‎COLLECTIF‎
‎Les Plantes‎

‎Non Renseigné. Non daté. In-12. Relié. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Dos frotté, Intérieur frais. Album de 64 planches en coulers avec explications au verso.. . . . Classification Dewey : 580-Botanique‎

Reference : ROD0014463


‎ Classification Dewey : 580-Botanique‎

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‎DUCHESNE‎

Reference : LCS-186429

‎Manuel de botanique, contenant Les propriétés des Plantes utiles pour la Nourriture, d’usage en Médecine, employées dans les Arts, d’ornement pour les Jardins, & que l’on trouve à la campagne aux environs de Paris. Superbe exemplaire de ce Manuel de botanique du plus grand intérêt relié en maroquin olive de l’époque pour Madame Victoire, la fille du Roi Louis XV.‎

‎Edition originale de ce Manuel de botanique de la plus grande rareté. Paris, chez Didot le jeune, C. J. Panckoucke, 1764. In-12 de xxiv pp., 44 pp., 76 pp., 92, 94, (2), 75, (1) p. Plein maroquin vert olive, triple filet doré autour des plats, armes frappées au centre, dos à nerfs orné, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 161 x 93 mm.‎


‎Edition originale de ce Manuel de botanique de la plus grande rareté. «L’Auteur a distribué les plantes dont il parle en quatre classes principales. La première comprend celles dont nous mangeons diverses parties, différemment préparées, soit par besoin soit par sensualité, & celles qui nous fournissent nos boissons agréables: on peut les nommer en général plantes utiles pour la nourriture; elles sont rassemblées dans la première partie, & présentées dans l’ordre de 58 familles, établies par B. de Jussieu. Cette partie comprend non seulement les plantes qu’on cultive ordinairement, mais encore les plantes sauvages qui peuvent servir de nourriture aux pauvres, & dans les disettes. On y a ajouté celles que Linné a comprises parmi les plantes alimentaires de la Suede. La seconde classe concerne les plantes d’usage en médecine: on n’y a admis que celles qui sont approuvées dans la pharmacopée de la Faculté de médecine de Paris. La troisième est composée des plantes employées dans les Arts. Enfin, la quatrième comprend les plantes dont la propriété est d’embellir les lieux destinés à la promenade, c’est-à-dire, les plantes d’ornement pour les jardins; elles y sont rassemblées: on y a joint une courte description de ce qui fait leur mérite, l’indication de la saison où l’on en jouit, & de la place qu’elles peuvent occuper dans les parterres, les gasons, les pièces d’eau, les grands & les petits bosquets, les avenues & autres parties d’un jardin ou d’un parc régulier. Ce manuel est terminé par des tables latines & françoises très étendues: ces tables contiennent les familles, les genres & les espèces des plantes dont il est parlé dans l’ouvrage. On y a joint l’Index ou table alphabétique des genres sous lesquels les plantes sont placées dans le ‘Botanicon Parisiensis’ de Vaillant. On y trouve enfin les noms des familles introduites par Jussieu. Cet ouvrage, considéré sous plusieurs aspects, est véritablement neuf; il paroit fait pour cette classe de citoyens qui ne souhaitent prendre de la botanique que les connaissances les plus agréables & de l’utilité la plus générale». (Bibliothèque littéraire historique et critique de la médecine ancienne et moderne, II, p. 502). « Les uns et les autres trouveront de quoi se satisfaire dans ce ‘Manuel’. Il a de plus l’avantage de présenter un ordre de familles dû aux observations du plus grand de nos maîtres. Enfin, on y remarquera que toutes nos Plantes ont des noms François; ce qui manquait dans presque tous les Catalogues. Cette espèce d’Introduction à la Botanique donne de grandes lumières sur cette Science. On est porté à croire qu’il n’y a aucune plante qui n’ait son utilité particulière. On ne connait les propriétés que d’un très petit nombre; ce sont de ces plantes dont M. Duchesne parle, en se bornant à celles que l’on trouve à la campagne aux environs de Paris. Indépendamment de ses connaissances, M. Duchesne a le mérite de la franchise. Il prend plaisir à nommer avec reconnaissance les diverses personnes qui lui ont aidé dans son ouvrage, & qui lui ont communiqué leurs lumières […] Cet ouvrage ne peut que mériter l’approbation du public et plaire à tous les Lecteurs». (L’Année littéraire, 1764). Superbe exemplaire relié en maroquin olive de l’époque pour Madame Victoire, la fille du roi Louis XV. Mesdames de France, Adélaïde, Sophie et Victoire avaient chacune leur bibliothèque aux armes de France, mais les livres de Madame Victoire étaient reliés en maroquin vert olive. «Madame Victoire était belle et très gracieuse. Son accueil, son regard, son sourire étaient d’accord avec la bonté de son âme. Elle vivait avec la plus grande simplicité. Sans quitter Versailles, sans faire le sacrifice des commodités de la vie, ni de la moelleuse bergère à ressort qu’elle ne quittait jamais et qui la perdait, disait-elle, elle n’oubliait aucun devoir, donnait aux pauvres tout ce qu’elle possédait, et se faisait adorer de tout le monde. On raconte qu’elle n’était pas insensible à la bonne chère, mais elle rachetait ces péchés de paresse et de gourmandise par une humeur toujours égale et par une inépuisable bienveillance. » (Quentin-Bauchart, Les Femmes bibliophiles de France, pp. 123-130).‎

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EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎REGNAULT, Nicolas-François et Geneviève.‎

Reference : LCS-18036

‎La Botanique mise a la portée de tout le monde ou collection des plantes d’usage dans la médecine dans les alimens et dans les arts. Avec des notices instructives puisées dans les auteurs les plus celebres, contenant la description, le climât, la culture, les proprietes et les vertus propres a chaque plante, precedé d’une introduction a la botanique, ou dictionnaire abregé des principaux termes emploiés dans cette science. Executé et Publié par Les Sr. Et De.Regnault Avec approbation et Privilege dy Roy. L’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle. 472 estampes de sciences naturelles entièrement aquarellées à l’époque.‎

‎Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Paris, chez l’auteur, 1774. 8 volumes in-folio de : I/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et une introduction à la botanique, 3 planches en couleurs numérotées hors texte, 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite. Soit un total de 63 pl. en couleurs pour le tome 1. II/ (1) f. de titre en couleurs non relié et plié, (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; III/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; IV/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; V/ (2) ff. dont 1p. de titre en couleurs et 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 55 planches en couleurs, 55 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) f. de table ; VI/ (2) ff. dont 1 p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire et 1p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VII/ (1) p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VIII/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et un avertissement, 54 planches en couleurs, 54 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) p. de table, 12 pp. de table des maladies. Soit un total de 6 titres en couleurs et de 472 planches à pleine page coloriées. Relié en plein vélin vert, petites étiquettes sur la partie centrale des plats portant les numéros de tomes manuscrits à l’encre, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges. Qq. restaurations. Reliure de l’époque. 485 x 360 cm.‎


‎Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Blunt & Stearn, p.171 ; Johnston 517 ; Dunthorne 256 ; Great Flower Books (1990), p.131 ; Nissen BBI 1600 ; Pritzel 7475 ; Stafleu & Cowan 8810 ; Soultrait, 18th century 118. Blunt écrivait de ce livre : « Perhaps the most impressive French botanical book of the period is Francois Regnault’s La Botanique with nearly five hundred hand-coloured etchings. Many of these plates are the work of Genevieve de Nangis Regnault. The book deals with useful and decorative plants, and the author engagingly described the potato ‘as possibly the only good thing that ever came out of America’». Peintre, dessinateur, et graveur, Nicolas-François Regnault composa La Botanique avec l’aide de sa femme, Geneviève, qui dessina, grava et coloria la très grande majorité des planches. « Mme Regnault pose avec délicatesse les couleurs comme en témoignent les planches consacrées à des fleurs aux fins coloris comme le chèvrefeuille, qui orne aussi la guirlande de la page de titre, ou le laurier-rose » (Pinault Sorensen, Le Livre de botanique, 2008, p.70). « Les planches de cette collection continuent de se distribuer depuis deux ans avec la plus grande exactitude, & à la satisfaction de tous ceux qui veulent prendre une connaissance utile, commode & précise des plantes en usage dans la Médecine & dans les Arts. Les soins que se donnent M. Regnault pour présenter ces plantes avec leurs couleurs, leurs ramifications, leurs développemens ne peuvent que contribuer à nous familiariser avec ces plantes, & à nous les faire reconnaitre au premier aspect. Des notices rédigées avec clarté & puisées dans les meilleures sources accompagnent chaque plante & nous instruisent des qualités physiques que le dessin ou la couleur ne peut rendre, telles que l’odeur, la faveur, les propriétés ou les vertus de la plante. La fidélité avec laquelle M. Regnault s’est acquitté de ses engagemens envers ses premiers souscripteurs, doit lui mériter la confiance du public, & l’accueil le plus favorable pour une collection qui devient de jour en jour plus riche, plus précieuse & plus utile. Il parait tous les mois cinq plantes nouvelles. Le prix de chaque planche est de 1 liv. 4 f. pour les souscripteurs. On peut s’abonner pour une année entière, moyennant 72 liv. aux adresses ci-dessus indiquées ». Outre la liste des plantes à usage médicinal, l’ouvrage répertorie également les plantes destinées à la gastronomie ou à la pratique des arts. Ce travail considérable demanda 12 années de travail au couple pour achever l’ouvrage. L’objectif de ses auteurs était de produire un traité de botanique à usage pratique, d’où l’inclusion d’un « Tableau des maladies » expliquant comment chaque plante devrait être utilisée contre chaque maladie, qu’il s’agisse de la migraine, de l’insomnie, du vertige, de l’apoplexie ou même de l’ivresse. Superbe exemplaire très grand de marges de ce magnifique ouvrage de sciences naturelles, bien complet de ses 472 estampes aquarellées, conservé dans sa reliure uniforme en vélin vert de l’époque.‎

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‎JAUME SAINT-HILAIRE, Jean Henri.‎

Reference : LCS-18361

‎Plantes de la France décrites et peintes d’après nature par M. Jaume Saint-Hilaire. Edition originale et premier tirage de ce célèbre ouvrage représentant les fleurs et les plantes de la France.‎

‎«Il n’existe point de collection dans laquelle se trouvent réunies autant de plantes de France et surtout des figures dont l’exécution soit aussi satisfaisante». Paris, chez l’auteur, 1808-1809. 4 tomes reliés en 4 volumes petit in-4 de: I/(1) f., vi pp., xxviii, (82) ff., 94 planches; II/(1) f., (114) ff., 114 planches; III/(1) f., 93 ff. texte et 92 pl.; IV/(1) f., (99) ff., 99 pl, (6) ff. Soit un total de 399 planches lithographiées (sur 400). La planche «Pervenche grande» qui devait se trouver dans le tome III a été placée dans le tome II et la planche «Narcisse jonquille» (p. 265) n’a jamais été insérée dans le même tome III. Reliés en maroquin rouge à grain long de l’époque, large roulette dorée encadrant les plats, dos à petits nerfs ornés aux mille points, roulette dorée sur les coupes, roulette dorée intérieure, gardes et doublures de tabis bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque signée de Simier. 257 x 164 mm.‎


‎Édition originale et premier tirage de ce célèbre ouvrage orné de 399 planches gravées et imprimées en couleurs d’après les dessins de l’auteur, représentant les fleurs et les plantes de la France. Graesse, Trésor de livres rares, 454; Brunet, III, 517; Stafleu 579; Dunthorne 211; Nissen 989. «L’ouvrage a pour but de faire connaitre par une figure imprimée en couleur et de grandeur naturelle toutes les plantes qui croissent naturellement sur le sol de la France et qui s’y trouvent naturalisées; donner une description exacte du caractère général de la plante et de ce qu’elle offre de particulier à l’observateur; décrire ses usages dans les arts, en médecine, dans l’économie rurale et domestique, dans les jardins potagers ou dans les parterres; offrir enfin la réunion des procédés les plus généralement suivis pour la cultiver avec succès; ce but, l’auteur l’a bien rempli. Ce n’est pas seulement pour les botanistes qu’il a écrit, assez d’autres ouvrages pourraient leur offrir des descriptions et des figures plus ou moins satisfaisantes; mais l’amateur éclairé, celui qui faisant de la botanique une occupation propre à charmer ses loisirs, ne veut point acheter un grand nombre d’ouvrages très dispendieux et hors de son usage par la manière dont ils sont traités; cet amateur, soit simple particulier, soit même cultivateur dans un genre quelconque, trouvera dans l’ouvrage de M. Jaume de Saint-Hilaire toutes les notions qu’il peut désirer et qui peuvent l’intéresser, soit comme objet d’utilité, soit comme pur agrément: les figures peintes par l’auteur sur des individus vivans et exécutés sous ses yeux, laissent peu à désirer. Au reste, le succès qu’a obtenu l’ouvrage, tant en France que chez l’étranger, est une preuve qu’il n’est pas au-dessous du jugement que nous en portons. Si nous avons dit que cet ouvrage était particulièrement utile aux amateurs, nous n’avons pas voulu dire que le botaniste ne peut en retirer beaucoup d’utilité. Nous croyons au contraire, qu’il n’existe point de collection dans laquelle se trouvent réunies autant de plantes de France et surtout des figures dont l’exécution soit aussi satisfaisante.» (Esprit des Journaux Français et étrangers par une société de gens de Lettres, 1811). Le présent exemplaire appartient au tirage sur grand papier, dont la publication coûta deux fois plus cher que le tirage in-8. Cet ouvrage fut publié en 54 livraisons. Selon Stafleu, il y eut 2 tirages de cet ouvrage, l’un sur papier vélin, l’autre sur papier vergé, avec au total seulement 400 exemplaires imprimés. Il est illustré en premier tirage de 399 «small but exquisitely delicate plates of pure colour printing» (Dunthorne). Les 399 planches hors texte imprimées en couleurs ont été gravées au pointillé par Dubreuil et Veron. Chaque planche est accompagnée d'un texte donnant une description botanique, les indications de floraison, leurs dénominations étrangères, leurs cultures, et éventuellement leurs vertus médicinales. Elles sont, selon Arpad Plesch, de «charmantes et exquises planches de pure impression en couleurs ». Précieux exemplaire imprimé sur grand papier, particulièrement grand de marges, somptueusement relié en maroquin rouge de l’époque par Simier.‎

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‎[BERNARD (Pierre-Frédéric) ?]‎

Reference : 618

‎Catalogue des plantes indigènes à l'ancienne Principauté de Montb. et aux contrées qui l'avoisinent‎

‎Montbéliard sans date (vers 1817) In-8° (224 x 184 mm), [1] f. - 191 pp. (numérotées 54-241, avec le ff. 86-87 coupé et un cahier inséré portant les pages 86-87-87a-87b) manuscrites aux encres brune et noire et au crayon, cahier de papier bleu à plats cartonnés, pièce de titre laissée blanche au plat supérieur. ‎


‎UNE ÉTUDE MANUSCRITE À SIX MAINS DE LA FLORE DE MONTBÉLIARD. Manuscrit de botanique inédit recensant quelque 700 espèces indigènes de la commune de Montbéliard et de ses environs. Organisé par classe et ordre, le manuscrit ne comprend que les parties sur les Monocotyledones et les Dycotiledones. La première partie consacrée aux plantes Acotyledones, mentionnée à la table, est absente (elle ne semble pas avoir été reliée). L'ouvrage débute ainsi à la page 54 avec l'espèce n°131. Il se conclut par 6 ff. de table alphabétique. Pour chaque espèce, l'auteur recense le nom scientifique, parfois le nom vernaculaire, la période de floraison ou quelques informations (« ce sont ces espèces qui, dans de certaines anées, donent à nos vins le goût qu'on appelle arneyi dans notre patois » [p. 89]), et surtout les lieux d'observation et de cueillette : « canal qui va de la rigole à la machine hydraulique » (p. 59), « vigne du Notaire Fallot » (p. 141), « en juin et juillet 1812 et 1813, il se trouvait abondamment dans les fossés des graviers ; mais depuis qu'on les a curés, on ne l'y trouve plus » (p. 78), « il n'y a pas longtemps que les apothicaires en faisaient recueillir par une femme qui est morte, sans vouloir jamais indiquer le lieu où elle croit » (p. 122)... Le botaniste s'appuie parfois sur les observations de ses prédécesseurs, citant principalement Léopold-Emmanuel et Charles-Emmanuel Berdot (auteurs d'une Enumeratio Methodica stirpium, in agro Montbelgardensi lectarum demeurée à l'état de manuscrit). Il n'hésite toutefois pas à conclure à des erreurs de leur part : « je l'ai cherchée inutilement plusieurs années de suite dans le lieu indiqué. Je présume que Berdot l'a confondu avec l'allium sphacrocephalum qui est très commun dans toute la champagne du Doubs. Il a les feuilles cylindrinques et l'al rotundum les a plates. » (p. 88) Un ouvrage ou manuscrit portant le titre Catalogue des plantes indigènes à l'ancienne principauté de Montbéliard / Bernard, directeur des jardins de S.M. le roi de Würtemberg / 1813-1825 est conservé à la bibliothèque de la Société d'Émulation de Montbéliard (091 BER (05)) ; Charles Contejean, dans sa communication du 13 août 1853 à la même société, attribue à Pierre-Frédéric Bernard un manuscrit non-daté portant le titre Catalogue des plantes indigènes à l'ancienne principauté de Montbéliard et aux contrées qui l'avoisinent. Néanmoins, Contejean mentionne dans Revue de la Flore de Montbéliard que le manuscrit en question recense 859 espèces, alors que le présent n'en comprend que 826. Il semble en tous cas s'agir d'un manuscrit de travail collaboratif. En effet, un second auteur a ajouté la table, les indications d'ordre en tête de page, un cahier de 2 ff. et une centaines d'espèces non-recensées par son collègue. Il effectue en outre de nombreuses corrections ratures, organisation du manuscrit, orthographe du nom des espèces et fait part de ses découvertes : « [Première main] Je ne l'ai observé qu'au bord de la route vis-à-vis des neufs moulins et en abondance autour du grand tilleul vis-à-vis de la porte St Pierre. En 1817 il n'y existait plus. [Deuxième main] Le printemps de 1818 on a reproduit plusieurs individus » (p. 148) ; « je l'ai trouvé en 1821 sur les bords de la Grappiotte » (p. 191). On relève enfin deux annotations d'une troisième main, pp. 191 et 199 : « en Juin M. Wetzel l'a trouvée près de Betancourt. Très rare. » Le manuscrit semble ainsi avoir été composé par un premier botaniste autour de 1817, puis être passé aux mains du second vers 1818 ; le troisième auteur a pris le relais avant la mort de Pierre-Frédéric Wetzel en septembre 1844. Trois principaux botanistes effectuent à cette période des travaux sur la flore de Montbéliard : Pierre-Fréderic Bernard (1749-1825), surintendant des jardins du roi à Stuttgard, rejoint Montbéliard en 1813 pour se consacrer à l'étude de sa flore indigène. Il fait la même année la connaissance de Pierre-Frédéric Wetzel, tanneur de profession qui, frappé par cette rencontre, se tourne vers la botanique. Selon Contejean (communication du 13 août 1853), « Tant que Bernard vécut, les deux amis se livrèrent conjointement à l'étude de nos plantes indigènes. Le docteur [Léopold Théodore] Flamand les accompagnait quelquefois dans leurs excursions. » (p. 12) C'est Wetzel qui initia à la botanique Charles Contejean (1824-1907), l'un des fondateurs de la Société d'émulation de Montbéliard. Reliure usagée, dos manquant. ‎

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EUR1,575.00 (€1,575.00 )

‎TOURNEFORT, Joseph Pitton de.‎

Reference : LCS-18488

‎Élémens de botanique, ou Méthode pour connoître les plantes. Edition originale du traité de botanique de Tournefort dédicacée au roi Louis XIV, ornée de 454 gravures sur cuivre à pleine page de fleurs.‎

‎Fort rare exemplaire, très grand de marges (hauteur: 217 mm), conservé dans sa belle reliure en maroquin rouge de l’époque. À Paris, de l'Imprimerie royale, 1694. 3 volumes in-8 de: I/ 1 frontispice gravé, (10) ff., 562 pp., (10) ff.; II/ 1 frontispice gravé, 234 planches; III/ 1 frontispice gravé, pl. 235 à 451. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés, coupes filetées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 217 x 135 mm.‎


‎Edition originale de l’ouvrage de botanique qui fonda la réputation de Tournefort, dans lequel celui-ci commence à exposer son système de classification. Nissen. Die Botanische buch-illustration, 1976; Pritzel 9423. Le premier volume contient : 1° les principes sur lesquels, suivant lui, il faut fonder les classes et les genres ; 2° la classification d'environ 10,000 plantes suivant ces principes. Les deux autres se compo- sent de 451 dessins faits par Aubriet, l'habile dessinateur qui avait accompagné Tournefort dans son voyage au Levant. Cette méthode fut approuvée par un grand nombre de scientifiques. Très importante illustration gravée sur cuivre : 3 titre-frontispices hors texte, soit une même composition gravée par Cornelus Vermeulen représentant le Jardin du roi, répétée trois fois avec mentions de tomaison différentes ; 451 planches hors texte de représentations botaniques d'après des dessins de Claude Aubriet ; 5 vignettes dans le texte dont une vue de jardin. Peintre d'animaux et de fleurs, Claude Aubriet (1651-1742) dessina les planches des Éléments de botanique (1694) et fut nommé peintre du Cabinet et du Jardin du roi en 1700. Il accompagna Tournefort dans son voyage en Asie mineure (1700-1702), dessinant ce que le naturaliste découvrait, et donna également des planches pour le Botanicon parisiense de Sébastien Vaillant (1727). Dans l’histoire de la botanique, encore considérée au début du XVIIIe siècle comme une science auxiliaire de la médecine, Tournefort apparaît comme le créateur d'une méthode de classification, claire et pratique, qui a connu en Europe, jusqu'à Linné, un vif succès. Il a fait largement progresser la notion de genre en botanique et, en son temps, a joui d'une très grande réputation. «N’oublions pas que les Éléments de botanique furent publiés en français, comme le Discours de la méthode, et que c’était là une innovation considérable. Aucun ouvrage précédent n'avait atteint cette perfection de présenter la somme des plantes connues, soit 700 genres et 9 000 espèces, en une méthode pratiquement utilisable par tous les botanistes amateurs. D'autant plus aisément que l'iconographie de 451 planches dues à Aubriet était également parfaite. Vraiment le génie de Tournefort a été de présenter avec une admirable simplicité une classification exhaustive. Classification qui, par sa nature et ses qualités mêmes, répondait à un besoin de l'époque, à un besoin de la pratique sociale du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle. La pensée de Tournefort est étroitement liée à l'état de développement de la société : le problème est de déterminer les plantes pour utiliser leurs vertus. Tournefort était un savant digne du mot dans toute son acception. N'oublions pas qu'il avait lu, avidement, Descartes et que l'influence du philosophe fut sur lui profonde. Il s'est efforcé constamment de conduire par ordre sa pensée et en toute autonomie, avec le seul usage de la raison. Il y a aussi chez Tournefort, contrairement à ce que pensait Fontenelle, la croyance à un ordre préétabli, à des relations fixées définitivement entre les essences crées par Dieu et c'est à l'entendement de les découvrir. C'est ici tout le problème de la « liberté cartésienne » fondement de la science que Descartes voulait faire. Tournefort a posé d'une part la réalité objective des genres et des classes que découvre le naturaliste et, d'autre part, puisqu'ils sont connaissables, l'intelligibilité de leurs rapports. Sa conception posait que : ceux qui s'attachent par profession à la Médecine et à la Physique doivent au moins connaître les plantes qu'ils ordonnent tous les jours et celles qui renferment des phénomènes dignes de leur attention. La construction ne sera solide que si les fondements sont bien assurés. Il s'est employé à ce qu'ils le soient, fût-ce au détriment d'une souplesse et d'une profondeur dont le génie d'un John Ray se para. C'est précisément là, ainsi éclairé et circonscrit en de strictes limites, que Tournefort m'apparaît comme le fondateur d'une discipline, la Systématique. Nous avons affaire, avec Tournefort, à une espèce de sage fort érudit qui prononce des paroles pleines de simplicité, de bon sens et d'une assurance éclairée. Il veut la lumière et se montre satisfait du critère de la réussite pratique. C'est un réaliste dans le sens commun du terme et dans son sens philosophique. La pérennité et la fécondité de son œuvre répondent par ailleurs du bien-fondé de sa démarche. Selon que l'on mettra l'accent sur l'un ou l'autre aspect de ses travaux, les jugements seront partagés. Mais que Tournefort représentât une très belle et très pure figure du XVIIe siècle, nul ne le contestera.» Jean-F. Leroy. Précieux et superbe exemplaire dédicacé au roi Louis XIV revêtu d’un élégant maroquin rouge décoré de l’époque particulièrement grand de marges (hauteur: 217 mm contre 204 mm pour l’exemplaire Barbet relié par Chilliat décrit dans notre catalogue publié en 2019). Provenance: Grégoire, rue du Coq près du Louvre, n° 135 bis (étiquette).‎

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