LE HENAFF. 1983. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 112 Pages. Annotation au crayon à papier sur le 1er contre plat.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Reference : RO80186814
ISBN : 2865020320
Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
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…Jai receu des révérends pères Bénédictins de labbaye dAniane diocèse de montpellier par les mains du V. [Vénérable] père bonnecase [?] la somme de mil livres acompte de cinquante mil livres que je leur ai preté sans interet par acte du dix sept may mil sept cent vingt devant Le Jeune, notaire au chatelet a me rendre en vingt cinq ans mil livres de six en six mois et ce pour léchéance du dix sept novembre dernier étant payée de toutes les échéances précédentes…
Saint Etienne, Le Henaff, 1983, in 8° broché, 113 pages ; illustrations.
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DEJAZET (Virginie) actrice française, fondatrice d’un théâtre qui porte son nom (1798-1875)
Reference : 11C22
Passionnante et très longue lettre, relative à une visite qu’elle faisait au fort de Ham, pendant l’incarcération du prince Louis Napoléon Bonaparte. L’actrice avait éprouvé une admiration pour Napoléon et ses héritiers. C’est pour cette raison qu’elle partit pour Ham dans la ferme intention de voir le prisonnier. «… en allant donner quelques représentations à Saint-Quentin, je m’étais arrêtée trois ou quatre heures chez un vieil ami à moi, M. Léra, alors commissaire central à Ham, et qui, depuis tant d’événement, se trouve, lui et sa famille, dans une position bien peu d’accord avec son caractère et ses besoins. C’est par lui que je fus conduite à la citadelle qui renfermait l’illustre prisonnier. Là je visitai tout, rien ne passa indifféremment sous mes yeux […] Enfin, ma pauvre amie, je me disposais à sortir avec toutes mes tristes pensées, lorsque mon obligeant conducteur me fit remarquer le prince Louis qui, d’une fenêtre assez éloignée, nous adressait avec son mouchoir plusieurs signes d’adieu. Je ne pus distinguer ses traits, mais je fus sincèrement touchée de cet acte de politesse, et je cherchais les moyens de le lui faire comprendre lorsque ma main rencontra sur ma poitrine une petite médaille d’or que je tenais d’une amie qui, à Lyon, l’avait fait bénir et présenter à Notre-Dame-de-Fourvière, en lui demandant la grâce de faire de cette médaille un porte-bonheur. Vous ignorez sans doute quelle foi les habitants de Lyon attachent à tout ce qui touche cette sainte, je ne puis la comparer qu’à celle que nous avons en Dieu ; aussi cette madone est-elle complètement couverte de loques et de richesses [serait de bijoux dans la lettre à L. C.] présents égaux pour elle du pauvre et de l’opulent, car l’un et l’autre l’implorent rarement en vain. – "Ce porte-bonheur, me disais-je tout bas, à qui peut-il être plus nécessaire qu’à celui qui semble me dire à travers des barreaux : Vous marchez vers la liberté, que vous êtes heureuse !... " - Je la détachai d’un mouvement spontané et le confiai au valet de chambre du prince qui, précisément, passait près de nous en ce moment. Il me promit de ne rien oublier, pas même mon nom, et je quittai cette triste demeure en saluant une dernière fois du geste et de mes vœux Louis Bonaparte. Quelque temps après, il s’était évadé ! [....] Le prince vint à Londres, où j’étais alors ; jugez de ma joie lorsqu’un jour on m’annonça son altesse en personne ; elle n’avait rien oublié, ni ma médaille ni mon nom. Le prince Louis me remercia de la meilleure grâce du monde en me montrant la petite relique, fixée à jamais, me dit-il, à la chaîne de sa montre !... "Puisse-t-elle, ma très chère amie achever ce qu’elle a si bien commencé, et devenir à jamais un jour aussi le porte bonheur de la France ! ».