GALLIMARD. 483ème édition. 17 mars 1950. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos fané, Intérieur frais. 169 pages. Titre et fleuron dorés sur demi-basane violet / marron. 1ère de couverture brochée, conservée. Epidermures sur le cuir.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : RO80161788
Préface d'André GIDE. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Le-livre.fr / Le Village du Livre
ZI de Laubardemont
33910 Sablons
France
05 57 411 411
Les ouvrages sont expédiés à réception du règlement, les cartes bleues, chèques , virements bancaires et mandats cash sont acceptés. Les frais de port pour la France métropolitaine sont forfaitaire : 6 euros pour le premier livre , 2 euros par livre supplémentaire , à partir de 49.50 euros les frais d'envoi sont de 8€ pour le premier livre et 2€ par livre supplémentaire . Pour le reste du monde, un forfait, selon le nombre d'ouvrages commandés sera appliqué. Tous nos envois sont effectués en courrier ou Colissimo suivi quotidiennement.
L'avant scene opera n° 212 2003 17x25x1cm. 2003. Broché. 144 pages. Très bon état
Edition originale. Envoi signé au juré Goncourt, Paul Neveux. Paris, Gallimard, (30 mai) 1931. 1 vol. (120 x 185 mm) de 181 p., [1] et 1 f. Broché, sous chemise et étui (Devauchelle). Édition originale. Préface d'André Gide. Un des 647 exemplaires sur pur fil, (n° 605). Envoi signé : « Pour monsieur Pol Neveux. En hommage respectueux. Antoine de Saint-Exupéry ».
En 1929, devenu directeur de l'exploitation de la compagnie « Aeroposta Argentina », Antoine de Saint-Exupéry a pour mission d'ouvrir une ligne vers la Patagonie et la Terre de Feu, quelque 2500 kilomètres au sud de Buenos Aires. Deux ans après Courrier Sud, il livre ici un chef-d'oeuvre et la confirmation d'un talent littéraire, porté par un humanisme, une passion pour les terres éloignées et pour les hommes qui les explorent et les habitent. Et un succès littéraire : l'ouvrage, préfacé par André Gide, reçoit les faveurs du public, et, du côté de la rue Sébastien-Bottin, on rêve d'un prix littéraire. Dès septembre, Vol de nuit est sélectionné dans la liste finale du Goncourt, en concurrence avec Philippe Hériat pour L'Innocent et Jacques Chardonne pour Claire. Las ! Victime de son succès, le roman remporte le 4 décembre le Femina, un prix créé en 1904 par vingt-deux femmes en contestation du Goncourt. Les membres de la prestigieuse Académie, sans doute mécontents de voir l'herbe coupée sous leurs pieds, donnent alors leurs voix à Jean Fayard pour Mal d'amour, un roman chargé jusqu'au trop plein de clichés sur les femmes. Un retour aux envoyeuses sans doute, mais tout à l'honneur de ces dames : Saint-Exupéry s'en émeut avec sincérité et avoue avoir « été aussi surpris que touché de voir mon livre aussi bien couronné par des femmes ». Sa surprise vient du fait que ces dernières lui « semblaient presque étrangères » à son roman : « L'homme qui s'habille la nuit pour prendre, dans le ciel, à l'avant d'un avion postal, son tour de garde semble se détacher déjà de sa maison, [...] et considérer comme un jeu, un loisir, l'exercice du bonheur. Le plaisir d'un vol de nuit est si violent, que déjà à la fenêtre, en suivant son vol on prend une âme de chasseur et j'ai vu bien des camarades, des hommes sains et rudes, ne plus souffrir aucune comparaison entre l'amour et le métier, comme si enfin ils allaient s'occuper de choses solides, graves, réelles, et quitter leur femme sans regret apparent, et même un peu dédaigneusement, avec un orgueil naïf de leur part. [...]. Je voudrais vous parler du bonheur. Je voudrais vous faire comprendre combien ce rôle est grand. Et j'imagine que c'est un peu le vôtre puisque nous recevons en récompense de vous des vertus humaines, des patiences de garde malade, des dévouements de soeurs aînées. Enfin les vertus humaines qui rechargent le coeur et prennent dans la maison le fragile visage du bonheur. » Le Femina suscita des jalousies et des inimitiés, qui s'exprimèrent avec violence dans la presse, pourtant si favorable au moment de la publication du livre, six mois plus tôt. On reproche à l'auteur son mysticisme et un style précieux et compassé ; mis à part l'amitié de quelques héros de l'air (Mermoz est un des premiers à le féliciter pour son prix), Saint-Exupéry est contesté avec la même irritation dans les milieux de l'aviation : se rappelant ses étourderies et erreurs de pilotages, ses camarades pilotes s'offusquent de constater que l'auteur est devenu le plus réputé aviateur de France non pas pour des exploits professionnels mais porté par une gloire littéraire qui lui confère un aura immérité à leur sentiment. Le public n'aura cure de ces piques vénéneuses. Vol de nuit se vend à plus de 150 000 exemplaires et Jacques Guerlain, en hommage, sort un parfum du même nom. Aux États-Unis, le livre - immédiatement traduit [Night Flight] - est un best-seller et est élu dans la sélection du Book of the Month Club. Enfin, Vol de nuit est l'un des premiers romans à être réédité en format de poche en 1953, dans la collection Le Livre de poche, où il porte le n°3 (après Koenigsmark et Les Clés du royaume). Précieux exemplaire dédicacé par l'auteur à Pol Neveux, l'un des dix membres de l'Académie Goncourt, où il a été élu en 1924, au deuxième couvert (celui de Huysmans, Renard, Guitry et, depuis 2016, Eric-Emmanuel Schmitt). Un envoi qui annonce la rentrée littéraire de septembre et la bataille pour le prix.
Un exemplaire familial : celui offert à son oncle. Dos habilement restauré. Paris, Gallimard, (30 mai) 1931. 1 vol. (120 x 185 mm) de 181 p., [1] et 1 f. Broché. Édition originale. Préface d'André Gide. Un des 647 exemplaire sur pur fil, (n° 100). Envoi signé : « Pour mon oncle Emmanuel de Fonscolombe et ma tante Yvonne. Avec toute la respectueuse affection de leur neveu, Antoine ».
Dès septembre, Vol de nuit est sélectionné dans la liste finale du Goncourt, en concurrence avec Philippe Hériat pour L'Innocent et Jacques Chardonne pour Claire. Las ! Victime de son succès, le roman remporte le 4 décembre le Femina, un prix créé en 1904 par vingt-deux femmes en contestation du Goncourt. Les membres de la prestigieuse Académie, sans doute mécontents, donnent leurs voix à Jean Fayard pour Mal d'amour, un roman lourd de clichés sur les femmes. Un retour aux envoyeuses sans doute, mais tout à leur honneur : Saint-Exupéry avoue avoir « été aussi surpris que touché de voir mon livre aussi bien couronné par des femmes », car elles lui « semblaient presque étrangères » à son roman : « L'homme qui s'habille la nuit pour prendre, dans le ciel, à l'avant d'un avion postal, son tour de garde semble se détacher déjà de sa maison, [...] et considérer comme un jeu, un loisir, l'exercice du bonheur. Le plaisir d'un vol de nuit est si violent, que déjà à la fenêtre, en suivant son vol on prend une âme de chasseur et j'ai vu bien des camarades, des hommes sains et rudes, ne plus souffrir aucune comparaison entre l'amour et le métier, comme si enfin ils allaient s'occuper de choses solides, graves, réelles, et quitter leur femme sans regret apparent, et même un peu dédaigneusement, avec un orgueil naïf de leur part. [...]. Je voudrais vous parler du bonheur. Je voudrais vous faire comprendre combien ce rôle est grand. Et j'imagine que c'est un peu le vôtre puisque nous recevons en récompense de vous des vertus humaines, des patiences de garde malade, des dévouements de soeurs aînées. Enfin les vertus humaines qui rechargent le coeur et prennent dans la maison le fragile visage du bonheur. » Le Femina suscita des jalousies et des inimitiés, qui s'exprimèrent avec violence dans la presse, pourtant si favorable au moment de la publication du livre, six mois plus tôt. On reproche à l'auteur son mysticisme et un style précieux et compassé ; mis à part l'amitié de quelques héros de l'air (Mermoz est un des premiers à le féliciter pour son prix), Saint-Exupéry est contesté avec la même irritation dans les milieux de l'aviation : se rappelant ses étourderies et erreurs de pilotages, ses camarades pilotes s'offusquent de constater que l'auteur est devenu le plus réputé aviateur de France non pas pour des exploits professionnels mais porté par une gloire littéraire qui lui confère un aura immérité à leur sentiment. Le public n'aura cure de ces piques vénéneuses. Vol de nuit se vend à plus de 150 000 exemplaires et Jacques Guerlain, en hommage, sort un parfum du même nom. Aux États-Unis, le livre - immédiatement traduit [Night Flight] - est un best-seller et est retenu dans la sélection du Book of the Month Club. Enfin, Vol de nuit est l'un des premiers romans à être réédité en format de poche en 1953, dans la collection Le Livre de poche, où il porte le n° 3 (après Koenigsmark et Les Clés du royaume). Précieux et émouvant exemplaire offert, loin des tumultes, à ses oncle et tante Emmanuel et Yvonne de Fonscolombe. Son oncle, baron de la Môle et propriétaire du château du même nom, deviendra maire de ce petit village, situé à une trentaine de kilomètres de Saint-Tropez, entre Bormes-les-Mimosas et Cogolin. C'est dans ces terres que la mère de Saint-Exupéry a grandi, tous comme ses ancêtres, et où elle vivra la moitié de l'année à partir de 1904, après que le père de Saint-Exupéry, Jean, y décède, le 14 mars 1904 : « Après la disparition de Jean, l'existence de la famille se partage entre, l'hiver, le château de La Mole [...], qui appartient à la grand-mère de Fonscolombe, et, l'été, la propriété de la grand-tante, la comtesse de Tricaud, à Saint-Maurice de Rémens [...] dans l'Ain. Les déplacements entre le Var et l'Ain feront partie intégrante de l'univers magique de Saint-Exupéry [...] jusqu'à l'âge de 9 ans ». (Bernard Marck , Saint-Exupéry, le grand prince). C'est au château des Fonscolombre que l'écrivain perpétue l'apprentissage familial de la musique : son arrière-grand-père Emmanuel (premier) de Fonscolombe avait été maître de chapelle à Aix-en-Provence et compositeur ; son grand-père, Charles, initia ses enfants au solfège et au chant et sa mère perpétuera cette tradition en faisant venir une fois par semaine au château Anne-Marie Poncet, la fille du directeur de l'opéra de Lyon, pour qu'elle enseigne la musique aux enfants : ses soeurs étudient le piano et le chant, Antoine choisira le violon. Arrivé à Paris pour préparer le concours de l'École navale, il n'abandonnera pas la musique, lui et sa cousine Yvonne de Lestrange jouant ensemble, dans les années 1920, plusieurs pièces de Chopin. Rare et importante provenance familiale.
Les Centraux Bibliophiles, Imprimerie Nationale, 1957. In-folio dans une reliure contemporaine signée Johachim Faki, création originale en plein marocain bleu décoré sous étui de même rappel et emboîtage. La composition typographique en caractères "Romain du Roy" gravés par Grandjean sur l'ordre de Louis XIV en 1694 et l'impression ont été exécutées par l'Imprimerie Nationale. Les dix-neuf burins - dont 3 hors-texte et 16 in-texte - ont été composés et gravés par Germaine de Coster et imprimés sur les presses de Georges Leblanc. Ce tirage, limité à 140 exemplaires sur vélin de Rives est justifié (N°51) et signé par l'artiste réunit la présentation de " Vol de Nuit" par le président des Centraux Bibliophiles. Excellente condition. Livraison Possible en main propre région Rhône-Alpes-Auvergne.
Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Folio 1971 1971. Saint-Exupéry: vol de nuit/ Folio 1971 . Saint-Exupéry: vol de nuit/ Folio 1971
Etat correct