‎PERRET Paul‎
‎Par la Femme‎

‎Arlequin janséniste, ou critique de la femme-docteur. Comédie.‎

‎ Cracovie, Jean le Sincère, 1732 ; in-12. 172 pp. Veau brun, dos à nerfs orné, pièce de titre fauve. Très bon état. Relié à la suite : [DESCHAMPS (F. M. Chrétien)]. La religion défendue. Poème contre lEpître à Uranie. Rotterdam, Johnson, 1733 ; in-12. XVI-44 pp. Marges courtes.‎

‎"La femme docteur" est une comédie critique du Père Bougeant, jésuite, imitée de Molière, qui ridiculise les jansénistes. Elle paraît en 1730 et connaît un grand succès. Son auteur donnera à la suite quatre autres comédies dont l'Arlequin janséniste, inspiré de l'École des femmes ou de l'Impromptu de Versailles. La pièce pièce montre une troupe théâtrale qu'on veut empêcher de jouer La Femme Docteur, et Arlequin de faire ses gambades entre les acteurs et les fâcheux jansénistes. "Bien plus vivant que la critique des jansénistes apparaît le tableau d'une troupe théâtrale de province et l'apologie du théâtre en lui-même : «... et moi, je vous dis que nous autres Comédiens sommes les Docteurs du genre humain, que tous les vices, tous les faibles, toutes les passions, tous les ridicules du monde sont de notre ressort, que c'est un gibier qui nous appartient... » (acte 2 scène 2)". (Dabezies André. Érudition et humour : le Père Bougeant (1690-1743). In: Dix-huitième Siècle, n°9, 1977. Le sain et le malsain. pp. 259-271). Cette pièce a paru en septembre 1731 sous le titre "La critique de la femme docteur", réimprimé en février 1732 avec le nouveau titre d' "Arlequin janséniste". Bougeant est aussi l'auteur de "Amusement philosophique sur le langage des bêtes" (1739) qui lui valu les réprimandes de son ordre, d'une "Histoire du traité de Westphalie, ou des négociations qui se firent à Munster et à Osnabrug" (1744) et de nombreux articles dans le Journal de Trévoux... ‎

‎Beauté de la femme. ‎

‎ Vichy, Laboratoires Vichy - Société d'Hygiène Dermatologique de Vichy, 1969 ; album in-4 (23,5 x 31 cm). Couverture imprimée en couleurs. 99pp. Bon état.‎

‎Illustré d'une centaine de photographies couleurs parfois pleine page, produites par les studios Rouchon sur des idées de Daniel RAVEL. L'ouvrage publié par les laboratoires cosmétiques de Vichy vante la beauté de la femme à travers les soins a apporter à la peau. Les photographies sont belles et très typiques des années soixante. ‎

‎Histoire du mariage. III- L'Acquisition d'une femme ou d'un mari.‎

‎Mercure De France Paris 1935 In-8 ( 230 X 145 mm ), de 323 pages, broché sous couverture imprimée. Traduit de l'anglais par Arnold Van Gennep. Tome 3 seul: L'acquisition d'une femme ou d'un mari. La sélection sexuelle - L'endogamie : influence du croisement des races sur la fécondité et la vitalité - les mariages consanguins - l'exogamie - l'horreur et l'interdiction de l'inceste - interdictions particulières - le mariage par rapt. Bel exemplaire.‎

‎LA FEMME. vue par une femme.‎

‎Table Ronde Paris 1967 In-4 carré ( 265 X 260 mm ), pleine toile rose à la bradel d'éditeur, sous jaquette illustrée. Avant propos de Cecil SAINT-LAURENT. Recueil de nus féminins en noir hors-texte de Ica VILANDER. EDITION ORIGINALE. Bel exemplaire.‎

‎Eau-Forte originale numérotée et signée: "A LA PLAGE". - "LA FEMME AU CHAPEAU D'OISEAU". - "FEMME et MANTE RELIGIEUSE".‎

‎S.N. S.L. S.D. (1970-1971) Eau-forte originale numérotée et signée au crayon par Hans BELLMER, ( 345 X 275 mm pour la cuvette 650 X 500 mm avec les marges ) encadrement de bois teinté acajou ( 810 X 650 mm ) sous verre. Très belle épreuve numérotée en bas à gauche ( 86/150 ) et signée en bas à droite par Hans BELLMER et gravée par Cécile REIMS ( Laurent LAZ: Cécile REIMS L'Oeuvre gravée 1945-2011. 257.17 ou 8 page 94 ). Lithographie référencée dans le catalogue raisonné Flahutez N° 93.10 ( Flahutez 92.10 ). Parfait état.Hans BELLMER réfléchit à lidée de lanagramme. ( Anatomie de limage ). Il écrit: "Le Corps est structuré comme le langage, il se prête à tous les anagrammes. Le Corps est comparable à une phrase qui vous inciterait à la désarticuler pour mieux la comprendre". Pour Hans BELLMER, Le désir est toujours monstrueux. Les corps féminins sont démontés, désarticulés, mutilés, et monstrueusement reconstruits pour être finalement déformés, ficelés et pénétrés, comme dans une référence à SADE.‎