LIBRAIRIE THEATRALE. non daté. In-16. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 154 pages.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
Reference : RO30072427
Théatre d'Eugène Labiche. Comédie en 3 actes. Classification Dewey : 792-Théâtre
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, VRIN, 2013 softcover 384 pages 16,0 cm 24,0 cm 2,1 cm. ISBN 9782711621668.
Les tudes ici rassembl es visent a valuer la l gitimit et la pertinence de deux concepts usuels, le moi et l'int riorit , dans l'Antiquit grecque principalement. De ce moi qui occupe d'abondance le champ litt raire et philosophique, on dit commun ment qu'il est absent de la pens e antique. On se propose d'abord d'interroger, pour ventuellement la remettre en question, cette curieuse absence. Y a-t-il place, clans le champ antique, pour autre chose que le "soi ", cet impersonnel d gag des particularit s biographiques qui exc de l'individu tout en recelant son identit ? Dans quels concepts antiques est-on fond rep rer, autrement distribu s, les l ments du concept moderne de moi ? Quels sont ceux qui, l'inverse, lui sont abusivement ralli s? Plut t qu'une place vide, ne trouve-t-on pas, chez les Anciens, un concept alternatif du moi, d li de l'unicit comme de l'int riorit ? La seconde partie de ce volume vient orienter le programme indiqu par Jean-Pierre Vernant d'une " histoire de l'int riorit et de l'unicit du moi" vers une histoire de l'int riorit , c'est- -dire une histoire des probl matisations de l'int rieur. Si l'organisation mentale et psychique des Grecs n' tait pas orient e vers le dedans, mais vers le dehors. si l'introspection n'est pas une pratique de fait, comment est apparue l'alliance entre subjectivit et int rieur que nous pr supposons le plus souvent? Il importait alors d'illustrer combien cette probl matisation de l'int rieur n'est pas exclusive et d'identifier comment les associations qui la composent peuvent tre d nou es, au profit parfois d'un tout autre paysage conceptuel. Sommaire Notes en marge d'une histoire de la solitude La v rit de la tripartition En qu te du moi chez Platon L'idion h gemonikon, est-ce le moi ? Le moi et la th rapie philosophique dans la pens e hell nistique et romaine Un moi sans identit ? Le h meis plotinien Se conna tre soi-m me : la contribution de Plotin la compr hension du moi Le moi et l'autre dans les Confessions d'Augustin Ce que pourrait tre une r ponse foucaldienne la question de la pr sence du moi dans l'Antiquit Le sujet lacanien pour lire Plotin Questions pour introduire une histoire de l'int riorit ; une histoire des probl matisations de l'int rieur Deux acteurs pour un acte ; les personnages de l'Iliade et le mod le de l'acte r parti D mon et int riorit d'Hom re Plotin : esquisse d'une histoire L'int riorit chez Platon Plotino : il " Noi " Int riorit , c?ur et me en Am rique indienne " Interior intimo meo " ; y a-t-il une int riorit de l'int riorit chez Augustin ? L'envers de l'int riorit ; Martin Luther
Antwerp / Bern, Pandora / Kunst museum Bern, 2014 Couverture reliee sous jaquette Hardcover, 263 pages Illustrated. 23x28cm. ISBN 9789053253830.
LA COULEUR ET MOI. AUGUSTO GIACOMETTI L'exposition s'int resse l'oeuvre d'un grand ma tre de la couleur. Augusto Giacometti a rendu compte de sa passion pour le ph nom ne de la couleur dans une conf rence donn e la radio en 1933. Le titre de son expos , La couleur et moi , est la fois la devise et le leitmotiv de l?exposition. La pr sentation met en lumi re la voie singuli re choisie par l?illustre peintre suisse en confrontant son ?uvre celles d?autres artistes de la couleur : Paul C zanne, Adolf H lzel, Johannes Itten, Paul Klee, Josef Albers, Ernst Wilhelm Nay, Richard Paul Lohse, Jerry Zeniuk et Raimer Jochims. Augusto Giacometti appartient la c l bre dynastie de peintres du m me nom, originaire de Stampa, un village de montagne de la vall e de Bregaglia. La maison familiale de Giacometti se tenait dans le bas du village, non loin de la maison et de l?atelier o vivait et travaillait son cousin au deuxi me degr Giovanni, de neuf ans son a n et p re d?Alberto Giacometti. Apr s avoir accompli une formation l?enseignement du dessin l?Ecole d?arts appliqu s de Zurich, Augusto Giacometti poursuivit ses tudes Paris de 1897 1901. De 1902 1915, il v cut et travailla Florence, puis s?installa d finitivement Zurich en 1915. Ses premi res ?uvres, qui affichent encore leur filiation avec l?Art nouveau, t moignent d j du talent de coloriste de l?artiste. Son tude approfondie des lois et des possibilit s de la couleur en fera un pionnier de la peinture abstraite. Ses peintures de paysage et ses portraits, et plus particuli rement ses fantaisies chromatiques r alis es entre 1910 et 1920, constitu rent l?apport d cisif de Giacometti l?art moderne. Artiste r solument ouvert toutes les nouveaut s, il eut des changes constants avec les mouvements et les groupes d?artistes d?avant-garde de son temps. En Italie, il entretint des relations avec les futuristes, et Zurich, avec les dada stes. L?exposition s?int resse aussi l??uvre tardive de Giacometti, ses natures mortes florales aux couleurs somptueuses, ses paysages radieux, ses peintures de villes tiss es de lumi re, o les objets rayonnent, le plus souvent sur des arri re-plans de tonalit sombre, d?une ivresse et d?un exotisme polyphoniques de couleurs, et enfin ses vitraux, o la lumi re et la couleur se manifestent dans leur plus parfaite authenticit . COLOR AND I. AUGUSTO GIACOMETTI The comprehensive exhibition concentrates on Augusto Giacometti as a great master of color. In a radio lecture in 1933 he systematically described his thorough investigation of color phenomena. The title of his talk was ?Die Farbe und ich? (?Color and I?) is both the motto and leitmotif of the exhibition. The show traces the very original path trod by this important Swiss artist, and in addition draws a comparison to individual works by other artists whose work centered on color: Paul C zanne, Adolf H lzel, Johannes Itten, Paul Klee, Josef Albers, Ernst Wilhelm Nay, Richard Paul Lohse, Jerry Zeniuk or Raimer Jochims. Augusto Giacometti belongs to the famous Giacometti family dynasty of painters from Stampa, a village in Val Bregaglia. The house of Augusto Giacometti?s parents is situated only a short distance from the house and studio in which his second cousin Giovanni Giacometti lived, his senior by nine-years and the father of Alberto Giacometti. After training to become a drawing teacher at the arts school in Zurich, Augusto Giacometti studied art in Paris from 1897 to 1901. From 1902 to 1915 he lived and worked in Florence. In 1915 he finally settled in Zurich. Already his early work, which still pursued Jugendstil goals, displays Giacometti?s unmistakable coloristic talent. He is a pioneer of abstract painting in his exhaustive study of the rules and characteristics of color. Giacometti made a major contribution to modernism with landscape pictures and portraits as well as with his ?chromatic fantasies?, which he executed in the period from 1910 to 1920. As an artist who was always receptive to innovation he cultivated a lively exchange with avant-garde movements and artists? groups of the time. In Italy he was in touch with the futurists and, in Zurich, with the Dadaists. The exhibition will, however, also focus on his later work, on the magnificently colored still-lives of flowers, on bright and cheerful landscapes and light-filled city views. The things he depicts in his paintings are rendered in mystically intoxicating colors, radiant in exotic tints against a largely dark background. And, not least, the artist?s glass paintings with their purity of light and color will be on view.
, Bruxelles, Editions Luc Pire, 1994., Broche, couverture d' editeur illustre en couleur, 16x24cm, 288pp. ISBN 9782930088037.
Traite des femmes et reseaux de pedophilie en Belgique francophone. Enquete et temoignages.
Paris, Editions de France, 1925 11.7x18.9 cm., 279 pp., relie demi-maroquin brun a coins, signee par Laurent Peeters - Anvers. Filet dore cernant les plats de pap., dos orne, dos a 4 nerfs et finnement fleuronnes dores (decor floral), tete doree, couverture imprimee d'editeur. Tirage limite. Tirage de 15 exemplaires sur papier imperial du Japon numerotes de 1 a 15.
94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917
Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.