gallimard. 1982. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 157 pages augmentées de nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.Exemplaire de bibliothèque recouvert d'un film transparent. Etiquette sur le premier plat et au dos. Tampon sur certaines pages. Range fichette sur la dernière page.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants
Reference : RO80231072
ISBN : 2070340279
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Paris s. d. [1890] | 21.30 x 14 cm | 3 pages in-8 au verso de 4 feuillets de l'Assistance publique de Paris
Manuscrit autographe complet signé de Paul Verlaine d'une des Chroniques de l'hôpital, 90 lignes serrées à l'encre noire, au verso de feuillets de l'Assistance publique de Paris. Chronique de l'une des hospitalisations de Paul Verlaine, se produisant entre septembre 1889 et février 1890. La mention «III» a été rayée au crayon bleu de typographe. Dans leur recueil définitif, le texte se trouve en effet en seconde position. Dans la version publiée par Le Chat noir, le 5 juillet 1890, on ne constate pas de variante avec notre manuscrit. Il s'agit donc du dernier état du texte remis à l'imprimeur. Jacques Borel situe la rédaction de cette chronique lors d'un passage à l'hôpital Cochin en juin 1890. Verlaine a passé de longs jours hospitalisés au cours de sa vie et plus particulièrement à cette époque. Durant ces séjours, il compose les Chroniques de l'Hôpital, des poèmes en prose en huit parties. Il y mêle l'anecdote, les observations de la vie des malades ainsi qu'une fine analyse poétique du milieu hospitalier. Verlaine débute par un constat troublant et désabusé: «Décidément, tout de même, il noircit l'Hôpital, en dépit du beau mois de juin [...] Oui, l'Hôpital se fait noir malgré philosophie, insouciance et fierté.» Malgré le beau temps, la rigidité du système, la misère et la maladie assombrissent la vision du poète: «Réprimons toutes objections sous peine d'expulsions toujours dures, même en ce mois des fleurs et du foin, des jours réchauffants et des nuits clémentes, pour peu que l'on loge le diable dans sa bourse et la dette et la faim à la maison.» La sortie, par expulsion ou pour guérison et la vie à l'extérieur n'offrent pas plus de réconfort que le séjour: «Évidemment nous sortirons tôt ou tard, plus ou moins guéris, plus ou moins joyeux, plus ou moins sûrs de l'avenir, à moins que plus ou moins vivants. Alors nous penserons avec mélancolie [...] à nos souffrances morales et autres, aux médecins inhumains ou bons.» Un sentiment déjà éprouvé lors de ce qu'il appelle «mes entractes», temps où il n'est pas hospitalisé. Car à la sortie de l'hôpital, c'est une vie de misère qui l'attend, malgré sa reconnaissance déjà acquise. Sa misère, Verlaine la met en parallèle de celle de la classe ouvrière qui partage ses séjours dans des hôpitaux. Le poète appelle à la résignation ses «frères, artisans de l'une et de l'autre sorte, ouvriers sans ouvrage et poètes... avec éditeurs, résignons-nous, buvons notre peu sucrée tisane ou ce coco, avalons bravement qui son médicament, qui son lavement, qui sa chique ? ! Suivons bien les prescriptions, obéissons aux injonctions, que douces nous semblent les injections et suaves les déjections, et réprimons toutes objections». Avec eux, le poète souhaite profiter de la beauté du mois de juin en reprenant deux vers de la Chanson sentimentale de Xavier Privas: «Nous nous plairions au grand soleil. Et sous les rameaux verts des chênes, nous, les poètes, aussi bien qu'eux, les ouvriers, nos compagnons de misère.» Égaux devant le malheur, qu'ils soient actifs ou oisifs, pourraient-ils ressentir de la nostalgie une fois dehors: «Et peut-être un jour regretterons-nous ce bon temps où vous travailleurs, vous vous reposiez, où nous, les poètes, nous travaillions, où toi l'artiste, tu gagnais ton banyuls et tes tods?» Malgré cette rêverie, Verlaine est «las de tant de pauvreté (provisoirement, croyez-le, car si habitué, moi, depuis cinq ans ? !)» et il conclut, amer par le constat d'une médecine moderne sans humanité: «l'Hôpital avec un grand H, l'idée atroce, évocatrice d'une indicible infortune, de l'Hôpital moderne pour le poète moderne, qui ne peut, à ses heures de découragement, que le trouver noir comme la mort et comme la tombe et comme la croix tombale et comme l'absence de charité, votre Hôpital moderne tout civilisé que vous l'ayez fait, hommes de ce siècle d'argent, de boue et de crachats ? !» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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En tant que directeur de la Revue indépendante, Édouard Dujardin répond à son correspondant, Paul Verlaine ? :...Je reçois votre lettre et vais chez Vanier [Léon Vanier, léditeur exclusif de Verlaine]. Je dois absolument rétribuer la copie que me donnent mes collaborateurs, certes ; dautre part la Revue ne vit que parmi les plus rudes difficultés ; me permettez-vous de vous envoyer pour ces vers du 1er octobre une somme ridiculement minime, sous la condition que, la Revue, prospérant, augmentera ses chiffres… Dans les pénibles circonstances dune fin dété la saison où lon ne lit donc pas ? je ne puis disposer que de 25 francs que je vous enverrai dans huit jours sous bons de poste. Pour les premiers vers, ne me les avez-vous pas donnés, comme tous les premiers articles que la Revue a demandés à titre gracieux ? (...) Jai pris à Vanier la pièce : Angelus de midi Vous avez les épreuves...Joint : début de la nouvelle LAbbé Anne de Paul Verlaine, publiée dans Histoires comme ça (Œuvres posthumes, Paul Verlaine, ed. Messein, 1911), avec quelques variantes par rapport à lœuvre publiée. ...Dans la sacristie, ses ornements dépouillés et dûment repliés dans des tiroirs et pendus dans un placard profond, il se couvrit de son chapeau de prêtre et tournant sa face douce au long profil à la St Charles Borromée vers lenfant de chœur aussi deshabillé qui le regardait den bas de deux yeux pleins de respect affectueux et tout gentil avec sa jolie petite figure mutine et retroussée néanmoins retroussée.Eh bien, petit Jean, il faut te dépêcher maintenant lheure de lécole va sonner. Dis pour moi bien le bonjour à M. le Maître. Sois toujours sage. Ton père va mieux ? Oui, tant mieux. Noublie pas que ton tour revient jeudi. Tiens, voilà pour toi.Et il lui donna une image à la large dentelle, avec un petit gâteau sec quil tira de sa poche dun papier blanc. Lenfant remercia gentiment. A jeudi donc, petit. Oui M. le curé au revoir. M. le curé. Au revoir...
[Imprimerie et Lithographie Constant Verpillat] - MONOT, Emile
Reference : 29009
(1897)
1 vol. in-12 br., Imprimerie et Lithographie Constant Verpillat, Lons-le-Saunier, 1897, 68 pp.
Bel exemplaire de cet ouvrage, réunissant le texte de trois conférences prononcées au lendemain de la mort de Verlaine.
Léon Vanier | Paris 1911 | 13 x 19 cm | broché
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Une petite déchirure sans gravité en pied du deuxième plat. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1994 / Non paginé. Broché. Editions Librairie Giraud-Badin & Librairie Jean-Claude Vrain.
Très bon état.