‎GYSELS L.‎
‎Pour son Frère‎

‎Société française d'imprimerie et de Librairie. Non daté. In-8. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 156 p. - Légères tâches sur les plats - Coins et coiffes frottés - Quelques illustrations n&b hors texte.. . . . Classification Dewey : 28.5-Enfantina‎

Reference : ROD0028371


‎ Classification Dewey : 28.5-Enfantina‎

€24.90 (€24.90 )
Bookseller's contact details

Le-livre.fr / Le Village du Livre

ZI de Laubardemont
33910 Sablons
France

serviceclient@le-livre.fr

05 57 411 411

Contact bookseller

Payment mode
Others
Cheque
Others cards
Sale conditions

Les ouvrages sont expédiés à réception du règlement, les cartes bleues, chèques , virements bancaires et mandats cash sont acceptés. Les frais de port pour la France métropolitaine sont forfaitaire : 6 euros pour le premier livre , 2 euros par livre supplémentaire , à partir de 49.50 euros les frais d'envoi sont de 8€ pour le premier livre et 2€ par livre supplémentaire . Pour le reste du monde, un forfait, selon le nombre d'ouvrages commandés sera appliqué. Tous nos envois sont effectués en courrier ou Colissimo suivi quotidiennement.

Contact bookseller about this book

Enter these characters to validate your form.
*
Send

5 book(s) with the same title

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : RO10088115

(2006)

‎PARIS MATCH N° 2983 - Beyrouth : retour vers l'apocalypse par Patrick Forestier, 14 juillet : dernière revue des troupes avant la bataille, Zidane a la recherche de la paix par Raphaëlle Leyris, Carla Bruni : requiem pour son frère Virginio par Anne Marie‎

‎PARIS MATCH. 20-26 juillet 2006. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 106 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en couleurs dans et hors texte - 1er plat illustré d'une photo en couleurs. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Beyrouth : retour vers l'apocalypse par Patrick Forestier, 14 juillet : dernière revue des troupes avant la bataille, Zidane a la recherche de la paix par Raphaëlle Leyris, Carla Bruni : requiem pour son frère Virginio par Anne Marie Corre, Johnny Depp, le corsaire apprivoisé par Aurélie Raya Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎L. GYSELS.‎

Reference : RO20076959

‎POUR SON FRERE.‎

‎Société française d'imprime et de librairie. Non daté. In-8. Cartonnage d'éditeurs. Etat passable, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 156 pages. 1ère et 4 ème de couverture illustrées de couleurs, rouge, noir et doré. Nombreuses gravures en noir et blanc, dans le texte et hors texte. Important manques sur le dos de l'ouvrage.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎


‎ Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

‎Collectif ; HUART-DUPARC ; DELORME Avocat‎

Reference : 66050

(1807)

‎[ Recueil de 9 ouvrages relatifs à l'affaire Lusignan de Champignelles veuve Douhault ] Mémoire et Consultation, pour Armand-Louis Rogres de Luzignan de Champignelles ; Claude-Philippe Lavergne de La Roncière ; Armand-Jacques-François Guyon de Guercheville ; André Joseph Egrot du Lude [ Suivi de: ] Question de Suppression d'Etat, par le moyen d'un faux acte mortuaire. Mémoire et Consultation pour Demoiselle Lusignan de Champignelles, veuve Douhault ; contre MM. Luzignan de Champignelles, son frère, La Vergne de La Roncière, Guyon de Guercheville, et Egrot du Lude [ Suivi de : ] La soi-disant Dame de Douhault opposée à elle-même, et réfutée par des actes authentiques; pour servir de réponse au Mémoire qu'elle vient de répandre, contre MM. de Rogres de Luzignan de Champignelles, De la Vergne de La Roncière, Guyon de Guercheville & Egrot du Lude [ Suivi de: ] Consultation pour les Citoyens de Champignelles, De La Roncière, De Guercheville & Du Lude [ Suivi de : ] Observations pour Mme De Douhault, sur une réplique signifiée par MM. Rogres de Luzignan de Champignelles, Lavergne de La Roncière, Guyon de Guercheville & Egrot du Lude [ Suivi de : ] Mémoire en Réplique, adressé à la Cour d'Appel de Paris, pour Dame Champignelles de Douhault ; contre Mademoiselle de Champignelles [ Suivi de : ] Observations de M. Huart-Duparc, Avocat, présentées à l'audience de la Cour d'Appel, du 16 prairial an 13, en Réponse aux conclusions que M. Piet s'est permis de prendre directement contre lui [ Suivi de : ] Mémoire en Cassation pour Mme de Douhault. Mémoire et Pièces Justificatives pour Madame Adélaïde-Marie Rogres Lusignan de Champignelles, veuve de M. Louis-Joseph de Douhault, aux Magistrats de la Cour de Cassation [ Suivi de : ] Seconde Partie. Pièces Justificatives pour justifier du contenu au présent Mémoire [ Suivi de : ] Requête à l'Empereur et Roi pour Adélaïde-Marie Rogres Lusignan de Champignelles, veuve de M. Louis-Joseph de Douhault. Mémoire à Consulter et Consultations Relatives aux Arrêts Douhault. Et Seconde partie, Plaidoyer du Commissaire du Roi, près le tribunal de St-Fargeau ; Réquisitoire du Procureur-Général près la cour criminelle, spéciale de Bourges ; Et réfutation à mi-marge‎

‎1 vol. fort in-4 reliure de l'époque demi-basane marron, dos lisse orné : Mémoire et Consultation, pour Armand-Louis Rogres de Luzignan de Champignelles ; Claude-Philippe Lavergne de La Roncière ; Armand-Jacques-François Guyon de Guercheville ; André Joseph Egrot du Lude, De l'Imprimerie Demonville et soeurs, s.d., 76 pp. [ Suivi de: ] Question de Suppression d'Etat, par le moyen d'un faux acte mortuaire. Mémoire et Consultation pour Demoiselle Lusignan de Champignelles, veuve Douhault ; contre MM. Luzignan de Champignelles, son frère, La Vergne de La Roncière, Guyon de Guercheville, et Egrot du Lude, Chez Bidault, A Paris, s.d., 118 pp. [ Suivi de : ] La soi-disant Dame de Douhault opposée à elle-même, et réfutée par des actes authentiques; pour servir de réponse au Mémoire qu'elle vient de répandre, contre MM. de Rogres de Luzignan de Champignelles, De la Vergne de La Roncière, Guyon de Guercheville & Egrot du Lude, De l'Imprimerie Demonville et soeurs, s.d., 64 pp. [ Suivi de: ] Consultation pour les Citoyens de Champignelles, De La Roncière, De Guercheville & Du Lude, De l'Imprimerie Demonville et soeurs, s.d., 24 pp. [ Suivi de : ] Observations pour Mme De Douhault, sur une réplique signifiée par MM. Rogres de Luzignan de Champignelles, Lavergne de La Roncière, Guyon de Guercheville & Egrot du Lude, s.l.n.d., 23 pp. [ Suivi de : ] Mémoire en Réplique, adressé à la Cour d'Appel de Paris, pour Dame Champignelles de Douhault ; contre Mademoiselle de Champignelles, Chez Bidault, Paris, s.d., 1 f., vii-81 pp. [ Suivi de : ] Observations de M. Huart-Duparc, Avocat, présentées à l'audience de la Cour d'Appel, du 16 prairial an 13, en Réponse aux conclusions que M. Piet s'est permis de prendre directement contre lui, C.F. Patris, s.d., 3 pp. [ Suivi de : ] Mémoire en Cassation pour Mme de Douhault. Mémoire et Pièces Justificatives pour Madame Adélaïde-Marie Rogres Lusignan de Champignelles, veuve de M. Louis-Joseph de Douhault, aux Magistrats de la Cour de Cassation, De l'Imprimerie de Baudouin, Paris, 1807, xvi-219 pp. avec portrait en frontispice [ Suivi de : ] Seconde Partie. Pièces Justificatives pour justifier du contenu au présent Mémoire, 167 pp. et 3 tableaux dépliants et une planche en couleurs [ Suivi de : ] Requête à l'Empereur et Roi pour Adélaïde-Marie Rogres Lusignan de Champignelles, veuve de M. Louis-Joseph de Douhault. Mémoire à Consulter et Consultations Relatives aux Arrêts Douhault. Et Seconde partie, Plaidoyer du Commissaire du Roi, près le tribunal de St-Fargeau ; Réquisitoire du Procureur-Général près la cour criminelle, spéciale de Bourges ; Et réfutation à mi-marge, avec trois gravures et deux tableaux, Delamare, Imprimeur, Paris, Adressé à Sa Majesté le 23 mars 1809, 2 ff., 89 pp., 1 f., iv-202 pp. et 2 ff. n. ch. (dont l'un signé par l'avocat Delorme) avec portrait en frontispice et 2 tableaux dépliants‎


‎Remarquable recueil consacré à l'extraordinaire affaire de la Veuve Douhault qui inspirera l'écrivain anglais Wilkie Collins pour son célèbre roman policier "The woman in white". Il est précisé en page de titre du second ouvrage que "Madame de Douhault, incarcérée en 1788, à la Salpétrière, par lettre de cachet, supposée morte à Orléans, pendant son emprisonnement, privée de sa fortune et de son nom par ses propres parens, ne vivant que des secours de ses amis et des personnes qui la reconnoissent, est obligée d'offrir ce Mémoire au Public, pour détruire l'impression défavorable qu'a pu produire celui de ses adversaires, répandu avec profusion, au nombre de plusieurs milliers d'exemplaires". La marquise sera reconnue par des domestiques, dont son ancienne femme de chambre, mais les témoignages seront contestés. si la Cour déchargera le comte de Champignelles de toute accusation, le procureur impérial refusera bizarrement de poursuivre la veuve pour usurpation d'identité. Celle-ci partagera ses vieux jours avec l'avocat Delorme, qui est l'auteur du dernier ouvrage de ce recueil (et dont on peut retrouver la signature autographe à l'avant-dernier feuillet) et était l’un des fils de l’ancien régisseur du Marquis de Douhault au château de Chazelet. Dans les pièces justificatives du "Mémoire en Cassation", on trouvera notamment une étonnante caricature en couleurs ainsi légendée : "Cette Caricature exposée chez les Marchands d'Estampes aux regards des passans leur rappelle le souvenir du Mélodrame de la fausse Marquise, Bouffonnerie dans laquelle on tourne en dérision les malheurs de Madame de Douhault. Si ce produit du burin n'est que le résultat de l'industrie, il n'en a pas moins concouru à propager une grande erreur. Pour détruire la prévention, ses dangereux éléments, ses funestes effets, nous livrons à la censure du public équitable cette arme perfide du ridicule" ! Très remarquable recueil en très bon état (petits mq. en coiffe sup., ex-libris en garde) dont la lecture donne tous les éléments à charge et à décharge aux détectives soucieux de démêler l'écheveau... Remarkable collection devoted to the extraordinary case of the Widow Douhault which would inspire the English writer Wilkie Collins for his famous detective novel "The woman in white". It is specified on the title page of the second work that "Madame de Douhault, imprisoned in 1788, at the Salpétrière, by lettre de cachet, supposed to have died in Orléans, during her imprisonment, deprived of her fortune and her name by her own relatives, living only on the support of her friends and people who recognize her, is obliged to offer this Memoir to the Public, to destroy the unfavorable impression that that of her adversaries, distributed profusely, in the number of several thousand copies, could have produced". The marquise will be recognized by servants, including her former maid, but the testimonies will be contested. If the Court will discharge the Count of Champignelles of all accusations, the imperial prosecutor will strangely refuse to prosecute the widow for identity theft. She will share her old age with the lawyer Delorme, who is the author of the last work in this collection (and whose autograph signature can be found on the penultimate page) and was one of the sons of the former manager of the Marquis de Douhault at the Château de Chazelet. In the supporting documents of the "Memorandum in Cassation", we will find in particular an astonishing caricature in color captioned as follows: "This Caricature exhibited at the Print Merchants to the gaze of passers-by reminds them of the memory of the Melodrama of the False Marquise, a Buffoonery in which the misfortunes of Madame de Douhault are ridiculed. If this product of the burin is only the result of industry, it has nonetheless contributed to spreading a great error. To destroy prevention, its dangerous elements, its disastrous effects, we deliver to the censorship of the fair public this perfidious weapon of ridicule"! Very remarkable collection in very good condition (small lacks on caps, bookplate on endpaper) which reading provides all the evidence for and against detectives keen to untangle the skein...‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR1,250.00 (€1,250.00 )

‎Alphonse KARR‎

Reference : 88578

(1850)

‎Lettre autographe signée à un ami le sollicitant pour trouver un emploi à son frère : "Votre père sera heureux de trouver une occasion de rendre service en rendant justice"‎

‎s. n. | s. l. s. d. [1850] | 13.7 x 20.2 cm | Une page sur un double feuillet‎


‎Lettre autographe signée à un ami prénommé Alfred, 18 lignes à l'encre noire sur un bi-feuillet, le sollicitant pour trouver un emploi à son frère, forçant la main à son correspondant. "Mon cher Alfred, vous avez été excellent pour mon frère ... Il faut absolument qu'on le place. il est père de famille et sans emploi depuis un an. - Il y a 20 places qui auraient encore plus besoin de lui qu'il n'a besoin d'elles. Demandez formellement à votre illustre père un appui efficace et immédiat - pour un homme capable ... Votre père sera heureux de trouver une occasion de rendre service en rendant justice où je ne le connais pas. Tout à vous. Alph. Karr." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR170.00 (€170.00 )
Get it on Google Play Get it on AppStore
The item was added to your cart
You have just added :

-

There are/is 0 item(s) in your cart.
Total : €0.00
(without shipping fees)
What can I do with a user account ?

What can I do with a user account ?

  • All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches.
  • You may manage a list of your favourite, regular searches.
  • Your preferences (language, search parameters, etc.) are memorised.
  • You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it.
  • Get in touch with booksellers, order books and see previous orders.
  • Publish Events related to books.

And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !