CALMANN-LEVY. 1923. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 157 pages. Quelques pages non coupées.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
Reference : RO80011673
Opéra-Comique. Musique de Franz de Suppé. Classification Dewey : 792-Théâtre
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Paris, Librairie des bibliophiles, 1873. 10 tomes en 10 volumes in-8, 132, 201-(1), 161-(2), 139-(1), 134, 74, 115,162, 94-(2), 231-(1) pp., demi-maroquin havane à coins, dos lisse orné en entrelacs, couvertures conservées, en partie non-coupés. (Coins des plats émoussés, quelques coiffes frottées, rares rousseurs.)
Illustré de 11 gravures à l'eau-forte hors-texte par Flameng dont un portrait de Boccace d'après une ancienne estampe. Traduction de Le Maçon, réimprimée par les soins de D. Jouaust avec Notices, Notes et Glossaire par M. Paul Lacroix. Premier des 150 exemplaires sur Hollande, troisième papier. * Voir photographie(s) / See the picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Librairie des bibliophiles, 1873. 5 tomes en 4 volumes in-12, plein maroquin brun, dos à nerfs janséniste, décor aux coupes, tranches dorées sur jaspe, encadrement de maroquin de même couleur sur les gardes, orné d'un large dentelle dorée, ex-libris d'André Villet (reliure signée Marius Michel).
Traduction de Le Maçon, réimprimée par les soins de D. Jouaust avec Notices, Notes et Glossaire par M. Paul Lacroix. Illustré de 11 gravures à l'eau-forte hors-texte par Flameng dont un portrait de Boccace d'après une ancienne estampe auxquelles a été ajouté la suite complète de Gravelot (édition Londres [Paris], 1757-1761) ainsi qu'un DESSIN ORIGINAL DE GRAVELOT à la plume et sépia, daté et signé. Bel exemplaire sous une opulante reliure. * Voir photographie(s) / See the picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Gibert Jeune Librairie d'Amateur 1934 Gibert Jeune, Librairie d'Amateurs, 2 volumes, 1934, 281-342 pp, reliures en plein maroquin bleu nuit sous étui assorti, environ 26x20cm, couvertures d'origine conservés, tirage à 2500 exemplaires (N°628), illustrations de Brunelleschi, complet des 32 hors-textes (16x2). Tome 1 : quelques frottements sur les nerfs, les coins et la chasse supérieure du premier plat. Tome 2 : de menus frottements sur le dos. Des frottements d'usage sur les étuis. Beaux exemplaires et intérieurs très propres.
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Exemplaire réglé, d’une élégance exceptionnelle, revêtu d’une fine reliure du dix-septième siècle dont le dos porte en pied la dentelle au dauphin couronné. Lyon, Guillaume Rouille, 1551. In-12 de 384 pp., (4) ff., le dernier doublé, nombreuses initiales ornées, deux infimes trous ds. le titre, pte. tache ds. la marge inf. des pp. 17 à 20. Exemplaire réglé. Maroquin rouge, triple filet or autour des plats, dos à nerfs richement orné avec la dentelle spéciale au dauphin couronné en pied, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure du XVIIe siècle. 158 x 101 mm.
Une des œuvres célèbres de Boccace, le ‘De claris mulieribus’, composé en latin vers 1360, est un livre à la fois érudit et amusant destiné à un large public. Suivant le modèle des Hommes illustres de Pétrarque, Boccace y raconte les vies de 104 femmes célèbres, reines ou courtisanes, vertueuses ou libertines, d’Eve à la papesse Jeanne. Edition originale de cette traduction due à Denis Sauvage. Il s’agit de la première traduction française d’après la version italienne, due à Denis Sauvage ; elle remplaçait celle que L.A. Ridolfi avait donnée d’après l’original latin. Rédigé en 1361-1362, le De mulieribus claris (Les Femmes illustres) de Boccace constitue la première collection, dans l’histoire occidentale, de biographies féminines. Inspiré, de l’aveu même de Boccace, par la lecture du De viris illustribus (Les Hommes Illustres) de son ami Pétrarque, cet ouvrage propose une compilation raisonnée des « histoires », païennes et chrétiennes, de femmes remarquables, dont Boccace met en exergue l’excellence, dans le bien ou le mal, quitte à tirer de ce « mal » la leçon de morale appropriée. On y retrouve donc de grandes silhouettes tracées par Tite-Live, Pline lʼAncien ou Suétone mais venues aussi de saint Jérôme ou de la Bible (le livre commence par une « biographie » d’Eve). Les propos dépréciatifs traditionnels, hérités des deux antiquités, sur la faiblesse de caractère des femmes, nʼy manquent certes pas mais transparaît déjà, dans la louange de figures comme celles de Nicostrata ou Epicharis, une évolution certaine des mentalités, provoquée par les prodromes de la réflexion humaniste sur les vertus féminines. Ce livre, vite traduit en français (Laurent de Premierfait) ou en allemand (Heinrich Steinhöwel) marqua fortement son époque puisquʼy puisèrent aussi bien Chaucer pour The Canterbury Tales que Christine de Pisan, en 1405, pour son Livre de la cité des dames. Dans cet ouvrage d’inspiration nouvelle, Boccace donne donc au lecteur moderne un aperçu, vaste et souvent piquant, des attitudes médiévales à l’égard des femmes, à un moment où les élites renaissantes vont changer leur regard sur les potentialités féminines. (Jean-Yves Boriaud, Les Femmes illustres / De Mulieribus claris). « L’œuvre, écrite entre 1360 et 1362, amplifiée et refondue dans les années postérieures, contient la biographie de 104 dames de renom de tous les temps, d’Ève à la reine Jeanne de Naples ; elle est dédiée à la très belle Andrée Acciaiuoli, sœur du grand sénéchal Nicolas Acciaiuoli, épouse en secondes noces d’un comte d’Altavilla. L’exemple de Pétrarque et de son traité des Hommes illustres influença notablement Boccace, ainsi qu’il l’a reconnu lui-même. La veine narrative s’y élargit avec quelque liberté, comme dans les pages consacrées à la vie de la papesse Jeanne, aux voluptueuses longueurs sur les amours de Thisbé, à l’histoire de la naïve Paulina, Romaine aimée du Dieu Anubis, qui rappelle d’assez près le conte de Lisette et de l’ange Gabriel du Décaméron. (…) Dans son ensemble, le volume est un compromis entre l’érudition historique et le conte, un plaisant livre d’érudition, destiné non seulement aux hommes mais aussi aux femmes, - lesquelles, déclare Boccace, pour son excuse, étant habituées à entendre des histoires en ont un besoin plus grand et se divertissent d’un copieux exposé. » T. F. G. Rouville. Jolie impression en italique de Philibert Rollet avec de jolies initiales et quelques ornements. Le titre est placé dans un remarquable encadrement sur bois reproduit par Baudrier. Exemplaire réglé, d’une élégance exceptionnelle, revêtu d’une fine reliure du dix-septième siècle dont le dos porte en pied la dentelle au dauphin couronné. Etiquette de la librairie Pierre Berès au premier contreplat (il a figuré sous le n°32 de son catalogue Livres Français des quinzième & seizième siècles de 1951, au prix de 45 000 fr.).
Edition originale française rarissime dédiée à Anne de Bretagne et premier tirage « De la louenge et vertu des nobles et clères dames » de Jean Boccace achevée d’imprimer le 28 avril 1493 par Antoine Vérard. A Paris, Antoine Vérard, 1493. In-folio de (144) ff. (a-n8, o-p6, q-r8, s-t6) à 34/35 lignes. Plein maroquin havane, plats orné d’un décor d’entrelacs mosaïqués noir encadré de filets doré, dos à nerfs orné de même, doublures et gardes de peau de vélin, tranches dorées. Reliure signée de Marius Michel. 273 x 192 mm.
Edition originale française rarissime dédiée à Anne de Bretagne et premier tirage « De la louenge et vertu des nobles et clères dames » de Jean Boccace achevée d’imprimer le 28 avril 1493 par Antoine Vérard. BMC VIII 79 ; B.n.F. Rés. G-365 ; Brunschwig 280 ; CIBN B-519 ; Fairfax Murray, FB 50 ; Goff B-719 ; GW (+ Accurti I) 4490 ; HC 3337 ; IGI 1769 ; Macfarlane 25 ; Pell. 2478 et 2478 A ; Hain-Copinger, n° 3337 ; Proctor n° 8425 ; Brunet, I, 990. Cet exemplaire est le seul complet passé sur le marché international depuis 30 ans. La première édition latine parut en 1473 sous le titre De Claris mulieribus (des femmes célèbres), à Ulm. « L’œuvre, écrite entre 1360 et 1362, amplifiée et refondue dans les années postérieures, contient la biographie de 104 dames de renom de tous les temps, d’Ève à la reine Jeanne de Naples ; elle est dédiée à la très belle Andrée Acciaiuoli, sœur du grand sénéchal Nicolas Acciaiuoli, épouse en secondes noces d’un comte d’Altavilla. L’exemple de Pétrarque et de son traité des Hommes illustres influença notablement Boccace, ainsi qu’il l’a reconnu lui-même. La veine narrative s’y élargit avec quelque liberté, comme dans les pages consacrées à la vie de la papesse Jeanne, aux voluptueuses longueurs sur les amours de Thisbé, à l’histoire de la naïve Paulina, Romaine aimée du Dieu Anubis, qui rappelle d’assez près le conte de Lisette et de l’ange Gabriel du Décaméron. (…) Dans son ensemble, le volume est un compromis entre l’érudition historique et le conte, un plaisant livre d’érudition, destiné non seulement aux hommes mais aussi aux femmes, - lesquelles, déclare Boccace, pour son excuse, étant habituées à entendre des histoires en ont un besoin plus grand et se divertissent d’un copieux exposé. » T.F. G. Rouville. Le volume est orné de 11 gravures sur bois qui, répétées, forment un cycle iconographique de 80 gravures. La plupart mesurent 87 x 80 mm et représentent une reine avec un enfant dans ses bras (23 fois), une reine trônant avec des dames se tenant devant elle (22 fois), une femme allaitant des jumeaux devant un paysage (17 fois). Deux autres gravures proviennent du Chevalier délibéré, imprimé en 1488. Deux gravures de format différent, 140 x 86 mm, illustrent un évêque à son écritoire surmonté d’un sage et d’une femme ; elles proviennent de l’“Art de bien mourir” imprimé par Le Rouge pour Vérard, en 1492. Neuf de ces gravures ont été spécialement réalisées pour ce livre et sont donc ici en premier tirage. « Volume extrêmement rare, orné d’un certain nombre de belles figures gravées sur bois qui comptent parmi les plus intéressantes dans les ouvrages publiés par Vérard ». (Rahir n°263). Exemplaire comportant les remarques de premier tirage : - Le titre est imprimé avec la faute « nouellemet », corrigée dans l’exemplaire de la Pierpont Morgan Library. Le Gesamt Katalog, Pellechet Polain 2478 et Hain donnent « nouuellemet » avec deux U. - Le feuillet i4 est signé hIIII. Premier grand prosateur italien, Giovanni Boccaccio (1313-1375) fut très célèbre en France, plus que Dante et Pétrarque, et cela dès le début de l’imprimerie. Il avait écrit tant pour le peuple, qui se plût à la lecture amusante du Décaméron, que pour l’aristocratie qui, dans le De casibus virorum illustrium (devenu en français Le cas des nobles malheureux), trouva une sorte d’encyclopédie moralisée des grands hommes de l’Antiquité. Cette première édition fut imprimée par Antoine Vérard qui a dédié l’ouvrage à Anne de Bretagne, épouse du roi Charles VIII. C’est grâce en partie aux écrivains engagés par Anne de Bretagne, ou attirés par la possibilité de son mécénat, comme pouvait l’être Antoine Vérard, que la littérature à la louange et à la défense des femmes a été promue à la cour de France. Le titre ne comporte que deux lignes de texte. Au verso du titre commence le prologue du traducteur, supprimé dans certains exemplaires et supplée par une miniature. Dans cet exemplaire il est accompagné d’un bois montrant la reine Anne de Bretagne assise sur son trône entourée de personnages féminins de sa suite. Au recto du dernier feuillet, marque typographique d’Antoine Vérard. Cette traduction du De Casibus virorum illustrium de Boccace fut réalisée pour Jean de Chanteprime entre 1400 et 1409 par Laurent de Premierfait. Ce dernier fait partie de la génération des humanistes français du règne de Charles VI redécouvrant et célébrant la littérature classique depuis Cicéron jusqu'à Pétrarque et Boccace. Il était un latiniste érudit, très appréciée par les humanistes de son temps, mais ce qui fît le plus sa gloire, ce sont ses traductions en français à partir du latin (ou de versions latines de textes à l’origine grecs ou italiens), réalisées pour des commanditaires aristocratiques. Bechtel signale une coupure au mot "nou|vellement" du titre, non coupé dans notre exemplaire et ainsi libellé : "novellement". Précieux exemplaire. En un demi-siècle un seul autre exemplaire complet est apparu sur le marché public, vendu 35 000 € il y a 30 ans. (Réf : Hôtel Georges V, 16 septembre 1988, n° 23, ex. S. Brunschwig).