LIBRAIRIE TH. J. PLANGE. 1900. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos plié, Quelques rousseurs. XVI + 467 pages.. . . . Classification Dewey : 929.2-Histoire des familles célèbres
Reference : RO20161290
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Paris, Plange, 1900 in-8, XVI-467 pp., portrait-frontispice, demi-basane brune, dos à nerfs, couv. cons. (rel. de l'époque). Dos un peu passé. Envoi sur la couverture.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Merveilleux exemplaire admirablement relié en maroquin vert de la célèbre correspondance de Françoise d’Aubigné (1635-1719). 1757 : 6 volumes in-12. 1758 : 9 volumes in-12. Ensemble 15 volumes in-12, plein maroquin vert, roulette dorée encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos à nerfs, coupes décorées, doublures et gardes de tabis rose, tranches dorées. Reliure armoriée attribuable à Simier, relieur du roi.160 x 92 mm.
Merveilleux exemplaire admirablement relié en maroquin vert de la célèbre correspondance de Françoise d’Aubigné (1635-1719), petite-fille du poète huguenot Théodore Agrippa d’Aubigné, qui épousa l’écrivain Paul Scarron et devint ensuite marquise de Maintenon par la faveur de Louis XIV. Si les Lettres de Madame de Sévigné jouissent à juste titre d’une plus grande renommée à cause de leur verve colorée, celles écrites par la fondatrice du Collège de Saint-Cyr, et dont la publication n’eut lieu qu’en 1752, l’emportent sur les premières par la clarté et la rigueur du raisonnement. Une jeunesse malheureuse (Françoise d’Aubigné naquit dans la prison où son père était détenu), les luttes spirituelles endurées lors de sa conversion au catholicisme, son mariage avec Scarron un éternel malade qui devait la laisser bientôt veuve, trempèrent le caractère de cette femme courageuse. Elle devait trouver sa véritable vocation dans les tâches d’éducation, auxquelles elle se voua passionnément ainsi qu’en témoigne son ouvrage intitulé Esprit de l’Institut des filles de Saint-Louis. Après son mariage secret avec Louis XIV, qui devait lui permettre de jouer un rôle important dans l’histoire de la Monarchie, elle fut chargée de l’éducation des fils que le Roi avait eus de la marquise de Montespan et put ainsi mettre ses dons en pratique. Ses Lettres révèlent une perpétuelle aspiration au bien et une élévation spirituelle remarquable pour l’époque. Parmi les plus belles, on peut citer l’épître adressée à la fameuse courtisane Ninon de Lenclos (1616-1706), ainsi que celle concernant la Consolation Divine, destinée au propre frère de la Marquise. Non moins dignes d’admiration la lettre à Madame de Maison-Fort, religieuse de Saint-Cyr, sur la vanité du monde et la confiance qu’il convient de mettre en la vertu, et surtout la lettre fameuse composée en 1700 à l’intention de la duchesse de Bourgogne lors de son mariage». Toute cette correspondance constitue un précieux document sur l’éducation des jeunes filles et un témoignage sincère relatif à la vie spirituelle de Madame de Maintenon dans l’ambiance pompeuse de la cour du Roi soleil. Précieux et bel exemplaire relié en maroquin vert aux armes de la duchesse de Berry. Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand Ier, roi des Deux-Siciles, et de Marie-Clémentine, archiduchesse d’Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles X, qui fut assassiné le 13 février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra à l’éducation de ses deux enfants, Louise-Marie-Thérèse d’Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua; trahie le 7 novembre de la même année, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu’elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu’elle avait épousé secrètement en 1831; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l’écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l’éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunsee en Styrie. Cette princesse, aux goûts artistiques très développés, avait d’abord constitué dans son château de Rosny, près Mantes, une luxueuse bibliothèque remarquable tant par le choix des éditions et la richesse des reliures que par l’importance des manuscrits qu’elle renfermait.