BOURRELIER - collection marjolaine. 1955. In-8. Cartonné. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 140 pages - quelques illustrations en noir et blanc dans le texte par JEAN TERLES. Jaquette en état d'usage, traces d'adhésif.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Reference : RO40056078
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LUCAS (Charles) - Recueil provenant de la bibliothèque personnelle de Charles Lucas
Reference : 37107
Ensemble de 62 pièces reliées en 4 volumes in-8°, 3 de demi-chagrin vert, dos à nerfs et un de demi-maroquin vert, dos lisse orné d'un décor romantique doré (reliures de lépoque).
Précieux recueil de 62 pièces (dont 15 en double), composé en partie de ses propres uvres, constitué par Charles Lucas pour sa bibliothèque personnelle. Chaque volume est précédé d'un index de sa main.Charles Lucas (1803-1899) est l'homme "qui, sans conteste, pendant le XIXe siècle, a le mieux incarné les ambitions et les ambiguïtés de la réforme pénitentiaire (...) et a fondé la Science des prisons" (J.G. Petit).Il personnifia le libéralisme pénal de la Restauration, jetant les bases d'un système pénitentiaire qui récusait l'emprisonnement perpétuel. Guizot le nomma inspecteur des prisons dès le changement de régime, en 1830. Il demeura trente-cinq ans à ce poste.À partir de 1830, l'engouement pour l'amélioration du système pénitentiaire suscita des centaines d'ouvrages. Charles Lucas se constitua une très riche bibliothèque spécialisée, augmentée des nombreuses brochures que l'inspecteur général des prisons recevait. On trouve ici une importante réunion de 21 plaquettes traitant de la colonie agricole du Val d'Yèvre qu'il avait fondée, en 1841, pour recevoir des jeunes délinquants. Après avoir acheté 140 ha de marais au Val dYèvre près de Bourges, Charles Lucas soumit son projet au ministère de lIntérieur qui ne le retint pas. En 1846, il décida de se lancer personnellement dans "laventure". La construction coûta 450.000 francs et lEtat alloua 80 centimes par jour et par colon qui furent transférés de la prison de Fontevraud dès 1847 : 100 en 1850 puis 400 en 1860. En 1865, Charles Lucas devenu aveugle fut remplacé par son fils docteur en droit. En 1872, la colonie fut louée, puis acquise par lEtat et "nationalisée". La loi de 1912 sur les tribunaux pour enfants entraîna une réduction progressive des effectifs jusquen 1924 pour le Val dYèvre ferma définitivement.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
S.l., s.d. (1788) 5 pièces en un vol. in-8, titre, et pagination séparée, veau brun marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièces de titre noires, encadrement de triple filet à froid sur les plats, double filet doré sur les coupes (reliure moderne).
Exemplaire dont toutes les pièces sont imprimées sur grand papier.Ce recueil est unique, il ne fut suivi d'aucun autre et il reflète l'intense activité de lobbying à laquelle se livra un groupe de "commissaires" envoyés par les grands colons de Saint-Domingue en métropole, afin d'obtenir le droit de représenter la colonie aux futurs Etats-Généraux, ce qui n'était nullement prévu au départ. Les principes qui guidèrent la revendication sont résumés par deux postulats de la pièce V : "Les colonies ont le droit de députer aux Etats-Généraux (...). L'abandon de la colonie par le gouvernement, que nous n'osons pas même entrevoir, serait le plus grand de tous les malheurs politiques, puisqu'un royaume comme la France ne peut absolument se passer de colonies."Dans le détail, le 18 juillet 1788, 56 planteurs de la colonie présents à Paris choisirent neuf commissaires (dont le duc de Choiseul-Praslin et le marquis de Gouy d’Arsy) pour influer sur les décisions à venir. Certains de ces planteurs ont un patrimoine à Saint-Domingue, d’une valeur dépassant le million de livres, et ils sont tous très liés aux sphères de pouvoir à Versailles. Le 28 septembre 1788, ce comité colonial demanda la création d’instances représentatives de la colonie de Saint-Domingue au sein des États généraux et une représentation coloniale locale permanente. Ils proposèrent que fussent élus sept députés pour chacune des trois provinces (Nord, Ouest et Sud). Ces députés seraient désignés par des grands électeurs élus par les assemblées de paroisse, à raison d’un à trois grands électeurs par paroisse, selon son importance. Pour être grand électeur, il faudrait posséder au moins 25 esclaves, ce qui revenait à abandonner la totalité de la représentation aux "grands Blancs". La plupart des conflits qui vont agiter la colonie jusqu'en 1802 en découlèrent.I. Lettre des commissaires de la colonie de Saint-Domingue aux notables, du 4 novembre 1788 (7 pp.). En fait, exemplaire nominatif de Bénigne Le Gouz de Saint-Seine (1719-1800), premier Président du Parlement de Bourgogne depuis 1777, avec nom porté manuscritement sur la lettre.II. Lettre des commissaires de la colonie de Saint-Domingue, au Roi, du 31 août 1788 (8 pp.).III. Lettre des commissaires de la colonie de Saint-Domingue, à M. le comte de La Luzerne, ministre de la marine, du 31 août 1788 (5pp.).IV. Lettre des commissaires de la colonie de Saint-Domingue, au Roi, du 3 novembre 1788 (6 pp.).V. Mémoire instructif adressé aux notables, sur le régime et l'importance de la colonie de Saint-Domingue, du 30 octobre 1788 (47 pp.).Cf. Boissonnade (Pierre) : Saint-Domingue à la veille de la Révolution et la question de la représentation coloniale aux États généraux (janvier 1788-7 juillet 1789) (1906). - Régent (Frédéric) : Préjugé de couleur, esclavage et citoyennetés dans les colonies françaises (1789-1848), in : La révolution française (2015).De toute rareté.
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A Paris, Chez Delafolie, Le Normant, [1805]. In-8 de IV-257 pages, plein veau raciné, dos lisse orné d'ancres, roulettes et filets dorés, pièces de titre noire et grenat, roulette et double filet dorés encadrant les plats, coupes et chasses ornées de roulettes dorées, garde de papier rose, tranches dorées. Etiquette du relieur Bradel le jeune.
Edition originale de cette relation des événements survenus à Saint-Domingue à partir de 1800. Le récit se termine au 9 Frimaire 1804 (30 novembre 1804). Rousseurs. Belle reliure de Pierre-Jean Bradel, avec des ancres marines. Ex-libris H. Tronchin. Polak, 5417; Fléty, p. 33.
Paris, Delloye, éditeur de la France Militaire, 1835. 3 vol. in 4 de [4]-320-VI-(2) pp. ; IV-320 pp. ; IV-320 pp., impression sur 2 colonnes, reliure. d'époque en demi-basane bleue-nuit, dos lisses avec arabesques romantiques, auteur titre relieur en lettres dorées. (A. Dupont).
Edition originale de cet ouvrage d'Abel Hugo (frère de Victor Hugo). Il est illustré de 470 planches gravées sur bois dont 363 gravures et portraits, 94 cartes de régions, 9 plans de villes, 1 tableau, 3 cartes dépliantes de France et 1 plan dépliant de Paris. Pour chaque département ou colonie on trouve une description abrégée concernant : L'histoire, Les Antiquités, La Topographie, La Météorologie, L'Histoire naturelle, La Division politique et administrative, La Description générale et pittoresque du pays, La Description particulière des villes, bourgs, communes et châteaux, celle des moeurs, coutumes et costumes etc.; Avec des notes sur les langues, idiômes et patois, sur l'instruction publique et la bibliographie locale, sur les hommes célèbres, etc. Et des renseignements statistiques sur la population, l'industrie, le commerce, l'agriculture, la richesse territoriale, les impôts etc. Accompagnés de la statistique générale de la France sous le rapport politique militaire, judiciaire, financier, moral, médical, agricole, industriel et commercial. BEL EXEMPLAIRE. Photos sur demande.
1844 Petit in-folio oblong (410 x 280 mm), percaline vert bronze éditeur orné de motifs rocaille dorés et à froid, titre doré, 21 lithographies sur fond teinté, dont le titre. [Paris], Imprimerie Lemercier, [1844].
Edition originale de cet album conçu lors d'une assemblée générale des fondateurs de Mettray, le 12 mars 1843, "véritable opération de communication" pour promouvoir, sous forme d'une visite en images, la célèbre colonie agricole pour jeunes délinquants fondée Frédéric-Auguste Demetz en 1839. Les planches ont été confiées pour le dessin à Jean-Alexandre Thierry, élève de l'architecte de la colonie Abel Blouet et à Sauvé et Faivre pour la lithographie. L'album comprend le titre dans un encadrement architectural et allégorique, suivi de 20 vues de la colonie et des activités des détenus: vue générale des bâtiments, vue bucolique du village, intérieur et aménagements, salle de classe, réfectoire, dortoir, infirmerie, atelier des cordiers, exploitation de la carrière, horticulture, gymnastique, école de natation, etc.En un siècle (1839-1937), la colonie de Mettray tenta de "redresser" par le travail plus de 17.000 jeunes âgés de 6 à 21 ans, en les arrachant à la prison. Nichée au coeur de la Touraine, l'institution philanthropique sans mur, aux allures de jardin, se transforma rapidement en véritable bagne pour enfants. L'écrivain Jean Genet, y passera près de trois ans et Michel Foucault l'érigera en modèle de l'archipel carcéral. Cf. J. Bourquin et E. Pierre, 'Une visite à Mettray par l'image: l'album de gravures de 1844', in "Sociétés & Représentations", 2004/2 (n° 18), p. 207-216.Cartonnage légèrement frotté, coins émoussés, piqûres et rousseurs, soutenues sur certaines planches.
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