Paris, Robert Laffont ("Un Homme et son Metier"), 1975. in-8°, 348 pages, broche, couverture illustree a rabats.
Reference : 16857
Bel exemplaire, DEDICACE par l'auteur. [NV-21]
Librairie Pique-Puces
Alix Geysels
07 80 01 72 79
Paiement par chèques français, virement bancaire et PayPal acceptés (Les cartes bancaires ne sont pas acceptées). Expédition dès réception du payement.- Les frais d’expédition incluent les frais de la poste, mais également le matériel d’emballage ainsi que la main d’œuvre et les charges. Nous NE pourrons PAS faire de remise sur les frais de port. En effet les frais de port sont proportionnels au poids des produits. Dans le cas (très rare) où les produits seraient perdus par la poste en lettre simple sans suivi, nous ne pourrons pas prendre en charge la perte.
A Paris, chez les Libraires associés, 1759, 1761, 1762, 1764, 1767, 1769, 1772, 1774, 1776, 1777, 1779 (pour les onze premiers volumes) puis A Toulouse, chez Joseph Dalles, 1770. 12 vol. in-4 (259 x 193 mm) de cxlviii - 623 pp. ; xxxvi - 692 pp. ; xxiv - 822 pp. ; xxx - 738 pp. ; 2 ff. n.fol., xxxii - 753 pp. ; 2 ff. n.fol., xvi - 773 pp. ; 2 ff. n.fol., xlviii - 685 pp. ; 2 ff. n.fol., xxiv - 711 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol., xx - 731 pp. ; 2 ff. n.fol., xvi - 460 pp., 1 f. n.fol., xii - 316 pp. ; 2 ff. n.fol., xvi - 677 pp. ; xii - 567 et 28 pp. Reliures de l'époque de plein veau marbré blond, doubles filets à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, semis de points et de pointillés dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vieux-rouge, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, toutes tranches rouges.
Edition originale collective, publiée par les soins du bibliothécaire de d'Aguesseau, l'Abbé André. Bel ensemble, sous reliures décoratives, chacun agrémenté de larges ornements typographiques. (Fers des dos présentant parfois un décor légèrement dissemblable). Tome XIII et dernier ici absent. (Lequel renferme Le discours sur la vie et la mort de M d'Aguesseau). ''L’homme n’est jamais plus libre que lorsqu’il assujettit ses passions à la raison, et sa raison à la justice''. Magistrat intègre, juriste éminent, orateur éloquent, d'Aguesseau n'était pas moins remarquable par ses qualités sociales, par sa piété et son immense instruction. Il s'était beaucoup occupé de philosophie: il a laissé des Méditations métaphysiques, où il suit les pas de René Descartes. Il a conçu un système de philosophie politique qui allie rationalisme cartésien, égalitarisme, morale janséniste et gallicanisme, et qui eut une influence considérable au xviiiesiècle, où d'Aguesseau fut le maître à penser d'un grand nombre de magistrats et de juristes. Son œuvre législative est considérée, à juste titre, comme annonçiatrice de la codification napoléonienne. Table : Discours sur l'indépendance de l'avocat - Sur la connaissance de l'homme - Des causes de la décadence de l'éloquence - Mercuriales - L'amour de son état - La censure publique - La grandeur d'âme - La dignité du magistrat - L'amour de la simplicité - Moeurs du magistrat - De l'esprit et de la science - Attachement du magistrat au service du public - Autorité du magistrat et sa soumission à l'autorité de la loi - La justice du magistrat dans sa vie privée - Vraie et fausse justice - Science du magistrat - La fermeté - L'Emploi du temps - La prévention - De la discipline - Réquisitoires et discours - Instructions sur les études propres à former un magistrat - Essai d'une institution au droit public - Plaidoyers - Requêtes, mémoires et dissertations - Lettres sur les matières civiles et criminelles - Considérations sur les monnaies - Mémoire sur les actions de la Compagnie des Indes - Lettres philosophiques et littéraires - Mémoires sur plusieurs objets de Jurisprudence - Fragments divers - Discours sur la vie et la mort de d'Aguesseau Mémoires historiques sur les affaires de l'Eglise de France depuis 1647 jusqu'en 1710 - Mémoires sur les matières ecclésiastiques et civiles. D'Aguesseaut fut véritablement le juriste du siècle des Lumières. Il appartenait à une lignée de magistrats qui, de Louis XIII à Louis XVI, peuplèrent les cours et le conseil du roi pour l'honneur de la Justice et de l'État. Son œuvre pourtant, si diverse et profuse, le classe parmi les grands auteurs quoique seulement connu des ouvriers de la Loi. Sa carrière l'a conduit d'abord au parquet du Châtelet (1690), puis du parlement de Paris (1691). Comme avocat général, il plaide pour le Roi, le Public et la Loi, défend les droits de l'Église, des mineurs et des communautés. Devenu, en 1700, chef de la " magistrature debout ", il pose alors, à travers la part de son œuvre qui résulte de son ministère, les questions essentielles de la compétence, de la responsabilité du magistrat, celles de la conscience du juge et de son indépendance. À l'heure où la réforme du parquet hante les pouvoirs politiques, la voix de d'Aguesseau devrait résonner de façon plus actuelle que l'on ne croit, proposer des pistes de réflexion : par-delà les bouleversements du temps et du droit, il offre à nos préoccupations l'éclairage d'un esprit cultivé, modéré et honnête. Élevé à la Chancellerie de France le 2 février 1717 par le Régent, Henri François d'Aguesseau fut ainsi porté au premier office de la monarchie, du même coup au premier rang des collaborateurs de Louis XV. Son domaine fut strictement limité aux affaires intérieures et, par un va-et-vient peu confortable des sceaux dont il fut privé par moments, il fut cantonné au domaine de la législation et de la direction de la magistrature. Quand on connaît la place qu'occupèrent, au XVIIIe siècle, les conflits entre les cours " souveraines " et le gouvernement royal, on mesure d'emblée le rôle-clef que d'Aguesseau fut amené à jouer. Par là, il est happé bien malgré lui dans le crucial débat sur la responsabilité de la magistrature dans la chute de la monarchie. Moraliste et philosophe, d'Aguesseau parcourt, " de Colbert à l'Encyclopédie", un siècle fascinant et en reproduit les contrastes. Cartésien et janséniste, il synthétise un " libéral-conservatisme identifiable sous les apparents paradoxes de la pensée et de l'action de la haute Robe. Le seigneur de Fresnes-en-Brie illustre enfin l'originalité de ce milieu robin dont les valeurs se prolongèrent bien au-delà d'une Révolution dont il fut pourtant l'une des grandes victimes. Camus & Dupin, Bibliothèque choisie des livres de droit, 904 - Graesse II, Trésor de livres rares et précieux, p. 319 - Quérard I, La France littéraire, p. 16 - Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, p. 170 - Cioranescu I, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème siècle, 7303 - Brunet II, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 468. Angles élimés. Quelques coiffes arasées. Absence de plusieurs pièces de titre et / ou de tomaison. Manque en tête d'un des dos. Quelques feuillets brunis. Rares rousseurs dans le texte. Nonobstant, ensemble en belle condition, sous reliures décoratives du temps.
Couverture souple. Brochure. 25 pages.
Livre. Imprimerie Générale, 1874.
Presses de Valmy, 1997, in-8°, 281 pp, préface de Jean-Marc Varaut, un portrait en frontispice et une planche hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (ouvrage couronnée par l'Académie des Sciences Morales et Politiques, Prix Adrien Duvand 2000)
Ce livre, témoignage exceptionnel d'une carrière de magistrat à cette époque sensible que fut la première moitié du 19e siècle, vient confirmer le trouble, les polémiques et les difficiles relations qui ont toujours régnées entre le pouvoir exécutif et le "pouvoir judiciaire". André de Feuilhade de Chauvin, magistrat du Parquet, monarchiste de coeur mais libéral de raison, s'efforça sans relâche, malgré les pressions et les intrigues diverses de conjuger ses convictions et sa rigueur personnelles avec un loyalisme sans faille à l'égard des régimes établis. Un document précieux et authentique.
Sans lieu ni mention d'éditeur, sans date (1787). Plaquette in-8 (190x120) brochée de 14 pp. Notes manuscrites de l'époque au verso de la page de titre ainsi qu'en marge du texte. Pas de couverture, très bon état.
Aussi disponible : LETTRE A UN MAGISTRAT DU PARLEMENT DE PARIS AU SUJET DE L'EDIT SUR L'ETAT CIVIL DES PROTESTANS / SECONDE LETTRE A UN MAGISTRAT DU PARLEMENT DE PARIS
In Torino, nella Stamperia Reale, 1772. 2 parties en 1 vol. in-4 de VIII-142 pp. ; (4)-239 pp., cartonnage de l'époque, entièrement non rogné.
Édition originale bilingue, italien et français. « Les constitutions de l'université de Turin, qui furent édictées par Charles-Emmanuel III (1772), sont encore aujourd'hui un monument de haute sagesse, et l'on ne peut lire sans admiration les termes nobles et sévères qui fixent les attributions du magistrat de la réforme, à qui ces constitutions donnaient la haute direction de l'enseignement. Cette forte organisation de l'université de Turin paraît avoir produit un grand effet sur l'empereur Napoléon et n'avoir pas été sans influence sur le système qu'il inaugura en France. Nous trouvons cette impression indiquée par M. Rendu dans le passage suivant de son code universitaire : « Bonaparte passait à Turin. Un jour qu'il parcourait le palais de l'université fondée en 1720 par Victor-Amédée II, il se fit présenter les statuts qui régissaient cette institution. Il y vit quelque chose de grand et de fort qui le frappa. Cette grave autorité qui sous le nom de magistrat de la réforme gouvernait tout le corps enseignant, ce corps lui-même uni par des doctrines communes et librement soumis à des obligations purement civiles qui le consacraient à l'instruction de la jeunesse comme à l'un des principaux services de l'état, cet ordre de professeurs tous choisis parmi des agrégés nommés au concours, cette noble confiance de la puissance souveraine qui donnait au conseil chargé de la direction générale un droit permanent de législation intérieure et de continuel perfectionnement, tout ce plan d'éducation établi sur la base antique et impérissable de la foi chrétienne, tout cela lui plut, et il en garda le souvenir jusqu'au sein de ses triomphes ».» Ce remarquable passage, que nous avons voulu reproduire, offre un tableau saisissant de l'antique organisation scolaire du Piémont. » (Revue Des Deux Mondes-1863, p. 727). Ex-libris manuscrit sur la garde : Constitutions Royales pour l'Université de Turins (sic) appartenant à la Communauté de St. Paul. Baud secrétaire. Traces de mouillure sur les plats mais très bon exemplaire.