La Table Ronde. 1968. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 384 pages. Illustré de nombreuses photos en noir et blanc hors texte. Envoi manuscrit de l'auteur (à Paul Guth) en page de faux-titre.. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
Reference : RO40203997
'Les Vies perpendiculaires', Collection dir. par François Caradec. Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
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Picasso salue Apollinaire depuis Naples, en Italie. Rarissime trace d'une correspondance d'amitié. [Naples, 10 ou 11 mars 1917]. 3 lignes sur 1 carte (90 x 140 mm) en couleurs, cachet de la Poste « 11 mars 1917 », encre noire. « Bonjour Guillaume, Picasso ». Rédigé au verso d’une carte postale représentant une vue de l’hôtel Vittoria (Naples) et envoyée à l’adresse parisienne du poète « 202 Bd St Germain ».
Picasso et Apollinaire se rencontrent pour la première fois à Paris en 1905 : les débuts d'une immense admiration réciproque. En treize ans de relations, leurs oeuvres ont dialogué, se sont croisées, inspirées mutuellement, sans jamais fusionner. Picasso et Apollinaire ont rêvé d'une oeuvre commune, qu'ils n'ont pourtant pas mené à bien. L'histoire n'en retiendra donc que leur amitié et les projets qu'elle véhicula, avec leur lot de fantasmes. Ils se dédient poèmes, dessins ou peintures, échangent leurs points de vue sur les choses du monde et de la vie. Apollinaire initie Picasso aux textes érotiques, dont il se fait une spécialité ; Picasso est présent au fronton d'Alcools et de Calligrammes. Apollinaire, qui a reçu un éclat d'obus à la tempe droite le 17 mars 1916, est évacué vers Paris à la fin du mois de mars. Il invite son ami à lui rendre visite : « Mon cher Pablo, viens me voir si tu peux aujourd'hui. Je suis au Val-de-Grâce, chambre n° 13. Tu demanderas le s/lieu[tenant] de Kostrowitzky ». Picasso viendra et réalisera un dessin resté célèbre de son ami la tête bandée. Calligrammes paraît, et Picasso organise, le 31 décembre 1916, un banquet en l'honneur du poète, très affaibli, mais tout auréolé de prestige avec sa blessure et sa cicatrice qui lui barre le crâne. Avant de partir ensuite pour un voyage en Italie. Première étape à Rome, où il arrive le 17 février 1917. Il accompagne Jean Cocteau pour un périple de deux mois. Le dramaturge français a demandé au peintre de participer à la production de Parade, un ballet inspiré de l'un de ses poèmes. Pendant huit semaines, Picasso découvre un nouvel univers, lui qui n'avait connu que l'Espagne et la France. Naples et Pompéi seront les prochaines étapes. Durant ce séjour, Picasso rencontre la danseuse Olga Khokhlova ; il la découvre pour la première fois lors d'une représentation du ballet Les Sylphides, le 9 avril 1917, au Teatro Costanzi (Opéra de Rome). Une romance débute alors, où Picasso va suivre sa fiancée à Barcelone, où le ballet Parade est joué. C'est là-bas que l'artiste va la présenter à sa famille et la demander en mariage. Un an plus tard, pour les noces de Picasso et celles d'Apollinaire chacun sera le témoin de l'autre : Picasso le 12 juillet 1918, dans une église orthodoxe de la rue Daru et selon les traditions russes, où sont rassemblés Guillaume Apollinaire, Max Jacob et Valerian Svetlov (un critique de danse) pour être témoins de l'union de Pablo et Olga ; deux mois plus tôt, Apollinaire avait épousé, en mai, Jacqueline Ruby [Amelia Kolb] : ses témoins étaient Madame Lucien Descaves et Pablo Picasso. La guerre, avec ses tourments et la séparation interminable, les a rapprochés comme jamais. La dernière carte connue entre les deux hommes sera celle du 5 septembre 1918, envoyée depuis la vallée d'Aspe. Le 9 novembre, Guillaume Apollinaire est emporté par la grippe espagnole : Picasso vient de perdre son ami le plus cher. Picasso va profiter de son séjour en Italie en 1917 pour aller découvrir par deux fois les trésors du Musée archéologique de Naples. Là-bas, il y trouve une inspiration qui l'encourage à produire des oeuvres aux influences antiques. « L'Antiquité grouille toute neuve dans ce Montmartre arabe », dit-il de Naples et de ses vestiges, pompéiens pour certains. La collection des échanges entre Picasso et Apollinaire a été recueillie pour une bonne part au Musée Picasso à Paris. Ce dernier conserve l'ensemble de la correspondance adressée par le peintre à son ami Guillaume, à l'exception notable de cette carte. Lapidaire certes, mais témoin d'une amitié où peu doit être dit pour être ravivé.
Directeur Guillaume Apollinaire et Jean Cérusse. Collectif : Roch Grey - Guillaume Apollinaire - Max Jacob - Jean Cérusse - Maurice Raynal. Blaise Cendrars.
Reference : 84557
Paris Edité par Les Soirées de Paris, 15 mai 1914, in-4, agrafé, pagination continue. Rousseurs.
La librairie est fermée ! Nous répondrons aux questions et commandes endéans 3 - 4 jours. Les expéditions reprendront vers le 15 juillet. Merci et bon été.
Directeur Guillaume Apollinaire et Jean Cérusse. Collectif : Roch Grey - Guillaume Apollinaire - Max Jacob - Jean Cérusse - Maurice Raynal.
Reference : 84558
Paris Edité par Les Soirées de Paris, 15 mai 1914, in-4, broché, pagination continue. Rousseurs.
La librairie est fermée ! Nous répondrons aux questions et commandes endéans 3 - 4 jours. Les expéditions reprendront vers le 15 juillet. Merci et bon été.
Albi. Editions de la Tête Noire. 1946. In-8° broché. 3 planches hors texte. 2 textes inédits d'Apollinaire. 91 pages. E.O. Envoi autographe signé de Marcel Adéma à Robert Valançay. Bon état.
Souvenirs et témoignages inédits de Louis de Gonzague Frick, Roch Grey, Jean-Yves Blanc, Pierre Varenne, Jean Mollet, Pierre Albert-Birot, Albert Gleizes, Jean Metzinger, Léopold Survage, présentés par Marcel Adéma. Poèmes en hommage à Guillaume Apollinaire de René-Guy Cadou, Luc Decaunes, Jean Digot, Maurice Fombeure, Gaston Puel, Jean Rousselot, Yves Salgues, Georges Vergnes.
1918 Paris, Payot et Cie, 1918. In-12 (123 X 185) demi-maroquin noir à coins, dos cinq nerfs sertis de filets à froid, auteur et titre dorés, date en queue, tête dorée, plats de la couverture illustrée conservés (P. GOY & C. VILAINE) ; (1) f. blanc, 335 pages (dont faux-titre et titre), (1) page.
ÉDITION ORIGINALE de cette édition publiée par Guillaume APOLLINAIRE dans la "Nouvelle Bibliothèque Bleue" ; il n'a pas été tiré de grand papier. Les plats de la couverture sont illustrés de la reproduction de bois gravés anciens. Exemplaire comportant un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ de Guillaume APOLLINAIRE sur le premier feuillet : « A madame Paul Dupuy / Hommage très respectueux / Guillaume Apollinaire ». Le patron de presse et homme politique français Paul DUPUY (1878-1927) rencontra Miss Helen Browne à New-York, lors d'un séjour qui devait lui permettre d'étudier l'impression des journaux aux États-Unis ; il l'épousa le 9 juillet 1908. A la mort de son mari en 1927, Hélène Dupuy se retrouva en charge du "Petit Parisien", l'un des journaux les plus importants et les plus puissants de la Troisième République, et prendra la direction du quotidien "L'Excelsior", racheté par son mari en 1917, et dans lequel Apollinaire fit paraître ses premiers articles. (TALVART, I, page 81, n°16). BEL EXEMPLAIRE, frais, présenté dans une fine reliure de Patrice Goy, dorée par Carine Vilaine, en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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