CHRISTIAN DE BARTILLAT - COLLECTION ESPRIT. 1993. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 178 pages. Première de couverture illustrée d'un portrait en noir et blanc.. . . . Classification Dewey : 844-Essais
Reference : RO90125978
ISBN : 2905563737
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Paris, Guillaume de La Noüe, 1590. In-8, [56]-572-[49] pp., maroquin brun foncé de Chambolle-Duru, double filet à froid en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de filets à froid, les initiales couronnées H.G. estampées à froid en queue du dos, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (quelques minuscules épidermures, rousseurs et taches occasionnelles).
Rarissime édition originale, vraisemblablement la seule de ce recueil de discours religieux du père Pierre Crespet. Il est dédié au duc de Guise, chef de la Ligue catholique et commanditaire supposé du meurtre de Gaspard de Coligny, auquel l'auteur adresse un long épître et plusieurs sonnets. Il est composé de discours relatifs à l'amour de Dieu pour l'Homme et celui de l'Homme pour Dieu, de l'amour salutaire de soi-même et enfin du spirituel amour du prochain. Il est l'ouvrage du père Pierre Crespet, prieur du couvent des Célestins de Paris, il a été largement inspiré du Institutio de Marulic qu'il cite et dont il conseille la lecture. Il fut publié dans le contexte de la lutte de l'Église catholique contre la Réforme calviniste. Tampon ex-libris des initiales couronnées H.G. au titre. Le CCfr mentionne 4 exemplaires en France, le WorldCat n'en mentionne aucun supplémentaire, il en existe un exemplaire non cité dans ces deux bases de données qui se trouve dans le Morbihan. Pettegree, French vernacular books, 14821; Richard; Giraud. Bibliothèque sacrée, VIII, 1822, 354; Béné, LEvangelistarium, maître-livre de Marulic [en ligne]. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Berlin et Bâle, George-Jacques et J. Henri Decker, 1784. In-12 de (4)-206 pp., maroquin rouge, dos orné à nerfs, filet et roulette dorés d'encadrement sur les plats, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Première édition française « très rare » (Guaita) établie sur l'originale latine publiée à Amsterdam en 1768 sous le titre Deliciae Sapientiae de amore conjugali et voluptates insanae de amore scortatorio.La traduction et l'avertissement sont de l'abbé Philibert Guyton de Morveau (pseudonyme "de Brumore") frère du chimiste et constituant dijonnais Louis-Bernard Guyton de Morveau qui se trouvait alors attaché à la maison du Prince Henri de Prusse frère de Frédéric le Grand et dédicataire de cette première édition française.Traité curieux du scientifique, théologien et philosophe suédois Emanuel Swedenborg (Stockholm 1688 - Londres 1772) qui exalte la sainteté du mariage et signale les dangers de l'adultère et du libertinage. Chapitres : Des mariages qui se font dans le Ciel ; De l'état des époux après leur mort ; Du véritable amour conjugal ; Des causes contraires à l'amour conjugal d'où naissent le refroidissement et le divorce ; Des noces, des secondes noces et de la polygamie ; Caractères de l'amour conjugal dans la jalousie des époux et leur tendresse pour leurs enfants. Une deuxième traduction parut en 1824, sous le nouveau titre Les Délices de la Sagesse, sur l'amour conjugal. Provenance : Stanislas de Guaita, avec ex-libris manuscrit daté 1896 en fin d'exemplaire sur le pénultième feuillet de garde : "Collationné complet Guaita 1896" suivi sur le dernier feuillet de garde d'un becquet bibliographique "(…) Vendu 18£ Saint-Mauris 1849, n°103", répété à l'encre du temps en tête de volume sur le premier contreplat.Bel exemplaire. Rousseurs.Guaita Bibliothèque occulte, n°998 ; Gay, III, 1235 ; Caillet III, 10483 ; Dorbon, n°4724.
Lyon, Benoist Rigaud, 1595. In-16 (115 x 70 mm) de 816-(47) pp., 1 p.bl., notes en manchettes, veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure du XVIIe siècle).
Nouvelle édition de la traduction française de Denis Sauvage publiée une première fois en 1551 des Dialoghi d’amore de Léon l'Hébreu dont l’originale italienne avait paru en 1535 à Rome. Portrait gravé de l’auteur sur le titre (vignette).« Publiés en 1535, après la mort de Léon l’Hébreu, les Dialoghi d’amore connurent un grand succès non seulement en Italie, mais dans toute l’Europe. Le livre fut très vite traduit en hébreu, en espagnol, en français et en anglais. L’auteur relate les entretiens de «l’amoureux et passionné Philon » avec sa « sage Sophie », entretiens qui portent successivement sur l’essence de l’amour et du désir dans le Dialogue I, sur son universalité dans le second, et sur son origine et sa naissance dans le troisième. Né à Lisbonne en 1460, Léon l’Hébreu alias Juda Abravanel suivit son père Isaac Abravanel, financier érudit et figure légendaire du judaïsme ibérique, à Naples et devint médecin à la cour du vice-roi. Connu pour ses travaux de philosophie et de poésie, il enseigna à Rome et dans d’autres villes d’Italie. Les Dialogues d’amour constituent son oeuvre majeure et sont marqués par la double influence de l’École néo-platonicienne de Florence, notamment de Ficin et de Pic de la Mirandole et de la philosophie juive médiévale placée sous l’égide Maïmonide et d’Ibn Gabirol » (Chantal Jacquet). Provenance : bibliothèque de Hyacinthe Théodore Baron (1707-1787) avec son ex-libris armorié et la devise « Mihi Res non Me Rebus », doyen de la faculté de médecine de l'Hôtel-Dieu de Paris de 1750 à 1753, premier médecin des armées du roi en Allemagne et en Italie., il fut nommé en 1752 membre de l'Académie des sciences et laissa plusieurs ouvrages de médecine. Exemplaire rogné court en tête, traces de frottements sur la reliure, quelques rousseurs.Brunet, III, 984 ; Baudrier, III, 441 ; Gay, I, 891 ; Caillet, I, 2-11. Guaita, 1550 ; Chantal Jacquet, L’Essence de l’amour dans les Dialogues d’Amour de Léon l’Hébreu et dans le Court Traité in Spinoza et la Renaissance de Saverio Ansaldi (2007) ; Catalogue de la bibliothèque de feu M. Baron (1788) n°507.
Editions de Crémille, 1973. 4 petits volumes (12 X 9 cm) reliure pleine percaline bleu-roy avec ornements dorés, tête dorée, illustrés de gravures, bandeaux, culs-de-lampe. Les quatre volumes sont sous un étui de toile ivoire (un peu défraichi), livres en très bon état.
S.l.n.d., , 1713 vers . Manuscrit in-12 carré (128 x 177 mm) de (51) ff., veau brun granité, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Belle copie à l'encre rouge et noire établie sur l'édition 1713 de la première oeuvre de l'abbé Paul Tallemant, Le Voyage de l'Isle d'Amour, ou la clé des coeurs.Il est bien juste Licidias que je vous fasse savoir de mes nouvelles (incipit). Publié une première fois en 1663, ce roman allégorique en prose et en vers où sont dépeints les méfaits d'une passion aveugle, connut un beau succès dans les dernières décennies du XVIIe siècle - qui lui ouvrit les portes du salon de Mme de la Sablière et lui attira la sympathie de Colbert - et durant tout le XVIIIe siècle. Claude Gros de Boze, en 1717, le qualifie d’« allégorie ingénieuse, où sous la forme d’un voyage ordinaire, on descrit tout le chemin que fait faire une passion aveugle, les piéges qu’elle tend sur la route, le peu de sureté qu’on trouve dans ses gîtes, & les différents écueils qui se presentent au bout de la carriére ». En 1664, Tallemant publia une suite sous le titre Le Second voyage de l’Isle d’Amour qui n'est pas reprise dans notre manuscrit. Entré en 1666 à l'Académie Française, l'abbé Tallemant (1642-1712), cousin de Tallemant des Réaux, fit surtout paraître dans la suite, des hanrangues, des panégyriques de Lous XIV de même que quelques éloges funèbres. Il fut le principal rédacteur des Remarques et décisions de l'Académie Française (1698) signées de ses seules initiales. Titre dans un encadrement orné à l'encre rouge. Ex-libris manuscrit « Le Guillier 1725 » (titre) ; note manuscrite latine signée sur la première garde, mention manuscrite ancienne « troisième rayon n°5 » sur le premier contreplat. Charmant manuscrit du XVIIIe siècle, conservé dans sa première reliure.Brunet, V, 649 ; Lever, 422 ; Gay-Lemonnyer III, 1375 ; Bibliographie clérico-galante, 164.