ATLAS. 1981. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 64 pages. Nombreuses photos et schémas en noir et blanc ainsi qu'en couleurs dans le texte et hors texte.. . . . Classification Dewey : 770-Photographie
Reference : RO30100080
La technique, la pratique et l'image. Classification Dewey : 770-Photographie
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BOUGAINVILLE (Louis Antoine de) / BANKS / SOLANDER / FREVILLE (trad.)
Reference : 256
Neuchatel - idem De l'Imprimerie de la Société Typographique - idem 1772-1773 2 ouvrages dont le premier en deux tomes reliés en 1 vol. in-8° (200 x 125 mm), 249 pp. + 297 pp. - [1] f. + 254 pp., demi-basane brune, dos lisse orné (reliure de l'époque)
La première circumnavigation française, complétée ici de son supplément Troisième édition (l'originale en 1 vol. in-4° parut un an plus tôt, la seconde en 3 vol. in-12° la même année que la présente) du récit de voyage de Louis Antoine de Bougainville, premier navigateur français à avoir officiellement fait le tour du monde. Contrairement aux deux précédentes, celle-ci n'est pas illustrée. Elle est augmentée d'une explication des termes de marine utilisés dans l'ouvrage. Elle est ici complétée, chose rare, du supplément, dans sa « troisième édition », augmentée d'après le titre par rapport à celles de 1772 (Paris : Nyon et Saillant et sa mise en vente sous la forme d'une édition séparée, suppimant au titre la mention : « Supplément au voyage de M. de Bougainville ; ». Il s'agit d'une traduction du journal de voyage des naturaliste Joseph Banks (1743-1820) et Daniel Solander (1733-1782), qui accompagnèrent James Cook lors de sa circumnavigation de 1768-1771, et en ramenèrent de très importantes collections botaniques, zoologiques et ethnographiques. Un vocabulaire de l'île O'tahiti occupe notamment les pages 162-168. S'y trouvent également une lettre de Philibert Commerson (1727-1773) explorateur et naturaliste français ayant accompagné Bougainville, une lettre de M. le B. de G. à M. de F. portant sur la possibilité de relier les océans Atlantiques et Pacifique par le passage du Nord, ainsi que des observations de M. de La Condamine (1701-1774), explorateur, scientifique et encyclopédiste, sur Ahutoru, jeune habitant de l'ile de Tahiti que M. Bougainville ramena avec lui de son expédition. Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811) dressa le récit de ce périple ayant duré trois ans, de 1766 à 1769, dans ce Voyage autour du monde. L'ouvrage connut un immense succès à travers toute l'Europe des Lumières, inspirant à Diderot son célèbre Supplément au Voyage de Bougainville et contribuant à donner naissance au mythe du bon sauvage. Il marqua surtout les esprits par sa description d'une société polynésienne paradisiaque dont les habitants vivent quasiment à l'état de nature, s'adonnant uniquement aux plaisirs. L'ouvrage présente des dizaines d'annotations marginales qui consistent à 99% en repères chronologiques (mois suivi de l'année). Les quelques mots ou phrases sont directement repris du texte. Elles sont donc purement pratiques. Provenance : Frédéric Rossel, 2 ex-libris gravés armoriés contrecollés au contreplat supérieur. Quelques frottements, certaines annotations ont subi le couteau du relieur, manque de papier angulaire sans atteinte au texte aux pp. 22-23 ; Sabin 6865
Égypte 7-16 novembre 1887 (210 x 135 mm) 19 pp., [1] f. bl.
Manuscrit autographe inédit, journal de voyage en Égypte rédigé par la princesse Marguerite d'Orléans (1869-1940). Partie avec son père, le Duc de Chartres Robert d'Orléans (1840-1910), la Princesse retrouve à Alexandrie son frère Henri d'Orléans (1867-1901). Le journal, adressé à sa mère demeurée en France, couvre une période allant du 7 au 16 novembre 1887. Arrivés par mer à Alexandrie le 7 novembre, les voyageurs rejoignent aussitôt le Caire aux environs duquel ils demeurent jusqu'au 16 novembre ; une excursion à Suez est prévue, mais le Duc de Chartres souffrant de fièvre (M. de Mussy, médecin de la famille d'Orléans, diagnostique la dengue) le voyage semble avoir été écourté. Henri d'Orléans, qui s'illustrera comme explorateur, photographe et naturaliste, est à cette période engagé dans un premier voyage qui le mène de Grèce en Égypte puis en Inde où il se consacre à la chasse au tigre avant de revenir par le Japon et l'Amérique. Il rapporte de ce périple un ouvrage, Six mois aux Indes, dans lequel il choisit explicitement de ne pas évoquer son séjour en Égypte : « Ce ne sont pas là les moins bons souvenirs de mon voyage, mais la Grèce et l'Égypte ont été parcourues et décrites par un trop grand nombre d'hommes éminents [...] pour que je m'aventure à revenir sur leurs traces. Les impressions individuelles n'ont d'intérêt pour autrui que lorsqu'elles correspondent à des faits qui sortent un peu de l'ordinaire. Or, à Athènes comme au Caire, je n'ai vu et fait que ce que tant d'autres ont fait et vu avant moi. » (p. 6) Le récit de la Princesse Marguerite complète ainsi notre connaissance du premier tour du monde de celui qui deviendra l'un des grands explorateurs de la fin du XIXe siècle, tout en nous informant sur un aspect plus « touristique » de la pratique du voyage absent des ouvrages de son frère. Centré sur les visites des sites historiques et hauts lieux culturels Memphis, Héliopolis, l'université al-Azhar, le musée Boulaq (« Sésostris vivant et Sésostris en momie, c'est absolument un raisin frais et un raisin sec ») le journal comporte également quelques portraits des dignitaires venus accueillir le père de l'auteur : « pour en revenir au khédive, il a l'air d'un bon bourgeois, ce n'est pas un aigle [...] On le dit dominé par sa femme (il n'en a qu'une, à laquelle il est très uni) et par les anglais. Ces derniers sont détestés ici, mais où ne le sont-ils pas ? avec cette arrogance et ce sans gêne qui les caractérisent. » La Princesse évoque également quelques scènes de chasse, activité qui motivera nombre des voyages d'Henri d'Orléans : « en approchant du terme de notre excursion, nous apercevons une énorme troupe de pélicans, non loin de la route. Henri qui a sa carabine ne peut résister à la tentation et se précipite à la poursuite des ces oiseaux gigantesques ; il en abat cinq, des nègres se jettent à la nage pour les lui rapporter. Les pyramides me font très peu d'impression, qu'ont-elles de si admirable ? »
Paris - idem Dufart - Buisson 1808-1809 - 1805 12 vol., [2] ff. - xvi - 609 - [1] p. et [7] ff. de pl. + [3] ff. - 472 pp. et [5] ff. de pl. + 592 pp. et [7] ff. de pl. + [2] ff. - 500 pp. et [5] ff. de pl. + 496 pp. et 4 ff. de pl. + 447 pp. - [1] p. bl. et [4] ff. de pl. + 469 pp. - [1] p. bl. et [6] ff. de pl. + 432 pp. et [7] ff. de pl. + 432 pp. et [10] ff. de pl. + 575 pp. - [1] p. bl. et [13] ff. de pl. + 504 pp. et [3] ff. de pl. + 324 pp. et [7] ff. de pl. soit 78 pl. [suivi de] 3 vol., xvi - 464 pp. + [2] ff. - 400 pp. + 392 pp., soit 15 vol. in-8° (201 x 130 mm) tomés de 1 à 15 en reliure uniforme, demi-basane maroquinée, dos lisse orné, tranches marbrées multicolores (reliure légèrement postérieure, vers 1830)
Intéressante réunion donnant un panorama complet des voyages autour du monde Éditions originales de ces 2 ouvrages, le second complète le premier qui ne traite pas de la Chine. Le premier ouvrage est bien complet des 78 hors-textes sous serpentes gravés par Gabriel d'après Deseve mais incomplet des 5 cartes dépliantes figurant l'Asie, l'Afrique, l'Océan Pacifique, l'Amérique Septentrionale et Méridionale. Le second est incomplet de l'atlas in-4° de 22 pl. Les 12 premiers vol. sont une importante compilation des voyages autour du monde réalisés par les plus grands voyageurs des temps modernes : Colomb (T1), Magellan, Drake, Cavendish, de Noort, Silberg, Le Maire, l'Hermite, Clipperton (T2), Gemelli Careri (T3), Shelvocke, Dampier, Cowley, Rogers, Wallis (T4), Le Gentil, Anson, Surville (T5), Roggeween, Byron, Carteret (T6), Bougainville, Pagès (T7), Cook (T8 à 10), La Pérouse (T11 et 12). L'illustration figure les portraits des voyageurs et les moeurs, costumes et morphologies des peuples rencontrés. Elle contient aussi une description des États-Unis d'Amérique et du Canada, un précis sur l'Afrique (T1) et une notice sur l'Amérique méridionale. Les 3 vol. suivants complètent le voyage de lord Macartney en Chine. Barrow, son secrétaire, se sépara de l'ambassade partie à la rencontre de l'empereur en Tartarie, pour se rendre au Yuanmingyuan non loin de Pékin puis aller jusqu'à Canton. Barrow, naturellement porté à L'observation, s'appliqua à étudier des objets, peut-être plus intéressants et plus instructifs mais surtout plus éclectiques que Staunton, concernant la navigation ancienne, les établissements de colonies, le gouvernement, la cour, les lois, la police, l'armée, les finances, le caractère des populations, les moeurs, le culte, l'agriculture, le commerce, les routes et canaux, les sciences et les arts, les spectacles, la langue, l'histoire naturelle, etc. Quelques frottements et épidermures, coins frottés, manque titre et faux-titre au tome III, rousseurs et brunissures plus ou moins présentes suivant les volumes et les cahiers, une tache marginale au coin bas en toute fin du tome I ; Barrow : Boucher de la Richarderie - 357 à 420 ; Cordier, BS - 2389
Paris Librairie Plon 1908 In-12° (192 x 127 mm), 3 pp. - IV pp. - 270 pp. - [1] f., reliure à la Bradel, papier japonais gikakushi couleur sable avec motif végétal et floral, titre au dos, couverture conservée sans le dos (reliure de l'époque)
RÉCIT DE VOYAGE EN RELIURE DE PAPIER CUIR JAPONAIS D'UN TYPE PEU COURANT. Édition originale de ce récit de voyage en Asie et aux États-Unis. Envoi autographe signé à Tony Smet, collectionneur d'art japonais : « A Monsieur et Madame Tony Smet / avec tous les sympathiques souvenirs et les respectueux hommages de l'auteur / Georges Roulleaux Dugage / "J'étais là, telle chose m'advint" (La Fontaine) / Paris, 4 juin 1908 » Georges Henri Roulleaux Dugage (futur maire de Saint-Bômer-les-Forges et député de l'Orme) entreprend à l'âge de 25 ans, avec son frère aîné, un voyage « autour du monde » qui l'emmène en Inde, en Birmanie, à Singapour, au Vietnam, en Chine, au Japon et enfin aux États-Unis, où il est témoin des incendies survenus à la suite du séisme de 1906 à San Francisco. Ce récit, journal de son périple, fut composé à partir des lettres envoyées par Roulleaux Dugage à ses proches : rencontres avec d'autres voyageurs, opinions sur la « beauté » des différentes « races », réflexions sur les religions de l'Inde et de la Chine... L'ouvrage est habillé d'une reliure de papier japonais gikakushi ( ), ou « papier imitation cuir » réalisé à partir de papier washi froissé, teinté, pressé et enduit. Le papier gikakushi, parfois laissé à nu, porte ici un décor végétal et floral. Ce papier japonais est d'un type très peu courant que nous n'avons vu que sur un autre ouvrage présenté par la librairie Pierre Castagné dans son catalogue Salon du Livre Rare 2021, n°18 : MAETERLINCK, La Vie des abeilles. Paris, Fasquelle, 1901. Les premières formes de gikakushi, inspirées par le vieillissement « à effet cuir » du papier huilé, auraient été produites dès les dernières décennies du XVIIe siècle dans la préfecture japonaise de Mie, et utilisées principalement pour confectionner des étuis à tabac. Suite à la révolution de Meiji, de nouvelles technologies importées d'occident permettent d'en développer la technique. Le papier cuir japonais de la firme Tsuboya est présenté à l'exposition universelle de Paris en 1889 et les européens l'adoptent à la fois comme papier peint et pour la décoration de petits objets (coffrets, reliures...). À l'Exposition universelle de 1900, le fabriquant de gikakuchi Horiki est récompensé par une médaille de bronze (Ponsonby, Buying for the Home, p. 114). PROVENANCE : Tony Smet, envoi autographe signé, maître des requêtes au Conseil d'État et japanophile. Sa collection d'art japonais fut dispersée à l'Hôtel Drouot en octobre 1953. 2 bibliothèques françaises : BnF (sites Tolbiac et Arsenal), Institut de France. Manque marginal en tête aux feuillets 125-126 et 127-128 du à un découronnement malheureux.
NIEBUHR (Carsten) / VON HAVEN / FORSKA / CRAMER / BAUREINFEIND
Reference : 250
(1776)
Copenhague Möller (et Paris : Costard) 1776 In-4° (262 x 211 mm) de XLIII - [3], 372 pp. - [1] f. d'errata et 25 ff. de pl. h.t. dont 10 dépl. et [1] f. tabl. dépl., veau havane marbré, dos à 5 nerfs orné, fleurons et motifs dorés, pièce de titre de maroquin rouge, double filet sur les coupes (reliure de l'époque)
Ouvrage d'une remarquable précision, notamment pour ses études relatives à l'écriture et la calligraphie arabe Rare remise en vente sous un nouveau titre de la Description de l'Arabie, d'après les observations et recherches faites dans le pays même, première édition française publiée en 1773, traduite par Ferdinand-Louis Mourier de l'originale allemande donnée par Carsten Niebuhr (1733-1815) en 1772. Elle est ornée de 25 planches (dont plusieurs tirées ici sur papier bleuté) représentant outils, vues (dont 1 dépl.), souliers, costumes, feuillet d'un Coran (2 pl. dépl. et colorées), inscriptions, monnaies, calligraphies, techniques et cartes (dont 7 pl. dépl., celle du Yemen avec contours colorés), gravées par Martin et Defehrt, d'après Baurenfeind pour les dessins d'après nature. Le comte de Bernstorff, ministre du roi du Danemark, convainquit Niebuhr d'entreprendre une excursion dans le but d'élargir les recherches sur l'« Arabie Heureuse », en envoyant une équipe de gens de lettres dans le pays. Le roi choisit pour l'expédition le professeur Frédéric-Chrétien de Haven, comme physicien, le professeur Forskal, comme mathématicien et botaniste, le docteur Cramer, instruit en médecine et en histoire naturelle, Carsten Niebuhr, comme ingénieur géographe et enfin Georg Wilhelm Baurenfeind, dessinateur et graveur. Johann-David Michaëlis fut chargé d'établir un Recueil de questions, dont la traduction en français fut publiée en 1753, destinées à être résolues par l'équipe lors du voyage. Tous les membres, excepté Niebuhr, moururent lors de l'expédition : De Haven et Forskal en Arabie, Baurenfeind dans le nord de l'Inde et Cramer à Bombay. L'ouvrage se scinde en deux parties : l'Arabie en générale puis ses provinces, à savoir principalement l'« Arabie Heureuse » actuel Yémen, avec in fine le désert du Sinaï et le golfe arabique. Cette nouvelle émission, rendant au explorateurs disparus leur place au titre de l'ouvrage, est fort rare. Nous n'avons pu en localiser que 2 ou 3 exemplaires. Il ne faut pas la confondre avec celle d'Amsterdam, même date, intitulée Voyage en Arabie et en d'autres pays circonvoisins qui est l'édition originale en 2 volumes de la relation de voyage de Niebuhr à proprement dite. Mors supérieur fendu, mors inférieur fendu en tête, coins frottés avec manque pour deux d'entre eux.