NON PRECISE. 1959. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 48 pages. Quelques images en noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 900-GEOGRAPHIE, HISTOIRE, SCIENCES AUXILIAIRES DE L'HISTOIRE
Reference : RO30043076
Classification Dewey : 900-GEOGRAPHIE, HISTOIRE, SCIENCES AUXILIAIRES DE L'HISTOIRE
Le-livre.fr / Le Village du Livre
ZI de Laubardemont
33910 Sablons
France
05 57 411 411
Les ouvrages sont expédiés à réception du règlement, les cartes bleues, chèques , virements bancaires et mandats cash sont acceptés. Les frais de port pour la France métropolitaine sont forfaitaire : 6 euros pour le premier livre , 2 euros par livre supplémentaire , à partir de 49.50 euros les frais d'envoi sont de 8€ pour le premier livre et 2€ par livre supplémentaire . Pour le reste du monde, un forfait, selon le nombre d'ouvrages commandés sera appliqué. Tous nos envois sont effectués en courrier ou Colissimo suivi quotidiennement.
[Bureaux de Rédaction et d'Abonnement] - DE LA BORDERIE, Arthur ; GRIMAUD, Emile ; Collectif
Reference : 55978
(1880)
2 vol. in-8 reliure demi-chagrin brun dos à 4 nerfs orné, mention A. Grimaud au dos en queue, Bureaux de Rédaction et d'Abonnement, Nantes, 1880, 495 et 495 pp. Revue de Bretagne et de Vendée. Année 1880 (2 Tomes, tomes 47 et 48 - Complet) [ Edition originale ] Vingt-Quatrième Année Cinquième Série. Tomes VII et VIII (Tomes XLVII et XLVIII de la Collection) [ Contient notamment : ] Le patriote D'héron ; Le commandant de La Tocnaye ; La municipalité de Luçon de décembre 1788 à janvier 1796 (suite) ; La Commission Brutus Magnier ; La légende de Lobineau ; Les marins Bretons. Jacques cassard (1679-1740) ; Les papiers historiques de Lobineau et le Président de Bédée ; L'humanité du général de Couëtus ; Le cardinal de Soubise (1717-1756) ; Louis de Kerjégu ; Quelques pages inédites du cardinal de Richelieu ; Une excursion dans la presqu'île de Rhuys ; Saint caradec appartient-il à la Bretagne ? ; Lettres inédites de M. de Bouillé, lieutenant-général du roi en Bretagne (1568-1574) ; Histoire véritable de Fall-i-tro contre breton ; L'île de Bréhat sous la Ligue, de 1591 à 1595 ; Mémoire sur la canalisation de la province, présenté aux Etats de Bretagne tenus à Rennes en 1746 ; Le journal de Mgr Daniel ; Le congrès de Quintin ; L'abbé du Laurens de La Barre ; Le Prince Louis, IVe Cardinal de Rohan (1734-1803) ; Les Capucins de l'Ermitage de Nantes (1529-18880)
Bon exemplaire très bien relié, bien complet des 2 tomes de l'année 1880. Prix de l'année complète, non séparable.
20 messidor an 7 TRÈS BEAU TEXTE RELATANT UN COMBAT NAVAL HALETANT LIVRÉ PAR LA FLOTTE DE DAUGIER QUI COMMANDAIT LE BATAVE CONTRE UN BÂTIMENT ALGÉRIEN :...Au jour jai aperçu sur lavant un brick qui ma paru ne point faire partie de larmée, ni de celle dEspagne. Le jugeant ennemi jai forcé de voiles pour latteindre, en lannonçant suspect à lAmiral. Jai en même temps signalé à lEole de Le Chasser. Aussi bientôt ce batiment qui forçoit de voiles pour séloigner a mis un pavillon et une flamme dont la couleur ma persuadé quil étoit anglois. Jai fais hisser les marques distinctives de cette nation et continuer la chasse. La batiment chassé a continué sa route, mais lui voyant faire quelques mouvements irréguliers, je nai plus douté quil ne fut ennemi. Dans cette persuasion et craignant que lEole placé par mon travers ne se pressa trop de faire feu. Je lui ai fait signal de ne pas le commencer et dimiter ma manœuvre. Il étoit sept heures trois quart... Cest ainsi que débute la relation de ce combat naval... Daugier poursuit : ...Cependant nous avancions toujours sur le Batiment et deux vaisseaux venus à contre bord, lui coupoient la route. Il a alors cargué ses basses voiles et facilite ainsi notre approche. Mappercevant dans ce moment que lEole diminuoit de voiles, je lui ai fait signal den forcer et de commencer le feu dèz quil seroit à portée… Bientôt après, à 8 heures et quelques minutes, jugeant que les canons du Batave pouroient atteindre lennemi jai fait tirer sur les deux coups en chasse. Les boulets sont tombés à peu de distance. LEole placé par le travers des vaisseaux a aussi fait feu de sa baterie à ces deux coups de canon. Jen ai fait succéder deux autres et jai vu alors ce batiment mettre un canot à la mer, et ce canot se diriger vers le Batave.Cet acte devant me faire croire la redition du batiment jai ordonné de cesser le feu sans cependant ralentir mon approche. (Javois arboré les couleurs nationales au second coup de canon). Bientôt le canot a été près du Vaisseau et le costume des hommes qui le montoient ma convaincu que les conjectures que je commençois à former sur le pavillon étoient vraies : ce pavillon ma paroissoit et étoit en effet entièrement rouge.Le canot parvenu sous la poupe, jai demandé aux turcs qui le conduisoit, qui ils étoient, doù ils venoient et ou ils avoient dessein de se rendre. Ils ont répondu sans hésiter quils étoient Algériens, et que partis de leur port depuis 21 jours, ils alloient croiser dans lOcéan. Ils ont ajouté que leur batiment portoit 22 canons (...). Ses boulets ont sifflés dans nos mats, il a également fait feu de sa Baterie sur lEole. Jai alors donné lordre de commencer le combat et faisant arriver je lui ai envoyé une partie de la bordée et cherché à gagner son travers. Jétais loin de croire alors que ce batiment eut lintention de résister ; et je me suis borné dabord à lui faire envoyer quelques boulets. Mais le feu soutenu quil a dirigé sur le Batave et sur lEole, ma engagé a lui envoyer une bordée entière. Dans ce moment lIndomptable et le Tiramicide sapprochaient, bientôt ils lont couvert et leur feu a la vivacité duquel ajoutoit encore celui du Batave, de lEole et des deux petites corvettes... Etonné dune telle résistance, Daugier a déclaré que les prisonniers navaient rien à craindre, que la France les traitait correctement, ce à quoi ils ont répondu que ...leurs compatriotes se feroient couler et ne se rendroient point (...). Ayant ainsi usé auprès de ces forcenés de tous les avertissements que lhumanité sembloit réclamer, jai ordonné de faire feu pour les réduire (...). Pendant toute la durée de laction le vent très faible et souvent presque calme, ce qui a sans doute été cause que la mature du bâtiment ennemi, sest soutenue quoique criblée de boulets. Le grand mat est tombé après que le bâtiment a été amariné. Sa vergue de mizaine étoit cassée, tout son grément et toutes ses voiles hachées.Daprès le nombre de coups tirés par le Batave, qui sélève à deux-cent-dix-sept, je pense que le bâtiment algérien a essuyé au moins douze-cent coups de canon, et il y a lieu detre étonné quil nait pas été submergé par une attaque aussi formidable...