‎DOMENICA MARYLIN‎
‎ELLE ET ELLE‎

‎[ Deux lettres autographes signées, adressées à Théodore Massiac, collaborateur au Gil Blas : ] 1 L.A.S. de 2 pages, non datée : [ Sorti tard des répétitions, il s'excuse de ne pouvoir s'être rendu au Gil Blas, et lui transmets quelques notes : ] "Pas grand chose d'ailleurs à vous donner, comme indiscrétions. Le plus intéressant là-dedans c'est le début de Mily Meyer aux variétés ! C'est une [...] et une féticheuse. Elle avait eu dans "Benjamine" un succès personnel très grand. Réfugiée aux Variétés, à la suite de ce succès, elle a tenu à y débuter sous le patronage des auteurs de "Joséphine vendue par ses soeurs". Aussi, dans le concours de pièces proposées pour elle, penchait-elle obstinément pour une pièce de Ferrier et Carré. Et voilà comment je suis entré aux Variétés... pour la première fois. Il y a vingt ans que je connais Bertrand [... ] jamais je n'avais été joué. Carré lui avait eu "La nuit de noce P.L.M." moi rien. J'ai passé par tous les Théâtres de Paris, depuis l'Opéra & le Français jusqu'aux Menus Plaisirs & même Beaumarchais ! La glace est rompue... j'espère. Mily joue une petite bouquetière des rues - et Baron une sorte de gouapeux vif, querelleur, bruyant... mais pas filou ! [ Là on retrouvera des souvenirs d'avocats : Carré l'est encore - moi je l'ai été. J'aurais même continué cette carrière... à Montpellier, mon barreau natal, sans une circonstance assez particulière : j'avais vingt ans et une jeune moustache. Vint un Président du Tribunal qui ressuscitant de vieux règlements exigea la suppression de nos moustaches. Je jetai ma robe aux orties et je vins faire du Théâtre à Paris. Il y a vingt ans de cela... hélas ! Carré lui continue à défendre la veuve, l'orphelin [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. d'une page‎

‎2 L.A.S. à savoir 1 L.A.S. de 2 pages, non datée [ circa 1887 ? ]: [ Sorti tard des répétitions, il s'excuse de ne pouvoir s'être rendu au Gil Blas, et lui transmets quelques notes : ] "Pas grand chose d'ailleurs à vous donner, comme indiscrétions. Le plus intéressant là-dedans c'est le début de Mily Meyer aux variétés ! C'est une [...] et une féticheuse. Elle avait eu dans "Benjamine" un succès personnel très grand. Réfugiée aux Variétés, à la suite de ce succès, elle a tenu à y débuter sous le patronage des auteurs de "Joséphine vendue par ses soeurs". Aussi, dans le concours de pièces proposées pour elle, penchait-elle obstinément pour une pièce de Ferrier et Carré. Et voilà comment je suis entré aux Variétés... pour la première fois. Il y a vingt ans que je connais Bertrand [... ] jamais je n'avais été joué. Carré lui avait eu "La nuit de noce P.L.M." moi rien. J'ai passé par tous les Théâtres de Paris, depuis l'Opéra & le Français jusqu'aux Menus Plaisirs & même Beaumarchais ! La glace est rompue... j'espère. Mily joue une petite bouquetière des rues - et Baron une sorte de gouapeux vif, querelleur, bruyant... mais pas filou ! [ Là on retrouvera des souvenirs d'avocats : Carré l'est encore - moi je l'ai été. J'aurais même continué cette carrière... à Montpellier, mon barreau natal, sans une circonstance assez particulière : j'avais vingt ans et une jeune moustache. Vint un Président du Tribunal qui ressuscitant de vieux règlements exigea la suppression de nos moustaches. Je jetai ma robe aux orties et je vins faire du Théâtre à Paris. Il y a vingt ans de cela... hélas ! Carré lui continue à défendre la veuve, l'orphelin [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. d'une page‎

‎Très intéressante lettre autographe signée dans laquelle l'écrivain et librettiste Paul Ferrier (1843-1920) évoque sa collaboration avec Fabrice Carré, sa jeunesse d'avocat (et sa robe jetée aux orties pour une moustache !), et évoque la soprano Emilie Mily-Meyer qui tient le premier rôle dans leur dernière oeuvre.‎

‎Action Poétique, n°133/134 (hiver 1933/34) : A la mémoire de Tahar Djaout / Inde, trois poètes intouchables / La forme-poésie va-t-elle, peut-elle, doit-elle disparaître ? / Poèmes : Jacques Roubaud, Annie Zadek, Yves Boudier,... /..‎

‎Action Poétique. 1933. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 192 pages. Dos plié.. . . . Classification Dewey : 841-Poésie‎

‎Sommaire : A la mémoire de Tahar Djaout / Inde, trois poètes intouchables / La forme-poésie va-t-elle, peut-elle, doit-elle disparaître ? / Poèmes : Jacques Roubaud, Annie Zadek, Yves Boudier,... /.. Classification Dewey : 841-Poésie‎

‎Détective n° 1185 - Christiane, la parricide de Naours, a 72 ans son père découvre tous les plaisirs de la vie, elle le jette dans un puits profond de 35 mètres par Ivan Boutry, Anna refusait d'épouser l'homme qu'elle aimait, elle est découverte‎

‎Bureaux du journal. 10 avril 1969. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 31 pages. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎

‎Sommaire : Christiane, la parricide de Naours, a 72 ans son père découvre tous les plaisirs de la vie, elle le jette dans un puits profond de 35 mètres par Ivan Boutry, Anna refusait d'épouser l'homme qu'elle aimait, elle est découverte, dans son lit, tuée de trois balles de pistolet par Philippe Robin Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎

‎Mémoire au Roi Louis XVI. En Dénonciation d'Abus d'Autorité, & de Mépris des Loix, exercés contre moi Roland, Ci-devant Caissier pour Sa Majesté du Produit de la Vente des Grains, qui appartenoient au Gouvernement, sous le Règne précédent ; Régisseur & Caissier du Droit de Sortie sur les Grains passans à l'Etranger ; Receveur des Tailles de l'Election de Chartres, Généralité d'Orléans ; Caissier du Sr. Watelet, Receveur Général des Finances de la dite Généralité ; Caissier du Receveur Général des Domaines & Bois de la Généralité de Flandre, &c. ou Journal de mes Emprisonnemens, à la Bastille, Petit Châtelet, Conciergerie, & au Temple, (car est Prison tout Lieu d'où l'on ne peut sortir pour suivre ses Affaires). Récit Fidèles des Persécutions & Injustices que j'ai souffertes depuis le 15 Octobre 1779, jusqu'au mois de Juillet 1783, par l'Abus des Ordres du Roi, le Mépris des Loix, par la Chambre des Comptes de Paris, & par l'Incompétence et les Mal-Jugés de cette Chambre, lesquels elle a elle-même reconnus en partie par ses Arrêts subséquens, après avoir assuré ma Ruine ; ce qui m'a forcé de m'expatrier. Anecdotes, Pièces Justificatives, & Projets de Finances, par moi fournis à M. Necker, & par lui exécutés en partie. Le tout relatif au dit Mémoire ou Journal.‎

‎Londres, , 1784. In-8 de 1 frontospice gravé, 5-(2)-238 pp. (mal chiifré 283) 6 tableaux dépliants, veau blond, dos lisse orné de filets dorés, double filet doré encadrant les plats, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque). ‎

‎Édition originale rare. Frontispice gravé : C'est offenser Son Roi de ne point l'instruire.Caissier attaché au célèbre écrivain d'art et poète Claude-Henri Watelet, alors Receveur général des finances à la Généralité d'Orléans, Charles-Nicolas Roland fut accusé de de dilapidation des « deniers Royaux » : le présent recueil contient son journal, les anecdotes, les pièces justificatives et la copie de l'Interrogatoire dans la Chambre des Comptes de Paris. La même année, Charles-Nicolas Roland publia son fameux tableau des finances sous Louis XVI sous le titre Le Financier Patriote, ouvrage entrepris dès 1779 et terminé sous l'Assemblée Constituante, où il avance un certain nombre de réformes possibles reprises à la fin de ce Mémoire (Stourm 149).Bel exemplaire. Tourneux IV, 25101. ‎

‎REMUSAT, Madame de: Mémoires de Madame de Rémusat 1802 - 1808. Publiés par son petit-fils Paul de Rémusat, Sénateur de la Haute-Garonne. Paris, Calmann Lévy, 1880, in-8vo, 420 pp., reliure percaline, volume second uniquement Claire Élisabeth Jeanne Gravier de Vergennes, comtesse de Rémusat, née le 5 janvier 1780 et morte le 16 décembre 1821, est une femme de lettres française. Elle est la petite-nièce du comte de Vergennes, ministre sous Louis XVI, et la fille de Jean-Charles Gravier de Vergennes, directeur des vingtièmes, guillotiné le 24 juillet 1794. Elle épouse le comte de Rémusat, qui devient sous l'Empire chambellan de Napoléon Ier. Elle est elle-même attachée à l'impératrice Joséphine comme dame du palais. Elle est la mère du comte Charles de Rémusat, ministre de l'intérieur en 1836.‎