EDI Europ. 1968. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 128 pages de bandes dessinées.. . . . Classification Dewey : 843.068-BD petits formats
Reference : RO70049788
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« ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». A Paris, chez la veuve Guillaume, 1723. Avec Approbation & Privilège du Roy. Petit in-8 de 54 pp., (1) f. pour l’Approbation et (2) ff. pour le Privilège. Plein veau brun, filets à froid autour des plats, dos à nerfs restauré, coupes décorées. Reliure de l’époque. 164 x 99 mm.
Edition originale très rare du premier succès de Marivaux. Tchemerzine, IV, 402. Seuls deux exemplaires sont répertoriés sur le marché public depuis plusieurs décennies dont un en reliure moderne de Stroobants. Arlequin poli par l'amour est née de la rencontre de Marivaux avec les comédiens italiens en 1720. C'est la pièce où, pour la première fois, s'expriment les grands thèmes qui alimenteront son écriture : la découverte de l'amour, l'expression de la jalousie, la méprise, la fidélité, le malentendu, la manipulation, la trahison... « ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, plus communément appelé Marivaux, naît en 1688 à Paris. Après des études de droit plutôt chaotiques, il obtient sa licence en 1720 et est reçu avocat, mais jamais il n'exercera : sa rencontre avec le philosophe Fontenelle, ainsi que sa fréquentation assidue du salon de la spirituelle et éclairée Mme de Lambert, l'ont en effet depuis longtemps persuadé de se consacrer à la littérature. Après un premier roman (Les Effets surprenants de la sympathie en 1712) et quelques incursions dans l'écriture parodique (notamment un Télémaque travesti et une Iliade travestie entre 1714 et 1716), il se tourne vers le théâtre. Il doit son premier succès à Arlequin poli par l'amour, joué par les Comédiens italiens de Luigi Riccoboni en 1720, dont il devient l'auteur attitré, et ce jusqu'en 1740. « En 1720, Marivaux donne sa première comédie parisienne, ‘L’Amour et la Vérité’. C’est un échec qu’il accepte aussitôt. Le genre allégorique n’étant pas à la mode, il confie quelques mois plus tard une nouvelle pièce aux Comédiens-Italiens : ‘Arlequin poli par l’amour’ est un succès. Marivaux est rassuré, mais il souhaite être représenté sur la scène la plus prestigieuse de France, celle des Comédiens-Français. Deux mois plus tard, il leur donne ‘Annibal’. Marivaux doit se rendre à l’évidence : la tragédie n’est pas un genre qu’il maîtrise et la pièce est un échec ». Il y a dans cette pièce l'inconscience éperdue et la naïveté insolente de la jeunesse, l'ambition de ses idéaux et la brutalité de leur désenchantement. Arlequin et Silvia ne sont pas loin de nous : entrant dans l'âge adulte, ils butent ensemble contre un monde dont ils ne tarderont pas à mesurer le danger et dont la fée, figure de pouvoir absolu, leur fera comprendre les règles. Car c'est également un regard sur notre monde que nous propose Marivaux : jusqu’à quel point accepte-t-on la soumission à un pouvoir en place ? Jusqu’où abuse-t-on de son pouvoir et jusqu'où en supporte-t-on les abus ? Il y a derrière la comédie les prémices d'une réflexion plus politique : la révolution, le soulèvement, la destitution, la fascination et le goût du pouvoir. « Marivaux présente dans cette petite pièce une réflexion sur le pouvoir : à se trahir les uns les autres, les puissants risquent de le perdre. Il y fournit aussi de manière plus voilée, des éléments pour penser l’accès du paysan ou du sauvage à la civilisation. La force symbolique de la pièce tient à ce télescopage du temps de l’apprentissage du langage et de celui de l’entrée dans la sexualité, événements habituellement séparés par un certain nombre d’années. L’imagination du lecteur a de quoi divaguer entre le paysan et le sauvage, entre l’enfant et l’adolescent en âge d’aimer. Et l’on pourrait s’amuser à reconnaitre, depuis le sommeil et l’interjection initiale d’Arlequin jusqu’au moment de l’échange de la bague avec la fée un véritable défilé des pulsions partielles, préludant à l’amour d’objet. La manière dont Marivaux traite son histoire peut conduire à un certain nombre d’énoncés peu conformes à la doxa en vigueur. » (F. Salaün, Pensée de Marivaux). Exemplaire à marges immenses en reliure ancienne.
L’un des rarissimes exemplaires sur papier vert d’eau. Paris, Pagnerre, 1862. 10 volumes grand in-8 de : I/ (4) ff., 357 pp. (mal numérotées 355), (1) f.bl., 2 illustrations hors texte ; II/ (2) ff., 382 pp., (1) f.bl., 2 illustrations hors texte ; III/ (2) ff., 358 pp., (1) f.bl., 2 illustrations hors texte ; IV/ (2) ff., 318 pp., (1) f.bl., 2 illustrations hors texte ; V/ (2) ff., 320 pp., 1 illustration hors texte ; VI/ (2) ff., 297 pp., (1) f.bl., 2 illustrations hors texte ; VII/ (2) ff., 432 pp., 2 illustrations hors texte ; VIII/ (2) ff., 399 pp., 3 illustrations hors texte ; IX/ (2) ff., 400 pp., 2 illustrations hors texte ; X/ (2) ff., 311 pp., 2 illustrations hors texte, (2) ff. d’album. Suite des 20 gravures sur acier par Outhwaite d’après Castelli et De Neuville, publiée par Lacroix et Verboecken en 1869. Couvertures illustrées de la suite reliées en fin du tome X. Demi-maroquin rouge à coins, filets dorés aux coins et aux mors, dos à nerfs ornés de filets dorés, caissons ornés d’une grecque, têtes dorées, nombreux témoins. Reliure de l’époque signée de Champs. 238 x 150 mm.
Édition originale française de ce grand roman de Hugo, vaste réquisitoire social, publié lors de l’exil de l’auteur à Guernesey. Exemplaire de première émission, sans mention d’édition. Clouzot, Guide du bibliophile, 150 ; Talvart, IX, p.40 ; Carteret, I, 421. « Ouvrage capital et universellement estimé. Un des plus colossaux succès de librairie, c’est un des livres qui s’est le plus vendu ; il se vend et se vendra encore longtemps ». (Carteret). L’un des rarissimes exemplaires sur papier vert d’eau du chef-d’œuvre romanesque de Victor Hugo. Les bibliographes indiquent qu’il a été tiré « quelques exemplaires » sur papier de Hollande et sur papier vert d’eau « qui sont fort rares ». Carteret cite trois exemplaires sur Hollande mais aucun sur papier vert d’eau. Vicaire quant à lui ne cite qu’un exemplaire sur papier vert d’eau, celui de Jules Janin. Les exemplaires du tirage sur papier de couleur ne furent distribués que plus tard. Suite à la liquidation de l’éditeur Lacroix, de 25 qu’ils étaient, moins d’une dizaine ont survécu et il n’a pas été fait de couverture. Entreprise en 1845, dans un sentiment d’indignation et de pitié, cette épopée généreuse du peuple, fruit d’une longue élaboration ne serait achevée qu’en 1861, durant l’exil de Guernesey. Les Misérables s’inscrivaient à contre-courant des choix esthétiques du temps : tendance à « l’impassibilité » et « école de l’Art pour l’Art ». Hugo fixe d’ailleurs clairement la mission de son livre dans la Préface : « Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers... tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles ». « Les Misérables » s’imposèrent aussitôt malgré les premières réticences de la critique et le succès populaire fut immense. Nombreux furent les bibliographes, comme Talvart, à voir en l’édition Pagnerre la véritable originale. Il est à présent établi que l’édition belge précéda de quelques jours l’édition française. Ce roman fut le plus grand succès d'édition du XIXe siècle. Exceptionnel exemplaire dans une condition de fraicheur irréprochable, à toutes marges avec de nombreux témoins, très élégamment relié à l’époque par Champs. L’exemplaire est enrichi de la suite des 20 gravures sur acier par Outhwaite d’après Castelli et De Neuville, publiée par Lacroix et Verboecken en 1869, avec les couvertures illustrées de l’album.
[Chez Nyon, Chez Augustin-Martin Lottin,] - PIA, Philippe Nicolas
Reference : 67139
(1776)
Par M. Pia, Chevalier de l'Ordre du Roi, 1 vol. in-12 reliure de l'époque plein veau brun, triple filet dor d'encadrement en plats, dos lisse orné, toutes tranches dorées, Chez Nyon, Chez Augustin-Martin Lottin, Paris, 1776, 1782, 1784,1785, 1787, 156 pp., 4 ff., 269 pp. et 1 f., 12 pp., pp. 13-16 ; 16 pp., pp. 33-50 et 1 f. Rappel des titres : Détail des succès de l'Etablissement que la Ville de Paris a fait en faveur des personnes noyées ; Et qui a été adopté dans les diverses Provinces de France. Sixième Partie, Année 1776, Nouvelle Edition [ Suivi de : ] Détail des succès de l'Etablissement que la Ville de Paris a fait en faveur des personnes noyées, lequel a été adopté dans toute la France, & même chez l'Etranger. Septième Partie, Années 1779, 1780 & 1781 [ Suivi de : ] Précis des Succès sur les Noyés de 1782 & 1783, pour servir de supplément aux sept brochures in-12 publiées successivement chaque année sous le titre de Détail des Succès obtenus sur les Noyés, etc. [ Suivi de : ] Succès obtenus sur les Noyés pendant l'année 1784 [ Suivi de : ] Précis des Succès obtenus sur les Noyés pendant l'année 1785 [ Suivi de : ] Succès obtenus sur les Noyés pendant l'année 1786
Passionnant recueil périodique, partiel (correspondant approximativement aux tomes V à VIII) mais déjà très riche, rassemblant les détails sur les très nombreuses personnes sauvées de la noyade et ranimées par les moyens variées de l'époque (eau-de-vie camphrée, mèche de sel d'ammoniac dans le nez, etc...), de 1776 à 1783. A travers le détail des accidents et des tentatives de suicide, l'ouvrage donne un extraordinaire aperçu de la vie quotidienne sous l'Ancien Régime. "En juin 1772, avait été décidée la mise en place d'un «établissement» en faveur des noyés. Décidé par le prévôt des marchands et confié à un échevin de la ville de Paris, cet établissement consistait à mettre dans tous les corps de garde des ports une boîte contenant tous les instruments permettant une intervention sur la personne des noyés. On y joignait des instructions [... ] Pia décida de le faire connaître par le moyen d'une publication périodique qui recenserait tous les cas de noyade connus avec le résultat des interventions. [... ] Chaque volume contient donc un récit de tous les cas répertoriés. Dans une seconde partie, Pia élargit le débat en dressant la bibliographie commentée de ce sujet très spécialisé, discute les différentes thèses des médecins et secouristes, bref cherche à mettre de la variété dans un sujet «fastidieux [...] relativement à la ressemblance inévitable des faits» (Dictionnaire des Journaux 18e de la Voltaire Foundation"). Bon état (petite fente à un mors en tête, bon exemplaire par ailleurs).
Superbe exemplaire à grandes marges revêtu d’une éblouissante reliure de l’époque en maroquin rouge au dos finement orné. Paris, André Pralard, 1694. In-12 de (12) ff., 484 pp., (1) f. Maroquin rouge, double encadrement de double filet doré sur les plats avec fleurons d’angle à la Duseuil, dos à nerfs richement orné, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque attibuable à Boyet. 168 x 93 mm.
Edition originale rare de «La vie des gens mariez» de Girard de Villethierry. L'auteur, Jean Girard de Ville-Thierri (1641-1709) partagea sa vie entre ses devoirs d'ecclésiaste et la composition d'un grand nombre d'ouvrages de piété qui, recueillis, pourraient composer un corps de morale pratique pour tous les états de la société. Cet ouvrage eut un énorme succès à sa parution grâce à Madame de Maintenon qui, proche de l’Abbé, en recommanda sa lecture. Cette dernière fera planer sur la Cour, à la fin du règne de Louis XIV, une ère de dévotion et d'austérité. Elle accrut le poids du clergé de façon considérable et eut une réelle influence sur le Roi, notamment concernant la décision qui conduira à la révocation, en 1685, de l'édit de Nantes. On trouve dans ce traité des lumières, de la solidité; c’est toujours en s'étayant de l’autorité de l’Ecriture sainte, des Pères et des conciles, que l’auteur propose les règles que chacun doit suivre. Il règne une noble simplicité qui convient à cette sorte de livres. «La paix ne règne pas longtemps entre des gens qui n'ont point consulté Dieu sur l'alliance qu’ils vouloient contracter, & qui ne se sont unis que par des motifs d'intérêt, d’ambition, ou de sensualité; & bien loin de conserver entr'eux une sainte union, ils se chagrinent les uns les autres par leurs mauvaises humeurs & par leurs impatiences; ils deviennent même ennemis en plusieurs rencontres & ils se persécutent avec toute sorte d’animosité. La plupart des gens mariez ne se conduisant que par l’esprit du monde, il arrive tous les jours qu’ils commencent une infinité d’injustices dans la dispensation de leurs biens: tantôt ils les aiment avec excès, & ils tombent dans l’avarice; & tantôt ils les dépensent avec profusion, & ils les font servir à leurs débauches: & l’on en voit plusieurs qui excitent le trouble & la division dans leurs familles par le partage inégal qu’ils en font. Ils négligent presque toujours de s’appliquer à l’éducation de leurs enfants, & plusieurs d’entr’eux leur en donne une toute païenne, & entièrement opposée à l’esprit de l’évangile, & par ce moïen ils se rendent coupables de la plupart des abus qui se commettent dans les differentes conditions, soit Ecclesiastiques, ou, seculières; car les enfans qu’ils élèvent mal, remplissent, lorsqu’ils sont parvenus à l’âge viril, les charges & les emplois de l’Eglise et de la Republique, & ils y portent ordinairement les passions & les mauvaises dispositions dans lesquelles ils les ont entretenus pendant leur jeunesse. C’est pour prévenir tous ces maux differens, & pour en garentir les fideles, que j’ai entrepris ce traité.» (Gérard de Villethierry). Superbe exemplaire a grandes marges revêtu d’une remarquable reliure en maroquin de l’époque attribuable à Boyet.
Antwerpen 1920 J.-E.Buschmann Soft cover Fine
De Kapel en de Broederschap van O.-L.-Vrouw van Goed Succes in de voormalige Burchtkerk en nu in de St Antoniuskerk te Antwerpen zachte kaft, 255 x 165 mm, 75 blz , in goede staat , met talrijke illustraties en foto's