Dunod. 1931. In-16. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 396 + 64 pages. Tranche bleue.. . . . Classification Dewey : 330-Economie
Reference : RO40120459
Agenda Dunod. Revu et corrigé par E. Rachinel. A l'usage des Négociants, Banquiers, Industriels, Chefs de service d'entreprises commerciales, etc. Classification Dewey : 330-Economie
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Plon, 1959, fort in-8°, ix-664 pp, 10 illustrations et 3 figures, sources, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"En retrait du commerce océanique par rapport aux villes du Ponant, longtemps éloignée des échanges avec l'Océan Indien par suite du privilège de la Compagnie des Indes, Marseille, pour l'historien non prévenu, semble avoir joué un faible rôle dans les échanges commerciaux avec les Indes orientales et occidentales. Ce sera un des mérites de M. Rambert que d'avoir mis en lumière, au cours des 664 pages de ce volume, l'ampleur du commerce entretenu par Marseille avec les Colonies, de l'adolescence de celles-ci à 1789, de l'avoir comparé à celui des grands ports du Ponant, de l'avoir appuyé sur des tableaux, des chiffres et des références. Dans cette comparaison, Marseille lutte souvent pour la seconde place non certes avec Bordeaux qui conservera longtemps la tête dans les échanges avec les Antilles, mais avec Nantes et Le Havre. (...) La période étudiée embrasse plus d'un siècle, jalonnée par des dates remarquables : 1670, lettre de Colbert à Nicolas Arnoul, intendant des Galères l'exhortant à « porter les propriétaires [du Lacydon] à envoyer quelques vaisseaux dans les Isles de l'Amérique où j'apprends, écrivait le ministre, que ceux qui y ont déjà esté ont fait un profit considérable » ; lettres patentes de février 1719 octroyant aux Marseillais la libre pratique du commerce avec les Iles, arrêt du Conseil du 13 août 1769 suspendant l'activité de la Compagnie des Indes orientales et mettant fin à son monopole. 1785, constitution d'une nouvelle Compagnie des Indes, par un arrêt qui accorde à celle-ci, pour sept années de paix, le privilège du commerce des Indes à l'exclusion des Mascareignes. Les profondes césures dues aux guerres maritimes (guerre de Succession guerre de Sept ans, guerre de l'Indépendance américaine), la lente montée des prix, prodrome économique de la Révolution, lui imposent son rythme propre. Quelques grandes figures de négociants ou d'armateurs marseillais, Jean Magy et Jean Louis Maurellet les précurseurs, puis Fabre et Georges Roux de Corse, Joseph et Georges Audibert, les frères Roux et Jacques Rabaud au xviiie, s'y détachent. Quant à l'espace couvert par les navires du grand port méditerranéen, il va des rives orientales de l'Amérique à Canton en passant par l'Inde, les Mascareignes et les Côtes de Guinée. Dans ce cadre largement ouvert dans l'espace et le temps, M. Rambert en trois parties consacrées aux Antilles, à l'Amérique septentrionale et aux Indes orientales, a ordonné le résultat de ses recherches. Si l'étude du commerce marseillais, appuyée sur une connaissance approfondie de l'administration royale, du milieu des armateurs et des négociants, des opérations maritimes et commerciales, des denrées d'importation et d'exportation, des tarifs et des prix en forme l'essence, bien d'autres questions s'y détachent avec un relief insoupçonné : Evolution du régime de l'Exclusif et progrès du libéralisme au cours du XVIIIe siècle, commerce de Guinée pour lequel Marseille semble avoir eu une longue répugnance, commerce d'Inde en Inde dont un marseillais Pierre Blancard exposera les règles, commerce par Suez, expédition de Chine, voyages quadrangulaires Marseille - Indes Orientales - Mozambique - Antilles, commerce des piastres, indispensables dans les échanges avec l'Extrême-Orient, commerce de la morue où Marseille occupe une place primordiale puisqu'elle dépasse Dieppe le grand port de pêche de la Manche, émigration provençale aux Iles et aux Mascareignes. Aucun des aspects secondaires de son sujet n'a échappé à l'auteur. Il semble difficile, à moins que ne se découvrent d'autres sources cachées à ce jour, d'ajouter à cette étude exhaustive, qui fait de M. Rambert un historien du commerce et de la colonisation." (M.-A. Ménier, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1962)
Paris, Coustelier, 1716. 1716 1 vol in-12° (196 x 132 mm) de: [12] ff. (titre, avertissement, table, approbation, privilège), 446 pp. ; [25] ff. (table). Ex-libris: J.L. Weir. Plein veau havane, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, encadrement de filet doré sur les plats.
Seconde édition de cet ouvrage sur lhistoire du commerce et de la navigation des anciens dû à Pierre-Daniel Huet (1630-1721), philosophe, théologien et érudit français. Évêque de Soissons, d'Avranches et membre de l'Académie française, Huet composa ce traité publié à partir de 1716 (édition originale de la même année) à la demande de Jean-Baptiste Colbert, ministre, Secrétaire d'Etat de la Marine et Intendant Général du Commerce et de la Navigation du royaume de France sous Louis XIV, pour éclairer sa politique commerciale. Louvrage fait ainsi état des pratiques commerciales et de la navigation de nombreux peuples à travers lhistoire dont: trafic des ismaélites, commerce de mer, les plus anciens navigateurs sont les égyptiens, les phéniciens, Commerce des anciens indiens, Commerce par mer des anciens chinois, Commerce des anciens arabes, Commerce des grecs avant Alexandre, Commerce et navigation des romains [...], Commerce dAngleterre, Commerce dEspagne, Commerce dAllemagne etc. Bel exemplaire.
Genève, Mégariotis, 1979, fort in-8°, lxxii-700 pp, texte sur deux colonnes, reliure simili-cuir éditeur, bon état. Reprint de l'édition de 1900
Les tables analytiques occupent les pages 487 à 699. Une source absolument irremplacable pour l'histoire du commerce en France au XVIIIe siècle. "Le Conseil de commerce, dont le présent volume nous résume les procès-verbaux et nous fait connaître le personnel, fut créé par arrêt du Conseil d'Etat du 29 juin 1700. Il siégea pour la première fois le 29 novembre de la même année ; sa dernière séance est du 27 février 1791; un décret de l'Assemblée nationale, du 27 septembre 1791, le supprima. (...) Il comprenait des commissaires, conseillers d'État ou maîtres des requêtes; des intendants du commerce; des députés du commerce, délégués par les grandes villes commerçantes et industrielles du royaume ; des inspecteurs généraux des manufactures et du commerce ; un secrétaire et des académiciens et artistes. Le nombre des membres de ce Conseil ne fut pas fixé, mais varia pendant sa durée, comme aussi sa constitution même. Sa mission était d'examiner « toutes les propositions et mémoires qui y seroient envoyés, ensemble les difficultés qui y surviendroient concernant le commerce, tant de terre que de mer, au dedans et au dehors du royaume, et concernant les fabriques et manufactures, pour, sur le rapport qui en seroit fait à Sa Majesté des délibérations qui auroient été prises dans ledit Conseil de commerce, être par Elle pourvu ainsi qu'il appartiendroit. » II avait donc, comme on le voit, un rôle purement consultatif ; mais la très grande autorité qui s'attachait à la plupart de ses avis amenait le plus souvent le gouvernement à les traduire, soit en une ordonnance de l'intendant intéressé, soit en un arrêt du Conseil d'Etat. Quand il s'agissait d'intérêts particuliers, le Conseil avait l'habitude de se récuser ; « ces intérêts , » disent ses procès-verbaux, « n'ayant aucun rapport avec ceux du commerce. » Son domaine, d'ailleurs, même avec cette restriction, était très vaste, puisqu'il comprenait toutes les questions concernant les institutions commerciales, le commerce intérieur, le commerce extérieur et maritime, l'industrie. C'est par milliers que se chiffrent les avis donnés par lui sur les sujets qui lui furent soumis pendant le cours du XVIIIe siècle ; ils constituent un véritable répertoire de ] 'histoire industrielle et commerciale de la France pendant cette période. M. Bonnassieux, qui en avait commencé l'analyse, à laquelle le préparaient ses études antérieures sur cette histoire, n'a pas eu la satisfaction d'y mettre la dernière main; mais il a eu la bonne fortune de trouver un successeur digne de lui dans M. Eug. Lelong, qui a terminé l'introduction historique commencée et la table, aussi énorme de cette intéressante publication." (Joseph Vaesen, Bibliothèque de l'école des chartes, 1904)
Dessenne Paris 1789 1 vol. In-8 de 4 ff.n.ch. 399 pp., cartonnage de l'époque, dos lisse fileté, pièce de titre (frottée), tranches jaspées.
Edition originale dans sa reliure de l'époque (Gay 253 - Monglond I, 230). Ouvrage orné de deux bandeaux gravés, de 4 planches gravées hors-texte : Une grande carte repliée, représentant un plan de l'ile Saint-Louis, une vue du fort St-Louis, une carte des environs de l'ile Saint-Louis et une carte du Sénégal, ici en reproduction sur papier ancien. "En 1779 le Duc de Lauzun reprend Saint-Louis sur les Anglais. En 1783 le Sénégal est de nouveau confié à une compagnie : La Compagnie du Sénégal. Cette compagnie privilégiée a le monopole exclusif du commerce. Les habitants ne l’entendent pas ainsi. Ils veulent rester les intermédiaires entre la compagnie et les populations de l’intérieur. La compagnie, de son côté, veut exploiter son privilège exclusif et cherche, par tous les moyens, à éloigner les habitants des escales. En 1784 les habitants envoient une pétition au ministre de la marine, le Maréchal de Castries. Ils s’élèvent contre le privilège de la compagnie et dénoncent les nombreux inconvénients du privilège exclusif. Le prix de la gomme, étant en effet fixe, les Maures auront tendance à produire moins de gommes et ainsi la colonie aura peu de ressources. Les habitants sont favorables au libre commerce qu’ils réclament de leurs vœux. La pétition n’eut pas beaucoup d’effet mais les habitants furent assez heureux pour contourner les entraves posées par la compagnie. Ils purent néanmoins participer au commerce et en tirer le maximum de profit. Mais en janvier 1789 le privilège de la compagnie devient totalement exclusif et fut étendu à tous les produits du commerce. Les habitants en souffrent énormément. Comme Louis XVI, le 24 janvier 1789, convoquait les Etats Généraux pour le mois de mai, les habitants réunis à Saint-Louis le 15 avril 1789, sous la présidence de Charles Cornier, maire, décident d’envoyer des cahiers de doléances au Roi. Les cahiers mettent surtout en cause le privilège de la compagnie. Les habitants se disent « courbés sous le joug insupportable, du despotisme affreux d’une compagnie privilégiée ». Ils prônent la liberté du commerce. Ils disent en effet : « Les conséquences sont toutes différentes quand le commerce est libre. Le grand nombre de navires qui viennent traiter dans la rivière du Sénégal offrent un appas suffisant et même un intérêt réel aux Maures pour les détourner de porter leur gomme à Portendick où ils ne peuvent aller qu’à travers mille peines et mille dangers ». Les habitants seront les principales victimes de la compagnie. En effet, disent-ils : « Toutes ces circonstances ne peuvent qu’influer beaucoup sur les habitants de l’île Saint-Louis, qui sont les agents nécessaires (sic) de toutes les opérations du commerce, soit comme interprètes, soit comme courtiers ou traiteurs. Les habitants pilotent les vaisseaux et traitent ; les esclaves manœuvrent ou traînent à bras ces mêmes navires, parce que les équipages blancs sont insuffisants et qu’ils ne pourraient pas résister à un travail aussi dur dans un climat de feu » (INED II, p. 350)". "La question que l’on se pose à propos de ces cahiers, c’est bien leur caractère d’authenticité. Est-ce que les habitants de Saint-Louis se sont réellement réunis en 1789 pour rédiger leurs « très humbles doléances et remontrances aux citoyens français tenant les Etats Généraux » ou bien s’agit-il de l’initiative privée de Lamiral qui s’est présenté aux Etats Généraux sous le titre usurpé de député du Sénégal ? Ce qu’il faut retenir c’est que ces cahiers ne se retrouvent que dans le livre de Lamiral publié en 1789 sous le titre de : « L’Afrique et le peuple afriquain ». En effet, nulle part ailleurs, mention n’en est faite. On n’en retrouve pas trace en effet dans le C 6, ensemble des archives des administrations de Gorée et des compagnies ayant fait du commerce sur la côte d’Afrique de 1763 à 1815. Il n’en est fait non plus mention dans les archives de la Restauration et de la Monarchie de juillet".