"LES EDITIONS DE FRANCE Collection ""Marianne"". 1931. In-12. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 218 pages. Titre et auteur dorés sur le dos toilé bleu. Tampon de bibliothèque du patronnage de nansouty.. . . . Classification Dewey : 800-LITTERATURE (BELLES-LETTRES)"
Reference : RO30013669
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Paris, De l’Imprimerie royale, 1776-1777. In-4, cartonnage d'attente de l'époque, 160-23-4-4-8-4-4-14-12-6-2 et 3pp.
Intéressant recueil d’ordonnances qui conduiront à la réorganisation administrative de la Marine royale et qui permettront notamment à la France de rivaliser avec l’Angleterre dans les années 1780. La réforme de 1776 ira plus loin que celle de 1765. Les fonctions d’officier d’administration de la Marine sont supprimées, et remplacées par celles d’intendants et commissaires des ports et arsenaux chargés de l’administration des ressources des ports militaires. De ce point de vue, la réforme de 1776 apparaît également comme un moyen de purger l’administration de la Marine de ses mauvais éléments.Ordonnance du roi, concernant la régie et administration générale & particulière des Ports & Arsenaux de Marine. Ce texte retire aux intendants la direction des travaux ordonnés dans les arsenaux et la confie au commandant de port. La primauté du commandant de port est accrue. La direction de chaque arsenal est confiée à un conseil de marine permanent dont la présidence est toujours assurée par le commandant de port. Le domaine de compétences des intendants et des commissaires est limité à l’aspect économique de l’administration des arsenaux. À partir de 1776, ils gèrent les ressources financières, matérielles et humaines nécessaires au service des forces navales, tandis que la direction effective de l’arsenal appartient aux officiers de vaisseau. Relié à la suite :- Ordonnance du roi, pour régler les fonctions dont les Officiers de la Marine seront chargés sur les escadres & à bord des Vaisseaux, relativement aux Consommations & Remplacemens des Munitions & des Effets, & aux revues des Équipages dans le cours des Campagnes.Du 27 septembre 1776. Paris, De l’Imprimerie royale, 1776. - Ordonnance du roi, concernant les Officiers de Port, du 27 septembre 1776.- Ordonnance du roi, pour la suppression du Corps des Officiers d’Administration & des Écrivains de la Marine. Du 27 septembre 1776.- Ordonnance du roi, portant établissement de Commissaires généraux & ordinaires des Ports & Arsenaux de Marine, & de Gardes-magasins.Du 27 septembre 1776. À cette occasion, le service administratif des unités navales en opération est confié directement aux officiers de vaisseaux, tandis que le droit de martelage, nécessaire pour assurer une partie des approvisionnements en bois et attribué, depuis 1689, aux officiers d’administration, est transféré aux ingénieurs- constructeurs. La nouvelle titulature des commissaires est révélatrice du rôle limité qui leur est confié : la seule gestion des ressources nécessaires au service des arsenaux. Les commissaires forment désormais un corps technique, dont le nombre est légalement fixé : de 3 à six commissaires généraux, de 21 à 24 commissaires ordinaires, 10 commissaires surnuméraires et 3 gardes-magasins. - Ordonnance du roi, portant établissement de Commissaires & de Syndics des Classes. Du 27 septembre 1776.- Ordonnance du roi, portant établissement de Contrôleurs de la Marine. Du 27 septembre 1776. - Ordonnance du roi, pour la formation nouvelle du dépôt des recrues des Colonies, établi à l'ile de Ré. Du 12 septembre 1776.- Ordonnance du roi, portant Règlement sur les Pavillons & marques de commandement que ses Vaisseaux porteront à la Mer. Du 19 novembre 1776.- Ordonnance du roi, concernant les consuls et autres officiers de sa Majesté, dans les échelles du Levant et de Barbarie. Du 9 décembre 1776.- Ordonnance du roi, pour donner le rang de Lieutenant-colonel aux cinquante plus anciens Lieutenants de vaisseau. Du 10 mai 1777.- Ordonnance du roi, portant amnistie en faveur des officiers mariniers et matelots déserteurs. Du 1er juillet 1777. Dos dénudé, le cartonnage reste solide et l'intérieur est frais. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
In-8, demi-percaline vert bronze, titre doré en long sur veau bordeaux, 8 pages. Paris, Imprimerie nationale, septembre 1792.
Edition originale ce commentaire, très prudent, de Roland, alors ministre de lIntérieur, sur les massacres de septembre, au lendemain même des événements. Après une introduction théorique consacrée à lexercice du pouvoir et aux institutions dans un contexte révolutionnaire, Roland arrive aux massacres de septembre qui venaient davoir lieu pour émettre une timide protestation que l'on pourrait interpréter comme une justification: "Hier ! fut un jour sur les événements duquel il faut peut-être jeter un voile. Je sais que le peuple, terrible dans sa vengeance, y porte encore une sorte de justice..." (p.5). Le ministre de l'Intérieur accuse "scélérats et traîtres dabuser de cette effervescence", regrette que le "pouvoir exécutif" nait pu "empêcher ces excès" et plaide pour un retour à l'ordre constitutionnel. Quant à lui-même: "Je reste à mon poste jusquà la mort". On connaît la fin dramatique de Jean-Marie Roland.(Martin & Walter, IV:1, 29738).Papier légèrement bruni par endroit.Très bon exemplaire.
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2 brochures reliées en un volume in-8 (190 x 124 mm), demi-maroquin noir, titre doré en long (rel. moderne).
Edition originale des deux rapports historiques présentés par Jean-Baptiste Carrier (1756-1794) devant la Convention nationale en septembre et novembre 1794.Surnommé par Michelet le "missionnaire de la Terreur", Carrier fut l'un des principaux acteurs de la répression féroce menée contre les Vendéens, particulièrement en Normandie, à Rennes et à Nantes.Dans ces deux rapports, Carrier présente un compte rendu détaillé de ses missions, cherchant à justifier ses actions en rejetant toute responsabilité personnelle. Il affirme avoir agi sur ordre de la Convention et se pose en défenseur intransigeant de la République face à "ceux qui ont trahi la patrie, laissé périr sous leurs yeux des milliers de républicains et livré nos armes".Ces rapports sinscrivent dans le contexte de "lAffaire des 132 modérés nantais" (8-14 septembre 1794), au cours de laquelle des notables nantais, accusés de complots contre-révolutionnaires, furent arrêtés, transférés à Paris, jugés et finalement acquittés. Cet épisode suscita une vive indignation, retournant lopinion publique contre leurs accusateurs, et plus particulièrement contre Carrier.Sous la pression des Thermidoriens, soucieux de canaliser le mécontentement populaire après la chute de Robespierre, larrestation de Carrier fut décrétée le 3 septembre 1794. Inculpé le 27 novembre, abandonné par ses alliés politiques, il fut jugé, condamné à mort et exécuté en place de Grève le 26 frimaire an III (16 décembre 1794).Petite marque de pagination manuscrite en tête du deuxième rapport.(Martin & Walter, 6283 et 6284. P. Portevin, 'Bibliographie de J.-B. Carrier', RHRF, 1914, n°46 et 47).Très bon exemplaire, bien conservé.
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3 pièces reliées en un volume in-4, cartonnage à la Bradel ancien, pièce de titre de basane fauve, titre doré, tranches rouges.
1 - Edition originale. "Pièces justificatives" pages 21-28. (Goldsmiths'-Kress online, n°15706. Martin & Walter, 'Anonymes', 3677. Tourneux, 13416).2 - Edition originale. Pièces justificatives pages 17-80. (Goldsmiths'-Kress online, n°15707).3 - Edition originale. (Tourneux, 13416).Trois importants documents des Nouveaux Commissaires de la Trésorerie Nationale qui succèdent à ladministration pilotée par Lavoisier et Condorcet démissionnaires. Les noiuveaux commissaires dressent le bilan de la précédente administration.Parmi les Commissaires de la Trésorerie Nationale signataires de ces comptes rendus et mémoires: Jean Devaines, Michel Martin de Gaudin, Charles-Pierre-Paul de Langes marquis de Savalette, Lermina, Antoine Pierre Dutramblay de Rubelles, François Benoit Cornut de La Fontaine de Coincy.Pour les trois pièces, cf. Stourm, 'Bibliographie historique des finances de la France au XVIIIe s.', p. 221-222.Sur l'importance de ces documents, cf. Marcel Marion, Histoire financière de la France depuis 1715, III, 191, et passim.Provenance: le conventionnel Claude Antoine Rudel du Miral (1719-1807), avec sa signature ex-libris manuscrite sur les deux pièces et une table manuscrite sur le contre plat inférieur. Avocat auprès du Parlement de Paris, avant de venir s'établir à Thiers, il devint maire de cette ville pour la première fois de 1763, et occupa plusieurs fois ce poste jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Le 7 septembre 1792, il fut élu député du Puy-de-Dôme à la Convention et siégea avec les modérés de la Plaine.Bon exemplaire.
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Tahiti 23 août 1904 | 11.50 x 18.10 cm | 4 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard. Quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliure transversale inhérente à l'envoi. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Dernière lettre de Tahiti que Segalen envoya à son ami: «La dernière lettre avant le départ qui me rapproche, mon bien cher Emile. Donc, nous quittons Tahiti le 1er Septembre. Rien de changé en notre retour, que l'imprévu modifiera certainement. Serons à Nouméa vers le 13 Septembre.» Cette ultime lettre est l'occasion pour Segalen de dresser un bilan, assez surprenant de sobriété quand on sait avec quelle crudité il dévoilait à son ami ses aventures charnelles: «L'une des choses qui me laisseront ici le plus de regrets sont les «possibilités chirurgicales» quittées. Je m'étais mis, en ces temps derniers, aux yeux; et les cataractes indigènes sont matières à cures bénévoles...Cela me fera sourire, plus tard, d'être quatrième sous-fifre, en un hôpital maritime, à une ouverture d'abcès. » Cet exil nouméen permet à Segalen de poursuivre la rédaction de ses Immémoriaux, qui paraîtra finalement en 1907 au Mercure de France sous le pseudonyme de Max-Anély (Max en hommage à Max Prat et Anély, l'un des prénoms de sa femme), Segalen n'étant pas autorisé, en sa qualité de médecin militaire, à signer une uvre fictionnelle de son patronyme: «Le scénario de mon livre est bâti. J'aurai à mon retour, un mois de travail très dur, puis le laisserai mûrir pour reprendre mon Esthétique des Idées-Malades. J'ai besoin de deux ans d'Europe.» Le 29 janvier 1902, Segalen avait soutenu sa thèse dont le titre était L'observation médicale chez les écrivains naturalistes et traitait des névroses dans la littérature contemporaine. Sous l'impulsion de Gourmont et de Fleury il projetait d'approfondir son sujet et de publier l'ouvrage évoqué dans cette lettre; cette publication ne verra jamais le jour. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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