marché public depuis plusieurs décennies dont un en reliure moderne de Stroobants. Arlequin poli par l'amour est née de la rencontre de Marivaux avec les comédiens italiens en 1720. C'est la pièce où, pour la première fois, s'expriment les grands thèmes qui alimenteront son écriture : la découverte de l'amour, l'expression de la jalousie, la méprise, la fidélité, le malentendu, la manipulation, la trahison... « ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, plus communément appelé Marivaux, naît en 1688 à Paris. Après des études de droit plutôt chaotiques, il obtient sa licence en 1720 et est reçu avocat, mais jamais il n'exercera : sa rencontre avec le philosophe Fontenelle, ainsi que sa fréquentation assidue du salon de la spirituelle et éclairée Mme de Lambert, l'ont en effet depuis longtemps persuadé de se consacrer à la littérature. Après un premier roman (Les Effets surprenants de la sympathie en 1712) et quelques incursions dans l'écriture parodique (notamment un Télémaque travesti et une Iliade travestie entre 1714 et 1716), il se tourne vers le théâtre. Il doit son premier succès à Arlequin poli par l'amour, joué par les Comédiens italiens de Luigi Riccoboni en 1720, dont il devient l'auteur attitré, et ce jusqu'en 1740. « En 1720, Marivaux donne sa première comédie parisienne, ‘L’Amour et la Vérité’. C’est un échec qu’il accepte aussitôt. Le genre allégorique n’étant pas à la mode, il confie quelques mois plus tard une nouvelle pièce aux Comédiens-Italiens : ‘Arlequin poli par l’amour’ est un succès. Marivaux est rassuré, mais il souhaite être représenté sur la scène la plus prestigieuse de France, celle des Comédiens-Français. Deux mois plus tard, il leur donne ‘Annibal’. Marivaux doit se rendre à l’évidence : la tragédie n’est pas un genre qu’il maîtrise et la pièce est un échec ». Il y a dans cette pièce l'inconscience éperdue et la naïveté insolente de la jeunesse, l'ambition de ses idéaux et la brutalité de leur désenchantement. Arlequin et Silvia ne sont pas loin de nous : entrant dans l'âge adulte, ils butent ensemble contre un monde dont ils ne tarderont pas à mesurer le danger et dont la fée, figure de pouvoir absolu, leur fera comprendre les règles. Car c'est également un regard sur notre monde que nous propose Marivaux : jusqu’à quel point accepte-t-on la soumission à un pouvoir en place ? Jusqu’où abuse-t-on de son pouvoir et jusqu'où en supporte-t-on les abus ? Il y a derrière la comédie les prémices d'une réflexion plus politique : la révolution, le soulèvement, la destitution, la fascination et le goût du pouvoir. « Marivaux présente dans cette petite pièce une réflexion sur le pouvoir : à se trahir les uns les autres, les puissants risquent de le perdre. Il y fournit aussi de manière plus voilée, des éléments pour penser l’accès du paysan ou du sauvage à la civilisation. La force symbolique de la pièce tient à ce télescopage du temps de l’apprentissage du langage et de celui de l’entrée dans la sexualité, événements habituellement séparés par un certain nombre d’années. L’imagination du lecteur a de quoi divaguer entre le paysan et le sauvage, entre l’enfant et l’adolescent en âge d’aimer. Et l’on pourrait s’amuser à reconnaitre, depuis le sommeil et l’interjection initiale d’Arlequin jusqu’au moment de l’échange de la bague avec la fée un véritable défilé des pulsions partielles, préludant à l’amour d’objet. La manière dont Marivaux traite son histoire peut conduire à un certain nombre d’énoncés peu conformes à la doxa en vigueur. » (F. Salaün, Pensée de Marivaux). Exemplaire à marges immenses en reliure ancienne.