Arthaud. 1940. In-8. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 199 pages. Nombreuses photos en noir et blanc dans et hors texte 1 carte de la Hollande. Couverture en couleurs d'A. Pieck. Légères rousseurs sur le dos et le 2ème plat de couverture.. . . . Classification Dewey : 949.2-Pays Bas
Reference : RO70114624
Collection ' les beaux pays'. Classification Dewey : 949.2-Pays Bas
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L’arrivée de Sa Majesté Guillaume III d’Angleterre à La Haye en 1691. L’un des plus beaux livres de fêtes baroques hollandais orné de 16 somptueuses gravures en premier tirage. La Haye, Arnout Leers, 1692. In-folio de 1 frontispice, 1 titre, (4) ff., 1 portrait, 108 pp., 3 planches à pleine page et 11 planches sur double-page. Relié en demi-vélin de l’époque, plats de cartonnage, dos à nerfs, pièce de titre de maroquin bordeaux, date frappée or en pied du dos. Reliure de l’époque. 375 x 245 mm.
Édition originale de la version française et premier tirage de ce très beau livre de fêtes célébrant l’arrivée de Guillaume III d’Angleterre en Hollande. Landwehr, R. de Hooghe, 80 ; Fairfax Murray, French, 700 ; Landwehr, Splendid ceremonies, 147. « Le frontispice contient le 1er titre, de belles figures allégoriques, le portrait du Roi dans un médaillon et, dans un petit cartouche, le nom du dessinateur graveur Romain de Hooghe auquel sont dues les planches. Il est suivi d’un beau portrait du Roi, dessiné par Brandon et gravé par P. de Gunst et de 14 planches hors texte, la plupart double in-folio, dont 6 représentent des cortèges de nombreux cavaliers civils et militaires et des carrosses attelés. Le texte (attribué par Vinet à Tronchin du Breuil) en donne la description. Il s’agit du Roi Guillaume III, 1650-1702, fils de Guillaume II de Nassau, Prince d’Orange, élu Stathouder de Hollande en 1672 et proclamé Roi d’Angleterre en 1689. On sait que sa vie ne fut qu’une longue lutte contre Louis XIV. Son séjour à La Haye en 1691 avait pour but une entrevue avec les princes ligués contre le Roi de France. Le texte, qui est entièrement en français, sauf le privilège qui est en hollandais et les légendes des planches qui sont dans les deux langues, donne le détail de ces conférences, ainsi que les noms et qualités des personnages qui y prirent part. Les planches présentent un intérêt particulier au point de vue hippique. Bel ouvrage assez rare. » (Mennessier de la Lance, n°635). « Guillaume III entreprit ce voyage pour conférer à La Haye avec les princes ligués avec lui contre Louis XIV, qui se don côté travaillait énergiquement à replacer Jacques II sur le trône d’Angleterre, où Guillaume avait été appelé par le vœu de la nation. Ce prince, que cinq des provinces unies avaient nommé stathouder, que la Hollande allait accueillir avec autant d’enthousiasme qu’il est permis aux Hollandais d’en avoir, entreprit nous le répétons, cet important voyage entre la bataille de la Boyne, où il avait battu les Irlandais, et le combat de la Hogue, qui devait être si funeste à la marine française. Seize planches enrichissent cette remarquable publication, dont le frontispice (une allégorie composée et gravée par Romain de Hooghe, et qui ne serait point indigne de Rubens) l’annonce dignement. Le portrait de Guillaume III, dessiné par Jean Brandon et gravé en taille-douce avec le burin le plus souple par P. von Gunst, vient ensuite. Les autres planches sont l’œuvre de Romain de Hooghe [...] Elle représentent : l’arrivée de Guillaume à Honstardijk, sa réception dans la cour, réception de Guillaume au pont de Westland, illumination et décoration de la maison de ville, arc de triomphe sur le marché, arc de triomphe sur la place, peintures du dedans de l’arc de triomphe sur la place, entrée de Sa Majesté par-dessous l’arc de triomphe, arc de triomphe devant la cour, statues, devises et emblèmes à l’intérieur de cet arc, peintures des côtés, représentation des deux pyramides placées au milieu du feu d’artifice. Cette entrée se distingue entre toutes par la profusion des peintures et figures allégoriques, des emblèmes et devises qui couvrent les arcs de triomphe. Il y a un luxe inouï. L’arc de l place peut être appelé justement une page d’histoire [...]. M. Didot a parlé de ce livre avec éloge (Catalogue, n°951) : ‘C’est, dit-il, un monument somptueusement exécuté, élevé par les états de Hollande à Guillaume III. Il contient seize planches très pittoresques, et d’un très grand éclat, dues à Romain de Hooghe qui y a déployé toutes les ressources d’un talent qu’on ne peut vraiment apprécier que dans ces grandes compositions.’ » (Vinet, Bibliographie méthodique et raisonnée des Beaux Arts, 52). « Ouvrage intéressant et curieux pour les 15 belles figures, frontispice compris, gravées par Romain de Hooghe, dont il est orné. Le portrait, qui est aussi très beau et occupe toute la page, est gravé par P.-A. Gunst, d’après J. Brandon ». (Ruggieri, n°1093). Les planches sont ici en premier tirage. Très bel exemplaire grand de marges conservé dans sa reliure de l’époque.
Paris, Napoléon Chaix et Cie, s.d;, in-16, XXXI-(1bl.)-303-(1bl.)pp.-16pp. de catalogue Chaix, 8 cartes, cartonnage d'éditeur en percaline noire, dos lisse orné, 2 cartes des chemins de fer, 4 cartes représentant le cours du Rhin de Düsseldorff à Bâle, 1 carte des affluents du Rhin et 1 carte de la Hollande. Ce guide est divisé en deux parties : la première est consacrée aux bords du Rhin, la seconde à la Hollande. Tampon Ministère de la Police générale. Étiquette de librairie. Dos passé. Néanmoins bon exemplaire, bien complet de ses 8 cartes. Couverture rigide
Bon XXXI-(1bl.)-303-(1bl.)pp.-16pp
Véritable édition originale française du Neveu de Rameau. En Français dans le texte, n° 153. A Paris, chez J. L. J. Brière, 1821.In-8 de (4) pp., (1) f., xxvii pp., 148 pp. (Le Neveu de Rameau), [149]-322 pp. (Voyage de Hollande), [323]- 383 pp. (Correspondance), [384]-388 pp. (Table). Exemplaire relié sans la Table des ouvrages de Diderot. Relié en percaline brune de la fin du XIXème siècle. 216 x 134 mm.
Véritable édition originale française de l’un des chefs-d’œuvre de Diderot, le « neveu de Rameau », établie d’après le manuscrit remis à l’éditeur par Madame de Vandeul, la fille de Diderot. Tchemerzine ; Vicaire 255 ; Adams, Bibliographie des Œuvres de Diderot, A9. « Ce volume est le n°21 des Œuvres éditées par Brière. Il parut en réalité en 1823 au mois d’août, mais l’éditeur maintint la date de 1821 sur toute l’édition. Condamné à la destruction par le Tribunal de la Seine à la fin 1823. » (Tchemerzine) Bien qu'une édition française du Neveu de Rameau ait été publiée en 1821 chez Delaunay, celle-ci n'était qu'une retraduction en français par de Saur et de Saint-Geniès de la traduction allemande effectuée par Goethe. La présente édition originale, faite à partir du manuscrit français, ne parut en réalité que deux ans plus tard, mais l'éditeur souhaitant l'intégrer en tant que dernier volume (tome 21) des Œuvres de Diderot publiées en 1821 choisit de conserver cette date. Le Voyage de Hollande fut quant à lui d'abord publié chez Belin en 1818-1819 (Brunet II, 700). « Le Neveu de Rameau est, à coup sûr, le grand chef-d’œuvre de Diderot, rédigé pour lui seul dans le secret le plus absolu à partir de 1762 et revu jusque vers 1773, “une œuvre dont la vie amalgame une actualité de vingt ans et, à partir du plus grand disparate, atteint le plus parfait naturel” (Jean Fabre). L’histoire même de ce texte fascinant est un vrai “roman bibliographique” : publié pour la première fois en 1805 dans une traduction allemande par Goethe (elle-même retraduite en français par De Saur et Saint Geniès), le texte est publié en 1821 au t. XXI des Œuvres de Diderot par Brière d’après une copie venant de la fille de Diderot ; en 1891, enfin, Georges Monval découvre dans une boîte de bouquiniste sur les quais le manuscrit autographe qui permet d’établir le texte correct. Conte, dialogue, satire (le manuscrit porte le titre “Satyre 2de”), ‘Le Neveu de Rameau’ est tout cela à la fois, et bien davantage encore. Au Café de la Régence, près du Palais-Royal, Diderot (Moi) rencontre Jean-François Rameau (Lui), personnage authentique, neveu du grand musicien. Entre ce bohème et “M. le philosophe” va s’engager un dialogue plein d’esprit, souvent profond, amer, cocasse ou réaliste, sur les sujets les plus divers. Si Rameau reste très près de son modèle, il ressemble par bien des traits à Diderot lui-même, qui joue à merveille de la dialectique de ses deux personnages sans souci de conclure autrement que par ce “Rira bien qui rira le dernier” lancé par Rameau. Chaque ligne reflète une jubilation de l’écriture ; chaque lecture suscite de nouvelles réflexions et renforce l’admiration. » En Français dans le texte, n° 153.
Reliure plein vélin ivoire de l'époque à coutures apparentes (vélin hollandais). Reste de titre à l'encre au dos (presque effacé). Légers frottements. Exemplaire frais, non restauré. Papier de qualité plus ou moins médiocre selon les tomes, parfois uniformément teinté. Collationné complet. Ce recueil est extrêment rare selon les différentes sources consultées. Sa mise en oeuvre semble hératique (nom d'éditeurn, dates et mention d'édition assez fantaisistes). Il semble pourtant que ce soit tout ce qui a paru de cet ensemble composé de chansons bacchiques, lestes et gaillardes. On lit dans le catalogue de livres provenant de la bibliotheque de monsieur Leroux de Lincy, n°225 (vélin, même collation) : "Recueil extrêmement rare, dans lequel on trouve un certain nombre de chansons relatives au règne de Louis XIV (vendu 58 francs à la vente Silvestre en 1845, ex. relié vélin comme le nôtre). "Il s'y trouve un grand nombre de couplets hostiles à Louis XIV". On trouve un autre recueil quasi identique à la date de 1688, est-le même ? Et un autre en 12 parties datées de 1696, qui ne semble pas être le même que notre exemplaire. On lit par ailleurs dans le catalogue de la bibliothèque de monsieur Cigongne à propros d'un exemplaire identique au nôtre : "Tome I. 3è édition (6 parties intitulées t. I à VI, et 1ère partie d'un 2ème volume, datée de 1690). Sur l'imprimé à Paris (Hollande), 1691. Petit in-12. maroquin olive par Trautz-Bauzonnet (n°1228 du catalogue Cigongne), avec ce commentaire : "On croit que c'est tout ce qui a paru de ce recueil.".
On y trouve des pièces en vers qu'on ne trouve pas ailleurs dans les autres recueils du même genre. Quelques chansons sont en flamand et d'autres en gascon. Elles n'ont pas de titre pour la plupart, on y donne juste l'air sur lequel il fallait les chanter. On ne sait pas sur quel air il fallait chanter ce petit couplet : Mon mari j'ai résolu De vous faire cornette Au régiment des cocus Car si jamais il en fut Vous l'êtes, vous l'êtes, vous l'êtes. ou encore cette chanson bacchique : Sans le secours de la bouteille, L'on passerait mal ses jours, Toutes les douceurs des amours, N'ont point de charme qui réveille, Un amant n'est jamais content, Un buveur est toujours content. et encore un peu plus leste : Margot et son gros fessier Font un concert magnifique ; Son voisin le Savetier Se pâme à cette musique : Tous deux chantent nuit et jour, Sans note blanche ni noire : Margot chante un air de cour, Et son cul un air à boire. Enfin citons cet air nouveau sur l'air de J'avais cent francs etc. Passons le temps, Auprès de nos maîtresses, Caressons les sans cesse, Vivons contents : Un tendre amant Doit être complaisant Sans être un inconstant, Un tendre amant Doit aimer sa maîtresse, Et la baiser souvent. De la plus grande rareté dans cette condition. La plupart des grands bibliophiles du XIXe siècle ne possédaient pas ce recueil (ou en reliure neuve du XIXe siècle). Aucun exemplaire dans Morgand (Bulletin de la librairie Morgand et Fatout, 1876-1904). Aucun exemplaire dans la bibliothèque de Viollet-le-Duc. Egalement absent des bibliothèques Rothschild, Lachèvre, etc. Il n'y a actuellement aucun exemplaire à la vente. Provenance : il est possible que notre exemplaire, relié en vélin d'époque, soit l'exemplaire provenance de la bibliothèque de monsieur Méon (n°1915, vente de novembre 1803, catalogue des livres précieux, singuliers et rares, chez Bleuet jeune). Ce même exemplaire est encore sans doute le même qui a passé ensuite dans la bibliothèque de monsieur George Buchanan (n°475, vente de 1849 par la Maison Silvestre par L. Potier). Exemplaire passé ensuite dans la bibliothèque de Leroux de Lincy (n°225, vente de 1865, vendu 58 francs). Il n'y a cependant aucune provenance attestée dans l'exemplaire. Très bon exemplaire en condition d'époque (vélin hollandais).
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Remarquable exemplaire en luxueuse reliure ornée de l’époque signée du grand relieur Meslant. A Paris, de l’Imprimerie de F. Dufart, An VIII [1799/1800] - 1808. 127 volumes in-8. Veau, roulette dentelée dorée encadrant les plats, dos lisses ornés. Reliure de l’époque signée de P. Meslant. 196 x 121 mm.
La grande «Histoire naturelle» de Buffon du XVIIIe siècle ornée de 1166 planches gravées sur cuivre à pleine page incluant 2 portraits, 8 cartes, 20 tableaux et 1136 estampes, ici en rarissime double état sur papier fort de Hollande, en noir et vis-à-vis, en coloris main de l’époque. Quérard. La France littéraire, I, 558; Nissen. Zoologie, 682; Cohen, Livres illustrés du XVIIIesiècle, 194. Ce fut l’une des œuvres les plus ambitieuses et les plus complètes de la littérature scientifique. Buffon, nommé intendant du Jardin du Roi en août 1730 avait dès ce moment, conçu le projet de rendre aimable et accessible à tous l’étude de l’histoire naturelle qui n’avait connu jusqu’alors que de secs enseignements. Son vaste projet entendait embrasser l’ensemble des productions de la nature en les classant et expliquant d’une façon méthodique. Le succès de l'entreprise fut immense, éclatant et durable. « Jamais la pensée humaine ne s'était élevée à une pareille hauteur, ni le génie à une telle hardiesse. On n'était pas accoutumé à entendre la science parler un aussi beau langage. Aussi la place de Buffon fut-elle marquée dès ce jour à l'Académie française ». « Le texte de Buffon consacré aux « Époques de la nature », à la description de la formation des continents, prend place parmi les grandes pages de la littérature française ». C’était le premier essai de vulgarisation aimable et raffiné de l’étude de l’histoire naturelle qui provoqua une découverte et un engouement du public cultivé et un désir de protection de cette science chez les souverains et les grands. Mais l’on ne connaît guère d’exemplaires avec le double état des gravures. Cette édition fut publiée par Sonnini de Manoncourt, son ancien assistant, avec la collaboration de plusieurs naturalistes et entomologistes. Elle est illustrée de 2 portraits, 8 cartes et 1 136 planches gravées sur cuivre, certaines repliées. Nissen n’annonce que 1100 planches, soit 36 de moins que dans le présent exemplaire. Théorie de la Terre (3 vol., 5 p1., 1 portrait et 3 cartes) ; Époques de la Nature (1 vol., 3 pl. et une carte) ; Histoires des minéraux (12 vol., 20 pl. et 4 cartes), des animaux (1 vol., 7 pl.), de l’homme (4 vol., 13 pl.), des quadrupèdes (13 vol., 231 pl.), des singes (2 vol., 79 pl.), des oiseaux (28 vol., 257pl.), des poissons (13 vol., 80 pl. et un portrait), des cétacées (1 vol., 5 pl.), des mollusques (6 vol., 72 pl.), des reptiles (8 vol., 100 pl.), des crustacés et des insectes (14 vol., 113 pl.) et des plantes (18vol., 151 pl.), tables (3 vol.). Un des rares exemplaires contenant une seconde épreuve de chaque planche finement aquarellée à l’époque. Les coloris sont restés d’une fraîcheur remarquable.