Paris, Editions Gallimard , 1969. in-8, 362 pp., broche, couverture illustrée (portrait)
Reference : 73140
Tres bel exemplaire. [WE-3]
Librairie Pique-Puces
Alix Geysels
07 80 01 72 79
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Dargaud, collection Poisson Pilote, 2004. In-4, cartonnage couleurs, à l'état de neuf.
"Ah, la campagne, les petites fleurs, les bébêtes qui montent qui montent, et tout et tout... Quel citadin n'a rêvé d'aller s'y ressourcer ? Manu Larcenet a chopé le virus l'an dernier. A lui et à Mariette, sa compagne, le gazouillis des oiseaux, le doux bruit des ruisseaux et tout et tout ! Quand, comme Manu, on a passé sa vie en banlieue parisienne, ça change. Toujours timide, Manu était à cent années-lumière d'imaginer que le récit de sa nouvelle vie pouvait intéresser le moindre lecteur. Et puis, il est difficile de s'occuper d'un châtaignier de 45 mètres déposé dans son jardin par des voisins sympas tout en s'observant par la fenêtre ! Heureusement, parmi les amis venus découvrir le nouveau monde de l'auteur des Cosmonautes du Futur, se trouvait Ferri, l'homme qui raconte les folles aventures d'Aimé Lacapelle, le détective paysan qui trace son sillon dans Fluide Glacial. C'est Ferri qui s'est collé au récit des avatars de nos deux citadins depuis leur arrivée aux Ravenelles, 89 habitants (dont une jolie boulangère). Mais tout n'est pas rose quand on se met au vert ! Quel citadin exilé, n'a pas ressenti sur le coup de 18h le manque lancinant du bruit du Périf ? L'eau-de-vie de M. Henri le proprio peut consoler, mais on sent parfois le besoin d'un réconfort moral. Problème, allez dénicher un psy aux Ravenelles (89 hab.) ! Il serait plus facile d'y trouver un ancien maire ruiné par le fisc et installé, à poil et barbu, dans un arbre centenaire. C'est dire ! D'autant que certains effets secondaires sont redoutables. Manu, guitariste et chanteur punk plutôt urbain (avec des accents hardcore assez prononcés), concocte désormais des ritournelles que ne renieraient pas Francis Cabrel. C'est ça aussi, vivre aux Ravenelles (89 h.) ! Tête des Groggies, l'ancien groupe rock du Manu de Juvisy, lorsqu'ils déboulent en visite ! Ca sera l'occasion de découvrir que M. Henri se débrouille comme un chef à l'accordéon. Dès qu'il comprendra qu'il doit jouer en mi majeur et non en sol, ça promet des boeufs campagnards du feu de Dieu ! Pas chiens, Larcenet et Ferri traitent ce retour à la terre par histoires courtes d'une demi-page. 90 (bonnes) idées en 45 planches ! Ca rend généreux la vie au grand air ! Sitôt l'album refermé, on rêve d'une suite. Peut-être Manu nous présentera-t-il alors la boulangère des Ravenelles (89 h.) !"
Ecriture, 2001. Fort volume in-8 broché, couverture photographique. Illustré d'un cahier de hors-texte en noir.
"En 1965 paraissent deux romans d'une inconnue, L'Astragale et La Cavale. Leur auteur, Albertine Sarrazin, qui vient de passer huit années derrière les barreaux, y raconte sa vie de détenue, puis d'évadée. " C'est la première fois, écrit Simone de Beauvoir, qu'une femme parle de ses prisons. Elle a, par moment, un ton magnifique, un style saisissant. " En quelques semaines, Albertine est célèbre. Elle n'a que vingt-huit ans, encore un roman à écrire et deux années à vivre. De son parcours, que sait-on ? Enfant de l'Assistance publique, adoptée par un couple âgé qui ne lui apporte aucun amour, fugueuse, Albertine se prostitue, mène une vie errante. Un hold-up raté l'envoie en prison pour sept ans. En 1957, le jour du Vendredi Saint, elle réussit une spectaculaire évasion, mais se fracture un petit os du pied : l'astragale. Reprise, libérée, de nouveau emprisonnée, relâchée, reprise, elle ne cesse d'écrire. Des milliers de lettres, de poèmes, de billets, de pages de journal, qui seront publiés après sa mort grâce à son mari, Julien Sarrazin. C'est lui qui a recueilli la fuyarde ; lui qui, le premier, a été frappé par la force de ses mots. Même la mort d'Albertine, sur une table d'opération, en 1967, ne pourra les séparer. Ce livre est aussi l'histoire de leur amour. Pour reconstituer la vie brève et tourmentée d'Albertine Sarrazin, et élucider le mystère de sa naissance, Jacques Layani, né en 1952, a eu accès à des lettres et documents inédits. Il a rencontré nombre de ses proches, dont Jean-Jacques Pauvert, Myriam Anissimov, Paul Lombard et Lucien Clergue. Leur témoignage permet de retoucher l'image d'Épinal de la " cavaleuse " miraculée par l'écriture."
Albin Michel. In-8 broché, petit accroc au premier plat.
"Voici un roman de chat écrit par un chat. Oui, les chats savent écrire. Parce qu’ils savent se taire, observer, écouter et donner le meilleur d’eux-mêmes. Le chat Tiffauges écrit donc ici le roman de sa vie. Il dit "je", ce qui est en principe le privilège des humains, bipèdes, doués de Raison. Il dit aussi Tiffany, sa première épouse ; Abel, son maître, écrivain de métier, un obstiné qui écrit toujours le même roman et qui, malgré tout, contre vents et marées, persiste et signe. Inattendu, vif, alerte, souvent drôle, parfois poignant, ce roman, écrit par le chat Tiffauges, est un chant d’amour, et d’humour, à ses épouses et à son maître. C’est aussi et surtout, un chant de tous les jours, une vie de chat, rien qu’une vie de chat, et ce n’est pas rien..."
Genève, Slatkine, 1995. In-8 broché, couverture couleurs. A l'état de neuf. Illustrations hors-texte, en noir et en couleurs. Préface de Roger Frison-Roche.
"Etre gardienne de cabane, c'est d'abord aimer les grands espaces, là où le regard se perd dans l'infini du ciel. Gardienne, c'est aimer les rencontres, la communication. La vie dans la cabane, c'est aussi aller à la découverte de soi, à travers la découverte des autres. Andrée Fauchère, elle-même ancienne gardienne de cabane, nous invite à rendre visite aux «Dames de Là-haut», comme elle les appelle: à Danièle, de la cabane de la Tsa à 2607 m, à Françoise et Laure, des Aiguilles Rouges à 2810 m, A Yvonne et Véronique, de la cabane des Dix à 2928 m, à Élisabeth des Vignettes à 3157 m, à Christine de Bertol à 3311 mètres et à Martine, toute seule là-haut à la cabane de la Dent Blanche à 3507 mètres. A travers les pages de son livre, Andrée Fauchère nous fait partager la vie de ces femmes, gardiennes de cabane, restant entre trois et huit mois de l'année, là-haut, dans cet univers fait de vide, de roc, de glace, de vent et de soleil. Un récit passionnant que tout amoureux de la montagne aimera lire."
Paris, Bibliothèque des curieux, collection Les maîtres de l'amour, 1933. In-8, pleine toile grège, pièce de titre en maroquin bordeaux. En belle condition.