‎FERROUD CYRIL, LUZE HUBERT DE‎
‎UN, PLUSIEURS‎

‎Loris Talmart. 1986. In-8. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 265 pages. Envoi de l'auteur sur le 1er plat. Dessin en noir et blanc en frontispice. Bandeau d'éditeur abîmé.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

Reference : RO40125760
ISBN : 2903911118


‎Roman. 'Peut-on ne pas être soi ? Réalisé à partir des plans, notes, ébauches de Cyril Ferroud par Hubert de Luze. Crayon de Michel Jarrot. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

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‎COLLECTIF. [DONNEAU DE VISE] [LA VILLESTREUX (provenance)]. ‎

Reference : AMO-4528

(1673)

‎Le Mercure Galant, contenant plusieurs histoires véritables, et tout ce qui s'est passé depuis le premier janvier 1672 jusqu'au départ du Roi (tome I.). Le Mercure Galant, contenant toute la campagne du Roi et plusieurs histoires véritables, et autres choses curieuses, avec tout ce qui s'est passé à la cour et à l'armée, et dans plusieurs cours de l'Europe, depuis le départ du Roi jusqu'à son retour (tome II et III). Le Mercure Galant, tome IV. ‎

‎Suivant le Copie imprimée à Paris, chez Claude Barbin, 1673 (Tome I et II et III). [Hollande ou Bruxelles ? Elzéviers ou Vleugart ?] A Paris chez Claude Barbin, 1674 (en réalité même imprimeur que les trois tomes précédents). [Hollande ou Bruxelles ? Elzéviers ou Vleugart ?] 4 tomes reliés en 2 volumes in-12 (13,3 x 9 cm | Hauteur des marges : 130 mm) de (12)-108 ; (18)-102 ; 125-(5) ; 1 feuillet blanc ; (4)-114 pages. Collationné complet. Joli frontispice gravé Reliure plein maroquin bleu nuit, dos à nerfs, chiffre couronné répété (voir provenance) dans les caissons aux dos et dans les angles des plats, encadrement intérieur composé de roulettes et filets dorés, doublures et gardes de papier peigne, non rogné (ébarbé), relié sur brochure. Splendide exemplaire parfaitement établi par Capé au milieu du XIXe siècle. reliures fraîches malgré quelques légères décolorations du maroquin sur le pourtour des plats, sans gravité. Intérieur frais malgré quelques petits manques angulaires à quelques feuillets et une petite réparation ancienne dans l'angle inférieur d'un feuillet, sans manque).‎


‎"Très-rare" (catalogue de la vente du baron P. de la Villestreux. Paul de La Villestreux) "On avait commencé en Hollande, chez les Elzévirs, deux réimpressions du Mercure Galant de Donneau de Visé, dont le premier volume avait été publié à Paris en 1672 (fin mai) ; mais il ne parait pas qu'on ait donné de suite à cette double entreprise. L'une de ces réimpressions se publiait à Amsterdam et l'autre à Utrecht ; la première à l'enseigne de la Sphère, et l'autre avec un fleuron insignifiant sur le titre (la nôtre). Aucune des deux ne contient de nom d'imprimeur, ni d'indication de ville." (Pieters, Annales des Elzéviers). Une autre source (pour ne pas dire toutes) ne signalent que trois volumes (les trois premiers). Selon Bérard, Daniel Elzévier n'aurait imprimé que les trois parties citées plus haut, cependant il y en a bien quatre d'indiquées sous la date de 1674 dans son catalogue pour cette même année. En réalité, après avoir voulu attribuer tout et n'importe quoi de petit format aux Elzéviers il est fort probable que les Elzéviers ne sont pas à l'origine de cette impression. Cette collection de ces 4 seuls volumes est recommandable aux bibliophiles pour son extrême rareté avérée depuis le XVIIIe et XIXe siècle. Certaines sources indiquent comme imprimeur-éditeur Vleugart à Bruxelles. On trouve des exemplaires à la sphère imprimés en Hollande pour Juin 1677 (sans doute d'autres volumes du Mercure Galant ont-ils été contrefaits en Hollande après cette date). Le Mercure Galant connut un succès phénoménal entre 1672 et 1724, c'était la gazette mondaine, littéraire et historique, lue par les grands et moins grands du royaume. Le Mercure galant est fondé par Jean Donneau de Visé et dirigé par lui seul jusqu'à sa mort, en 1710. La première livraison date de 1672. Il est d’abord publié sous la forme d’un trimestriel (puis d’un mensuel à partir de 1677). Le Mercure galant a pour but d’informer le public des sujets les plus divers et de publier des poèmes ou des historiettes. Cette publication bénéficie d'un privilège royal. Les premiers numéros du Mercure galant contenant plusieurs histoires véritables sont édités par Claude Barbin, entre 1672 et 1674 et forment six volumes au format in-12. La publication reprend en janvier 1677 sous le titre de Nouveau Mercure galant, puis redevient le Mercure galant entre février 1678 et avril 1714. De 1679 à mai 1710 il porte la mention « Dédié à Monseigneur le Dauphin ». De 1678 à 1685, un supplément trimestriel, l’Extraordinaire du Mercure galant s'est ajouté aux périodiques mensuels. Ils relatent les évènements particuliers. Entre 1680 et 1709, Jean Donneau de Visé s'associe à Thomas Corneille. En juin 1710, la rédaction est reprise par Charles du Fresny. Le 5 mars 1683, Edme Boursault donna au théâtre la pièce le Mercure galant, ou la Comédie sans titre. Donneau de Visé s’étant plaint, pendant longtemps, cette comédie, imprimée sous le nom de Poisson, est intitulée la Comédie sans titre. Au total 488 volumes ont été publiés entre 1672 et 1710 sous la direction de Donneau de Visé. La revue continue à paraître après la mort de son fondateur, d'abord avec Charles Dufresny jusqu’en avril 1714, soit 44 volumes. Puis elle est reprise en octobre 1714, sous le titre Nouveau Mercure galant, avec à sa direction Lefebvre de Fontenay qui l'abandonne en octobre 1716, publiant entretemps un supplément fort remarqué en octobre 1715 intitulé Journal historique de tout ce qui s'est passé depuis les premiers jours de la maladie de Louis XIV..., communiqué par le marquis de Dangeau. En janvier 1717, l'abbé Pierre-François Buchet relance le titre jusqu’en mai 1721 sous le nom de Le Nouveau Mercure, introduisant une nouvelle typographie. Avec la reprise par Antoine de La Roque, la revue change de titre au mois de juin 1724 et devient le Mercure de France, dédié au roi. La revue s'ouvre aux meilleurs morceaux choisis de la littérature. Après plusieurs morts et résurrections le Mercure de France existe encore aujourd'hui en 2023, rédigé par un ensemble d'auteurs choisis pour leur potentielle capacité furtive à écrire sans le savoir (ou le contraire). Provenance : de la bibliothèque du baron P. de la Villestreux. Paul de La Villestreux (1828-1871) dont la bibliothèque fur vendue du 8 au 10 avril 1872 : Catalogue des livres rares et précieux de la bibliothèque de feu M. le baron P. de La Villestreux, premier secrétaire d’ambassade (Paris, L. Potier, 1872, in-8, XII-105-[1 bl.]-[1]-[1 bl.] p., 641 lots). Notre exemplaire y est répertorié sous le n°538 (adjugé 27 francs : "Très-rare"). On trouve à la fin du dernier volume plusieurs pièces relatives à la mort de Molière (Pièces en vers sur la mort de Molière et Oraison funèbre de Molière). Molière venait de mourir le 17 février 1673. Sauf erreur de notre part cette contrefaçon est absente du catalogue de la Bnf et plus largement du Catalogue Collectif des Bibliothèques de France. Très rare tête de série contrefaite en Hollande ou à Bruxelles. Très bel exemplaire finement établi en maroquin par Capé pour le baron de la Villestreux ; seul exemplaire complet des 4 tomes dont nous avons trouvé la trace. Véritable rareté bibliographique et bibliophilique.‎

Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

Phone number : 06 79 90 96 36

EUR4,400.00 (€4,400.00 )

‎BOSSUET Jacques-Bénigne et Anonymes. ‎

Reference : 50194

(1717)

‎-RELATION SUR LE QUIÉTISME, PAR MESSIRE JACQUES BÉNIGNE BOSSUET, EVÊQUE DE MEAUX, CONSEILLER DU ROY EN SES CONSEILS, & ORDINAIRE EN SON CONSEIL D’ÉSTAT, cy-devant Précepteur de Monseigneur le Dauphin, Premier Aumosnier de Madame la Duchesse de Bourgogne. -RÉPONSE AU PREMIER MÉMOIRE PRÉSENTÉ À Mr LE RÉGENT PAR PLUSIEURS CARDINAUX, ARCHEVÊQUES, ÉVÊQUES, CONTRE PLUSIEURS CHAPITRES, CURÉS & UNIVERSITÉS, avec la profession de foi de Monsieur RAVECHET, Syndic de Sorbonne. -MEMOIRE DANS LEQUEL ON EXAMINE SI L’APPEL INTERJETTÉ AU FUTUR CONCILE GÉNÉRAL DE LA CONSTITUTION UNIGENITUS PAR QUATRE ÉVÊQUES DE FRANCE auquel d’autre Évêques, plusieurs Facultés, Chapitres d’Eglise Cathédrales & Collégiales, Communautés régulières & un grand nombre de Chanoines & de Curés du Royaume ont adhéré) EST LÉGITIME & CANONIQUE & QUELS SONT LES EFFETS DE CET APPEL. -ACTES DE l’APPEL INTERJETTÉ, LE 1ER MARS 1917. ‎

‎- Pour Relation sur le quiétisme , Chez Jean Anisson, Paris, 1698 - Pour Réponse au premier mémoire , lieu non precisé, 1717 - Pour MEMOIRE DANS LEQUEL ON EXAMINE, lieu non precisé, 1717 - Pour ACTES DE l’APPEL INTERJETTÉ, lieu non précisé, 16 mars 1717 ‎


‎Un volume in-8°, reliure rigide éditeur plein cuir de l’époque, avec un dos à 5 nerfs, avec une unique pièce de titre (”PIÈCES DIVERSES”). Ce titre s’explique par la présence dans un même volume de 4 textes relatifs à une crise grave de l’église française entre la fin du 17ème et les débuts du 18 ème, celle d’un risque de schisme face à la propagation du QUIÉTISME , du JANSÉNISME et du Gallicanisme. Et le propriétaire de ce livre, sans doute partisan de l’opposition au PAPE Clément XI (auteur de la Bulle UNIGENITUS ( sept 1713) a pu regrouper sur ce sujet les divers textes qu’il avait en sa possession. *-RELATION SUR LE QUIÉTISME , par Messire Jacques Bénigne BOSSUET, Evêque de Meaux, Conseiller du Roy en ses Conseils, & ordinaire en son Conseil d’Éstat, cy-devant Précepteur de Monseigneur le Dauphin, Premier Aumosnier de Madame la Duchesse de Bourgogne. C’est l’édition originale de ce texte majeur de 148 pages, dont la première est la page titre et la deuxième une page intitulée “Table des sections”. La lecture de ce texte dans lequel BOSSUET , Évêque de Meaux, et défenseur ardent de l’Église catholique romaine et de son chef, le Pape, s’exprime de façon très personnelle et donne une large idée des étapes du conflit qui l’opposa à FÉNELON, Évêque de CAMBRAI, à propos du Quiétisme, des actes et écrits de Madame Guyon ( lesquels eurent on le sait, une grande influence sur FENELON) . Un conflit d’où FENELON sortit vaincu. *-Le 2ème texte consiste en une RÉPONSE AU PREMIER MÉMOIRE PRÉSENTÉ À Mr LE REGENT PAR PLUSIEURS CARDINAUX, ARCHEVÊQUES, ÉVÊQUES, contre plusieurs Chapitres, Curés & universités, avec la profession de foi de Monsieur RAVECHET, Syndic de Sorbonne, ou de la Faculté de théologie de Paris . Ce MÉMOIRE de 28 pages, non signé, adressé au RÉGENT Philippe d’Orléans exprime lui aussi une totale opposition au Jansénisme en train de renaître après la mort de LOUIS XIV malgré la bulle UNIGENITUS du PAPE CLEMENT XI supposée mettre un terme à la progression des idées jansénistes. Il se termine par une Profession de Foy de son auteur rédigée à la veille de sa mort, laquelle confirme sa position : « Je confesse hautement devant Dieu et devant les hommes, et à la face du Ciel & de la terre, que je ne reconnais qu’une seule religion véritable, qui est la Catholique & Romaine, dans laquelle Dieu m’a fait la grâce de naître et de vivre, et que dans cette religion, il n’est qu’une seule Église dont le Pape est le Chef visible, comme étant le successeur de Saint-Pierre et le Vicaire de Jésus-Christ etc.. ». Ce Mémoire, « seconde édition, revue, corrigée & augmentée » est daté du 13avril 1717 et compte 28 pages. *- Le Troisième texte (160 pages) est “MEMOIRE DANS LEQUEL ON EXAMINE CES DEUX QUESTIONS. 1 : Si l’Appel interjetté au futur Concile général de la Constitution UNIGENITUS par quatre évêques de France, auquel d’autre Évèques, plusieurs Facultés, Chapitres d’Eglise Cathédrales & Collégiales, Communautés régulières & un grand nombre de chanoines , & de Cures du Royaume ont adhéré, est légitime & canonique. 2 : Quels sont les effets de cet Appel ». Ce Mémoire est particulièrement intéressant en ce sens qu’il commente en l’argumentant de façon parfaite la position des Évêques et autres nombreux opposants dans un Appel (dont le texte est reproduit intégralement dans le dernier des textes de ce volume) contre la bulle UNIGENTUS), lequel Appel demande la convocation d’un Concile, soutient que l’autorité d’un Concile aurait autorité sur celle du Pape ( qui a largement exprimé son opposition à ce Concile dans sa bulle de 1713, UNIGENITUS), bulle dans laquelle il condamnait formellement les idées d’un des théoriciens du Jansénisme en vogue (Pasquier QUESNEL) mais aussi celles des partisans du Gallicisme . Ce Mémoire , qui n’est pas signé et qui, selon son auteur dans son Avertissement de la seconde édition (datée comme la 1ère de l’année 1717), a été « rédigé avec une telle précipitation qu’il s’y est glissé un grand nombre de fautes » , est donc présenté ici dans une seconde édition « revue, corrigée et augmentée. » Ce Mémoire compte 160 pages. *-4ème texte: ACTE D’APPEL INTERJETTÉ au 1er mars 1717. Il s’agit de 62 pages à double colonnes, l’une en latin, l’autre en français. On peut voir ici le texte de l’Appel que 4 Évêques publièrent le 1er mars 1717 contre la bulle UNIGENITUS demandant que celle-ci soit rapportée ou au moins discutée. Cet APPEL rallia un grand nombre d’évêques et prélats qu’on appela ‘les Appelants”” (on estime leur nombre à 7000. Mais le REGENT Philippe d’Orléans décida de soutenir la papauté et d’imposer aux “Appelants”, non sans mal, en 1719, ce qu’on appela un ACCOMMODEMENT... Notre livre, malgré quelques traces d’âge, se trouve dans un ÉTAT TRÈS SATISFAISANT ‎

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EUR550.00 (€550.00 )

‎PARLEMENT DE BORDEAUX, ; DE GRIMARD Président‎

Reference : 27624

(1694)

‎Arrest de la Cour du Parlement de Bordeaux du vingt-septième Aoust 1694 [ Affiche : Lutte contre la spéculation sur le blé et les grains au lendemain du "grand hyver" de 1693-1694 ] "Sur ce qui a été représenté par le Procureur General du Roy, que bien que la Recolte des Bleds ait été assez considerable la presente année dans tout le Ressort de la Cour, & qu'il soit même informé de plusieurs endroits que selon les apparances, celles des menus Grains que nous appelons Bled d'Espagne, Millets, & autres, la sera encore davantage à proportion ; Néanmoins, le prix desdits Bleds se trouve aussi excessif après la Récolte qu'auparavant, ce qui est causé par l'avarice de plusieurs Particuliers, lesquels touchez par les profits immenses qu'ils ont faits sur la vente de ces sortes de Denrées les années précédentes, enlevent à quelque prix que ce soit tous les Bleds qui se portent aux Marchez des lieux, soit par eux ou par personnes interposées, les vont même achepter dans les maisons des Particuliers, à un prix beaucoup plus haut que ceux qui se vendent ausdits Marchez, pour en faire des amas secrets, contre la disposition des Arrests que la Cour à cy-devant donnez pour prevenir ces inconveniens" ... "La Cour faisant droit de la Requisition du Procureur General du Roy, a fait inhibitions & défenses, comme autrefois, à toute sort de personnes de quelque qualité & condition qu'elles soient, de faire amas de Bleds & autres Grains au delà de leur provision, à la reserve des Marchands publics, lesquels seront obligez d'exposer lesdits Grains en vente, & les envoyer aux Marchez des lieux voisins ; En telle sorte que lesdits Marchez soient suffisamment pourvus".‎

‎1 placart au format 47 x37 cm, Bordeaux, 1694, collationné et signé par Roger, greffier.. Rappel du titre complet : Arrest de la Cour du Parlement de Bordeaux du vingt-septième Aoust 1694 [ Affiche : Lutte contre la spéculation sur le blé et les grains au lendemain du "grand hyver" de 1693-1694 ] "Sur ce qui a été représenté par le Procureur General du Roy, que bien que la Recolte des Bleds ait été assez considerable la presente année dans tout le Ressort de la Cour, & qu'il soit même informé de plusieurs endroits que selon les apparances, celles des menus Grains que nous appelons Bled d'Espagne, Millets, & autres, la sera encore davantage à proportion ; Néanmoins, le prix desdits Bleds se trouve aussi excessif après la Récolte qu'auparavant, ce qui est causé par l'avarice de plusieurs Particuliers, lesquels touchez par les profits immenses qu'ils ont faits sur la vente de ces sortes de Denrées les années précédentes, enlevent à quelque prix que ce soit tous les Bleds qui se portent aux Marchez des lieux, soit par eux ou par personnes interposées, les vont même achepter dans les maisons des Particuliers, à un prix beaucoup plus haut que ceux qui se vendent ausdits Marchez, pour en faire des amas secrets, contre la disposition des Arrests que la Cour à cy-devant donnez pour prevenir ces inconveniens" ... "La Cour faisant droit de la Requisition du Procureur General du Roy, a fait inhibitions & défenses, comme autrefois, à toute sort de personnes de quelque qualité & condition qu'elles soient, de faire amas de Bleds & autres Grains au delà de leur provision, à la reserve des Marchands publics, lesquels seront obligez d'exposer lesdits Grains en vente, & les envoyer aux Marchez des lieux voisins ; En telle sorte que lesdits Marchez soient suffisamment pourvus".‎


‎Etat très satisfaisant (anc. mouill. et petits accrocs en pliure) pour ce remarquable témoignage de la lutte contre la spéculation sur les grains au lendemain du terrible hiver de la fin 1693, l'un des deux "grants hyvers" avec celui de 1709, et responsable de près d'1.7 millions de victimes pour le seul Royaume de France). "Sur ce qui a été représenté par le Procureur General du Roy, que bien que la Recolte des Bleds ait été assez considerable la presente année dans tout le Ressort de la Cour, & qu'il soit même informé de plusieurs endroits que selon les apparances, celles des menus Grains que nous appelons Bled d'Espagne, Millets, & autres, la sera encore davantage à proportion ; Néanmoins, le prix desdits Bleds se trouve aussi excessif après la Récolte qu'auparavant, ce qui est causé par l'avarice de plusieurs Particuliers, lesquels touchez par les profits immenses qu'ils ont faits sur la vente de ces sortes de Denrées les années précédentes, enlevent à quelque prix que ce soit tous les Bleds qui se portent aux Marchez des lieux, soit par eux ou par personnes interposées, les vont même achepter dans les maisons des Particuliers, à un prix beaucoup plus haut que ceux qui se vendent ausdits Marchez, pour en faire des amas secrets, contre la disposition des Arrests que la Cour à cy-devant donnez pour prevenir ces inconveniens" ... "La Cour faisant droit de la Requisition du Procureur General du Roy, a fait inhibitions & défenses, comme autrefois, à toute sort de personnes de quelque qualité & condition qu'elles soient, de faire amas de Bleds & autres Grains au delà de leur provision, à la reserve des Marchands publics, lesquels seront obligez d'exposer lesdits Grains en vente, & les envoyer aux Marchez des lieux voisins ; En telle sorte que lesdits Marchez soient suffisamment pourvus".‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR275.00 (€275.00 )

‎LAPEYRERE (Abraham)‎

Reference : 33449

‎DÉCISIONS SOMMAIRES DU PALAIS, PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE, ILLUSTRÉES DE NOTES & DE PLUSIEURS ARRÊTS DE LA COUR DE PARLEMENT DE BORDEAUX, 6eéd. Revue, corrigée & augmentée d’un grand nombre de Décisions & d’Arrêts recueillis des Mémoires de plusieurs Illustres Sénateurs de ce Parlement, et à laquelle on a ajouté plusieurs nouveaux Arrêts notables & une Table très ample de Mots & des Matières y contenues.‎

‎, Bordeaux, Jean-Baptiste Lacornée 1749, in-folio, pl. veau fauve raciné, tit. doré sur pc de maroquin bordeaux, dos à 6 nerfs ornés de fers dorés et de caissons avec triple filets encadrant et fleurons dorés, tr. rouge, cul-de-lampe, bandeaux et lettrines, impression en plusieurs polices et souvent en double colonne, (fortes épidermures, ors passés sur plusieurs caissons, coiffe sup. accidentée), intérieur très frais, [4ff.]-600p.‎


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Phone number : 01 43 29 46 77

EUR380.00 (€380.00 )

‎PHILIPPE PIGOUCHET - SIMON VOSTRE.‎

Reference : LCS-18401

‎Ces présentes heures a lusaige de Rome furĕt achevez lan Mil CCCC. iiii. Xx. r xviii. Le xxii iour de Aoust pour Symon Vostre… (le nom et la marque de Philippe Pigouchet sur le titre). Edition incunable en partie originale achevée d’imprimer sur peau de vélin le 22 août 1498 illustrée de plusieurs centaines de gravures sur bois.‎

‎Nombre de critiques considèrent cette production Philippe Pigouchet - Simon Vostre comme le plus bel incunable européen illustré du temps. 22 août 1498. Petit in-4 gothique imprimé sur peau de vélin de (72) ff., a-i8, 33 lignes par page, marque de l’imprimeur sur le titre, bordures historiées pour chaque page, 21 grandes gravures à pleine page sans compter l’homme anatomique, nombreuses petites initiales enluminées à l’or sur fond rouge ou bleu. Plein maroquin havane entièrement décoré de motifs à froid avec mosaïque de maroquin brun foncé, dos à nerfs orné, coupes décorées à froid, double encadrement de filets dorés intérieurs, tranches dorées. Élégante reliure signée de Marius Michel. 208 x 145 mm.‎


‎ [video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/09/Video-Heures-Pigouchet.mp4"][/video] Edition incunable en partie originale achevée d’imprimer sur peau de vélin à Paris par Philippe Pigouchet pour Simon Vostre considérée par nombre de critiques comme le plus beau livre français illustré du temps. «Le verso du titre contient l’almanach de 1488 à 1508, le recto du 2ème f. l’homme anatomique, et le verso le saint Graal différent de celui de l’édition de 1497. Il y a dans le texte 21 figures, 6 de plus que dans celle de 1497, et parmi lesquelles on remarque l’Arbre de Jessé, le Combat où Uric fut tué, le Jugement dernier et la Messe de S. Grégoire. Plusieurs des anciens sujets ont été refaits sur de nouveaux dessins meilleurs que les premiers. Dans les bordures qui sont aussi fort belles, on remarque les Vertus théologales et cardinales, la Vie de J.-C. et de la Vierge Marie, Suzanne, l’Enfant prodigue, les 15 Signes, 48 sujets de la Danse des morts, et divers ornements répétés. Il y a des exemplaires qui n’ont que 18 grandes planches. Les sujets de la Dans des morts occupent les huit ff. du cahier f. Un exemplaire sur vélin est conservé dans le cabinet de M. Didot; c’est peut-être le même que celui qui a été vendu 399 fr. Le Prévost, en 1857; un autre se trouve à la Bibliothèque impériale.» (Brunet, V, 1582-1583). Peu de temps après qu’Udalric Gering et ses deux associés eurent introduit à Paris l'invention miraculeuse de Gutenberg, perfectionnée par Fust et Schoyffer et y eurent ainsi fait succéder la régularité du composteur et l'économique célérité de la presse au travail si lent, si peu exact, et surtout si dispendieux des scribes et des rubriqueurs, les libraires de cette capitale songèrent à exploiter à leur profit un art qui, en simplifiant d'une manière si sensible la fabrication des livres, leur offrait une moisson aussi abondante que facile à recueillir. Comme ils cherchèrent d'abord à appliquer la typographie à des ouvrages d'un débit rapide, il semble qu'ils auraient dû commencer par ces livres de prières à l'usage des fidèles de toutes les classes, que plus tard ils imprimèrent sous le titre d'Horæ et d'Officium, ou sous celui d'Heures et d'Office, et qui depuis longtemps formaient la principale branche de leur commerce ; mais voici la difficulté qui retarda quelque temps l'impression de ces sortes d'ouvrages. Les livres de prières dont on se servait alors étaient tous écrits sur vélin, décorés d'initiales peintes en or et en couleurs, et presque tous aussi enrichis de miniatures plus ou moins nombreuses et plus ou moins bien exécutées. Au calendrier, c'était des petits sujets délicatement peints, où figuraient les travaux, les occupations et les jeux analogues à chaque mois de l'année ; aux fêtes mobiles, au propre des saints et à l'office des morts, se trouvaient de plus grandes miniatures représentant des sujets tirés de l'Écriture sainte, ou relatifs au mystère que l'on célébrait, ou à la vie du saint qu'on invoquait ; on y voyait presque toujours figurer, par exemple, le Martyre de saint Jean l'évangéliste, la Salutation angélique, la Naissance de Jésus-Christ, la Vision des bergers, l'Adoration des mages, la Fuite en Égypte, le Massacre des innocents ordonné par Hérode, David et Betzabée, etc. On remarquait aussi dans une partie de ces manuscrits précieux des bordures plus ou moins variées, plus ou moins riches, qui en entouraient toutes les pages, et qui offraient ordinairement des fleurs, des oiseaux, des insectes et des arabesques gracieuses, où l'or se mariait habilement aux couleurs les plus vives. Ces riches volumes étaient avec raison considérés comme des bijoux de prix, et se transmettaient par succession dans les familles, de génération en génération. Accoutumé qu'on était alors à lire ses Heures dans des livres ainsi décorés, comment aurait-on pu accueillir de simples productions typographiques entièrement dépourvues de ces ornements devenus un accompagnement nécessaire de toute lecture pieuse ? Pour réussir dans ce genre de fabrication, il fallut donc emprunter le secours de la gravure sur bois qui commençait à se perfectionner, et reproduire autant que possible les dessins répandus dans les Heures manuscrites, et en décorer les imprimées. Si jusqu'ici les bibliographes n'ont pu tomber d'accord sur la véritable date du plus ancien livre d'Heures illustré qu'ait produit la presse, ils reconnaissent pourtant généralement que l’imprimeur Philippe Pigouchet et le libraire Simon Vostre furent les premiers à Paris qui surent allier avec succès la gravure à la typographie. Il est à croire que ces deux libraires avaient déjà pratiqué par eux-mêmes la taille sur bois, et qu'ils surent s'adjoindre des tailleurs assez habiles pour donner successivement à leurs petits bois le degré de perfection auquel ils les ont portés. C'est donc à des artistes anonymes de la fin du quinzième siècle, et non pas, comme l'a prétendu Papillon, à Mercure Jollat, venu trente ans plus tard, qu'il faut attribuer la principale part dans la gravure de ces Heures si remarquables par la beauté du vélin, la qualité de l'encre, et surtout par la variété des bordures, où, à des arabesques les plus agréables, à des sujets grotesques les plus singuliers, succèdent alternativement des chasses, des jeux, des sujets tirés de l’Écriture sainte, ou même de l'histoire profane et de la mythologie, et enfin ces Danses des morts, imitées de la Danse macabre des hommes et des femmes, qui était alors dans toute sa vogue, petites compositions dont on admire encore la piquante expression. Ces bordures, qui, ainsi qu'on peut en juger par les spécimens placés autour de ces pages, sont d'ailleurs plus remarquables pour le fini de la gravure que pour le dessin, se composaient de petits compartiments qui se divisaient, se changeaient, se réunissaient à volonté, selon l'étendue et le format du volume où elles devaient figurer ; en sorte que, tout en employant presque toujours les mêmes pièces, il était cependant si facile de donner aux différentes éditions qu’on publiait une apparence de variété, qu'à peine en trouve-t-on deux qui se reproduisent exactement page par page. Les grandes planches destinées à recevoir l’embellissement de la peinture sont en général moins terminées que les petites, mais on y reconnaît toujours un même faire. Laissons parler ici un bibliographe anglais, qui a consacré cent pages au moins du plus intéressant de ses ouvrages à décrire les anciennes Heures imprimées à Paris, et à en figurer, avec une exactitude scrupuleuse, les plus curieux ornements. Voici donc comme s’exprime T.-F. Dibdin, à la page 7 de la seconde journée de son Bibliographical Decameron: «Let us howerer… suppose that some spirited Collector, or a select committee of the Roxburghe Club, should unite their tastes and purses, to put forth, from the Shakespeare press, an octavo volume of prayers from the liturgy, decorated in a manner similar to what we observe in the devotional publications just alluded to – do you think the attempt would be successful? In other words, where are the ink and vellum which can match with what we see in the Missals of old? The doubtful success of such an experiment would render it extremely hazardous; even were it not attended with, what may be called, an immensity of expense. Welcome therefore, again, I exclaim, the rich and fanciful furniture which garnishes the texts of early printed books of devotion…. » « Ces impressions parisiennes, dont les étrangers sont les premiers à reconnaître toute la supériorité…». Philippe Pigouchet a non seulement imprimé presque toutes les Heures publiées par Simon Vostre de 1488 à 1502, ainsi que plusieurs autres Heures pour Pierre Regnault, libraire de Caen, et pour Guillaume Eustache, libraire de Paris, dont on trouvera plus bas l’article; mais avant d’avoir mis sa presse au service de ces trois libraires, il avait déjà publié sous son seul nom et pour son propre compte plusieurs livres d’Heures, dont l’Almanach, indiquant les dates de Pâques, commence à l’année 1488. Le nom de Simon Vostre, qui commence à paraître l’année 1488 au plus tard, ne se trouve plus après 1520. C’est dans ce genre de publication que Simon Vostre l’a emporté sur tous ses concurrents. Nous devons à son goût éclairé les charmantes bordures en arabesques qui décorent toutes ses Heures, et les jolies petites figures qu’offrent ces mêmes bordures. D’abord peu variées, mais déjà fort remarquables dans les éditions données par lui vers 1488, ces bordures présentaient dès lors une suite de petits sujets, qui, peu à peu se multiplièrent assez pour qu’il pût enfin se dispenser de répéter plusieurs fois de suite les mêmes planches, comme il avait été obligé de le faire dans l’origine, et même pour qu’il fût possible de les varier d’une édition à l’autre. Toutes ces suites sont ordinairement accompagnées d’un texte fort court, en latin, ou de quelques vers français d’une naïveté remarquable, et où se lisent des mots qu’on est fort surpris de trouver dans un livre de piété, des mots qu’on n’oserait plus imprimer en toutes lettres maintenant, même dans les ouvrages les plus mondains. Voilà peut-être ce qui contribue le plus à faire rechercher aujourd’hui ces singulières productions, et ce qui en augmentera le prix à mesure que nous nous éloignerons davantage de l’époque de leur publication. Les exemplaires les plus curieux, à notre avis, sont ceux qui renferment un plus grand nombre de ces pieux quatrains, et qui réunissent la plus grande partie des petites suites que nous venons de signaler. Pour le choix des épreuves, pour la variété des arabesques, pour la beauté du tirage, les éditions données vers 1498 l’emportent sur les dernières. C’est là un avantage que ne négligeront ni les artistes ni les amateurs d’anciennes gravures sur bois, et qu’ils trouveront surtout dans les exemplaires en grand format, que nous leur conseillons de choisir non enluminés. «Il est un fait certain, c'est que les Heures de Pigouchet, exécutées pour Simon Vostre ont fait de tout temps l'admiration des bibliophiles et des connaisseurs. Elles portent le cachet artistique de la vieille École française. Le dessinateur, dit J. Renouvier, est entré d'emblée dans le plan de l'iconographie gothique ; il place aux premières pages les représentations que le sculpteur mettait aux marches de l'église, sur les côtés du portail, et il ajoute de son gré des motifs plus familiers et plus gais, de petits sujets de mœurs dont la gentillesse nous touche d'autant plus que nous en voyons la tradition fidèlement observée par les campagnards et par les enfants. On n'a rien fait de semblable à l'étranger ; c'est de l’art français par excellence. En tournant ces feuillets, on se croirait transporté sous les nefs de nos vieilles cathédrales gothiques. On sent vibrer, dans ces images de la vie du Christ, des Sacrements, des Signes de la fin du Monde et de la Danse macabre, la foi naïve et robuste de nos pères. Outre les bordures dont nous avons présenté des échantillons, la plupart des livres d'heures exécutés pour Simon Vostre dans la seconde manière de Pigouchet, en contiennent d'autres figurant la Danse macabre des Hommes et des Femmes. Le cycle complet de la Danse des Morts se compose de soixante-six sujets ; trente scènes sont contenues dans dix bordures pour la Danse des Hommes, et trente-six scènes en douze bordures pour la Danse des Femmes. Ce sont les mêmes personnages qui figurent dans la Danse macabre de Guy Marchant. Le dessinateur dispose adroitement ses couples dans un petit espace. Il drape la Mort d'un bout de linge, lui donne pour instruments le pic et la pelle, plutôt que la faux qui tiendrait trop de place, et il la fait grimacer comme un singe en présence d'un partenaire merveilleusement signalé par son costume. C'est un vif dialogue, une mimique piquante qu'ont avec la Mort, le Bourgeois, l’Usurier, le Médecin, l'Enfant, la Reine, la Chambrière, la Mignote, la Femme de village, tous entraînés vers la danse finale.» (A. Claudin). Claudin (Histoire de l'imprimerie en France) consacre 20 pages et de nombreuses reproductions à cette édition que l’on peut considérer comme l’une des plus belles de l’imprimerie incunable d’Occident et qui constitue une date importante dans l'évolution de l'ornementation : «des personnages fantastiques accompagnent dans leur chevauchée des chimères de toutes sortes, le tout brochant sur une flore incomparable : telles sont ces bordures d'une exquise conception » Claudin 44. Superbe exemplaire imprimé sur peau de vélin de ce livre d’heures incunable si important dans l’histoire de l’imprimerie en France, entièrement rubriqué à l’or sur fond rouge et bleu alterné. La pureté de son tirage est telle qu'il entra dans la collection du grand amateur Georges Wendling avec ex-libris. En 2004, Pierre Berès décrivait et cataloguait 130 000 € les Heures de 1498 de Simon Vostre reliées au XIXe siècle. (Réf: Pierre Berès, 15-28 septembre 2004, n°2).‎

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