L ARBALETE. 1994. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 248 pages- quelques illustrations monochromes hors texte- étiquette sur le premier plat et pied de coiffe- pochette sur le dernier contreplat- renfort sur la première et dernière page- tampon sur la page de garde. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
Reference : RO30121183
ISBN : 2902375425
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Paris Charpentier et Fasquelle 1903 in-12 demi-basane verte, dos à faux-nerfs orné de filets à froid et de fleurons dorés [Rel. de l'époque], dos légèrement insolé
2 ff.n.ch., 451 pp., typographie en petit corps, un plan dans le texte.Édition originale.Très souvent cité par Michel Pierre, "Bagnards. La terre de la grande punition. Cayenne 1852-1953", voir pp. 50, 88, 121, 145 et 261. Source importante pour l'histoire des bagnes. L'auteur, anarchiste poitevin (1862-1918), fut déporté à la Guyane. La première partie, pp. 1 à 100, résume la "carrière" de l'auteur dans l'anarchisme. La seconde partie, la plus importante, est l'histoire de son emprisonnement aux îles du Salut, une véritable "radiographie" du bagne: coup d'oeil général, installation, emploi des forçats, peines et punitions, personnel administratif, rencontre de compagnons anarchistes, massacre des 22 et 23 octobre 1894 à l'île Saint-Joseph, persécutions et poursuites, le pénitencier de Saint-Laurent, les femmes reléguées, assassinat de l'anarchiste Dupré, les évadés, l'argent dans les pénitenciers, le jeu et le théâtre, tatouages et tatoués, fortifications de l'île du Diable, Dreyfus dans sa prison, etc. À propos de la rencontre avec Dreyfus, Michel Pierre commente: "[Liard-Courtois] eut l'occasion de pénétrer dans la case de Dreyfus car il s'était proposé de réparer le poste téléphonique en panne, dans la pièce réservée au gardien"
Rennes, Ouest-France, 1992, in-8°, 191 pp, 16 pl. de photos hors texte, notes, lexique, une carte, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
"En 1930, le salutiste Charles Péan publiait son premier ouvrage “Terre de bagne”. Le livre de Danielle Donet-Vincent bénéficie du témoignage oral et des archives (notes et photographies) de cet acteur important des dernières années du bagne de Guyane qui fut nommé, en 1935, membre du Comité consultatif pour la réforme du bagne au ministère des Colonies et, en 1936, membre de la Commission interministérielle pour la suppression du bagne. Le livre décrit les trente dernières années de cet établissement : de 1923, date du premier article accusateur d'Albert Londres, à 1953, année du retour des derniers condamnés en cours de peine et des membres de l'administration pénitentiaire. L'auteur distingue le temps de la dénonciation, puis celui de la suppression et enfin celui de la disparition. Une rigoureuse étude des articles de presse et des ouvrages publiés sur le bagne de 1923 à 1938 permet de mieux comprendre l'engouement de l'opinion pour le bagne. D. Donet-Vincent distingue heureusement au sein de cette profusion éditoriale les écrits privilégiant le sensationnel de ceux dénonçant les conditions de vie lamentables dans les camps. Le ministère des Colonies et le ministère de la Justice créèrent des commissions pour envisager une réforme de la transportation. Les campagnes de presse d'Albert Londres sont mieux connues que l'action de l'Armée du Salut, en France et en Guyane. Là réside, à nos yeux, l'intérêt essentiel du livre. Les missions de Charles Péan, ses ouvrages et ses conférences, les actions concrètes de la congrégation salutiste pour venir en aide aux bagnards, le foyer et le restaurant de Cayenne ou encore le centre d'assistance par le travail pour les libérés sont minutieusement décrits. Les derniers temps du bagne pendant la guerre sont mieux connus. L'auteur revient sur les causes de l'importante mortalité parmi les transportés et souligne la responsabilité de l'administration pénitentiaire. Enfin D. Donet-Vincent évoque la liquidation du bagne et le rôle de l'Armée du Salut dans le rapatriement des condamnés et libérés. Grâce à cet ouvrage, on perçoit mieux les raisons de la lente extinction d'une forme de pénalité qui élimina pendant près d'un siècle du territoire métropolitain ceux que l'on avait renoncé à amender au sein de l'univers carcéral." (Jean-Claude Vimont, Annales, 1996)
Paris Garnier frères 1850 in-16 broché, couv. jaune imprimée, petite fente en pied du dos
180 pp. Deuxième édition. Ex-libris manuscrit "Mme de la Forestrie".Léon Aubineau, journaliste de la presse cléricale (il écrivit longtemps pour l'Univers religieux), donne ici le "récit détaillé" de la "mission prêchée au bagne de Toulon par les Pères de la Compagnie de Jésus"
Paris Gaume Frères 1850 in-18 demi-bas. bleue, dos lisse, orné de filets [Rel. de l'époque], coins émoussés
180 pp. et 8 pp. (extrait du catalogue Gaume frères)
Paris Henry-Parville s.d. [1926] in-16 demi-basane fauve, dos à nerfs orné de filets à froid, tranches mouchetées [Rel. de l'époque], dos un peu frotté, coins abîmés
IX pp., pp. 10-257, un f. n. ch. de table.Tullio Murri, fils du célèbre médecin bolonais Augusto Murri (1841-1932) fut dénoncé par son propre père comme l'assassin de son beau-frère le comte Francesco Bonmartini, découvert mort le 2 septembre 1902. Le jeune homme, qui avait agi à l'instigation de sa soeur Teodolinda ou Linda, fut condamné à 30 ans de réclusion à la suite d'un procès fortement médiatisé, qui eut lieu à Turin en 1905. Il effectua 17 ans de prison, et composa de nombreux ouvrages pendant sa détention, et mourut en 1930. L'ensemble de l'histoire, en réalité très embrouillée, ne pouvait qu'attirer l'attention de la militante anarchiste et poétesse Renée Dunan (1892-1936)