‎Gagnier Pierre‎
‎L'église en jugement‎

‎L'Eglise en jugement. les lettres aux sept Eglises de l'Apocalypse (Prédications de Carême 1968).‎

‎ P., Librairie Protestante, 1968, in 12 broché, 122 pages. ‎

‎Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé sur le faux titre. ...................... Photos sur demande .......................... ‎

‎Itinéraires, chroniques et documents n° 213 - Un jugement compétent sur l'Eglise de Vatican II, L'exemplaire Armogathe, Le renfort de Moscou, Mitterrand-Marchais en 1978 par Louis Salleron, Une église livrée a Bouddha par Hugues Keraly‎

‎Bureau de de la revue. Mai 1977. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 195 pages.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION‎

‎Sommaire : Un jugement compétent sur l'Eglise de Vatican II, L'exemplaire Armogathe, Le renfort de Moscou, Mitterrand-Marchais en 1978 par Louis Salleron, Une église livrée a Bouddha par Hugues Keraly, Les traditionnalistes par Maurice de Charette Classification Dewey : 200-RELIGION‎

‎La justice poursuivie par l'église. Appel du jugement rendu par le tribunal de police correctionnelle de la Seine, le 2 juin 1858, contre P.-J. Proudhon. ‎

‎ Bruxelles, Librairie de l'Office de Publicité 1858. 22 x 14 cm, viii-184pp. Relié demi skyvertex bleu nuit, titre doré. Exemplaire en bel état. Publication par Proudhon pendant son exile en Belgique. Mémoire écrit en réponse à sa condamnation par la justice française pour l'ouvrage De la justice dans la Révolution et dans l'Église. Dans De la justice dans la Révolution et dans l'Église, Proudhon voulait donner à la révolution sa philosophie et sa morale. C'est un réquisitoire implacable contre la religion chrétienne, à laquelle il oppose la religion du travail. Il y attaque la centralisation sous toutes ses formes (ce qui ne manquera pas de dresser ses disciples contre Marx, fédéralistes contre centralistes) et y préconise, au lieu d'une spécialisation outrancière, un apprentissage polytechnique pour les enfants des deux sexes, qui à ses yeux, permettrait d'éviter ou tout au moins, de limiter le chômage. Dès la parution, Proudhon est poursuivi devant la cour d'assises de la Seine. Défendu par l'avocat Gustave Chaudey, qui deviendra un de ses exécuteurs testamentaires, il est condamné, pour la énième fois, à trois ans de prison et 4 000 francs d'amende. Après de vaines tentatives pour faire réformer cet arrêt par les tribunaux ou par le gouvernement, Proudhon décida de s'exiler à Bruxelles en juillet 1858. Il refusa l'amnistie de 1859 tout comme Victor Hugo et Louis Blanc. ‎

‎-La Justice poursuivie par l'église. Appel du jugement rendu par le tribunal de police correctionnelle de la Seine, le 2 juin 1858, contre P.-J. Proudhon-Solution au Problème social.‎

‎Librairie de l'Office de Publicité, Bruxelles, 1858‎

‎Petit volume in 12° (14,3 x22,4 cm), demi-reliure cuir rouge, dos à 5 nerfs avec fleurons et titre dorés plus le nom du proriétaire plats marbré noir et brun , ouvrage commençant par une table très détaillée, suivie d’un avant propos de PROUDHON (VIII). Ensuite, viennent 184 pages constituant le 1er ouvrage. Il s’agit d’une édition belge réalisée durant le séjour de PROUDHON en Belgique, où il s’est réfugié après sa condamnation à 3 ans, 1mois, 15 jours de prison (après l’échec de sa Banque du Peuple et surtout après la condamnation et la saisie du présent livre: La Justice dans la Révolution et dans l'Église).Le deuxième ouvrage, ici sans page de titre, 119 pp, est l’édition originale de cet autre grand texte de PROUDHON:“La Solution au Problème social”, édité par Guillaumin, à Paris, en 1848.Le nom du proriétaire (TILLOY) inscrit au pied du dos appelle un commentaire. En effet, au verso de la page de titre, on peut lire en caractères manuscrits que “ce livre a été donné, à Bruxelles, par l’auteur (PROUDHON) à un certain Capitaine CLERC pour qu’il le remette à Mr TILLOY (dont nous savons qu’il fut le Rédacteur de la Gazette de Péronne) “en souvenir de leurs bonnes relations”.L’entremise de ce Capitaine CLERC s’explique aisément par le fait que PROUDHON, condamné en France avait du fuir en Belgique et que le commerce des ses livres devait sans doute emprunter d’autres circuits que les circuits commerciaux habituels. Notre ouvrage est en TRES BON ETAT.‎

‎Jugement porté sur les Jésuites, Par les grands hommes de l'Eglise et de l'Etat, ou Portrait des Jésuites fait d'après nature par les plus illustres catholiques, depuis l'an 1540, époque de leur établissement, jusqu'en l'année 1650 ; c'est-à-dire, avant les disputes qui se sont élevées sur le livre de Jansénius. ‎

‎Lisbonne, sn, 1761, in-12 (17x10cm), 246pp., basane marbrée, dos lisse orné avec pièce de titre grenat, tranches rouges, frottements, petit manque de matière au plat, coiffe sup. arasée, ‎

‎Rare édition lisboète de ce texte attribué à Pierre-Olivier Pinault, pamphlet historique et théologique retraçant l’histoire de la Compagnie de Jésus depuis sa fondation par Ignace de Loyola jusqu’au milieu du XVIIᵉ siècle. Sous une forme chronologique et polémique, l’auteur dénonce l’ambition temporelle et l’ingérence politique des jésuites, évoquant notamment l’exécution du père Madrigal, les expulsions successives de l’ordre et les décrets d’interdiction prononcés par plusieurs souverains catholiques. L’auteur s’appuie sur les témoignages des plus illustres catholiques — papes, cardinaux, prélats, souverains et théologiens — pour assurer son propos. Il cite notamment Paul IV, Sixte V, Clément VIII, Urbain VIII, ainsi que Philippe II d’Espagne et plusieurs dignitaires ecclésiastiques, afin de faire juger la Compagnie par les siens. Ouvrage emblématique de la littérature anti-jésuite du XVIIIᵉ siècle, publié dans le contexte des réformes du marquis de Pombal et de la montée des tensions qui aboutirent à l’expulsion des jésuites du Portugal. M8-A ‎