‎HENRI BOURTAYRE.‎
‎MAIS EN ATTENDANT...‎

‎ALBERT WILLEMETZ.. Non daté. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 2 pages de partitions. Photo de Arletty.. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions‎

Reference : RO50041385


‎Paroles de Albert Willemetz et Ded Rysel. A.W. 101. Classification Dewey : 780.26-Partitions‎

€10.95 (€10.95 )
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‎Arletty - Bourtayre Henri - Willemetz Albert,Rysel Ded‎

Reference : 579

(1950)

‎Partition de la chanson : Mais en attendant Empire (L')‎

‎ Editions Continental 1950‎


‎ Bon état Petit format ‎

Phone number : 06 12 41 09 89

EUR12.00 (€12.00 )

‎BOURRELY, Marius‎

Reference : 63977

(1841)

‎[ 3 lettres autographes signées adressées à Melchior Barthès : ] 1 L.A.S. de 2 pages datée de Marseille le 17 avril 1874 : [ Marius Bourrely se réjouit d'être rentré en contact avec son confère, "que j'ai peut-être connu à mon séjour à St Pons en 1841. Votre lettre m'a rappelé d'agréables souvenirs et la mémoire d'un ami d'enfance que j'ai toujours porté dans mon coeur, Louis Boujol ] "J'accepte de grand coeur votre proposition d'échange de livres [... ] je commencerai toujours par mon premier volume de "Fables de La Fontaine", en vers provençaux, en attendant les autres. L'époque n'est guère à la littérature provençale et les souscripteurs se font tirer la manche. Je comprends cela par les tiraillements que nous fait éprouver la politique de nos gouvernants et jusqu'à ce que le problème de monarchie ou de République soit résolu, il en sera ainsi. Il faut avouer que nous sommes un singulier peuple et que la France une nation bien étrange. Votre qualité de Membre de la Société Archéologique de Béziers ne vous amènerait-elle pas dans cette ville, le 14 du mois prochain ? [ ... ] Je rêve aussi de revoir St Pons [ ... ] Excusez-moi si je ne vous ai pas répondu plus vite, mais j'étais en train d'achever les Fables de Florian, en provençal toujours, et mon oeuvre achevéen je vous au écrit" [...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 4 juin 1877 : "Cher confrère, Beaucoup de gens voudraient pouvoir, comme vous, avoir la folie de publier un volume de poésies néo-romanes ; mais hélas ! pour beaucoup la fable du Renard et des raisins sera éternellement vraie. Ensuite ce volume vous ouvrira les portes du Majorat et qui sait si un jour vous ne serez pas appelé à occuper mon fauteuil ! Nous sommes tous mortels et je serai flatté de savoir ma Cigale d'Or passer dema boutonnière à celle de mon confrère érudit [il évoque ensuite la réclame qu'il fera pour lui, cite trois vers en provençal, évoque un M. Bizet de la gare de Cette, parle de sa brochure "Cigau e Cigalo" et conclut sur son homonyme Victor Bourrelly, de Rousset... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 27 juin 1878 : "Mon Cher Felibu, Je viens un peu tard vous accuser réception des deux derniers exemplaires des Flouretos ; mais il n'y a pas de ma faute [ cela en raison de la fête félibréenne qu'il détaille ] "Je vous ai adressé samedi Jan de La Valado" [... ] "J'ai propagé votre oeuvre dimanche, mais nos félibres marseillais ne sont pas languedociens et leur enthousiasme poétique ne dépasse pas Avignon. Mon dernier mot n'est pas dit, et je ne désespère par encore de vous trouver quelques adhérents dans nos contrées. J'accepte de bonne part les observations que vous me faites au sujet des Contes de La Fontaine, et je m'y attendais à l'avance ; aussi vous disais-je que cet ouvrage n'était pas destiné à la publicité. J'aurais pu employer mieux mon temps dites-vous. On ne peut pas faire toujours des oeuvres sérieuses et l'esprit a besoin, souvent, de se retremper dans la gaudriole pour reprendre son élan et s'élever dans les sphères plus hautes. Ma Muse est très inconstante et quand elle trouve des obstacles, elle aime à les franchir [ ... ] Que penserez-vous quand je vous dirai que j'ai entamé l'Orland Furioso de l'Arioste, un poème en 46 chants, toujours en provençal ? [etc... ]‎

‎3 L.A.S. adressées à Melchior Barthès, à savoir : 1 L.A.S. de 2 pages datée de Marseille le 17 avril 1874 : [ Marius Bourrely se réjouit d'être rentré en contact avec son confère, "que j'ai peut-être connu à mon séjour à St Pons en 1841. Votre lettre m'a rappelé d'agréables souvenirs et la mémoire d'un ami d'enfance que j'ai toujours porté dans mon coeur, Louis Boujol ] "J'accepte de grand coeur votre proposition d'échange de livres [... ] je commencerai toujours par mon premier volume de "Fables de La Fontaine", en vers provençaux, en attendant les autres. L'époque n'est guère à la littérature provençale et les souscripteurs se font tirer la manche. Je comprends cela par les tiraillements que nous fait éprouver la politique de nos gouvernants et jusqu'à ce que le problème de monarchie ou de République soit résolu, il en sera ainsi. Il faut avouer que nous sommes un singulier peuple et que la France une nation bien étrange. Votre qualité de Membre de la Société Archéologique de Béziers ne vous amènerait-elle pas dans cette ville, le 14 du mois prochain ? [ ... ] Je rêve aussi de revoir St Pons [ ... ] Excusez-moi si je ne vous ai pas répondu plus vite, mais j'étais en train d'achever les Fables de Florian, en provençal toujours, et mon oeuvre achevéen je vous au écrit" [...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 4 juin 1877 : "Cher confrère, Beaucoup de gens voudraient pouvoir, comme vous, avoir la folie de publier un volume de poésies néo-romanes ; mais hélas ! pour beaucoup la fable du Renard et des raisins sera éternellement vraie. Ensuite ce volume vous ouvrira les portes du Majorat et qui sait si un jour vous ne serez pas appelé à occuper mon fauteuil ! Nous sommes tous mortels et je serai flatté de savoir ma Cigale d'Or passer dema boutonnière à celle de mon confrère érudit [il évoque ensuite la réclame qu'il fera pour lui, cite trois vers en provençal, évoque un M. Bizet de la gare de Cette, parle de sa brochure "Cigau e Cigalo" et conclut sur son homonyme Victor Bourrelly, de Rousset... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 27 juin 1878 : "Mon Cher Felibu, Je viens un peu tard vous accuser réception des deux derniers exemplaires des Flouretos ; mais il n'y a pas de ma faute [ cela en raison de la fête félibréenne qu'il détaille ] "Je vous ai adressé samedi Jan de La Valado" [... ] "J'ai propagé votre oeuvre dimanche, mais nos félibres marseillais ne sont pas languedociens et leur enthousiasme poétique ne dépasse pas Avignon. Mon dernier mot n'est pas dit, et je ne désespère par encore de vous trouver quelques adhérents dans nos contrées. J'accepte de bonne part les observations que vous me faites au sujet des Contes de La Fontaine, et je m'y attendais à l'avance ; aussi vous disais-je que cet ouvrage n'était pas destiné à la publicité. J'aurais pu employer mieux mon temps dites-vous. On ne peut pas faire toujours des oeuvres sérieuses et l'esprit a besoin, souvent, de se retremper dans la gaudriole pour reprendre son élan et s'élever dans les sphères plus hautes. Ma Muse est très inconstante et quand elle trouve des obstacles, elle aime à les franchir [ ... ] Que penserez-vous quand je vous dirai que j'ai entamé l'Orland Furioso de l'Arioste, un poème en 46 chants, toujours en provençal ? [etc... ]‎


‎3 très belles lettres autographes signées adressées par l'écrivain d'expression provençale et majoral du Félibre Marius Bourrely (1820-1896) à son confrère le poète occitan de Pons-de-Thomières, Melchior Barthès (1818-1886). Ces lettres sont d'autant plus remarquables que Marius Bourrely fut le préfacier des "Flouretos" de Berthet, et qu'il s'y exprime sur les difficultés rencontrées dans la publication de la littérature occitane, et s'y justifie de sa traduction en provençal des "Contes" de La Fontaine.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR375.00 (€375.00 )

‎ABOUT, Edmond‎

Reference : 63983

(1849)

‎[ Superbe lettre autographe signée, adressée à Charles Deulin : Edmond About, élève normalien, et amoureux fou, prodigue ses conseils pour le concours de l'Ecole Normale Supérieure : ] 1 L.A.S. de 4 pages affranchie le 4 mars 1849, adressée à M. "Deulin, Etudiant, à Condé sur l'Escaut" : Edmond About s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt "mais heureusement vous êtes en état de me comprendre et de m'excuser quand je vous dirai que je vous aurai répondu depuis longtemps si je n'étais moi-même amoureux, et sérieusement, c'est à dire follement et de manière à ne pouvoir rien faire de sérieux, pas même une lettre à un ami. Il y a peut-être cette différence entre votre infirmité et la mienne que vous êtes probablement heureux, ou que vous pourrez l'être ; tandis que moi sauf le bonheur d'aimer, je n'en attends, je n'en espère et je ne voudrais même pas en désirer d'autre. [... ] Celui qui vous écrit est dans une impasse d'où l'on ne sort que par un mariage ou par une infamie ; or ni l'un ni l'autre ne sont de mon goût. Je désire de tout mon coeur, mon coeur ami, que vous soyez plus heureux que moi" [ About se réjouit de la vie douce de son ami à Condé-sur-l'Escaut : ] "Je vous félicite donc sincèrement de n'être pas venu à Paris, et d'avoir compté vainement sur M. de Falloux. Si je l'avais connu la dernière fois que je vous ai écrit, j'aurai pu vous éclairer sur la nature de sa parole. Il est venu nous voir à l'Ecole et nous a noyés de compliments délayés et très fades : au reste, il nous déteste et ne songe qu'à nous traiter comme l'école d'administration" [ Il l'invite à se préparer lui-même au concours de l'Ecole : ] "Dans le cas où vous ne seriez pas reçu (ce dont les Dieux nous gardent !) vous vous seriez fait connaître de ces messieurs, et ils vous obtiendraient une place de professeur en province ; en attendant, ils l'ont fait pour un de nos camarades qui ne vous valait pas, et qui avait été refusé pour impertinence à l'examen oral" [ Il répond ensuite en 11 points à toutes ces questions sur l'examen ; durée, longueur, compositions en vers, examens oraux, et notamment pour la dissertation philosophique : ] "Lisez le manuel des trois demi-ânes éclectiques Simon, Jacquin et Saisset ; prenez, si vous avez le temps, une teinture de Descartes, de Malebranche et de Leibnitz. Généralement, la composition est mal faite" [Pour la question d'histoire :] " Peu d'élèves savent répondre par des faits ; on dit le plus de généralités qu'on peut. Une date, quelquefois deux, et c'est tout" [Avec la même verve, il continue plus loin : ] "D'auteurs français, je vous conseille de n'en lire aucun, et surtout de vous abstenir du commentaire de Laharpe. A l'examen, on ne vous demande pas de français, mais du latin et du grec. Ne lisez de français que ce qu'il vous faut pour vous former le style [etc... ] "Je crains, mon cher ami, que vous ne vous fassiez beaucoup d'illusions sur l'Ecole. J'ai été comme vous, mais je ne veux pas anticiper sur votre expérience personnelle. Vous ne trouverez pas ici tout ce que vous espérez. Mais du moins vous y trouverez un ami" [... ] ‎

‎1 L.A.S. de 4 pages sous enveloppe jointe affranchie le 4 mars 1849, adressée à M. "Deulin, Etudiant, à Condé sur l'Escaut" : Edmond About s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt "mais heureusement vous êtes en état de me comprendre et de m'excuser quand je vous dirai que je vous aurai répondu depuis longtemps si je n'étais moi-même amoureux, et sérieusement, c'est à dire follement et de manière à ne pouvoir rien faire de sérieux, pas même une lettre à un ami. Il y a peut-être cette différence entre votre infirmité et la mienne que vous êtes probablement heureux, ou que vous pourrez l'être ; tandis que moi sauf le bonheur d'aimer, je n'en attends, je n'en espère et je ne voudrais même pas en désirer d'autre. [... ] Celui qui vous écrit est dans une impasse d'où l'on ne sort que par un mariage ou par une infamie ; or ni l'un ni l'autre ne sont de mon goût. Je désire de tout mon coeur, mon coeur ami, que vous soyez plus heureux que moi" [ About se réjouit de la vie douce de son ami à Condé-sur-l'Escaut : ] "Je vous félicite donc sincèrement de n'être pas venu à Paris, et d'avoir compté vainement sur M. de Falloux. Si je l'avais connu la dernière fois que je vous ai écrit, j'aurai pu vous éclairer sur la nature de sa parole. Il est venu nous voir à l'Ecole et nous a noyés de compliments délayés et très fades : au reste, il nous déteste et ne songe qu'à nous traiter comme l'école d'administration" [ Il l'invite à se préparer lui-même au concours de l'Ecole : ] "Dans le cas où vous ne seriez pas reçu (ce dont les Dieux nous gardent !) vous vous seriez fait connaître de ces messieurs, et ils vous obtiendraient une place de professeur en province ; en attendant, ils l'ont fait pour un de nos camarades qui ne vous valait pas, et qui avait été refusé pour impertinence à l'examen oral" [ Il répond ensuite en 11 points à toutes ces questions sur l'examen ; durée, longueur, compositions en vers, examens oraux, et notamment pour la dissertation philosophique : ] "Lisez le manuel des trois demi-ânes éclectiques Simon, Jacquin et Saisset ; prenez, si vous avez le temps, une teinture de Descartes, de Malebranche et de Leibnitz. Généralement, la composition est mal faite" [Pour la question d'histoire :] " Peu d'élèves savent répondre par des faits ; on dit le plus de généralités qu'on peut. Une date, quelquefois deux, et c'est tout" [Avec la même verve, il continue plus loin : ] "D'auteurs français, je vous conseille de n'en lire aucun, et surtout de vous abstenir du commentaire de Laharpe. A l'examen, on ne vous demande pas de français, mais du latin et du grec. Ne lisez de français que ce qu'il vous faut pour vous former le style [etc... ] "Je crains, mon cher ami, que vous ne vous fassiez beaucoup d'illusions sur l'Ecole. J'ai été comme vous, mais je ne veux pas anticiper sur votre expérience personnelle. Vous ne trouverez pas ici tout ce que vous espérez. Mais du moins vous y trouverez un ami" [... ] ‎


‎Magnifique lettre destinée au futur journaliste et écrivain Charles Deulin (1827-1877), l'auteur des "Contes d'un buveur de bière". Edmond About (1828-1885) était rentré à l'Ecole Normale Supérieure en 1848, il sera reçu premier à l'agrégation de lettres en 1851. Il fournit ici ses meilleurs conseils à son ami, et propose un témoignage exceptionnel sur le concours de la rue d'Ulm (où l'Ecole Normale Supérieure venait de s'installer en 1847). Superbe autogaphe (fente et effrangures n'affectant pas le texte sur un bord). ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR750.00 (€750.00 )

‎ESPARBES, Georges d’‎

Reference : 63949

(1908)

‎[ Lot de 2 belles pièces autographes signées ] 1 L.A.S. de 3 pp., datée du 12 mai 1908: «Mon cher ami, il pleut, mais ton article sur le Briseur de Fers vient de nous apporter le soleil. Oh! mon cher ami, comme tu es gentil! comme je devine, en relisant ton article, le charmant parti-pris de ne voir que le bon côté de mon livre! C’est une page de camarade, évidemment, et non de critique, quoiqu’elle soit superbe et d’une habileté délicieuse. Car c’est de «l’habileté du cœur». Eh bien, tu as raison, après tout! Tu ne signales au public que les bonnes choses, puisqu’elles lui sont utiles. Leur démontrer que je n’ai pas de talent eût été peut-être un jeu d’artiste mais une grosse erreur de moraliste et de philosophe. J’ai un petit nombre, lentement, très lentement grandissant d’amis et de lecteurs. Ce que je leur dis depuis 15 ans ne peut que leur faire du bien, les raffermir ou les consoler. Je ne cherche pas à donner le goût du «militaire» mais de «l’énergique». Si j’y parviens, qu’importent mes fautes! Du reste, je connais, aussi bien et même mieux que quiconque, mes défauts. Tu peux me le mettre sous les yeux et en ajouter de nouveaux, quand tu me rencontreras. Je suis à ce point dénué de «vanité littéraire» que je t’écouterai […] Mon livre est noble et pur d’intentions, je l’ai écrit laborieusement. Il vaut bien ce qu’il coûte. Le reste n’est que de la fumée de cigare. Maintenant, je veux aller te serrer la main à l’Echo [ … ] En attendant, mon vieux Rar, je t’embrasse»; [ On joint: ] 1 réponse autographe signée au questionnaire du «Salon des Littérateurs», billet de 2 feuillets pré-imprimé: Maître idéal: «Prothée». Esthétique: «Un beau livre sur mes genoux». Prix rêvé: «Les ors et les argents sont fous! ». Devise artistique: «Simplement». Description de l’œuvre en vers de huit: «Parce que le bec de mes plumes, Dans l’orme agité du journal, Tirelire mes amertumes, Et lance un pi-huit matinal, Est-il dit qu’une œuvre m’est née? Alors j’ai volé ma journée… Parce que d’un bout de pastel, En un coin de mauve banlieue, J’esquisse le flâneur untel, Ai-je fait plus d’un quart de lieue, Vers la connaissance du bien? Holà, Dentu, je n’en sais rien! Œuvre, mot risible, oiseau rare. – Vais là-bas fumer un cigare»‎

‎2 pièces autographes signées à savoir: 1 L.A.S. de 3 pp., datée du 12 mai 1908: «Mon cher ami, il pleut, mais ton article sur le Briseur de Fers vient de nous apporter le soleil. Oh! mon cher ami, comme tu es gentil! comme je devine, en relisant ton article, le charmant parti-pris de ne voir que le bon côté de mon livre! C’est une page de camarade, évidemment, et non de critique, quoiqu’elle soit superbe et d’une habileté délicieuse. Car c’est de «l’habileté du cœur». Eh bien, tu as raison, après tout! Tu ne signales au public que les bonnes choses, puisqu’elles lui sont utiles. Leur démontrer que je n’ai pas de talent eût été peut-être un jeu d’artiste mais une grosse erreur de moraliste et de philosophe. J’ai un petit nombre, lentement, très lentement grandissant d’amis et de lecteurs. Ce que je leur dis depuis 15 ans ne peut que leur faire du bien, les raffermir ou les consoler. Je ne cherche pas à donner le goût du «militaire» mais de «l’énergique». Si j’y parviens, qu’importent mes fautes! Du reste, je connais, aussi bien et même mieux que quiconque, mes défauts. Tu peux me le mettre sous les yeux et en ajouter de nouveaux, quand tu me rencontreras. Je suis à ce point dénué de «vanité littéraire» que je t’écouterai […] Mon livre est noble et pur d’intentions, je l’ai écrit laborieusement. Il vaut bien ce qu’il coûte. Le reste n’est que de la fumée de cigare. Maintenant, je veux aller te serrer la main à l’Echo [ … ] En attendant, mon vieux Rar, je t’embrasse»; [ On joint: ] 1 réponse autographe signée au questionnaire du «Salon des Littérateurs», billet de 2 feuillets pré-imprimé: Maître idéal: «Prothée». Esthétique: «Un beau livre sur mes genoux». Prix rêvé: «Les ors et les argents sont fous! ». Devise artistique: «Simplement». Description de l’œuvre en vers de huit: «Parce que le bec de mes plumes, Dans l’orme agité du journal, Tirelire mes amertumes, Et lance un pi-huit matinal, Est-il dit qu’une œuvre m’est née? Alors j’ai volé ma journée… Parce que d’un bout de pastel, En un coin de mauve banlieue, J’esquisse le flâneur untel, Ai-je fait plus d’un quart de lieue, Vers la connaissance du bien? Holà, Dentu, je n’en sais rien! Œuvre, mot risible, oiseau rare. – Vais là-bas fumer un cigare»‎


‎Belle réunion de deux très intéressantes pièces autographes signées de l’écrivain Georges d’Esparbès (1863-1944). Fréquentant le Chat Noir, ami de Léon Bloy ou de Jean Moréas, Georges d’Esparbès exaltera l’héroïsme militaire. On joint une troisième pièce signée par son fils Robert (dit Asté d’Esparbès).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR295.00 (€295.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : R110268801

(1987)

‎LE MONDE DE LA MUSIQUE N° 101 - Pierre Amoyal est triste : on lui a volé son Stradivarius, sa carrière n'en poursuit pas moins son ascension, L'avant garde se meurt, les chapelles s'affrontent, Mais ou en est la musique contemporaine, En attendant la ruée‎

‎LOFT-MUSIQUE. JUIN 1987. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 112 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 780-Musique‎


‎Sommaire : Pierre Amoyal est triste : on lui a volé son Stradivarius, sa carrière n'en poursuit pas moins son ascension, L'avant garde se meurt, les chapelles s'affrontent, Mais ou en est la musique contemporaine, En attendant la ruée estivale, tous les festivals de juin Classification Dewey : 780-Musique‎

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