L'Ecole. Non daté. In-8. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 168 pages. Illustré de nombreux dessins en noir et blanc, dans et hors texte. Couverture et page de titré détachées.. . . . Classification Dewey : 551.46-Océanographie
Reference : RO40156446
N° 930. Classification Dewey : 551.46-Océanographie
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(Lyon), 1871. Manuscrit in-4 de 388 pages. On joint du même auteur un manuscrit "Souvenir d'une excursion en Angleterre, en Irlande et en Ecosse", Louvain, 1872, 535 pages, même reliure. Excellent état intérieur. Plein chagrin brun, filets d'encadrement dorés et à froid sur les plats, dos à nerfs, orné de filets dorés et à froid. En très bon état.
L'auteur, prénommé Philippe, relate à l'intention de son frère Jérôme à qui il dédie ce manuscrit, les vacances qu'il a passées en sa compagnie aux bains de mer de Trouville pour des raisons de santé entre le 23 juillet et le 24 août 1870. A près une dédicace en forme d'introduction écrite d'Angleterre le 17 décembre 1870 dans laquelle l'auteur fait allusion à la guerre franco-prussienne: "L'Empire déchu, une République, ou plutôt une anarchie sortie de ses décombres; la Nation française, jusque-là partout victorieuse et fière de ses aigles, coup sur coup vaincue et forcée de livrer à l'ennemi ses étendards deshonnorés..."; l'auteur décrit son voyage depuis Lyon jusqu'au Havre en train, puis le vapeur "le François 1er" pour Trouville et s'arrêter enfin à l'Hôtel Bellevue. Adoptant un ton primesautier et parfois même potache, on sent l'écriture d'un jeune homme heureux de vivre en dépit des circonstances tragiques que traverse le pays. Jour par jour et presque heure par heure, il détaille son séjour à Trouville et ses environs, les excursions à Deauville, au Havre, à Dives, à Lisieux célèbre à l'époque pour ses maisons à pans de bois, les bains de mer, l'arrivée d'amis parisiens, la pêche d'un marsouin échoué sur la plage, les concerts de musique, le casino, etc... Leurs bains sont décrits d'une façon très détaillée :"Baisse toi ! Je vais te jeter de l'eau sur la tête et sur la poitrine, pour prévenir l'oppression ! Ce moyen est, en effet excellent, les livres des bains de mer le nomment infusion." (p. 92). "Traversant la place de la Cahotte, car c'était un jour de foire, et des marchands ambulants, arracheurs de dents, vendeurs de drogues, de foulards, moitié soie, tout coton" (p.95). "Ce sont des journées de bénéfices pour les loueurs de cabines roulantes et les guides-baigneurs...vêtu d'un pantalon de laine noire retenu par une large ceinture de même étoffe, et d'une flanelle rouge, sur la tête un chapeau goudronné portant leur propre nom...Sa fonction consiste à vous porter dans ses bras assez avant, là, il vous dépose, procède aux effusions...et pour peu que la mer soit forte, vous tient constamment par la main ou le bras, vous soulevant quand la lame arrive afin de prévenir le choc.." (P. 110). "Les cabines roulantes...attelées de un ou deux chevaux, qui peuvent ainsi conduire leur locataire jusqu'à la mer même, elles l'y déposent, se retirent un peu" (p.111). "à la halle aux poissons c'est l'heure de la vente...et les lots se vendent aux enchères... Il crie d'abord le prix le plus fort... Sinon il diminue peu à peu.." (P. 133). Très lisible et intéressante relation très détaillée d'un séjour de deux touristes fortunés dans la célèbre station balnéaire.
Paris, chez Mme Seignot - Dieppe, chez Corsange, 1823. In-8 de 127 pages avec une planche dépliante représentant les nouveaux bains de mer et l'hôtel des bains de mer. Quelques rousseurs. Pleine basane rouge postérieure, titre or en long au dos. En excellent état.
Première livraison et seule parue. Ch. L. Mourgué était Docteur en médecine et Médecin-Inspecteur des Bains de mer de Dieppe. Frère.
Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1725. In-folio, un frontispice gravé, (4)ff., XI-173 p., 52 planches. Rousseurs marginales, restauration de papier en marge de 6 ff. (frontispice, titre, p.173, planches 9-12-31). Ex-libris contrecollé. Plein veau havane glacé, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, roulette intérieure, supra-libris en lettres dorées, tranches dorées. (taches sur les plats, habiles restaurations). Reliure de l'époque.
Ouvrage fondateur de l'océanographie, première édition française, provenant de la bibliothèque du dédicataire : l'Académie royale des Sciences de Paris, avec son supra-libris au premier plat "Société Royale des Sciences". Edition illustrée d'un frontispice, de 12 planches (dont 10 dépliantes) présentant le Golfe du Lion (la première carte marine imprimée comportant des lignes bathymétriques) et les calanques de Marseille, ainsi que 40 planches de plantes marines gravées par M. Pool avec un grand nombre de figures de coraux. Le comte de Marsili (1658-1730), militaire, géographe et naturaliste italien est considéré comme le fondateur de locéanographie à la suite de la parution de cet ouvrage. Il effectue des observations de terrain, étudie les fonds marins du Golfe du Lion, la classification des espèces, les courants et les propriétés de l'eau de mer, rappelant que toute sa démarche scientifique est fondée « sur les expériences et les observations que jai fait moi-même sur les lieux ». Ses découvertes sur le corail et ses « fleurs » ont retenu toute lattention des savants, le corail étant depuis lantiquité classé dans le règne minéral. Or, Marsili remarque que des branches de corail rouge qu'il a récoltées se couvrent de fleurs blanches en quelques heures. Il en déduit que le corail est un organisme vivant, relevant du règne animal, ce qui marque de manière décisive un tournant dans la connaissance du milieu marin. (Sorbonne) L'édition originale parut sous le titre "Brieve ristretto del Saggio fisico intorno alla storia del mare" à Venise en 1711. Lauteur avait promis une suite qui devait comprendre la description des poissons de la Méditerranée ; mais elle na point paru. Nissen, ZBI, n°2699.
Caen, Manoury, 1781. In-8 de XII, 144 pages, (2) feuillets d'errata et de table, 5 planches dépliantes représentant 11 figures. Mouillure marginale sur l'ensemble de l'ouvrage. Brochage d'époque, couverture muette d'attente en papier fort.
L'auteur était Ingénieur-Géographe à Cherbourg. Il étudie notamment les végétaux propres à être élévés sur les dunes pour les consolider (Panicaut sauvage, le Tharaspic, le Jonc rampant, le Tamaris etc... Les digues en terre et celles construites pour résister aux chocs de la mer, parées de briques, pierres ou bois. Rare ouvrage d'architecture marine traitant également des fleuves et des estuaires (rivière de Dives p.89).
Paris, Atelier de lithographie de N. Gratia, 1839 - 1842. In-plano (53,5 x 74 cm), un feuillet de légendes indiquant les Routes royales, Routes départementales et les Chemins de grandes communications, 34 cartes topographiques des cantons gravées sur pierre par Eugène Rembielinski, un tableau d'assemblage des feuilles et une deuxième carte de Caen "Statistique générale" de 1836 (nommée 7ème feuille de l'atlas, avec les détails statistiques), ces deux derniers sont gravés par Bouffard. Quelques cartes aux contours rehaussés de bleu. Exemplaire très frais, monté sur onglets. Demi-basane havane, dos lisse orné de filets dorés et fleurons à froid. Eraflures, coiffe inférieure usée. Reliure de l'époque.
De 1833 à 1837, Eugène Rembielinski, réfugié politique polonais à Caen, travaille comme graveur en cartographie au Service du cadastre du département du Calvados. Il se voit confier, pendant cette période, la gravure de l'atlas cantonal de ce département. La publication de cette collection de 34 cartes, à raison d'une carte par canton, établies au 1:30 000e, s'échelonne de 1839 (canton de Falaise) à 1842 (canton d'Evrecy). Elles ont été dressées par le géomètre en chef du cadastre du département, M. Simon, gravées sur pierre par Eugène Rembielinski, et éditées par l'atelier de lithographie de N. Gratia, 9, rue d'Austerlitz à Paris. Eugène Rembielinski réside dans cette ville depuis 1837. Ce travail a donc vraisemblablement été réalisé, d'abord sur place, à Caen, et ensuite à Paris. Simon Jean (1779 - 1856) a légué à l'Académie de Caen dont il était membre, 7 cartes manuscrites d'un dessin très fini. Dans son "Mémoire sur les opérations géodésiques et topographiques du département du Calvados" (1829, joint en photocopies) il mentionne le projet de cet atlas, "Jamais travail aussi important en ce genre, ni aussi complet n'a encore été fait pour aucun département ....., le Calvados sera le premier dont les éléments cadastraux auront été liés par une triangulation. Cette opération sera rattachée au point que les ingénieurs géographes du dépôt de la guerre ont observé, il y a quelques années... Ces points sont la tour de Bayeux, le clocher de Bény sur mer.... J'ai commencé par faire le dépouillement de la carte de Cassini.... La circonscription des territoires communaux si nécessaire à connaître, n'était point indiquée sur la carte de Cassini. La petitesse de l'échelle et l'énormité de la dépense qu'il eût fallu faire alors , ne permirent pas de donner cette importante indication ; on la trouvera sur les cartes cantonales. Avant l'arrivée de M. le comte de Montlivault, le Calvados comptait 903 communes. Maintenant il n'en a plus que 841 , 62 ayant été supprimées par ordonnances royales..." Rare exemplaire avec tous les Chemins de grandes communications surlignés en rouge, complet des 34 magnifiques cartes topographiques, de la carte de Caen de 1836 et de la rare carte d'assemblage. Frère II, 530 ; Mémoires de l'Académie Royale des Sciences et Belles Lettres de Caen.