Taffard.. 1954.. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 100 pages. 1ère de couverture illustrée en couleurs. Nombreuses illustrations en noir et blanc, hors texte. Ecriture au stylo sur la verso de la page de titre. Dédicace de l'auteur sur le verso de la page de titre.. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
Reference : RO20076809
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296 feuillets in-4 et 56 feuillets in-8, sur divers papiers, principalement sur vélin des papeteries Lalo, provenant de blocs dont 3 fonds cartonnés, auxquels s’ajoutent 5 ff. in-folio, pliés, de papier à dessin provenant d’un bloc à spirale. Une trentaine de poèmes sont accompagnés de copies au carbone. La plupart des pages sont écrites au stylo bille bleu, une trentaine au crayon, 4 au stylo bille vert pâle. Le tout est rassemblé dans un classeur-dossier ocre portant le titre autographe au stylo bleu: Esquisses pour Clair-obscur.
Ce fort dossier de plus de 350 feuillets d’esquisses, notes, brouillons et mises au net intermédiaires, portant plus d’un millier de mots ou passages corrigés, retrace l’élaboration de cet ouvrage complexe. Il s’accompagne de 3 dessins originaux, dont un très beau profil et une belle scène espagnole dans laquelle s’enchevêtre taureau, toréador et danseuse de flamenco… ; sur quelques feuillets, des petits dessins, gribouillis et ondulations accompagnent et prolongent l’écriture tourmentée des brouillons, qui contraste avec la calligraphie des manuscrits achevés. Les vers occupent parfois la page en diagonale ou même dans tous les sens, offrant un ensemble touffu, d’une étonnante richesse graphique produite par l’écriture elle-même.Le manuscrit permet de reconstituer la laborieuse genèse du recueil, les textes présentant fréquemment des dates de composition, situées d’août 1952 à juillet 1954. La « petite préface » est fixée dès les premiers brouillons, avec la phrase célèbre et éclairante: « La poésie est une langue à part que les poètes peuvent parler sans crainte puisque les foules ont coutume de prendre pour cette langue une certaine manière d’employer la leur ». La division du livre en trois parties bien distinctes est présente très tôt, comme l’indique une ébauche manuscrite de plan : « 1. La petite préface – avec étoile et note à la fin du livre. / 2. Choix sévère des poèmes non espagnols. / 3. Suite espagnole (datée). 4. Il faudrait finir sur un chef d’œuvre – mais voilà ! »Cet ensemble donne un panorama très complet de l’avant-texte, montrant les étapes très diverses du travail, allant de premières notes jetées au crayon, à des brouillons surchargés de biffures et de corrections, à des mises au net, souvent provisoires et corrigées à nouveau, parfois signées et datées. Outre les dates, on relève d’intéressantes précisions ; ainsi sur un brouillon des 3 premières strophes de l’Hommage à Goya : « L’Hommage à Goya a été écrit le même jour mais l’Hommage à Gréco était fait dans ma tête depuis Tolède ». Outre des indications chronologiques ou contextuelles, on trouve parfois dans les marges des notes prises pour mémoire, sans rapport direct avec le texte.Les poèmes de la dernière partie, où la recherche formelle est la plus poussée, portent la trace des tâtonnements et de réécritures successives: les brouillons pour Hommage à Pouchkine occupent 10 feuillets dont 9 datés, les étapes de la fabrication du poème s’échelonnant du 25 juin au 5 juillet 1954 ; sur le dernier feuillet, donnant une « autre version de la strophe finale » encore très raturée, on lit: « à peu près définitif / 5 juillet 1954 / mon anniversaire ».Le poète procède surtout en raturant, ne conservant que quelques lignes soulignées et reportées sur de nouveaux essais dans un désordre apparent et trompeur, qui feront progressivement émerger la version quasi définitive. Très important manuscrit de travail préparatoire de Jean Cocteau pour le recueil de poèmes Clair-Obscur, qui sera publié en 1954.
s. d. [1957] | 21 x 27.20 cm | 5 feuillets et une lettre tapuscrite
Manuscrit autographe de deux brouillons de réponses à des lecteurs de France Observateursuite à la parution de l'article intitulé "Quand la police frappe les trois coups" et rédigé à l'encre bleue sur cinq feuillets quadrillés. Ratures et corrections. L'article, paru en 1957, a été reproduit en 1965 dans Situations 7 Problèmes de marxisme 2. Dans cet article, Sartre proteste contre l'interdiction préfectorale de jouer La Reine de Césarée de Robert Brasillach, sous la pression des résistants, déportés et fils des déportés, et contre les pressions policières exercées contre des pièces de théâtre de Fabre-Luce et Jean Genet. Intéressants brouillons, dans lesquels le philosophe invite M. Ginsburgh à monter lui-mêmeLe Balcon: "Mais puisqu'il ne dément rien de ce que j'ai dit, je me borne pour l'instant à considérer sa lettre comme une confirmation tacite de mon article. Par reste, M. Ginsburgh a l'occasion de me confondre avec éclat : que ne monte-t-il pas le Balcon ? Ce n'est pas un défi, c'est une proposition honnête : si le Balcon est joué sur la scène du théâtre d'Aujourd'hui, je ferai ici même des excuses à M. Ginsburgh et au directeur de l'Alliance Française."Fabre-Luce semble lui-même avoir également écrit à Sartre après la parution de l'article : "Pour M. Fabre-Luce, même réponse : je le remercie de confirmer tacitement les informations que j'avais données sur sa pièce. Il n'ose nier la présence de la police. En témoignage de gratitude, je prends acte, il déclare simplement qu'il ne l'a pas appelée lui-même. [...] M. Fabre-Luce, fort de son succès antérieur, ne craignait rien. La préfecture de police, elle, qui devait être au courant de ce succès, craignait pour M. Fabre-Luce. On voudrait connaître les origines de cette touchante sollicitude. Ce qui compte, c'est beau." Les deux lettres reçues par le philosophe n'ont pas été jointes à cette ébauche de réponse, mais on dispose de la lettre de Gilles Martinet de France Observateurqui joint lesdites réponses des lecteurs à Sartre. Importants brouillons, témoignage du souci avec lequel le penseur germanopratin répondait à ses commentateurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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(1951).280 feuillets de divers formats, in-folio pliés, in-4, ou in-8, sur divers papiers, principalement sur vélin des papeteries Lalo, provenant de blocs. Ces feuillets, souvent écrits au recto seul, sont écrits au stylo bille bleu, rouge ou au crayon à papier.
Ce fort dossier de plus de 280 feuillets d’esquisses, notes, brouillons, ébauches… retrace l’élaboration de cet ouvrage complexe. Il s’accompagne de 7 dessins originaux, dont un portrait de profil de Francine Weisweiller; 4 portraits de Jean Marais, 1 esquisse, et 3 portraits, dont 1 très cubiste sur un feuillet in-folio plié, et 1 représentant «Doudou», Edouard Dermit, que Cocteau adoptera et qui sera son légataire universel. Le dossier du chantier de Bacchus illustre bien la nouvelle méthode de travail de Cocteau, inspirée de son travail de peintre. Tous ces fragments de scènes, inlassablement reprises, sont autant de couches que, tel un peintre, le dramaturge reprend l’une après l’autre. Les feuillets épars, sur lesquels ne se trouvent parfois qu’une ou deux répliques, sont comme les premiers traits de crayon. Entre cent exemples, on peut relever ce dialogue: « – C’est un crétin. – Non, un idiot. – C’est pareil. – Non, le crétin est un idiot pensant »... Ces répliques acquièrent du volume dans les esquisses de deux ou trois pages, où l’on voit le dialogue prendre forme, la scène s’ébaucher. Dans ces premiers brouillons, le héros s’appelle encore Ulrich. Des personnages qui ne seront pas retenus surgissent, comme un curé, et l’on voit que Cocteau a même songé à introduire dans sa pièce le Diable en personne. La scène du conseil des édiles, celle entre Ulrich et l’évêque émergent particulièrement de ce maquis d’ébauches. On relève également plusieurs pages de « phrases », où Cocteau a noté plusieurs de ces formules géniales dont il avait le secret : ainsi « Les murs ont des oreilles. Les oreilles ont des murs », que l’on retrouvera à la scène 6 de l’acte II, ou « – La foule m’aime. – Elle est bien la seule ».Très important ensemble préparatoire permettant de suivre avec précision le travail de Jean Cocteau. Touchante provenance d’une des plus proches et fidèles amies, Francine Weisweiller, de Jean Cocteau, qui séjourna souvent dans sa célèbre Villa Santo-Sospir.
Georges Ville (1824-1897), chimiste et agronome. 4 brouillons autographes dont 2 signés, sd [ca.1850], 9p in-4 et in-folio. Intéressant ensemble de brouillons de lettres au futur Napoléon III, alors président de la république. Il y a plusieurs versions d'une même lettre, notamment celle où il parle de l'importance que vont avoir, selon lui, les engrais. Il copie aussi des recommandations qu'on lui a faites. Ces documents sont très intéressants car ils préfigurent tout le travail que Ville va faire pendant plus de 20 ans sur le développement des engrais chimiques. Très bel ensemble. [293]
Jean Michel Place. 1998. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 196 pages - nombreux fac similés en noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue internationale de critique génétique ITEM - Sommaire : Bernard Veck, Francis Ponge : une poétique de la genèse de l'exhibition des brouillons à l'invention d'un genre - Monic Robillard, Ponge en la grotte mallarméenne - Philippe Met, les censures du verre d'eau - Jacinthe Martel, artiste en prose le calligramme catalyseur génétique - Michel Pierssens, génétique d'une forme brève le dispositif Maldoror poésies - François Foley, une genèse complexe les appendices du savon - Giovannella Fusco-Girard, la boue et le filet de soie - Dominique Combe, genèse d'une poétique pour un malherbe - Yves Peyré, regard vers francis ponge, entretien avec bernard beugnot et bernard veck - Serge Gavronsky, sans entrailles, ni strip tease, portrait de Ponge en professeur américain - Francis Ponge la chèvre 1953-1957 - Bernard Beugnot et Jacinthe Martel, archives pongiennes - Bernard Beugnot, bibliographie des études génétiques sur francis ponge. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues