Petit format, couverture souple.191 pages. Très bon état 2010 Hachette supérieur
Reference : 23475
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M. Vincent Huchette
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France
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Provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon. A Paris, chez Knapen & Fils, Lib.-Imp. de la Cour des Aides, 1782. In-8 de viii pp., 244 pp., 1 carte dépliante hors-texte in-fine (Terres Australes ou Partie Septentrionale de l’Isle de Kerguelen), (2) ff. Plein veau glacé moucheté, filet à froid d’encadrement sur les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, tranches rouges. Reliure de l’époque. 199 x 126 mm.
Édition originale très rare, illustrée d’1 carte hors texte. Brossard, Kerguelen le découvreur et ses îles, t. I, p. 582; Dunmore, t. I, p. 210 ; Du Rietz, Bibliotheca Polynesiana by Kroepelien, 641 ; Howgego, I, K12, p. 566 ; Ryckebusch, t. II, 4434, p. 111 ; Sabin, 37618 ; Sydney & Spence, Antarctic Miscellany, 650, p. 79. Manque à Chadenat, à Hill. L’ouvrage fut rapidement mis au pilon puisqu’il avait été interdit avant sa parution à cause de la dédicace «à la Patrie», et ne fut que très peu connu en dehors du cercle étroit des officiers de marine (Lapérouse avait emporté le livre de Kerguelen à son bord). « Ce volume est devenu très rare, le gouvernement en ayant fait saisir le plus grand nombre d’exemplaires» (Hoefer, t. XXVII, 611). Yves-Joseph Marie de Kerguelen (1734-1797), navigateur breton, officier de la marine du Roi, s'intéresse à ce qui est une des grandes préoccupations des milieux scientifiques et littéraires de son temps: l'existence d'un continent austral qu'on situait dans le Pacifique sud et dont Bouvet de Lozier avait cru apercevoir l'extrémité en 1739. Il partit en 1771 à la découverte de la Terre de Gonneville (en 1503, le capitaine de Gonneville naviguant vers le sud aurait trouvé une contrée paradisiaque au climat délicieux où des indigènes hospitaliers vivaient nus dans une abondance naturelle). Premier voyagede découverte : Le 1er mai 1771, du port breton de Lorient, Kerguelen mit à la voile pour l’Île de France. Le navire qui lui avait été attribué était le «Berryer» (nom d’un ancien ministre de la Marine et des Colonies), une corvette de 900 tonneaux de la Compagnie française des Indes, chargée de munitions pour la garnison de la colonie et de vivres, suffisantes pour alimenter 300 hommes d’équipage pendant une période de quatorze mois, temps estimé du voyage. À son bord se trouvait le savant astronome, l’abbé Alexis-Marie de Rochon, qui bientôt entra en conflit avec le capitaine trop autocratique à son goût. Quand le «Berryer» atteignit Port-Louis, le 20 août 1771, Rochon l’abandonna et chercha à joindre l’expédition rivale de Marion Dufresne et Crozet pour le Pacifique sud. Pierre Poivre, alors intendant de l’île, fit bon accueil à Kerguelen. Il offrit, à la demande de ce dernier, en remplacement du «Berryer», considéré comme «mauvais marcheur», une flûte et une gabare, plus légères et moins dispendieuses, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», gabare de 16 canons, commandé par François Louis Alesno de Saint-Alloüarn (Saint Alloüarn était en mauvaise santé et pendant tout le voyage le «Gros-Ventre» fut commandé par Boisguehenneuc). Il était trop tôt pour naviguer au Sud, et Kerguelen fut requis d’étudier une nouvelle route vers l’Est qui avait était suggérée par un officier du nom de Jacques Raymond de Geron de Grenier, décédé avant d’avoir pu vérifier sa théorie. De retour à Port-Louis, après trois mois de navigation, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», quittèrent l’Île de France le 16 janvier 1772 et firent cap plein Sud. Le 12 février, une terre est en vue. À l’aube du 13 février, les Français virent s’étendre les premières terres de la côte Ouest d’une couronne d’îles qu’ils nommèrent «la France Australe», auxquelles l’explorateur anglais James Cook donnera le nom «terre de Désolation » ou d’Îles Kerguelen lors de son troisième voyage. Était-ce là la terre paradisiaque de sieur Gonneville ou était-ce le continent austral si prometteur de richesses? Kerguelen décida d’envoyer une chaloupe, la «Mouche», afin de trouver un mouillage sûr pour le «Gros-Ventre». Ce fut un désastre. Malgré les courants violents, les Français (équipage du «Gros-Ventre») réussirent malgré tout à aborder sur le rivage et prirent possession de l’île (Kerguelen ne mit jamais pied à terre). Séparés par de très mauvaises conditions météorologiques, la «Fortune» rejetée au large par la tempête, Kerguelen décida le 16 février de retourner à l’Île de France, afin de rapporter sa découverte. Le 16 mars, il jetait l’encre à Port-Louis. La «Fortune» n’ayant point reparu, Saint Allouarn suivit ses instructions à la lettre et fit voile vers la Nouvelle-Hollande (Australie). Le «Gros-Ventre» atteignit le cap Leeuwin le 18 mars 1772. Saint Allouarn envoya Maingaud pour prendre possession de la bande côtière. Le 3 mai 1772, le «Gros-Ventre» arriva à Timor, le 18 juillet il mouillait à Batavia et le 5 septembre, il jetait l’encre à Port-Louis. Saint Allouarn, cet homme probe et modeste, scrupuleux et malade, perdit la vie peu de temps après son arrivée. Kerguelen, de retour en France, annonça pompeusement à Versailles qu’il avait découvert le continent austral. Louis XV le nomma capitaine de vaisseau et le fit chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. Second voyagede colonisation - échec: Kerguelen repartit en mars 1773 avec l'«Oiseau» et le «Dauphin» pour une nouvelle mission d’exploration de la Terre australe, dont il releva environ 80 lieux de longueur de côtes, sans parvenir à déterminer si il s’agissait d’un archipel isolé ou de quelques îles prolongeant un continent allant jusqu’au pôle. Force de mauvais temps, il dut remonter vers le nord, fit une escale à Madagascar et rentra en septembre 1774 à Brest, où l’avenir s’annonçait sombre pour lui. Provenance prestigieuse: précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque et provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon, secrétaire d’état des affaires étrangères (1771-1774) et secrétaire d’état de la guerre (1774), avec ex libris.
Édition originale absolument rarissime de « La Marquise de Salusses, ou la patience de Grisélidis » de Charles Perrault, conservée dans sa reliure de l’époque. Paris, chez la Veuve de Jean-Baptiste Coignard et Jean-Baptiste Coignard Fils, 1691. In-12 de (6) ff., 324 pp., (1) f.bl. Petit trou de vers dans la marge blanche des 5 premiers feuillets, sans la première garde blanche. Relié en plein veau brun de l’époque anciennement restauré, dos à nerfs orné de fleurons dorés, tranches mouchetées. Mors et dos frottés. Reliure de l’époque. 166 x 91 mm.
Édition originale absolument rarissime de ce conte de Charles Perrault parue quelques semaines avant la première édition séparée. Il s’agit ici de l’édition originale avec le titre à l’adresse de la veuve et du fils de J.B. Coignard. Certains exemplaires de cette édition originale portent l’adresse de J.B. Coignard, d’autres celle de sa veuve et de son fils. J.B. Coignard est décédé en 1688 et certains des livres imprimés sur les presses familiales en 1690 portent l’adresse de sa veuve. Mais de nombreux livres sont encore imprimés avec l’adresse de J.B. Coignard jusqu’en 1697. Ainsi, la première édition séparée de La Marquise de Salusses, qui paraît à la fin de 1691, est encore imprimée avec l’adresse de J.B. Coignard. Il est donc extrêmement difficile de savoir lequel des deux feuillets de titre, celui avec l’adresse de l’imprimeur ou celui avec l’adresse de sa veuve et de son fils, fut imprimé avant l’autre. Il est probable que quelques exemplaires de l’édition originale aient été remis dans le commerce à la fin de l’année 1691 avec un titre de relais. Mais donner l’antériorité à l’un ou l’autre feuillet de titre semble difficile. Le 25 aout 1691, l’abbé de Lavau lit à l’Académie Française ‘La Marquise de Salusses ou la patience de Grisélidis’, qui est accueillie avec beaucoup d’applaudissements. La nouvelle en vers de Charles Perrault paraît peu après dans le ‘Recueil’ de l’Académie pour 1691, où figure également ‘A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses’, ainsi que différents textes de lui. Elle sera aussi, toujours en 1691, publiée séparément chez Jean-Baptiste Coignard. Seule l’édition séparée qui paraît quelques semaines plus tard est décrite par Tchemerzine et déjà qualifiée par lui de « rarissime » (V, 172). Seuls Gumuchian (n°4472), Stoerer et Tannery (n°402) décrivent la présente édition (à l’adresse de J.B. Coignard). « Il est probable que cette nouvelle soit ici en édition originale » écrit Tannery. La lecture du volume, « achevé d’imprimer le 22 septembre 1691 », soit moins d’un mois après la première lecture du texte, ne laisse aucun doute. Dans le passage intitulé « A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses », page 195, le conteur écrit « Si je m’estais rendu à tous les differents avis qui m’ont esté donnez sur l’Ouvrage que je vous envoye, il n’y seroit rien demeuré que le conte tout sec & tout uni, & en ce cas j’aurois mieux fait de n’y pas toucher & de le laisser dans son papier bleu où il est depuis tant d’années…Ensuite de cette conférence j’ay pris le parti de laisser mon Ouvrage tel à peu près qu’il a esté lu dans l’Académie… J’apprendray du public ce que j’en dois croire et suivray exactement tous ses avis, s’il m’arrive jamais de faire une seconde édition de cet ouvrage ». Cette seconde édition est décrite par Tchemerzine comme originale puisqu’il ignore l’existence de la nôtre. Le récit puise sa source dans le Décaméron de Boccace. A nouveau publiée en 1694, la nouvelle est alors suivie de deux autres contes également en vers, Peau d’Ane et Les Souhaits ridicules dont ce sont les éditions originales. Précieux exemplaire à grandes marges conservé dans sa reliure en plein veau de l’époque.
[La France. Lumière des Cimes. Trésor des Cités] - Collectif
Reference : 45126
(1979)
32 numéros in-8 br., 1979-1990. Rappel du titre complet : La France. Lumière des Cimes. Trésor des Cités. Revue de Synthèse du Vivant (Lot de 32 numéros de 1979 à 1990) Numéros 3 : Roussillon ; 4 : Musique et Méditerranée ; 5 : La violence. Les jours cordiaux ; 6 : Sourire du Sud-Ouest ; 7 : Toulouse ; 8 : L'art et l'artisanat à Villefranche de Conflent ; 9 : Sourire du Sud-Ouest II ; 10 : Le Cirque ; 11 : Sourire du Printemps ; 14 : Bergson vivant ; 15 : A travers le temps... le temps de travers ; 16 : Tours ; 17 : La Nouvelle ; 18 : D'un blanc miraculeux ; 19 : Francis Poulenc ; 20 : Eté 1983 ; 21 : La Nouvelle ; 22 : Troyes et la Champagne Méridionale ; 25 : La Nouvelle Automne 1984 ; 26 : Les écrivains paysans Hiver 1984-85 ; 28 : Castelnaudary et le Lauragais ; 33 : Trésors et secrets en Tourain ; 34 : La Nouvelle Hivers 1986-87 ; 39 : L'humanisme catalan ; 40 : Dixième anniversaire ; 41 : Le Quatorizème arrondissement de Paris ; 42 : La Nouvelle Hiver 1988-89 ; 43 : Châtel-Guyon et Guy de Maupassant Printemps 1989 ; 44 : La Soie de la Chine aux Cévennes ; 45 : Culture et Civilisation ; 46 : La Nouvelle Hiver 1989-90 ; 47 : Sculpture Printemps 1990)
Bon ensemble (qq. couv. lég. frottées, très bon état par ailleurs). Prix du lot, non séparable.
1876 Martinon, Jeanmaire S.d.(1876), Paris] First Edition In-4 de 2 ff.n.ch. XXIV 363 pp.; demi-basane,dos lisse.Edition originale (Vallée : Bibliographie de la Nouvelle-Calédonie et dépendances, p. 51). Récit de son évasion vers l'Australie et de sa traversée vers la Nouvelle-Zélande, les Fidji, Honolulu, les iles Sandwich, l'Amérique (San-Francisco, Chicago et New-York) et enfin Londres. Ouvrage orné de 200 illustrations par Denis, Desjours, Gilbert, Mathon, Vierge, Hareux, etc. exemplaire.correct,quelques rousseurs. Bien que n"ayant pas pris part à la Commune, [l"auteur] fut arrêté en mai 1871 et condamné à la déportation [...] Il arrive en Calédonie le 8 décembre 1873 et est envoyé à la presqu'ile Ducos. Il s"en échappe grâce à l"organisation de son ami Achille Ballière [...] le 20 mars 1874. En 1880, il rentre en France à la faveur de l'amnistie, fonde L'Intransigeant et mène les plus vigoureuses campagnes politiques...(O"Reilly, 222-223). Le présent ouvrage est tiré de cette expérience et s'achève (p.343-363) par le récit de son évasion : "nous dédions ce dernier chapitre à tous ceux qui, lors de notre arrivée à Londres, nous ont demandé, sur notre évasion, des détails que nous n'avons pas osé leur donner, de peur de compromettre quelques braves gens... 200 illustrations contenant 700 sujets (200 illustrations containing 700 subjects) - dessins de (drawings of) : Denis - Desjours - V. Gilbert - Mathon - D. Vierge - Ernest Hareux - Etc., naissances de rousseurs (beginning of the redness marks), XXIV (Note sur les Etats-Unis + Table des gravures + Table des matières + Table des chapitres) +363 pages, sans date (no date) - Voyage de retour en Europe d'Henri Rochefort après sa déportation en Nouvelle-Calédonie après les évènements de la Commune. Récit du voyage à travers la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Guinée, l'Australie, Hawaii et les Etats-Unis.EDITION ORIGINALE.en bon état (good condition) Leader of the Communards (communists) deported as a political prisoner to New Caledonia. Escape from the convict settement of Ducos, on board the P.C.E. Arrival in Newcastle 27th March 1874. Return to Europe via the United States.
Voyage de retour en Europe d'Henri Rochefort après sa déportation en Nouvelle-Calédonie après les évènements de la Commune. Récit du voyage à travers la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Guinée, l'Australie, Hawaii et les Etats-Unis.EDITION ORIGINALE.en bon état (good condition),quelques rousseurs. Leader of the Communards (communists) deported as a political prisoner to New Caledonia. Escape from the convict settement of Ducos, on board the P.C.E. Arrival in Newcastle 27th March 1874. Return to Europe via the United States. Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Collectif – JAQUIER (Yves), Isabelle Amiot, Christiane Terrier.
Reference : 123908
(2007)
ISBN : 9782350360171
Nouméa, SCEREN-CDP Nouvelle-Calédonie, 2007, in-4°, 178 pp, abondamment illustré en couleurs, lexique d'histoire, dates fondamentales, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Ce manuel d'histoire de la Nouvelle-Calédonie, œuvre d'une équipe d'historiens et de pédagogues, constitue l'indispensable outil d'accompagnement des programmes d'enseignement de la Nouvelle-Calédonie du cycle 3. Il a été réalisé par le Centre de documentation pédagogique, avec le concours de l'Agence pour le développement de la culture kanak et celui de la Direction de l'enseignement, grâce au soutien du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. — Par l’accord de Nouméa, la Nouvelle-Calédonie est devenue compétente en matière de programmes scolaires, de formation des maîtres et de contrôle pédagogique. Le manuel d’histoire représente un moment historique pour l’école calédonienne. Il s’inscrit dans la concrétisation des programmes contextualisés offrant aux jeunes calédoniens, un apprentissage de l’histoire des populations variées de leur archipel et de la région qui les entoure, indispensable à la construction de la citoyenneté et d’un destin commun. Tout en continuant à réserver une place prépondérante à l'histoire de la Nouvelle-Calédonie, de la France et de leurs relations, ce programme s'inscrit plus fortement dans une approche océanienne, européenne et parfois même mondiale, sans exclure la dimension régionale proche. Le programme d’histoire est découpé en 3 parties : Des origines de l’homme jusqu’au XVIIIe siècle ; La Nouvelle-Calédonie et la France du XVIIIe siècle à la fin du XIXe siècle ; La Nouvelle-Calédonie et la France au XXe siècle.