‎Alborough Jez‎
‎Grand‎

‎L'école des loisirs. 2006. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Environ 40 pages. Nombreuses illustrations en couleur dans et hors texte. 2 étiquettes et un morceau d'adhésif sur le 1er plat. Une annotation à l'encre et un tampon sur la page titre.. . . A l'italienne. Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne‎

Reference : RO30346561
ISBN : 2211084281


‎Traduit de l'anglais. Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne‎

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‎FRIZON, Pierre.‎

Reference : LCS-18148

‎La Saincte Bible Françoise, Selon la vulgaire Latine reveuë par le commandement du Pape Sixte V. Et imprimée de l’authorité de Clément VIII. Avec sommaires sur chaque livre du Novveau Testament extraicts des Annales du cardinal Baronius. Plus les Moyens pour discerner les Bibles Françoises Catholiques d'avec les Huguenotes. Et l'explication des passages de l'Escriture selon le sens des Peres qui ont vescu auant & durant les quatre premiers Conciles Oecumenicques par Pierre Frizon, Penitencier, et Chanoine de l'Eglise de Reims. « Nous estimons que ce fer héraldique (associant une fleur de lys et un dauphin, tous deux surmontés de la couronne des princes du sang, ici répété 3 fois au dos de chacun des volumes) a dû primitivement (à compter de l'année 1678) être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV, né à Fontainebleau le 1er novembre 1661 ». (Olivier-Hermal, Manuel de l'amateur de reliures armoriées françaises, pl. 2522, fer n° 17).‎

‎Précieux et extraordinaire exemplaire de la première édition de la bible de Frizon censurée par la Sorbonne, dédicacée au roi Louis XIII et reliée à l'époque en maroquin rouge doublé de maroquin rouge pour le Grand Dauphin (1661-1711). Paris, Jean Richer et Pierre Chevalier, 1621 [Suivi de :] – Frizon, Pierre. Moyens pour discerner les bibles françoises catholiques d'avec Les Huguenotes. Paris, Jean Richer, 1621. 2 tomes en 3 volumes in-folio à 2 colonnes de : I/ (6) ff. dont 1 frontispice, 583 pp., 28 gravures dans le texte ; II/ (2) ff., 508 pp., 21 gravures dans le texte; III/ pp. 509 à 863, 1 f. numéroté 864, 3 pp. numérotées 510 à 512, 90 pp., (27) ff., 21 gravures dans le texte, 2 gravures au titre, 1 carte. Ainsi complet. Reliure du dix-septième siècle en maroquin rouge ; double encadrement de trois filets dorés sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, dos à nerfs fleurdelisés, doublures de maroquin rouge à dentelle dorée et cadre central de trois filets dorés avec fleurs-de-lys aux angles, gardes de papier marbré, tranches dorées sur marbrure. Reliure royale réalisée vers l’année 1678 en maroquin doublé de maroquin.‎


‎Première édition de cette célèbre Bible française illustrée, dite Bible de Frizon, censurée par La Sorbonne dès sa parution. En 1689, La Caille en faisait aussi l'éloge et Michel de Marolles en signalait les gravures. Cette édition de la Bible est la première qui ait été faite à Paris ; elle est très rare, & l'on n'en connoit presque point d'exemplaires : il en existe deux à Paris ; l'un dans la bibliothèque du Roi, l'autre dans celle des Célestins. L'impression en est fort belle (G. F. de Bure, Bibliographie instructive, 1763, 1, n°31). - Duportal, Catalogue, 412. Cette première édition de cette version de la Bible de Louvain, jugée encore trop protestante par la Sorbonne, constitue la première bible française illustrée de gravures en taille douce. L'ouvrage tient le premier rang parmi les livres illustrés du temps de Louis XIII, avec 70 eaux-fortes originales comportant plus de 900 sujets, auxquels s'ajoutent un frontispice de Michel Lasne, deux vignettes et une carte. À côté d’artistes restés anonymes, la plupart des grands dessinateurs ou graveurs de l'époque ont contribué à l'illustration de l'ouvrage : notamment Claude Mellan, Michel Lasne, Léonard Gaultier, M. Van Lochom, Melchior Tavernier, Jean Zniarnko, M. Faulte, etc. Œuvre majeure de l'édition biblique, l'ouvrage est aussi un chef-d’œuvre de l'illustration française de son temps. « Cette bible de Frizon de 1621 est ornée de plusieurs figures très belles et fort estimées. On l’appelle vulgairement la Bible de Richer, qui est recherchée des curieux » (Histoire de l’Imprimerie, page 244). La première Bible imprimée en français est celle de Jean de Rely, qui est une révision de celle de Des Moulins, imprimée en 1487 sur l'ordre de Charles V. Naturellement cette Bible n'était pas une version littérale, mais une Bible historiée, comme il est écrit au folio 353. Un exemplaire se trouve à la bibliothèque Nationale et un autre à l'Arsenal à Paris. En 1528, Lefèvre d'Étaples finit la traduction entière de la Bible, qui fut imprimée à Anvers. Le travail de Lefèvre était basé sur la Vulgate (rendue fidèlement pour la première fois dans une traduction française). Il n'était pas destiné en lui-même à devenir la Bible populaire du peuple français, mais il préparait la voie pour un tel bienfait. Ce travail devint le modèle que les protestants et catholiques suivirent. En 1535, Pierre Robert Olivetan produisit une nouvelle traduction qui suppléait aux faiblesses de la version de Lefèvre. Natif de Picardie, il fut un des leaders de la Réforme en France. A cause de l'opposition rencontrée en France la première édition de cette Bible fut imprimée à Neuchâtel (en Suisse), les autres le furent à Genève. Malgré la censure, bien des Bibles de Genève entraient en France. Citons un passage du livre "Histoire des protestants en France", p. 68, qui montre le travail de quelques chrétiens de l'époque "étudiants et ministres, porte-balles, porte-paniers, comme le peuple les appelait, parcouraient le pays, un bâton à la main, le panier sur le dos, par le chaud et le froid, dans les chemins écartés, à travers les ravins et les fondrières de campagne. Ils s'en allaient, continue Mr de Félicé, frapper de portes en portes, mal reçus souvent, toujours menacés de mort, et ne sachant le matin où leur tête reposerait le soir". En 1566, René Benoît publia une traduction de la Bible, qui fut censurée par la Sorbonne en 1567 et finit de paraître en 1568. Benoît dut s'humilier devant la Sorbonne et reconnaître que sa traduction était une copie de celle de Genève, qui devait par conséquent être rejetée. Il en fut de même de la révision que Pierre Besse dédia à Henri IV en 1608, de celle de Claude Deville en 1613, et de celle de Pierre Frizon dédié à Louis XIII en 1621. « Le [Pape] PauI IV ordonne que toutes les Bibles en langue vulgaire ne peuvent ni être imprimées ni être gardées sans une permission du Saint-Office. C'était en pratique la prohibition de la lecture des Bibles en langue vulgaire » (Dictionnaire de Théologie Catholique, 15, col. 2738). La quatrième règle de l’Index (des livres interdits) publié par le pape Pie IV déclare : "L'expérience prouve que si l'on permet indistinctement la lecture de la Bible en langue vulgaire, il en arrivera par la témérité des hommes plus de mal que de bien." Le pape Sixte-Quint fait savoir expressément que personne ne peut lire la Bible en langue vulgaire sans une « permission spéciale du Siège apostolique ». Merveilleux exemplaire relié par Luc-Antoine Boyet dont on reconnait les fers caractéristiques (Esmerian, Deuxième partie). Le contraste entre l'altière élégance de la doublure et des plats et la luxuriante richesse des coupes symbolise la primauté de Boyet dans l'art de la reliure française au XVIIe siècle. « Il fut sans doute le premier relieur qui s'attacha et réussit à si bien soigner cette façon du corps d'ouvrage. Il excelle notamment dans le choix du maroquin, la confection de la couture et de l'endossage, les chasses basses. » Précieux et extraordinaire exemplaire royal offert vers l’année 1678 à Louis de France, Dauphin, appelé Monseigneur et surnommé Le Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche, né à Fontainebleau le 1er novembre 1661. Chacun des trois volumes comporte en queue du dos et sur la pièce de tomaison la marque reproduite par Olivier-Hermal (Manuel de l’amateur de reliures armoriées françaises, Paris 1934, pl. 2522, fer n° 17), la référence incontestée en la matière, ainsi analysée : « Nous estimons que ce fer (associant une fleur de lys et un dauphin, tous deux surmontés de la couronne des princes de sang) a dû primitivement être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin (à compter de l'année 1678) et qu'ensuite, il fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau. » Cette analyse était confirmée par Jean Toulet, l’ancien conservateur en chef de la réserve de la B.n.F. Quelques clercs contemporains contestent cette attribution et méconnaissent la science héraldique de l'âge classique. Aucun fer héraldique, à notre connaissance, comportant plusieurs emblèmes royaux ne fut créé au XVIIe siècle dans un but simplement ornemental. Ce fer armorié, composé d'une fleur-de-lys couronnée et de l'emblème du dauphin surmonté de la couronne des princes de sang fut « frappé dès 1678 sur des volumes destinés au Grand Dauphin » adolescent et ce n'est qu'ensuite, le dauphin majeur utilisant les armoiries reproduites par Olivier, planche 2522 fers 1 à 9, que ce fer n° 17 « fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau » (Olivier-Hermal). Cette nuance héraldique, certes éloignée de nos préoccupations modernes, a apparemment échappé à la sagacité de certains amateurs contemporains les amenant à rejeter globalement l'appartenance princière de l'ensemble des volumes frappés du fer héraldique n° 17. Imaginer en effet qu'au Siècle de Louis XIV, un tel fer héraldique royal eut pu originellement être poussé sur des livres à titre simplement ornemental est une hérésie héraldique. M. J. - P. - A. Madden fut le premier à consacrer une étude historique à ce fer héraldique. (Voir «Le livre, année 1880 »). Au terme d'une analyse documentée, et qui fait autorité, il concluait que ce fer « se trouvait frappé au dos de nombreux volumes adressés au Dauphin et imprimés de 1678 à 1706, c'est-à-dire de sa dix-septième à sa quarante-cinquième année ». L'on sait qu'un demi siècle plus tard, en 1934, Olivier-Hermal confirmait la destination de ce fer héraldique en la réservant aux premières années de son apparition (à compter de 1678). «Nous avons rencontré ce fer n°17 sur des volumes dont la date de publication est tantôt antérieure, tantôt postérieure à la mort du Grand Dauphin (1711). Nous estimons que ce fer a dû primitivement être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin, et qu'ensuite, il fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau. » (Olivier-Hermal). Jean Toulet, ancien Conservateur en Chef de la Réserve des livres rares à la B.n.F. et autorité incontestée pour la période classique, considère que les très rares volumes de la fin du XVIIe siècle reliés en maroquin d'époque doublé de maroquin ornés d'une simple fleur-de-lys étaient bien évidemment destinés aux princes de sang royal. Les somptueuses reliures recouvrant cette bible censurée par la Sorbonne, décorées avec une extrême élégance, sont l'œuvre de l'atelier de Luc-Antoine Boyet. Boyet travaillait alors pour le Grand Dauphin et « la pratique du bon goût aristocratique, à la fin du XVIIe siècle, voulait que l'on minimise le plus possible la marque d'appartenance et la dimension des armoiries ornant les reliures. » Louis de France appelé Monseigneur, dit le Grand Dauphin, reçut en naissant la croix et le cordon de l'ordre du Saint-Esprit ; il eut pour gouverneur le duc de Montausier et pour précepteur Bossuet. Il épousa le 7 mars 1680, à Châlons-sur-Marne, Marie-Anne-Christine-Victoire de Bavière, décédée en 1690, qui lui donna trois fils. Reçu chevalier du Saint-Esprit le 1er janvier 1682, il fit quelque temps campagne en Allemagne et en Flandre (1688-1694), mais fut constamment tenu à l'écart des affaires par Louis XIV. Le Grand Dauphin épousa secrètement vers 1695 Marie-Émilie Joly de Choin. Il mourut le 14 avril 1711, de la petite vérole, au château de Meudon. Cet exemplaire prestigieux fut catalogué et reproduit en couleur il y a 20 ans par Pierre Bérès au prix de 450 000 FF (70 000 €) « Livres et Manuscrits significatifs et choisis, N°25 ». Pierre Berès cataloguait alors 275 000 FF l’édition originale de 1544 de « Délie » de Maurice Scève, 300 000 FF les Œuvres de Rabelais de 1556 et 675 000 FF (≈ 100 000 €) le fameux exemplaire en vélin de l’époque de l’édition originale de 1555 des Œuvres de Louise Labé Lionnaize. Ce volume cote aujourd’hui plus de 650 000 €, un exemplaire passé à New York en reliure moderne venant d’être vendu 450 000 € à un bibliophile européen.‎

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‎[FÊTES]. [BOURDELOT (Abbé)].‎

Reference : LCS-18308

‎Relation des assemblées Faites à Versailles dans le grand Appartement du Roy pendant ce Carnaval de l'An 1683, & des Divertissemens que sa Majesté y avoit ordonnés… Rare relation du grand carnaval de 1683, durant lequel toute la cour se montra dans des déguisements pittoresques.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque. Paris, Pierre Cottard, 1683. In-12 de (52) pp., 79 pp., (1) f. contenant un Sonnet sur le Palais de Versailles, pp. 81 à 127, (1) p. d’errata, trois lignes biffées p. 118. Vélin souple, dos lisse muet. Reliure de l’époque. 148 x 80 mm.‎


‎Rare relation du grand carnaval de 1683, durant lequel toute la cour se montra dans des déguisements pittoresques, notamment Lully en Égyptien, la princesse de Conti en reine d’Égypte accompagnée d’esclaves maures. Ruggieri, n°522. Le texte est attribué à Pierre Michon, dit l'abbé Bourdelot (1610-1685). « L’admiration universelle qu’excita en son plus beau temps le Grand Appartement de Versailles éclate dans les lettres de Mme de Sévigné à M. de Guitaut, écrites en 1683. Cette même année, un écrivain moins illustre apportait au public un témoignage qui complète à merveille celui de la marquise. Un vieil érudit septuagénaire, Pierre Michon, connu sous le nom d’abbé Bourdelot, médecin de M. le Duc, correspondant et familier de Chantilly, a laissé le récit le plus circonstancié, d’un ton familier et piquant, de tout ce qu’offrait de curieux, à un profane comme lui, le spectacle de la Cour du Grand Roi. Il n’y a pas de document plus significatif de la politesse et de la magnificence de cette Cour que la ‘Relation des Assemblées faites à Versailles dans le Grand Appartement du Roy pendant le Carnaval de l’an 1683’, relation adressée à la princesse de Brunswick-Lunebourg, duchesse de Hanovre. Les compliments en prose et en vers y abondent, pour toutes les personnes de la famille royale et de la Cour ; on y voit louées assez joliment la vivacité de l’esprit et l’excellence du style de Madame, la grâce de la comtesse de Fiesque ou de la comtesse de Grignan ; on y trouve la description du bal en masques suivi de comédie, donné au Roi par la marquise de Thianges dans son appartement au Château, attenant à celui de Monseigneur et augmenté pour la circonstance de ceux de Mademoiselle, de M. le duc du Maine et de M. le cardinal de Bouillon. On y apprend que ‘MM. Racine et Despréaux s’y trouvèrent ; ce sont les deux plus grands hommes du Royaume’. Les deux poètes purent voir quel souvenir reconnaissant gardait la Cour à l’écrivain qui l’avait mausée, car le bal fut suivi d’une comédie-impromptu, dont le sujet était précisément les Appartements de Versailles, visités par les principaux personnages de Molière et célébrés par des vers de Trissotin. L’avant-propos explique à quelle occasion fut imprimé cet opuscule, qui est devenu extrêmement rare : ‘Il n’y a jamais eu tant de réjouissances à la Cour, qu’il s’en est vu pendant ce Carnaval à Versailles. La France, qui a été triomphante par tant de glorieuses campagnes et dont les armes formidables jettent encore la terreur dans le sein des ennemis, dès que le printemps commence, fait pendant l’hiver l’admiration de tous les peuples de la terre, par les fêtes magnifiques, magnificences et divertissements qui s’y voient… Jamais Cour royale n’a été si nombreuse, et jamais souverain ne s’est communiqué et mêlé plus familièrement avec ses sujets dans une joie publique… Il a fait depuis peu des Assemblées dans son Grand Appartement de Versailles, avec une somptuosité inouïe ; il a donné des courses de chevaux, des opéras, des comédies… » Tous ces témoignages, à leur date, ont un intérêt. » (P. de Nolhac, Versailles résidence de Louis XIV, pp. 234-237). Précieux exemplaire en vélin souple de l’époque provenant des bibliothèques des collèges jésuites de Rennes et de Paris, avec mention manuscrite datée 1712 au titre.‎

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‎L’HISTOIRE DU NOBLE ET TRES VAILLANT ROY ALEXANDRE‎

Reference : LCS-13126

‎L’HISTOIRE DU NOBLE ET TRES VAILLANT ROY ALEXANDRE LE GRAND, jadis Roy et Seigneur de tout le monde : & des grandes prouesses qu’il a faites en son temps, comme vous pourrez voir cy apres. Édition illustrée de ce roman de chevalerie relatant l’histoire d’Alexandre le Grand‎

‎Édition de la plus grande rareté de ce roman de chevalerie finement illustré relatant l’histoire d’Alexandre le Grand. De la bibliothèque Robert Hoe. Paris, Nicolas Bonfons, s.d. [vers 1585].Petit in-4 de (1) f. de titre, 44 ff. Figures sur bois dans le texte. Relié en plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, tranches dorées sur témoins, roulette intérieure dorée. Reliure signée Trautz-Bauzonnet. 213 x 153 mm.‎


‎Édition illustrée, de la plus grande rareté, de ce roman de chevalerie relatant l’histoire d’Alexandre le Grand. Brunet, I, 164 ; Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, p. 108 ; Pettegree, Livres vernaculaires français, 487. « Le premier chapitre contient une description de la Macédoine et un abrégé de son histoire jusqu’au temps de Philippe, qui ‘épousa Olimpias fille du roy Neptalin, Seigneur des Melosiens…’ Le second chapitre parle de l’origine des sciences, de la célébrité des Egyptiens et de leur habileté dans l’astronomie. Alexandre, âgé de vingt ans, partit de Macedone et vint à Aragates consulter l’oracle d’Apollon… Il passe en Afrique en une île nommée Victans, puis en Egypte… Il fit bâtir Alexandrie… Il traversa la Syrie, entra en Palestine… Alexandre pénètre dans la tente de Darius, est reconnu et s’échappe. Bataille où Darius est vaincu et s’enfuit… Darius vaincu de nouveau s’enfuit vers Persepolis ; il appelle Porus à son secours. Nouvelle victoire d’Alexandre. Darius est assassiné par ses officiers – Alexandre les fait punir… Alexandre trouve une nation de gens qui mangeaient de la chair d’hommes. Il les enferma par deux montagnes… Bataille contre Porus… Alexandre prend la capitale de Porus… Ambassade d’Alexandre à Calistrida, reine des Amazones… L’armée d’Alexandre est attaquée par des animaux féroces et des monstres… Combat singulier d’Alexandre et de Porus. Mort de celui-ci… Alexandre visita ensuite le pays de Ridraste, dont les habitants vont tout nus. Alexandre arriva ensuite en la terre de Tradiaque, et trouva sur une montagne une cité toute de pierres précieuses… L’armée grecque rencontra ensuite des serpents qui avaient des émeraudes sur la tête, d’autres animaux sauvages et de grands oiseaux nommés grifs… L’armée grecque eut ensuite à combattre des bêtes ayant au front comme espées, des dragons, des monstres qui jetaient des flammes, des géants qui avaient un œil au milieu du front… En la terre de Babylone, Alexandre s’empare de la capitale. Il y trouve des députés de toutes les parties du monde qui venaient faire leur soumission au nom de leurs rois et lui apporter des présents. Les Français, ‘qui étaient les plus vaillans gens du monde’, lui présentèrent un bouclier...Alexandre est averti par la naissance d’un monstre que sa fin approche… » (G. Favre, Mélanges d’histoire littéraire, pp. 167-170) « Cette édition n’est pas plus commune que les précédentes. Elle a été vendue 9 fr. 25 c. La Vallière ; mais on la paierait vingt fois plus cher maintenant. Quoique cette édition sans date ait paru après 1560, Hain l’a placée dans son ‘Repertorium du XVe siècle’ ». (Brunet). « Au titre, belle figure d’un chevalier armé attaquant une ville ; 6 vignettes rappelant celles de l’’Amadis’ ». (Brun). L’illustration superbe se compose d’initiales historiées, d’une grande figure sur bois sur le titre représentant un chevalier à l’assaut d’un château, et de 9 vignettes dans le texte représentant des épisodes de la vie d’Alexandre le grand. Précieux exemplaire de ce roman de chevalerie du XVIe siècle finement illustré, élégamment relié en maroquin rouge par Trautz-Bauzonnet. Localisation des exemplaires dans le monde : 1 seul, à la B.n.F. Provenance : Robert Hoe (avex ex libris), ex libris W L G.‎

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‎FLECHIER, Esprit.‎

Reference : LCS-18290

‎Oraison funebre de tres-haut et puissant Seigneur Messire Michel Le Tellier, chevalier, chancelier de France. Prononcée dans l’Église de l’Hostel Royal des Invalides L’illustre Oraison funèbre de Michel Le Tellier, chancelier de France, prononcée par Esprit Fléchier. Précieux et magnifique exemplaire imprimé sur grand papier relié aux armes de la femme de Louis de France, le Grand Dauphin.‎

‎Précieux et magnifique exemplaire sur grand papier, en reliure de deuil aux armes de Marie-Anne-Christine-Victoire de Bavière (Olivier, pl. 2523), dite la dauphine de Bavière, épouse de Louis de France Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1686. In-4 de (1) f. de titre, 36 pp., (1) f. de privilège, 2 vignettes dans le texte. Maroquin noir, triple filet doré encadrant les plats, larme dorée aux angles et au dos, armes frappées or au centre des plats, coupes décorées, tranches argentées. Reliure de l'époque. 291 x 212 mm.‎


‎Très rare édition originale de l’Oraison funèbre prononcée lors d'un service aux Invalides le 22 mars 1686. Elle est ornée d'une vignette sur le titre au portrait du défunt, une vignette en tête allégorique figurant la France pleurant auprès du tombeau, une lettrine étoilée, et un cul-de-lampe représentant cinq angelots jouant dans un entrelac aux armes de Le Tellier, le tout gravé sur cuivre par Sébastien Le Clerc, Roullet et Thomassin. C’est la sixième des huit Oraisons funèbres d’Esprit Fléchier répertoriées par Tchemerzine (III, p. 259). Le 25 janvier précédent, Bossuet avait prononcé son oraison funèbre lors de l'inhumation dans l'église Saint-Gervais, discours qui suscita une polémique, Bossuet ayant passé sous silence le détestable rôle joué par Le Tellier dans la révocation de l'édit de Nantes qu'il signa le 2 octobre 1685, quelques semaines avant sa mort. Louis XIV a dit de lui : « Jamais homme n'a été de meilleur conseil en toutes sortes d’affaires ». Michel Le Teillier, marquis de Barbezieux, seigneur de Chaville, d’Etang et de Viroflay, est nommé secrétaire d’État de la Guerre par Louis xiv en 1643 sur le conseil de Mazarin. Pendant la fronde, il est chargé des négociations avec les princes et participe à la signature du traité de Rueil en 1649. Par la suite, pendant les exils forcés de Mazarin, il est le principal conseiller de la reine. Adepte du népotisme, il crée un réseau important de clients qui lui permettent d'asseoir son pouvoir à la cour. Sur les conseils de son beau-frère Jean-Baptiste Colbert de Saint-Pouange, il engage à son service le jeune Jean-Baptiste Colbert, et pour avoir un homme à lui à une place stratégique, il le recommande en 1651 à son ami le cardinal Mazarin. Avant de créer son propre cercle, Colbert était donc l’un des éléments du clan Le Tellier. Le 27 octobre 1677, Le Tellier devient chancelier de France et fait en sorte que son fils Louvois obtienne le poste de secrétaire d’État à la Guerre. Adversaire passionné des huguenots, Le Tellier poussa Louis xiv à révoquer l’édit de Nantes. Précieux et magnifique exemplaire sur grand papier, en reliure de deuil aux armes de Marie-Anne-Christine-Victoire de Bavière (Olivier, pl. 2523), dite la dauphine de Bavière, épouse de Louis de France, le grand Dauphin, l’une des provenances les plus rares de l’Ancien Régime. Fléchier allait, en 1690, prononcer l’Oraison funèbre de cette illustre princesse, signant ainsi sa septième Oraison Funèbre. Ce volume est resté inconnu à Quentin-Beauchard. De la bibliothèque Madeleine et René Junod, avec leur ex-libris.‎

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EUR35,000.00 (€35,000.00 )

‎STENDHAL, Henri Beyle‎

Reference : LCS-18177

‎Armance, ou quelques scènes d’un salon de Paris en 1827. « Le plus bel exemplaire vu par le grand libraire Maurice Chalvet au cours de sa longue carrière ».‎

‎Le dernier exemplaire d’Armance, « broché, mouillé, piqué, taché et sali » (ainsi décrit) fut vendu 73 000 € par Christie’s Paris le 25 juin 2009. Paris, Urbain Canel, 1827. 3 volumes in-8 de : I/ (1) faux-titre, (1) titre, viii pp., 177 pp. ; II/ (1) faux-titre, (1) titre, 191 pp. ; III/ (1) faux-titre, (1) titre, 243 pp. Demi-veau bleu glacé, dos lisses ornés de filets dorés, tranches jaspées. Elégantes reliures de l’époque. 170 x 100 mm.‎


‎« Edition originale extrêmement rare » (Claude Guérin) du premier grand roman de Stendhal, imprimé en 1827. « D’une grande rareté » (Carteret, II, 350). « Très rare, très recherché » (Clouzot). « Le plus bel exemplaire que Maurice Chalvet a vu dans sa longue carrière de libraire ». « Armance » est le premier roman de Stendhal (1783-1842), publié en 1827. L'action se passe dans la haute société, sous la Restauration, à Paris, durant le règne de Louis XVIII. Octave de Malivert, âgé de vingt ans, tout juste sorti de l'École polytechnique, se fait remarquer par sa vive intelligence et la distinction de sa personne, mais aussi par un caractère extraordinairement fermé et lunatique, qui le pousse parfois à de véritables accès de fureur. II n'éprouve de sincère amitié que pour une cousine qui est de son âge, Armance de Zohiloff, jolie jeune fille noble et pauvre, au caractère loyal et courageux, qu'il a rencontrée chez une de ses tantes, Mme de Bonnivet. Une cruelle équivoque vient interrompre cette tendre amitié : Octave, dont la famille a été ruinée par l'émigration, reçoit du gouvernement royal deux millions de dédommagement ; Armance, qui l'aime en secret, croit remarquer un changement dans ses manières après cette fortune imprévue, et trouvant là matière à mépriser le caractère de son cousin, elle se jure à elle-même de tenir son amour toujours secret, car elle ne veut point passer pour une vulgaire profiteuse aux yeux d'Octave et à ceux du monde. Octave, douloureusement frappé par cette froideur, et entraîné malgré lui dans une série de succès mondains, ne réussira que très tard à dissiper cette erreur. Lui aussi, en réalité, aime sa cousine, mais, se trompant lui-même, et ayant fait le serment solennel de ne céder jamais dans sa vie à l'amour sous peine de se juger le plus méprisable des hommes, il est persuadé qu'il souffre seulement « par amitié ». Le caractère d'Octave (qui, malgré le titre du roman, en est le principal protagoniste) serait resté une énigme psychologique, si Stendhal lui-même, dans une lettre à son ami et disciple Mérimée, ne nous en avait donné la clé, en révélant les raisons des scrupules dramatiques de son héros et sa défiance dans l'amour : Octave a toujours été impuissant. En réalité, le roman est tout entier fondé sur l'étude de la dissociation possible entre l'amour et le plaisir ; le charme d'une psychologie aventureuse digne du meilleur Stendhal l'anime ; mais la bizarre obstination de l'auteur à ne pas dévoiler une des données premières de l'intrigue introduit un je-ne-sais-quoi d'arbitraire dans le jeu des passions, malgré l'exceptionnelle finesse de l'analyse. L'œuvre, en dehors de ses propres qualités, est particulièrement intéressante en ce qu'elle esquisse certains des thèmes qui s'affirment par la suite dans Le Rouge et le Noir et dans La Chartreuse de Parme. Ne trouve-t-on pas dans ce roman l'analyse impitoyablement pittoresque et mordante de la société de la Restauration, le jeu subtil d'un amour d'abord inconscient mais qui se révèle invincible ? et déjà l'on peut dire que Stendhal applique ici sur le vif les principes et les théories de son essai De l'amour. N'y trouve-t-on pas, enfin, les premières ébauches de ces extraordinaires caractères d'adolescents que seront Julien Sorel et Fabrice del Dongo ? Quant à l’exquise beauté de l’exemplaire, il convient de lire la note inspirée par Maurice Chalvet, le plus grand libraire français des années 1960 : « Le grand libraire Maurice Chalvet a vu ces livres en septembre 1980. Il les a trouvés très séduisants. C’était le plus bel exemplaire qu’il avait vu dans sa longue carrière de libraire. Il m’en reparlait souvent pour me féliciter de cet achat. A son avis, et bien que non signées, ces petits livres avaient été reliés par un grand relieur. Le dernier paragraphe d’Armance est l’un des plus beaux qu’ait jamais conclu un récit. Armance est le roman de Stendhal que préférait Gide ». Claude Guérin jugeait ainsi le présent exemplaire : « Exemplaire à la bonne date, dans une fine reliure de l’époque et relié en trois volumes, ce qui est exceptionnel ; on trouve le plus souvent des exemplaires brochés ou reliés en un seul volume ». Cette édition originale compte parmi les plus rares de la littérature du XIXe siècle. L’on voit en moyenne un exemplaire apparaître tous les dix ans sur le marché public, médiocre le plus souvent. Le dernier était « « broché, mouillé, piqué, taché et sali » (ainsi décrit) ; il fut en cet état vendu 73 000 € il y a 8 ans (Ref. Christie’s Paris, 25 juin 2009).‎

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