P., Albin Michel ("L'Aventure humaine"), 1979. in-8°, 295 pp., broche, couv.
Reference : 24706
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Albin Michel, 1979, in-8°, 295 pp, biblio, broché, bon état
Le mythe de la fin de l'Histoire ; Le mythe de l'unité de l'humanité ; Le mythe d'une connaissance universelle. — Dans ce brillant essai, l'auteur soutient la thèse suivante : aux origines de la modernité, en fait de « la longue renaissance des XVIe et XVIIe siècles », il y a – encore et toujours – le sacré. Au moins jusqu'au XVIIIe siècle, les perspectives théologiques ont dominé la culture de l'Occident. Anachroniques, les synthèses sur la rationalité d'une Renaissance au cours de laquelle l'humanité devint maîtresse d'elle-même. Exagérée ou illusoire, l'idée que le relativisme et l'esprit scientifique s'enracinent profondément dans l'humanisme occidental, lequel aurait fait preuve déjà d'un véritable sens critique... — Les historiens de l'Occident sous-estiment l'importance du sacré aux origines de la modernité. On chante encore la Renaissance comme l'avènement à la raison d'une humanité enfin maîtresse d'elle-même. La vénération de l'humanisme amène à exagérer le sens critique dont auraient fait preuve les XVIe et XVIIe siècles, et à y découvrir à tort les racines du relativisme contemporain. En réalité, la révolution scientifique naissante ne pénétra que peu à peu les consciences. Elle dut alors se substituer, dans les esprits, au règne absolu de la théologie qui correspondait à la totalité du savoir. Vision d'ensemble de l'univers, celle-ci tenait lieu à la fois de physique et de morale, d'histoire et de géographie, d'économie, de psychologie et de sociologie. Moins connaissance de Dieu que mise en situation de l'homme, elle lui fournissait un certain nombre de vérités fondamentales sous la forme de mythes puissants. Jacques Solé le montre dans cet ouvrage érudit et profond, à propos de trois thèmes essentiels : le mythe de la fin de l'histoire (attente de la fin du monde et espérance d'une « nouvelle Jérusalem »), le mythe de l'unité de l'humanité (la « famille d'Adam » en marche vers le salut à travers les différents âges du monde), enfin le mythe d'une connaissance universelle (tout un arsenal de croyances irrationnelles ou de pratiques magiques rendant compte à la fois des superstitions populaires et des aspects savants de la dévotion, qui se rattachent au même univers mental). Ces croyances collectives qui caractérisent l'ancien christianisme rapprochent sa conception de l'univers de celle des autres civilisations traditionnelles. Le début des Temps Modernes, dans l'histoire de l'Occident, marque ainsi le dernier moment où son interprétation du temps, de l'espace et de l'existence fut dominée par une pensée de type magique, inséparable de la religion avant le XVIIIe siècle. (4e de couverture)
Un ouvrage de 296 pages, format 135 x 210 mm, broché, publié en 1979, Albin Michel, collection "L'Aventure Humaine", bon état
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ALBIN MICHEL. 1979. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 295 pages.. . . . Classification Dewey : 270-Histoire et géographie de l'Eglise
Classification Dewey : 270-Histoire et géographie de l'Eglise
ALBIN MICHEL. 1979. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 295 pages. . . . Classification Dewey : 230-Christianisme. Théologie chrétienne
Classification Dewey : 230-Christianisme. Théologie chrétienne