Paris, François Maspero (« La Découverte »), 1980. in-16°, 354 pages, cartes, broché.
Reference : 76626
Bel exemplaire. [LP-4]
Librairie Pique-Puces
Alix Geysels
07 80 01 72 79
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Précieux exemplaire relié à l’époque pour le Baron de Longepierre, orné de l'emblème de la Toison d'Or. Paris, Imprimerie Royale, 1717.2 tomes en 2 volumes in-4 de : I/ (9) ff., 544 pp., 83 planches à pleine page, 4 planches sur double-page, tache brune p. 467, mouillure en marge des pp. 529 à 535 ; II/ (2) ff., 526 pp., (20) ff., 63 planches à pleine page et 1 planche sur double-page. Reliés en plein veau marbré, triple filet doré, emblème de la Toison d’Or au centre et aux angles des plats, dos à nerfs ornés du même emblème répété dans les caissons, pièces de titre et de tomaison de maroquin olive, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.254 x 190 mm.
Édition originale du « plus intéressant voyage sur le Levant » (Chadenat, 195) imprimée sur les presses royales du Château du Louvre.Cette édition ornée de « nombreuses gravures, plans, vues, costumes, figures d’histoire naturelle, etc., est la plus recherchée et la plus belle de ce curieux voyage ». (Chadenat).Pritzel, 321.Joseph Pitton de Tournefort, célèbre botaniste français (1656-1708) fut présenté à Louis XIV en 1700, et reçut alors de ce prince l’ordre de se rendre dans le Levant avec le dessinateur Aubriet et le médecin Gundelsheimer pour y remplir une mission scientifique. De 1700 à 1702, il visita successivement Candie, l’Archipel, Constantinople, la côte méridionale de la mer Noire, l’Arménie, la Géorgie, le mont Arurat, l’Asie Mineure, Angora, Pruse, Smyrne, Éphèse, envoya à Paris, des lieux qu’il visitait, des produits zoologiques, botaniques, minéralogiques, s’occupa en même temps d’étudier les antiquités, les mœurs, les coutumes, les productions commerciales, et fut nommé, à son retour, professeur de médecine au Collège de France.La ‘Relation d’un voyage au Levant’, écrite sous forme de lettres, se lit avec beaucoup d’intérêt et contient une foule de détails extrêmement curieux sur Candie, sur Constantinople, sur les mœurs et les coutumes des Turcs, etc. La partie sur la Géorgie est d’autant plus intéressante qu’alors ce pays n’était connu que par les récits déjà vieux de Chardin et de Della-Valle. Le ton du récit en est simple et agréable ; Tournefort y déploie une vaste érudition sans jamais ennuyer.L’abondante illustration se compose de 151 planches gravées en taille-douce, dont 5 doubles, dessinées par Claude Aubriet.Parmi celles-ci, 101 sont consacrées aux vues de villes, paysages, costumes, animaux, mollusques,… et 50 aux plantes.Le nombre de planches semble varier d’un exemplaire à l’autre, fluctuant de 150 à 152 gravures.Précieux exemplaire relié en veau de l’époque pour le baron de Longepierre (1659-1721), orné de l’emblème de la Toison d’Or.Hilaire-Bernard de Roquelyne, baron de Longepierre naquit à Dijon au mois d’octobre 1659 et mourut à Paris le 31 mars 1721.Le Baron de Longepierre était un savant helléniste et auteur dramatique, précepteur du comte de Toulouse et du duc de Chartres, homme de confiance du Régent et ami des Noailles. Considéré comme l’un des bibliophiles les plus raffinés de son temps, son goût strict et épuré rompt avec celui de son époque.« Fils d’un maître des comptes, Longepierre fut un de ces petits prodiges qui, à l’âge où l’on joue aux quilles, étonnent le monde par leur précocité et qui plus tard ne font que de médiocres individualités. Il se distingua tellement de ses condisciples dans ses études classiques que Baillet le plaça parmi les ‘Enfants célèbres’. Il composa plusieurs tragédies qui toutes, à l’exception de Médée, eurent une fin tragique. Peu habitué au succès, quoique noble, celui de sa ‘Médée’ l’enfla au point qu’il ne voulut avoir d’autre signe héraldique sur ses livres que la ‘Toison d’or’, afin de porter jusqu’à ses derniers neveux le souvenir d’un fait aussi rare.L’amour des livres contribua peut-être plus à sa notoriété que ses pièces de théâtre.L’auteur dramatique est presque oublié aujourd’hui, tandis que le bibliophile est resté en grande réputation parmi les amateurs.Ses volumes, reliés avec goût, sont tous ornés de la ‘Toison d’or’ aux angles et sur les plats. » (Guigard, Armorial du bibliophile, p. 73).
Ed de poliphile 1996 in4. 1996. Broché. 209 pages. Bon Etat
Paris & Rouen, J.B.C Bauche, Ferrand, Machuel, 1725. 3 Volumes in-4° (5) (25x19cm), 9ff.-648pp.-6ff., 3ff.-520pp.-6ff., 1f.- 522pp.-6ff., veau époque, dos à nerfs ornés avec pièces de titre et tomaison, tranches rouges, tome 4 différences au dos, frottements, manque la pièce de tomaison tome 1, manque au dos tome 1, coiffes arasées, coins usés, taches aux plats, petit travail de ver en marge et sans atteinte, rousseurs, brunissures, ressaut de cahiers et couture lâche (tome 1).
L'illustration se compose ainsi : Tome 1, d’un portrait gravé de l’auteur gravé par Scotin en frontispice, 1 carte dépliante, 12 planches gravées (dont 1 dépliante), Tome 3, 2 cartes (3 ?) et 12 gravures (13 ?), Tome 4, 1 carte et 28 gravures dont plusieurs dépliantes (30). Première édition collective en français réunissant les deux grandes relations des voyages de Cornelis De Bruyn, donnée par l’abbé Antoine Banier, qui les a revues et augmentées d’un abrégé du voyage, alors inédit, de Des Monceaux, à la fin du cinquième volume, nous vous proposons ici, le tome 1,3 et 4, Le tome 1 est le début du voyage au Levant et des 2 premiers tomes de son voyage en Moscovie, en Perse et aux Indes, avec les belles gravures d’Ispahan, des ruines de Persépolis mais aussi des costumes, animaux et végétaux, il décrit Qom, Ispahan, Chiraz, etc…, les coutumes, costumes, les mariages et festivités religieuses auxquels il participa. M8-B
Paris, André Cailleau, 1742. In-12 de [4]-VI-354-[6] pages, pleine basane marron du temps, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre. Petit cachet de cire au premier contreplat.
Édition originale rarissime, que de nombreux bibliographes attribuent au genevois Jean-Bapstiste Tollot. Il n’en est rien. Jean-Daniel Candaux, notre éminent compatriote genevois et néanmoins historien érudit et savant bibliophile confirme qu’il s’agit bien de Nicolas Tollot, originaire de Liffol-le-Petit, en Haute Marne. Tollot fut un coéquipier et domestique de La Condamine, et embarqua sur l'escadre de Dugay-Trouin. Le texte relate le voyage au jour le jour et il est plein de détails piquants. C'est en quelques sorte le pendant humain de la publication scientifique que La Condamine fait paraître dans l'Histoire de l'Académie des Sciences en 1735: Observations mathématiques et physiques faites dans un voyage du Levant en 1731 et 1732. Les derniers feuillets sont le Privilège et le catalogue des livres de Cailleau. Mors faibles. Boucher de la Richarderie, I, 220; Chahine, 4817; Candaux: «Lacondaminiana: Le domestique Nicolas Tollot; L’itinéraire du voyage au Levant; Curiosité et consuls» in Sciences, Musiques, Lumières, Mélanges offerts à Anne-Marie Chouillet, Centre international d’étude du XVIIIe siècle, 2002, p. 401-408.
Amsterdam, la Compagnie, 1718. 2 tomes en un volume in-4, relié plein veau (19eme), dos à nerfs orné, pièce de titre rouge, de la bibliothèque du Comte de Glendall avec son ex-libris en page de garde, armes en tête, tranches cailloutées, 15ff.-188pp., 1f.-208pp.-8ff., illustré de 89 planches h.t. et 46 gravures dans le texte, manque 1 plat, coiffes usées, mouillure par intermittence, frottement au dos, fente au mors,
Seconde édition du voyage de Tournefort Le botaniste Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708) fut chargé par Louis XIV d'un grand voyage d'exploration dans le Levant, sur proposition de Pontchartrain afin de faire des observations sur l'histoire naturelle et la géographie mais également sur tout ce qui concerne le commerce. Accompagné du botaniste allemand Andreas Gundelsheimer et du dessinateur Claude Aubriet, ils parcoururent la Crète, la Grèce, la Turquie, la Géorgie et l'Arménie durant deux ans, de 1700 à 1702. 2 vol. in 1, titles printed in red and black, 89 engraved maps and plates (several showing 2 or more subjects), numerous half-page engraved illustrations, one board missing. An account of botanist Tournefort's travels, on a mission for Louis XIV, through the Greek archipelago, eastern Mediterranean, Asia, the Black Sea, the Caucasus and Persia. Work by the celebrated botanist Tournefort (1656-1708), the author describes the Greek archipelago and the Eastern Mediterranean in the first, while the second volume is devoted to Asia Minor, the Black Sea, the Caucasus and Persia. Many of the plates illustrate the flora of the region, where he discovered many new botanical species. M5-C