BENARD Simonis.. 1688. In-16. Relié plein cuir. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Mors fendus, Quelques rousseurs. 233 pages. Bandeaux illustrés. Quelques illustrations en noir et blanc dans le texte. Relié plein cuir maerron marbré. Tranches rouges. Pièce de titre cuir bordeaux. Caissons ornés, dorés sur le dos à 5 nerfs. Epidermures. Quelques notes à la plume.. . . . Classification Dewey : 870-Littératures des langues italiques. Littérature latine
Reference : RO80015389
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Paris - id. Simon de Colines - id. 1530 - 1528 In-8° (168 x 106 mm), [1] f. - 76 pp. - [1] p. bl. (a-i8 k4) + [15] ff. (a8 b7, dernier feuillet blanc b8 absent), veau blond, dos à 5 nerfs orné à froid, encadrement à froid sur les plats, tranches rouges (reliure pastiche moderne)
Les retentissants deux premiers recueils d'odes profanes du plus grand poète néo-latin du XVIe siècle, « l'Horace français », précurseur de la Pléiade En 1528, Jean Salmon, 38 ans, épouse sa compatriote Guillonne Boursault, fleur des jeunes filles loudunaises âgée de 18 ans. De cette muse qu'il surnomme la « rieuse », objet principal de sa poésie, naît, l'année même, un premier recueil de 24 odes en vers latins particulièrement inspirées qui le propulse, immédiatement et unanimement, au rang de maître du genre puis un second en 1530, composé de 4 livres de 28, 20, 29 et 30 pièces, qui feront définitivement de lui le « second Horace ». On retiendra, à titre d'exemple et outre ses odes dédiées à sa femme, celles à Francois Ier, Cupidon, Bacchus ou encore à son ami Erasme. Jean Salmon Macrin (1490-1557) ou plutôt Salmon Macrin dit Macrin, poète néo-latin, valet de chambre et lecteur du roi François Ier dès 1533, occupera ce poste de longues années, aux côtés de son ami Clément Marot mais aussi de Claude Chappuys, du traducteur Antoine Macault et du peintre Jean Clouet. Il l'occupera par la suite à la cour d'Henri II. Créateur d'une poésie personnelle d'un style conforme à l'imitation des Anciens, procédé très prisé à la Renaissance, initiateur d'une école française de poésie en langue latine jusqu'alors inexistante, Macrin est l'unique poète lyrique en vue de sa génération, profondément admiré par ses contemporains. En s'inspirant d'Horace, de Catulle, des élégiaques romains et des poètes néo-latins de la Renaissance italienne, Macrin a apporté un nouveau souffle à la sensibilité poétique de son époque et influencé plusieurs générations de poètes. Mainte caractéristique de son modèle poétique reparaîtra dans les oeuvres de la Pléiade. Aujourd'hui, Macrin est reconnu être le meilleur poète horacisant qui se soit présenté jusque-là. Le 14 juin 1550, à Loudun, Guillonne, âgée de seulement 40 ans, est emportée par la tuberculose pulmonaire dont elle souffrait depuis plusieurs années. Macrin, à jamais inconsolable, lui survivra sept ans mais n'écrira plus un vers.
apud Simonem Benard 21 x 28 Paris 1680 Volume in-4, reliure plein veau de l'époque, dos à cinq nerfs orné de filets et de fleurs de lys dorés, plats orné de fleurs de lys dorées encadrés d'une triple et large dentelle dorée, tranches dorées, [6]-283 pp., frontispice illustrant la tragédie de Lysimaque et trois bandeaux gravés par G. Edelinck (1640-1707) d'après Henri Watelé, vignettes de titre et culs-de-lampe gravés aux armes de Ferdinand de Fürstenberg, qui rassemble des textes de l'auteur parus auparavant sous la forme de 4 livres en langue latine : dramaticus, panegyricus, symbolicus et miscellaneus. Le premier livre contient les deux tragédies de l'auteur, Lysimachus et Cyrus. Le second loue les victoires de Louis XIV en Flandre et sur les Etats de Hollande, traduction de P. Corneille, et fait l'éloge de la reine Anne d'Autriche, de Ferdinand évêque de Paderborn, du dauphin Louis et de Pierre Corneille. Le troisième livre contient les "symbola heroica" dédiés à Louis XIV "post primam in Sequanos expeditionem", à Colbert, à Corneille et autres personnages célèbres du moment, illustrés de pièces de vers latins et de 27 médaillons avec devises gravés par Louis Cossin (1627-1704, signature au deuxième médaillon). Le quatrième livre reprend des odes latines de l'auteur. L'ensemble est dédié à Ferdinand de Furstenberg (1626-1693), évêque de Munster et de Paderborn, qui fut un mécène actif pour les lettres latines. Le Jésuite Charles de La Rue (1643-1725), prédicateur de cour sous Louis XIV, réputé pour son éloquence latine, proche de Corneille (1606-1684) lui-même formé au collège jésuite de Bourbon à Rouen, était reconnu pour ses talents oratoires, à l'égal de Bossuet ou de Bourdaloue. Notre édition in-8 peu fréquente (les suivantes sont en in-12), est intéressante par son frontispice - le portrait de Ferdinand évêque de Padernborn manque - et par sa collection d'emblèmes gravés. Reliure avec des marques d'usures et des épidermures, mais remarquable par ses plats fleurdelisés, dos frotté avec un manque à la pièce de titre, coupes usées, gardes un peu tachées, beau frontispice, intérieur, bandeaux et emblèmes frais. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
(Toulouse, Jean Pech), 1680.
Seconde édition augmentée de ces poésies néolatines et, pour huit d'entre elles, en français. Samuel de Fermat (1630 -1690), conseiller du Parlement à Toulouse, a été l'éditeur des oeuvres de son père, le célèbre mathématicien Pierre de Fermat, qui n'avait quasiment rien publié de son vivant. Notons que Pierre de Fermat ne négligeait pas lui-même la poésie puisque on peut lire à la fin de ses "Varia opera mathematica" un grand poème latin. Ces textes ont été publiés comme le deuxième volume des "Dissertationes tres", en 110 pages. La même année ils ont été publiés séparément, avec quelques poèmes supplémentaires en 118 pages, comme cet exemplaire. Dans les deux impressions, il n'y a pas d'adresse sur le titre. Les initiales sur le titre S. F. S. T. figurent pour Samuel De Fermat Senator Tolosanus. /// In-8 de (2), 118 pp. Veau brun, dos à nerfs orné, tranches rouges marbrées. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
"4. Lutetiae Parisiorum (Paris), Apud Johannem Barbou, 1715, in-8°, (12) nnpp + 278 pp + (12) nnpp , including the index, red boards, with black title label on smooth spine. This volume contains 5 parts; Liber Primus;Lyrica, text in Latin; Liber Secundus; Elegiae, text in Latin; Liber Tertius; Epigrammata, text in Latin; Liber Quartus; Miscellanea, text in Latin; Appendix sive Liber Adventitius; texts in French, Latin and Greek.."
Lutetiae Parisiorum, Apud viduam Simonis Benard, 1688, cum privilegio Regis, 1 volume de 9x15 cm environ, (1) ff., 233 pp., (2) ff., 1 titre gravé, 2 culs-de-lampe, 2 bandeaux et 27 emblèmes, reliure plein veau havane, dos à 5 nerfs avec pièce de titre rouge, orné de motifs et titre dorés, chasses dorées, gardes de couleurs, tranches rouges. Dos restauré sur les mors, tampon de collège sur la page de titre, reliure avec petite tache et rares épidermures, haut de la page de titre découpée, des rousseurs sur quelques pages.
Charles de la Rue (1643-1725) est un prêtre jésuite, prédicateur royal et poète de langue latine. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.