Tallandier.. 1968. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos frotté, Quelques rousseurs. 254 pages. Dos fané.. . . . Classification Dewey : 843.085-Le roman sentimental
Reference : RO40063581
Collection Floralies. Classification Dewey : 843.085-Le roman sentimental
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Moulins, Desrosiers, 1833-1838. 2 volumes in-folio et un atlas grand in-folio, pour le texte : 2ff.n.ch.-XXpp.-672pp. - 2ff.n.ch.-284pp.-403pp. - atlas : faux-titre-137 planches y compris le frontispice -2 cartes. Demi-maroquin aubergine à coins, dos lisses ornés d'un décor romantique aux jeux de filets dorés et médaillons à froid, en long. (Ateliers Laurenchet).
Édition originale & premier tirage. La plus célèbre et la plus prestigieuse production sur notre province, publiée et imprimée à Moulins. L'atlas contient 137 planches et 2 cartes : "La province de Bourbonnais" et "le département de l'Allier". Les dessins perspectifs sont reproduits par la lithographie, tandis que les relevés et les représentations linéaires sont gravés sur cuivre. Les volumes de texte, pour lesquels Desrosiers a utilisé une élégante typographie, sont ornés de lettrines, titres en rouge, vignettes et bandeaux gravés sur bois. Ils contiennent en outre une planche hors-texte gravée présentant quelques extraits de chansons populaires avec chacune deux lignes de musique notée ; et quelques gravures à pleine page représentant les premiers seigneurs de la province, d'après des manuscrits de l'époque. A l'époque romantique, le goût nouveau alliait la recherche du pittoresque naturel à celle de l'archéologie médiévale. On publiait des voyages en France où les paysages et les monuments les plus célèbres étaient figurés. Charles Nodier, le baron Taylor et Alphonse de Cailleux livraient cette énorme et somptueuse publication des "Voyages pittoresques et romantiques dans l'Ancienne France". C'est dans cet esprit que s'inscrit le grand projet d'Achille Allier et de l'imprimeur Pierre-Antoine Desrosiers, qui revendiquaient en plus la volonté de "décentraliser" la création et la diffusion de l'art. Le jeune historien, maniant aussi bien aussi bien la plume que le crayon, servi par une grande intelligence et une faculté de travail formidable, utilisa les documents, notes et dessins du vieil artiste moulinois Dufour. L'éditeur, quand à lui, sut animer un aréopage d'artistes déjà célèbres : Aimé Chenavard, Gigoux, Schaal, Courtin, Sabathier, E. Tudot, Dufour, Durand, Sagot... et divers artistes locaux ou parisiens ; et son atelier forma des lithographes remarquables parmi lesquels Pierdon, Ponthenier, Champagnat. Achille Allier, mort en 1836 à l'âge de 29 ans, n'a pu achever son ouvrage. Adolphe Michel et Louis Batissier lui ont succédé à partir du deuxième volume. En moins de cinq ans et une vingtaine de livraisons, les deux imposants volumes in-folio et le splendide atlas révélèrent la parfaite maîtrise artistique et technique d'un atelier provincial. L'Ancien Bourbonnais, suivi immédiatement par L'Ancienne Auvergne et le Velay et par les treize volumes de L'Art en Province, suscitèrent un réel mouvement d'admiration, comme le prouvent les lettres adressées au grand imprimeur par Montalembert, Chateaubriand, Victor Hugo et Lamartine : "J'étais loin de penser qu'il fut possible d'arriver en province à une telle perfection". Ce livre prestigieux a inspiré à Valery Larbaud son "Voyage au pays d'Allen". Reproduisons ici la note du Baron Charles Dupin in "Rapport du jury Central sur les produits de l’Industrie Française exposés en 1834…" tome 3 page 422 : "L'établissement formé par ce typographe [Desrosiers], dans la ville de Moulins, rivalise avec les meilleures imprimeries de la capitale. II a présenté, sous ce titre L'Ancien Bourbonnais, in-folio, les premières livraisons d'un livre qui réunit tous les genres de mérite : perfection des caractères ordinaires et gothiques, gravés exprès pour cet ouvrage, vignettes d'un goût exquis, beauté du papier, et pureté du tirage. M. Desrosiers est créateur de l'imprimerie la plus considérable et la plus parfaite que nos départements possèdent : le jury lui décerne la médaille d'argent. S'il continue à produire des ouvrages remarquables par un semblable degré de supériorité, la récompense du premier ordre couronnera ses travaux à la prochaine exposition". Champfleury, in "Les Vignettes romantiques...", 1883, pp. 213 et seq. : "Après la Normandie, ce fut dans l'Allier que fut poussée activement l'étude des anciens monuments... Un artiste se rencontra, Achille Allier, qui groupa, autour d'un imprimeur ayant la religion de sa province, des jeunes gens épris des merveilles archéologiques de la contrée...". Voir le long article de V. Schoelcher, in Revue de Paris de mars 1835 pages 220 et seq. - "La Loire Historique" de Touchard Lafosse, entrées "Achille Allier" "et "Moulins" - "Publications Romantiques en Bourbonnais" par Yvonne Monceau in "Deuxième congrès de la Fédération des Sociétés Savantes du Centre de la France..." Moulins, 1935, pp. 44 et seq. - "L'un des plus beaux monuments que les arts aient élevés pour la réédification de l'ancienne France" (Quérard). - Exemplaire superbement établi dans le style de l'époque, en maroquin, qualité de peau plus résistante que la basane originelle. Le portrait d'Allier et 4 gravures manquent, comme dans tous les exemplaires (relevés d'après la table établie par Crépin-Leblond). Titre et premiers feuillets du tome 1 brunis, quelques rousseurs éparses dans les volumes de texte, quelques rares piqûres ou brunissures dans l'atlas.
Éditions Rencontre, Lausanne, 1962. In-12 à l'italienne (13,5 x 20 cm). 13 volumes (collection complète).Cartonnages d’éditeur, couvertures photo. Collection composée de : J’aime la danse (Jeanloup Sieff). J’aime la corrida (Yvan Delain). J’aime le cirque (Robert Gnant). J’aime le théâtre (Sabine Weiss). J’aime le cinéma 1 et 2 (archives et Magnum). J’aime la télévision (Frank Horvat). J’aime le mime (Monique Jacot). J’aime le dessin animé (archives). J’aime le strip-tease (Frank Horvat). J’aime le music-hall (Yvan Delain). J’aime l’opéra (Kurt Blum). J’aime les marionnettes (Jean Mohr). E.O.
Éditions Sun à Paris. 11 volumes in-4, reliés, sous jaquettes.
Exemplaires en assez bon état. Quelques marques d'usages. Quelques rousseurs sur les parties supérieurs. intérieurs frais et agréable. Possibilité d'acheter séparément
, , 1848-1870. Ensemble 12 lettres manuscrites in-8 de une ou plusieurs pages.
Aimé Sureau (1809-1872) incarne une figure emblématique des luttes politiques et ouvrières de la première moitié du XIXe siècle. Condamné sous la Monarchie de Juillet à trois ans de prison pour délit politique, il s'inscrit parmi les acteurs radicaux qui, avant et après la Révolution de Février 1848, ont milité pour une plus grande intégration des classes populaires dans les structures institutionnelles, notamment au sein de la Garde nationale.Le contexte des événements d’avril 1848. Le 26 avril 1848, sur la place publique de Saint-Ouen, Aimé Sureau prend la parole pour réclamer l’incorporation et l’armement des ouvriers dans la Garde nationale. Le lendemain, il est accusé d'avoir sonné le ralliement et promis des armes aux insurgés. Lui-même et son ami Durand-Neveu affirment qu’il tenta, au contraire, de désamorcer la confrontation. Cependant, les soupçons qui pèsent sur lui conduisent à sa fuite dès le soir du 28 avril.Condamnation et exil. La répression qui suit les événements de 1848 se montre implacable envers Aimé Sureau. Le 7 décembre 1848, la Cour d’assises de Caen le condamne aux travaux forcés à perpétuité. Cette sentence semble davantage motivée par son passé politique sous la Monarchie de Juillet et son rôle de président du club de Saint-André après la Révolution de Février que par son implication réelle dans les événements d’avril. Le 17 avril 1849, cette condamnation est commuée en une déportation en Algérie, marquant une étape supplémentaire dans la répression des militants révolutionnaires.Un témoignage épistolaire exceptionnel. Les archives liées à Aimé Sureau offrent un éclairage rare sur son engagement et sa trajectoire personnelle. Parmi les documents conservés figurent :Trois lettres autographes datées de Bicêtre (6 septembre et 27 octobre 1848) et d’Alençon (13 mars 1850).Trois lettres de Nougaret (datées des 19 septembre, 14 septembre, et 15 septembre 1870), toutes adressées à un certain Dalleine, tailleur.Un billet signé conjointement par Dalleine et Sureau.Une copie manuscrite de coupures de presse.Une lettre de son frère, Félix Sureau, adressée à son avocat.Deux billets d’Henry Cellier destinés à Sureau, ainsi qu’un billet anonyme débutant par ses mots « si tu as besoin de témoins…»
Moulins, Desrosiers, 1833-1838. 2 volumes in-folio et un atlas grand in-folio, Pour le texte : 2ff.n.ch.-XXpp.-672pp. - 2ff.n.ch.-284pp.-403pp.-1f. "errata" - Atlas : faux-titre-139 planches y compris le frontispice et le portrait -2 cartes. Demi-chagrin rouge à coins, faux-nerfs ornés de frises romantiques, caissons de larges filets dorés et à froid. (Reliures de l'époque).
Édition originale & premier tirage. La plus célèbre et la plus prestigieuse production sur notre province, publiée et imprimée à Moulins. L'atlas contient 139 planches et 2 cartes : "La province de Bourbonnais" et "le département de l'Allier". Les dessins perspectifs sont reproduits par la lithographie, tandis que les relevés et les représentations linéaires sont gravés sur cuivre. Les volumes de texte, pour lesquels Desrosiers a utilisé une élégante typographie, sont ornés de lettrines, titres en rouge, vignettes et bandeaux gravés sur bois. Ils contiennent en outre une planche hors-texte de musique notée pour "La Jolie Fille de la Garde" et quelques gravures à pleine page montrant les premiers seigneurs de la province, d'après des manuscrits de l'époque. "L'Ancien Bourbonnais" a été publié en livraisons, sur cinq années. C'est l'un des plus beaux ouvrages édités pendant la période romantique sur une province de France. Véritable prouesse technique, d'une exécution remarquable. Les ateliers Desrosiers, dirigés par A. Chenavard, maîtrisaient mieux la lithographie que de nombreux ateliers provinciaux ou même parisiens. Les planches ont été exécutées d'après les dessins d'A. Allier, E. Tudot, Dufour, Durand, Sagot et divers artistes locaux ou parisiens. Ce travail s'inscrit dans le grand projet d'Achille Allier et de l'imprimeur Pierre-Antoine Desrosiers : "décentraliser" la création et la diffusion de l'art. Allier, mort en 1836, n'a pu achever son ouvrage. Adolphe Michel et Louis Batissier lui ont succédé à partir du deuxième volume. Ce livre prestigieux a été la "source directe" du Voyage au pays d'Allen de V. Larbaud. - Exemplaire de luxe, relié pour l'éditeur en demi-chagrin "cerise" (plus solide que la basane habituelle). Les gravures sont en tirage spécial : en effet, Desrosiers avait produit un petit nombre de suites sur papier de Chine, une pelure extra-mince collée sur le papier du tirage "normal". Ce tirage, réservé par les éditeurs aux éditions de luxe, donne plus de velouté que l'impression directe sur papier blanc. Quelques planches ont été imprimées sur un fond teinté avec des réserves, ce qui donne un tirage en 2 tons : beige clair et noir, sur blanc. Cette discontinuité s'explique sans doute par l'épuisement du stock de papier de Chine (rare et onéreux) de l'imprimeur, ces planches (Noyant ; Fins ; Morat...) ayant paru en fin de publication de L'Ancien Bourbonnais. L'exemplaire que nous proposons ici correspond à cette description, développée dans une des notes de la réédition de Crépin-Leblond. Deux des cinq planches généralement manquantes ont été ajoutées : "Fragmens" et "Souvigny, Vieille Chapelle", portant ainsi le total des planches à 139, sur un total "idéal" de 142. Les deux cartes, qui manquent souvent, figurent bien dans cet exemplaire. Les planches sont fraîches (rousseurs sur les serpentes, sans atteinte aux planches). Mouillure claire dans l'angle inférieur des 10 dernières planches. Texte en bon état (faux-titres et titres du tome 1 jaunis et feuillet d'errata manquant, comme à l'habitude).