‎ROBIDA A.‎
‎Le Rois des Jongleurs.‎

‎Tableau des moeurs françaises aux temps de la chevalerie ; tiré du roman de sire Raoul et de la belle Ermeline, mis en français moderne, et accompagné de notes sur les guerres générales et privées ; sur les rapports des grands vassaux avec le Roi et avec leurs vassaux inférieurs ; sur le ban et l'arrière-ban ; sur l'oriflamme, les bannières, les cris d'armes, les rois et les hérauts d'armes, etc. ; sur les combats à outrance, judiciaires et autres ; sur les tournois, les joutes, les pas d'armes, etc. ; sur les fraternités d'armes et les adoptions ; sur les chevaliers, les écuyers, les damoiseaux, les pages, etc. ; sur les trouvères et les troubadours, les ménestrels et les jongleurs ; sur la langue d'oyl et la langue d'oc ; sur les chasses et les repas, etc., etc. ; toutes extraites des auteurs les plus accrédités. Par L.C.P.D.V‎

‎Paris, Adrien Egron, 1825 4 vol. in-8, [4]-XVI-295, [4]-319, [4]-384 et [4]-368 pp., avec un feuillet de musique notée (Bals de Saintonge, danses villageoises), demi-basane havane, dos lisses ornés de filets dorés, tranches marbrées Dos insolés, rousseurs. (reliure de l'époque).‎

‎Tirage à 1050 exemplaires numérotés à la main (150/1050).Evidemment, il n'existe aucun roman médiéval portant le nom de Raoul et Ermeline : c'est une invention de l'auteur, Pierre-Louis de Vaudreuil (1770-1853, membre fondateur par ailleurs de la Société archéologique de Charente-Maritime) pour accréditer son propre récit exalté et reconstitué de la chevalerie. Quoique assez oublié, l'ouvrage est typique du goût troubadour en littérature, et également de l'influence de ces rêveries médiévalistes sur des orientations plus concrètes de toute une génération en révolte contre la rationalité du XVIIIe siècle ou l'utilitarisme benthamien qui commençait de poindre. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎