Librairie Hachette et Cie. 1900. In-12. Broché. Etat d'usage, 2ème plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 207 pages. Photo-gravure en noir et blanc en frontispice (portrait). Couverture consolidée avec papier encollé.. . . . Classification Dewey : 928-Ecrivains
Reference : RO40198346
'Les Grands écrivains français'. Classification Dewey : 928-Ecrivains
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1743-1753 À Paris, Chez Le Mercier, la veuve Alix, Barois fils, Boudet, 1743-1744-1745-1747; À Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1753.
15 volumes in-4 (25,5 cm x 20 cm), veau marbré (reliure de l’époque), dos à nerfs joliment ornés de motifs dorés, roulettes légèrement différentes sur les 3 derniers volumes, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré en encadrement, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrure, ex-libris imprimé avec monogramme S contrecollé sur les premiers contreplats, ex-libris manuscrit sur 6 titres, de [Simon Petrus Moufle], le tome 13 contient quelques notes manuscrites anciennes dans les marges ; xlx (au lieu de l)-[2]-820 ; xvi-940 ; 16-xxviii-707-1bl. ; xxiii-[1]-632 ; [2]-xxxii-724 ; xxxv-[1]-767-1bl. ; lii-696 ; xxvii-[1]-584 ; [2]-xii-651-1 bl. ; xxiii-[1]-695-1bl. ; [2]-xxiv-406-258 ; [2]-259 à 856-[106] ; [4]-lxxvi-[2]-556 ; [4]-xxvi-648-[2] ; [4]-x-494-238-[2] pages (complet). Frottements aux reliures, sur les dos, les charnières, les chants, et sur les coiffes, certaines avec petit accident, 2 charnières en partie fendues, quelques coins émoussés certains avec manque de cuir avec atteinte à un plat (t.4), dernier volume un peu taché sur le dos, quelques feuillets brunis sans gêne de lecture, pâles rousseurs éparses et mouillures marginales à quelques feuillets. État très correct. Première édition collective illustrée d'un portrait de l'auteur dépliant en frontispice gravé par le chevalier Edelinck d’après Rigault, et de 12 bandeaux gravés par Cochin et Tardieu. Pour les 12 premiers volumes, la pagination est légèrement différente à celle donnée par Tchemerzine; tandis que les 3 derniers volumes, publiés par l’abbé Leroy, sont conformes à la pagination de Tchemerzine. Pour être totalement complètes, à ces œuvres, furent publiés également 5 autres volumes Défense de la Déclaration, en 1745. Homme d’envergure nationale et personnage central du Grand Siècle, Jacques Bénigne Bossuet devient académicien en 1671 et évêque de Meaux en 1681. Prédicateur influent et orateur de talent, il rédige de nombreux traités sur l’histoire et la religion. Louis XIV le désigne notamment comme précepteur du Grand Dauphin. Il travailla longtemps à la réunion des églises catholique et protestante mais n’y parviendra jamais. Bel exemplaire.
Relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publications de ces traités. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 162 x 92 mm.
Edition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°129 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336 ; Tchemerzine, I, 905 ; Brunet, I, 1139. Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps : les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean : ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. « La conclusion de cette brève étude sur Bossuet un des génies les plus hauts et les plus féconds de notre littérature, n’est-ce pas à La Bruyère qu’il faut l’emprunter : « Orateur, théologien, philosophe… Parlons d’avance le langage de la postérité : un Père de l‘église ». Encore convient-il d’ajouter à cette place : un maître de la langue française qui n’eut peut-être jamais son égal, un de ceux à qui notre pays est le plus redevable de sa magistrature littéraire universelle. » (Rév. D. Delafarge). Prestigieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Jacques-Bénigne Bossuet, neveu du grand orateur et responsable de la publication de ces traités. « Jacques-Bénigne Bossuet (1664-1743), neveu du célèbre orateur, devint licencié en théologie, vicaire général de Meaux et abbé de Saint-Lucien de Beauvais, à la mort de son oncle, en avril 1704 ; il fut nommé évêque de Troyes en mars 1716, mais il n’obtint ses bulles que deux ans plus tard, en 1718 ; il se démit de son évêché le 30 mars 1742. L’évêque de Troyes avait hérité de la bibliothèque de son oncle qu’il augmenta considérablement. » (OHR, n°2299). Le présent exemplaire est cité en référence par Olivier-Hermal pour les fers apposés sur sa reliure (OHR, n°2299, fer n°3). Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque armorié ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.
Revue des Jeunes. 1927. In-12. Broché. Etat d'usage, Livré sans Couverture, Dos fané, Intérieur acceptable. Paginé de 243 à 458. Papier muet encollé sur le dos, le consolidant. Etiquette de code sur le dos. Tampons et annotations de bibliothèque en page de titre. Page de titre abîmée.. . . . Classification Dewey : 248-Vie chrétienne et méditations
Organe de pensée catholique & française, d'information & d'action. Sommaire: Le genie de Bossuet. Bossuet prètre. Bossuet et l’apostolat missionnaire. L’enseignement philosophique de Bossuet. Bossuet Mystique. Sur les Oraisons funèbres. Bossuet et la nature visible. La bibliothèque de Bossuet. Bossuet et le Théâtre. Bossuet défenseur des pauvres. Classification Dewey : 248-Vie chrétienne et méditations
Editions originales de deux traités majeurs de Bossuet reliées à l’époque en maroquin rouge aux armes de Charles-Gaspard-Guillaume de Vintimille du Luc, successivement évêque de Marseille, puis archevêque d’Aix et enfin archevêque de Paris. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, filet à froid sur les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 168 x 94 mm.
Edition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998; Bulletin Morgand et Fatout, n°129; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336; Tchemerzine, I, 905; Brunet, Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps: les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean: ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Charles-Gaspard-Guillaume de Vintimille du Luc (1655-1746). Il fut archevêque d’Aix dès 1708 puis abbé de Saint-Denis à Reims en 1710. En 1724, il fut nommé chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit par Louis XV, et devint ensuite archevêque de Paris et pair de France en 1729. «Ce prélat, qui se trouva mêlé à toutes à toutes les controverses jansénistes et qui ne sut pas imposer ses idées de modération, par faiblesse de caractère, mourut à Paris le 13 mars 1746, à l’âge de 90 ans, laissant une belle bibliothèque, richement reliée». (Olivier, pl. 1429). «La collection de ce bibliophile émérite jouissait, de son temps, d’une grande réputation par la beauté des volumes et l’élégance des reliures» (Guigard, Armorial du Bibliophile, I, 379). Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque armorié ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.
Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque ont de tous temps été recherchées des bibliophiles. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, avec roulettes fleurdelysées en pied, filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 168 x 94 mm.
Édition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°129 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336 ; Tchemerzine, I, 905 ; Brunet, I, 1139. Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps : les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean : ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. Magnifique exemplaire, particulièrement frais et grand de marges (hauteur : 168 mm), conservé dans sa reliure en maroquin rouge de l’époque d’une qualité rare. Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.