‎VICKI BAUM.‎
‎MARION.‎

‎Jeheber.. 1946. In-12. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 511 pages. Titre et fleuron en doré.. . . . Classification Dewey : 810-Littérature américaine‎

Reference : RO20072063


‎Traduit de l'américain par Hélène Godard. Classification Dewey : 810-Littérature américaine‎

€19.80 (€19.80 )
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‎CROZET, Julien et ROCHON, Abbé Alexis-Marie de.‎

Reference : LCS-186382

‎Nouveau voyage à la Mer du Sud, Commencé sous les ordres de M. Marion, Chevalier de l’Ordre royal & militaire de S. Louis, Capitaine de brûlot ; & achevé, après la mort de cet Officier, sous ceux de M. le Chevalier Duclesmeur, Garde de la Marine. Cette Relation a été rédigée d’après les Plans & Journaux de M. Crozet. On a joint à ce voyage Un Extrait de celui de M. De Surville dans les mêmes Parages. L’expédition rivale de Kerguelen à la découverte de la Terre australe.‎

‎La France attache son nom à l’exploration des Mers Australes et publie la première carte de la Nouvelle-Zélande. Paris, Barrois l’aîné, 1783. In-8 deviii pp., 290 pp., 5 planches et 2 cartes hors-texte dont 1 dépliante, (1) f. Plein-veau marbré, filet à froid encadrant les plats, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre de maroquin rouge, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 189 x 120 mm.‎


‎Édition originale de la plus grande rareté de cet ouvrage capital pour l’histoire de la Nouvelle-Zélande et de la Tasmanie. Il s’agit du récit de l’une des toutes premières expéditions françaises en Australie et en Nouvelle-Zélande. Sabin, XVII, 439; Davidson, A Book Collector's Notes, pp. 98-99 ; Dunmore, t. I, p. 182 ; Du Rietz, Bibliotheca Polynesiana by Kroepelien, 1104 ; Hill, 401; Hocken, pp. 21-22; Howgego, I, C222, p. 285; Le Nail, Explorateurs et Grands Voyageurs Bretons, p. 32; New Zealand National Bibliography, t. I, 1502. “The first printed French maps of New Zealand were Marion Dufresne’s maps of 1772 in this account of Crozet’s voyage.” (Tooley, The Mapping of Australia, p. XII et p. 308, 158). “Crozet’s narrative, apart from the drama of its story, has much careful observation on Maori life and custom and, with the reports of Cook and his officers, was virtually the only source material available for 40 years… ” (New Zealand National Bibliography). “It is an exceedingly rare item and is seldom available.” (Davidson, A Book Collector’s Notes, pp. 98-99). Excellent marin, bien en cour, féru des nouveautés scientifiques, mais aussi commerçant très actif, sa curiosité est éveillée par l’accostage à Port-Louis du « Brisson », lequel ramène en Polynésie le Tahitien Ahu-Toru qui avait accompagné Bougainville en France et auquel le célèbre circumnavigateur avait promis le retour au pays. L’intendant Pierre Poivre a des instructions très précises et le devoir d’organiser la suite du voyage. Marion-Dufresne propose de l’organiser - en grande partie à ses frais - en combinant le retour de Ahu-Toru, l’exploration du sud des Océans Indien et Pacifique au-delà des 45° de latitude sud afin de repérer un éventuel continent inconnu, la reconnaissance du littoral de la Nouvelle-Zélande aux fins «de profits de pêche», et, enfin, la poursuite de la recherche vers le détroit de Torrès et Timor d’un endroit «propice à l’établissement d’un comptoir commercial». Poivre est d’accord, informe le ministre et met à la disposition de l’entrepreneur-marin une flûte de 450 tonneaux le « Mascarin » ; Marion-Dufresne affrête de son côté la frégate « Marquis de Castries » qu’il confie à Julien Crozet avec lequel il a déjà navigué. Les deux navires appareillent de Port-Louis le 18 octobre 1771, trois mois avant l’expédition commandée à Kerguelen dans le but de trouver un éventuel «continent austral». Ahu-Toru décède de la variole (sans doute contractée à Port-Louis) le 6 novembre au large de Madagascar; il n’est plus nécessaire de remonter jusqu’à Tahiti, aussi Marion-Dufresne informe le ministre qu’il fait route au Sud-Est, sous les 40°: il découvre des îles: Crozet, celle qui - maintenant sud-africaine - s’appelle «prince Édouard» après qu’il l’eut baptisée Terre de la Caverne. Une avarie assez sérieuse oblige, en janvier 1772, à trouver un abri, puis un épais brouillard gène la lente reconnaissance de poussières d’îles, sans que l’on parvienne à détecter un véritable archipel. Fin janvier, l’expédition est géographiquement assez proche de celle de Kerguelen: peut-être Marion-Dufresne a-t-il découvert les Kerguelen avant Kerguelen ? En février, à l’initiative de Crozet, on oblique à l’Est et le 3 mars on est en vue de la terre de van Diemen (Tasmanie), 130 ans après ce dernier. L’escale est pittoresque, amicale avec les insulaires; on fait de l’eau et des fruits frais. Plus loin, les autochtones accueillent avec des lances et des sagaies, ce qui amène à en tuer quelques-uns. Marion-Dufresne traverse la mer de Tasmanie et longe les côtes de l’Ile nord de Nouvelle-Zélande, leur donne des noms français sans savoir que Cook a déjà procédé à cet inventaire et ces baptêmes en 1769. Il aborde la Baie des Îles, noue des relations amicales avec les Maoris locaux, remarque leur parenté linguistique avec les Tahitiens, fait beaucoup d’observations, établit trois camps, préludes dans son esprit à un « comptoir » plus sérieux. Mais les choses se gâtent ; on fait la fête le 8 juin, mais un petit groupe de matelots en reconnaissance ne rentre pas. Marion-Dufrene descend à terre avec un groupe d’hommes et ne revient pas. Le 12 juin, il est certain que l’intrépide commandant a été massacré ; la troupe est envoyée à terre, punit, exécute quelques Maoris, incendie un village après avoir trouvé les restes d’un repas cannibale. Il est impossible de rester dans ces conditions, décrites avec précision dans le journal de bord, et l’expédition appareille le 12 juillet, sous le commandement de Crozet et de son second Ambroise Le Jar de Clesmeur. Tous deux ignorent quels étaient les réelles intentions du disparu ; les officiers réunis en conseil décident de continuer à remonter la côte et de rejoindre la route du nord « sans chercher des terres éloignées », ils doublent ainsi l’Île Rotterdam des Tonga, relâchent aux Mariannes. La navigation est lente, difficile, les cas de scorbut se multiplient. Le 23 août, les deux unités franchissent l’équateur, obliquent vers l’ouest, relâchent à Guam ou le gouverneur espagnol fournit eau fraîche, vivres et soins ; il donne aussi un pilote pour conduire les deux navires jusqu’à Manille « où on tire quelques profits des cargaisons embarquées », les deux navires et les hommes remis en état appareillent à la fin de l’année et rejoignent Port-Louis sans encombre en avril 1773. Le ministre, et les autorités trouvent les résultats de l’expédition bien décevants: pas de continent austral, seulement d’arides poussières d’îles, au climat peu attrayant et à la végétation sans intérêt. Sur le plan commercial c’est un coûteux échec : la cargaison s’est mal vendue, il reste 400 000 livres de dettes, notamment les salaires des membres des équipages et les frais de réparations. L’affaire traînera jusqu’en 1788. La mort tragique de Marion-Dufresne, qui voulut faire cohabiter exploration et spéculation commerciale, ajoute à la désillusion et montre l’impossibilité d’une installation durable dans des terres aussi hostiles et éloignées. Sans doute cette aventure est-elle la dernière des «expéditions de découverte» telles qu’elles furent menées par la plupart des Marines occidentales des XVIIe et XVIIIe siècles. (Canal Académie, «Des marins et des navigateurs», Françoise Thibault, janvier 2013). «This was the only form in which the voyage was published; it did not appear in English until H. Ling Roth's translation of 1891». «Crozet’s narrative, apart from the drama of its story, has much careful observation on Maori life and custom and, with the reports of Cook and his officers, was virtually the only source material available for 40 years» (New Zealand National Bibliography). L’illustration se compose de 4 beaux portraits de Maoris, d’une représentation d’un cèdre, d’une carte dépliante révélant les découvertes de Surville et de plus petites cartes montrant les découvertes de Marion-Dufresne en Nouvelle-Zélande et en Tasmanie. Superbe exemplaire d’une grande fraicheur, conservé dans sa reliure de l’époque, de cette édition originale de la plus grande rareté. ‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎HUGO, Victor (1802-1885).‎

Reference : LCS-18537

‎Marion de Lorme, drame. L’exemplaire des Tsars à Tsarkoïe Selo avec 2 pages autographes de Victor Hugo.‎

‎Magnifique exemplaire conservé dans son élégante reliure de l’époque. Paris, Eugène Renduel, 1831. In-8 de xv pp., 191 pp., (5) pp., demi-cuir de Russie fauve à coins, dos à faux nerfs orné, tranches mouchetées. Reliure de l'époque. 196 x 127 mm.‎


‎Edition originale. Bel exemplaire en reliure du temps, de la bibliothèque de tsarskoïe selo, résidence des tsars, près de Saint-Pétersbourg (cachet). «Edition originale importante et rare en belle condition» (Carteret, I, 403). On joint un manuscrit autographe de Victor Hugo (2 pages in-4) modifiant un passage de la scène deuxième de l'Acte V. Le poète a noté en marge ; "m'envoyer épreuve." Cette correction n'a pas été retenue dans les éditions ultérieures. Marion Delorme est un drame en cinq actes, en vers, représenté sur le théâtre de la Porte Saint-Martin le 11 août 1831. La pièce, terminée dès 1829, avait pour titre Un duel sous Richelieu. La censure, qui voulut voir dans le personnage du roi Louis XIII une allusion au souverain régnant, Charles X, interdit la représentation. Marion Delorme était une des plus belles et des plus intelligentes courtisanes qui défrayèrent la chronique du XVIIe siècle ; Hugo s'inspira du personnage, en le transposant dans le domaine de la poésie romantique. Dans le drame, Marion, devenue Marie, mène une existence solitaire, purifiée par l'amour respectueux et chaste de Didier, un mystérieux gentilhomme toujours de noir vêtu, mélancolique et cependant confiant en la pureté de Marion. Son amour chevaleresque le conduit à croiser le fer avec le marquis Gaspard de Saverny, ancien amant de Marion, qui a eu, en la reconnaissant, l'indélicatesse de s'en souvenir. Le duel est interrompu par l'arrivée des gardes du Cardinal, qui arrêtent Didier, tandis que le marquis leur échappe en se faisant passer pour mort. Richelieu, ennemi juré des mousquetaires du roi, bretteurs invétérés, avait ordonné la peine de mort pour quiconque serait surpris les armes à la main ; le sort de Didier est donc fixé. Marion l'aide à s'enfuir, et les deux amants se mêlent à une compagnie de comédiens ambulants. Laffemas, espion du Cardinal, reconnaît Marion et remonte aisément de là à Didier et au marquis de Saverny, qui assistait en toute tranquillité d'âme à son propre enterrement. Toute supplique au roi est vaine ; le bouffon L'Angely parvient cependant à arracher la grâce, mais le Cardinal obtient l'annulation de la mesure. Le sacrifice de Marion, qui s'abandonne au sinistre Laffemas, est lui-même inutile. Les deux jeunes gens doivent mourir et tout est prêt pour l'exécution. Quelques instants avant de mourir, Didier, qui avait maudit Marion de l'avoir trompé, est soudain touché par le désespoir de la femme ; il lui crie alors son pardon et son amour dans un mot qui la réhabilite : « Épouse ! » Le drame est dominé par la figure de Richelieu ; dans une des premières scènes, nous assistons même à une controverse littéraire sur les mérites du Cid (représenté en 1636, année au cours de laquelle l'action est censée se dérouler). Écrit six mois après Cromwell, ce drame est un des plus achevés et des plus caractéristiques du théâtre romantique ; il n'y manque aucun, ou presque, des motifs considérés comme indispensables au genre : passions impétueuses, conflits de sentiments, héros mystérieux, déguisements. On y trouve surtout, portée à la scène, une des idées les plus chères au cœur de la jeune école romantique, la réhabilitation et le rachat de la courtisane à travers l'épreuve d'un pur amour. Magnifique exemplaire conservé dans son élégante reliure de l’époque vendu 18 000 FF (≈ 3 000 €) il y a 46 ans (1978).‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎LOREDAN , Jean ‎

Reference : 3501

(1910)

‎La grande misère et les voleurs au XVIIIème siècle - Marion du Faouët et ses "Associés" 1740 - 1770 de Jean LOREDAN ‎

‎ 1910 Paris, Editions Perrin et Cie, 1910 - In-8 - Reliure pleine toile - 1 è edition - Gravures & plans HT - XV + 402 pages - Bel Ex. très propre ‎


‎SOMMAIRE Marion du Faouët et sa bande (1740-1755) I. Les paysans au 18ème siècle en Bretagne II. Histoire et légende. Les parents et l'enfance de Marie Tromel III. L'adolescencede Marion IV. Une alerte V. Conflits judiciaires VI. Retour d'Henri Pezron. Histoire galantes et autres VII. Premières infortunes de Marion VIII. Au sortir des prisons de Rennes IX. Voleurs d'églisesX. Le Véhut XI. Un scandale. Par les chemins d'exil XII. Au sortir des prisons de Vannes. Un autre galant de Marion XIII. La fortune des Finefont XIV. Etienne Prévost, Alice et Cie XV. OlivierGuilherm XVI. Quelques inquiétudes. Une lettre royale XVII. Prisons bretonnes XVIII. Décadence de Marion XIX. Un fait sérieux et dramatique XX. Fugitifs XXI. Dernier procès et mort de Marion - Après la mort de Marion, les Parents, amis et sucesseurs de Marion (1755-1770) I. Corentin, Jeanne, Joseph, Guillaume Tromel et Cie II. Autres parents et amis de Mariondu Faouët III. Conclusion IV. Deux mendiantes. - Livraison a domicile (La Poste) ou sur simple demande en Mondial Relay.- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le surcoût du au nopmbre de livres achetés ou du poids de ceux-ci. - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148 ‎

A l's.p.rance - Brest

Phone number : 06 81 23 31 48

EUR35.00 (€35.00 )

‎COLLECTIF] - A.F. Marion. ‎

Reference : 26883

(1883)

‎Annales du Musée d'Histoire Naturelle de Marseille. Publiées aux frais de la Ville sous la direction de M. le Prof. A.-F. Marion. Zoologie. Travaux du laboratoire de zoologie marine. Tome 1°.- Marion, Esquisse d'une topographie zoologique du golfe de Marseille Marion, Considérations sur les faunes profondes de la Méditerrannée d'après les dragages opérés au large des côtes méridionales de France Koehler, Recherches sur les Echinides des côtes de Provence.‎

‎ 1883 Marseille, Cayer, 1883.,,grand IN4 broché non rogné,, Ce premier tome renferme les mémoires 1 à 8 ; illustrés d'une grande carte des côtes et des fonds de Marseille, en couleurs ; de 3 tableaux et de 37 planches scientifiques hors-texte, lithographiées en noir, en bistre ou en couleurs. Les planches sont rassemblées à la fin de chaque tome. Titre général et un titre propre à chaque partie. Esquisse d'une topographie zoologique du golfe de Marseille par A.F. Marion. 108pp. - Considérations sur les faunes profondes de la Méditerranée par A.-F. Marion. 50pp. - Recherches sur les Echinides des côtes de Provence, par René Koelher. 167pp. - Documents pour l'histoire embryogénique des aclyonaires, par A. Kowalevsky et A.-F. Marion. 50pp. - Embryogénie du Chiton Polii (Philippi) avec quelques remarques sur le développement des autres chitons. 46pp. - Recherches sur l'histologie des holothuries, par Et. Jourdan. 64pp. - Étude sur l'embryogénie du Dentale par A. Kowalevsky. 54pp. - Sur les Péridiniens du golfe de Marseille, par Paul Gourret. 114pp.-2ff.-à relier; couvertures defraichies,texte bon.‎


‎ Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR120.00 (€120.00 )

‎LORÉDAN (Jean).‎

Reference : 70942

(1933)

‎La Grande Misère et les voleurs au XVIIIe siècle. Marion de Faouët et ses “associés”, 1740-1770, d'après des documents inédits.‎

‎ Perrin, 1933, in-8°, xv-402 pp, 2e édition, 5 pl. hors texte et une carte dépliante hors texte, notes, biblio, broché, bon état‎


‎"M. Lorédan a écrit un curieux chapitre d'histoire sociale, aussi abondamment documenté qu'on peut le souhaiter. Il a consulté plus de cinq cents pièces d'archives dans les différents dépôts des départements bretons avant de nous conter par le menu les destinées de Marion du Faouët et de sa bande. Assignations, monitoires, procès-verbaux de capture, interrogatoires, dépositions des témoins, testaments de mort, rapports d'exécution nous édifient complaisamment sur les faits et gestes de ces malandrins. Ces voleurs bretons n'ont rien d'héroïque. Ce sont de pauvres diables, merciers ou colporteurs, qui rançonnent le paysan, forcent les sacristies et quêtent insolemment, avant de finir à la potence ou sur la roue, parfois pour un maigre profit, un couvert volé ou un méchant chaudron. La justice ne leur est pas tendre, elle les laisse languir dans d'infectes prisons dont ils s'évadent, il est vrai, sans trop de peine, et après un procès sommaire leur applique le plus souvent la peine capitale et au préalable la question ordinaire et extraordinaire. Le livre de M. L. a le mérite de nous offrir un vivant tableau du régime judiciaire de l'ancienne France, de ses lenteurs, de ses complications et de ses duretés. Quant à l'héroïne même, il a suivi ses, traces dans des pièces nombreuses. Marie Tromel, simple fille de journaliers, née en 1717 près du Faouët, mène de bonne heure une existence errante, court les foires et les pardons, en compagnie de vagabonds et de voleurs dont elle devient vers 1743 le chef de bande. Incarcérée à Rennes en 1747, à Vannes en 1748, condamnée au bannissement, elle vit tranquillement au Faouët, mettant la région en coupe réglée ; arrêtée de nouveau en 1752, elle s'évade de la prison de Quimper ; reprise en 1755, elle y est exécutée la même année. La bande continue longtemps encore ses exploits ; M. L. suit jusqu'en 1770 les démélés que ces associés de Marion, souvent ses parents ou ses anciens galants, eurent avec la justice. Cette étude sera une utile contribution à l'histoire des moeurs de l'ancienne France et de la condition des paysans." (Revue critique d'histoire et de littérature, 1910) — "C'est un curieux chapitre d'histoire sociale que le volume très vivant, très richement documenté, que M. Lorédan a consacré à une Basse-Brette du XVIIIe siècle, Marie-Louise Tromel, dite Marion du Faouët. On y voit comment la misère jetait les pauvres « ménagers » de la mendicité dans le brigandage, et comment, dans ce pays coupé, à fermes dispersées, à routes impraticables, une bande d'énergiques partisans pouvait terroriser les populations, prélever une sorte d'impôt régulier sur les cultivateurs et sur les merciers, se rire des archers et des tribunaux ; comment les lenteurs de la justice, combinées avec les atrocités de la législation criminelle, les rivalités des juridictions entre elles, le délabrement des prisons, favorisaient les évasions. L'espèce de Mandrin femelle qui occupe une position centrale dans le récit de M. Lorédan a pu régner sur la lande de 1740 à 1755, malgré plusieurs arrêts de bannissement et plusieurs condamnations à mort. Après son supplice, « la bande à Marion » continue, quinze ans encore, à opérer entre Rosporden et Pontivy. – De pareilles études permettent de mesurer retendue du bienfait que fut, pour nos populations rurales, l'établissement d'un régime de paix publique. Celle de M. Lorédan fait, en outre, comprendre comment a pu s'organiser la chouannerie." (Henri Hauser, Revue Historique, 1910) — L’Ile-de-France a eu Cartouche ; le Dauphiné, Mandrin... la Bretagne a eu Marie Tromel, surnommé « Marion du Faouët », chef redouté d’une bande de brigands dont les actions défrayèrent la chronique durant plus de quinze années. Aujourd’hui le souvenir de cette héroïne hors-la-loi qui terrorisa tout le pays breton et qui fut pendue à Quimper en 1755 sous le règne de Louis XV, demeure un souvenir vivace dans la mémoire collective bretonne. Mais cette femme hors du commun est aussi la figure emblématique du petit peuple des campagnes et des bourgs de Bretagne ; elle est à sa manière le témoin vivant de l’époque noire du XVIIIe siècle, l’époque terrible de la Grande Misère. Et surtout elle est l’image de la révolte, du courage et de l’audace par l’énergie farouche qu’elle a su développer pour refuser le sort commun. L’oeuvre maîtresse de Jean Lorédan, éminent historien disparu en 1937, est sans conteste ce livre sur Marion du Faouët. ‎

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