Le Cormier, 1979. grand in-8, 164 pp., broche, couverture à rabats.- Edition originale.
Reference : 75733
Bel exemplaire sur papier Da Costa. [FRA-1]
Librairie Pique-Puces
Alix Geysels
07 80 01 72 79
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« Organe spécial de la classe laborieuse rédigé par des ouvriers exclusivement »
Reference : 42622
(1840)
Paris, , 1840-1850. Ensemble 128 livraisons en 3 vol. in-4, demi-maroquin rouge à long grain, dos à nerfs orné de filets dorés (reliure moderne).
Rarissime collection complète des 128 numéros de L'Atelier, premier journal important rédigé, composé et diffusé pour et par des ouvriers.Ce journal anti-capitaliste, apparu après la répression des grèves ouvrières des années 1830, est né de la coalition de divers métiers rassemblant environ 200 ouvriers qui se réclamaient du socialisme utopique et chrétien de Philippe Buchez. Le périodique fut le plus largement diffusé et le plus durable des journaux ouvriers de la capitale, puisque sa publication dura dix ans avant d'être interdite.L'Atelier, qui se qualifia d'abord d'Organe des intérêts moraux et matériels des ouvriers, prit à partir de la 5e année le sous-titre Organe spécial de la classe laborieuse, rédigé par des ouvriers exclusivement, puis, dès le n°6 de la 8e année (27 février 1848) adopta définitivement celui d'Organe spécial des ouvriers.Le rédacteur principal du journal était le typographe Anthime Corbon.« Pour évoquer la presse populaire autour de 1848, peu de noms remontent aussi aisément à la mémoire que celui de l'Atelier. Notoriété légitime que celle d'un journal dont l'originalité fut bien d'être rédigé par d'authentiques travailleurs manuels... Pourtant le révolutionnaire d'aujourd'hui qui se jetterait dans les colonnes de l'Atelier avec l'idée que ce journal, parce qu'il était le plus authentiquement prolétaire, était ipso facto le révolutionnaire le plus radical, risquerait d'être un peu déçu. C'est le marxisme-léninisme qui a introduit dans nos esprits comme une sorte d'évidence que la révolte armée lancée à l'assaut du Pouvoir est prolétarienne, tandis que la voie pacifique est « petite bourgeoise ». Or ce n'est certes pas une vérité éternelle. Autour de 1840, quand s'est fondé l'Atelier, il nous semble que le prestige de la barricade était en baisse : l'énorme révélation des années 40 c'est que les ouvriers, sinon en masse, du moins en nombre appréciable, peuvent jouer d'autres rôles que celui de fantassins des sociétés secrètes républicaines (ou celui d'associés d'un compagnonnage désuet). Ils lisent, ils écrivent, ils s'organisent, ils s'associent, c'est bien le fait radicalement nouveau (donc révolutionnaire, à sa façon) dont on prend conscience ; et c'est sur ce fait de la promotion ouvrière, de l'autonomie ouvrière, de l'initiative ouvrière que les années 40 ont fondé d'immenses espoirs. C'est peut-être même cela qu'on appelait alors spécifiquement « Socialisme ». Ce serait cependant déprécier l'Atelier, et minimiser du même coup la présente entreprise de réimpression, que d'y voir seulement une mine de matériaux et une source de réflexions pour l'histoire idéologique et pour la science politique. L'Atelier a voulu être un grand périodique culturel, comme nous dirions aujourd'hui. Ecrit par des hommes qui vivaient au coeur de Paris militant comme du Paris populaire, il reflète par eux bien des aspects de la vie de leur temps, soit qu'ils les décrivent pour en tirer argument, soit qu'ils éprouvent le besoin d'y prendre position. C'est pourquoi tout homme d'aujourd'hui curieux de cette fascinante époque, les années 40, et de cette extraordinaire Révolution, Quarante,- Huit, s'y plongera pour en retrouver les données et l'atmosphère. N'est-ce pas le propre de la presse que d'offrir en bloc à l'historien des opinions et des récits, du subjectif et de l'objectif » (Maurice Agulhon).Bel exemplaire parfaitement relié. Complet du Supplément au n°9 (31 mai 1843) de la 3e année (pp. 73-84), qui contient une Discussion sur la certitude morale et religieuse.Mention de seconde édition sur le numéro 1. Quelques mouillures et salissures dans le premier volume.
Léon Moussinac / Robert Rey / Joseph Hoffmann / Léopold Kleiner [Art Déco]
Reference : 16599
Editions Albert Lévy / Librairie centrale des Beaux-Arts "Paris, 1924, brochure in-4, 2ff. De publicité-pp33 à 64.-4pp. De chroniques. L'atelier Martine par Léon Moussinac / Les salons des Tuileries par Robert Rey / Joseph Hoffmann et ""L'atelier Viennois"" par Léopold Kleiner. Planche hors-texte en couleurs : Tapis de l'atelier Martine. Nombreuses illustrations en noir et quelques illustrations en couleurs pour l'atelier Martine."
Surrealists in Darwent, Charles: Surrealists in New York: Atelier 17 and the Birth of Abstract Expressionism. London: 2023. 264 pages, 93 colour illustrations including 40 plates. Hardback. 24 x 14cms. A study of Atelier 17 and the work emerging from the relationship between Surrealism and Abstract Expressionism. Eight chapters discuss Stanley William Hayter's early involvement in European Surrealism, Hayter's establishment of the American Atelier 17, the arrival of Breton and Lévi-Strauss as well as the printmaking of Pollock, Blake, Bourgeois and Miró.
A study of Atelier 17 and the work emerging from the relationship between Surrealism and Abstract Expressionism. Eight chapters discuss Stanley William Hayters early involvement in European Surrealism, Hayters establishment of the American Atelier 17, the arrival of Breton and Lévi-Strauss as well as the printmaking of Pollock, Blake, Bourgeois and Miró. Text in English
Atelier Tutti Fruti. 2012. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 66 pages. Nombreuses illustrations en couleur et en noir et blanc, dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : L'Ecole des arts : les animaux dans l'art - Secrets d'atelier : l'art de dessiner les animaux - Pastels secs : chat joueur, par S. Rainaud - etc Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
MARCEL-LENOIR (pseudonime de Jules Oury), peintre et graveur français (1872- 1931)
Reference : 101C21
Il informe que « Monsieur Roux charpentier à Montricoux », lui transforme une petite bâtisse prêtée par le commune, en atelier. Il s’inquiète de la perméabilité de cet atelier « Je crains la pluie dans mon atelier car je crois que le nécessaire n’a pas été fait pour l’éviter et une fois que j’aurai réglé je crains fort de n’avoir plus rien à dire. ». Il lui suggère de venir s’en rendre compte à Montricoux, afin de donner les instructions au charpentier, mais surtout lui confirmer la bonne imperméabilité de son atelier, en l’interrogeant. « Dans le cas où vous ne viendriez pas, dois-je aussitôt les travaux terminés, régler intégralement Monsieur Roux sans avoir pu me rendre compte si oui ou non je serai à l’abri dans mon atelier. Merci. ».