LA RENAISSANCE DU LIVRE. Non daté. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Coiffe en tête abîmée, Intérieur bon état. 59 pages. Coiffe de pied légèrement abîmée.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
Reference : RO20060930
Les Classiques de l'Odéon. Comédie d'1 acte, en vers Classification Dewey : 792-Théâtre
Le-livre.fr / Le Village du Livre
ZI de Laubardemont
33910 Sablons
France
05 57 411 411
Les ouvrages sont expédiés à réception du règlement, les cartes bleues, chèques , virements bancaires et mandats cash sont acceptés. Les frais de port pour la France métropolitaine sont forfaitaire : 6 euros pour le premier livre , 2 euros par livre supplémentaire , à partir de 49.50 euros les frais d'envoi sont de 8€ pour le premier livre et 2€ par livre supplémentaire . Pour le reste du monde, un forfait, selon le nombre d'ouvrages commandés sera appliqué. Tous nos envois sont effectués en courrier ou Colissimo suivi quotidiennement.
1 lettre autographe signée de 2 ff. (format 21,5 x 16cm ) avec cachet de cire et cachet postal "Dijon" : [ Belle L.AS. datée du 11 mai 1790, adressée à Madame Brenet Religieuse Bernardine a l'Abbaye du Lieu-Dieu à Beaune ] "Dijon, 11 mai 90. Il ya déjà longtemps que je ne t'ai donnée de nouvelles tu penses peut-être que je suis indifférent à en recevoir des tiennes [... ] J'avais des affaires comme tu le sais je t'apprendrai que lundi 3 de ce mois j'ai soutenu mon dernier examen. Tu va me dire que je m'en suis tiré avec les Etrivières, pas du tout ma petite poule j'ai été complimenté et comblé d'éloges si bien que sans délibérer et sans me faire retirer on m'a prodigué des louanges. Il faut avouer que l'on a bien peu ménagé ma modestie. Quoiqu'il en soit, ces messieurs ont eu la bonté d'être content de la preuve que je leur ai donné de mes talents il n'y a eu que moi de mécontent [ ... ] Je serais très fâché de n'avori pas encore une thèse à soutenir pour me dédommager. Cette thèse sera publique à l'hôtel-de-ville en présence de tous les officiers municipaux de cette ville. Juge si je vais la travailler [...] J'appris de Moissey lorsque j'y allai que ma tante Thérèse avait fait une donation [... il explique ensuite que de son côté il n'a fait aucun arrangement avec son père "parce qu'il ne veut s'engager à rien" : ] "il a bien eu tort car il est presque sans le sou à présent et j'ai bien eu des maux pour me faire aggréger cette année au collège des médecins de Dijon. J'oublie de te dire que mon père et mon frère l'aîné viendront à ma thèse. Je voudrais que depuis Dijon ils voulussent faire le voyage de Beaune ; je tâcherai de les y décider. On songe actuellement à la formation des départements et cette semaine on aura une confédération de toute la [ milice ? ] de Bourgogne : la ville sans cela [ serait de reste ? ] presque tous les gens riches et aisés se sont [... ] à leur Campagne, il y avait évidemment deux partis celui des Enragés ou démagogues outrés a été le triomphant tout cela je l'avoue n'est pas amusant quoique je sois neutre fort heureusement. Je suis cependant faché de bien des choses. Adieu ma petite donne moi de tes nouvelles et ne m'oublie pas auprès de Mde [ ... ] et et Mde sa soeur [ ... ]. Ton ami Brenet"]
Très intéressante lettre attribuable au médecin et futur député Henry Catherine Brenet (1764-1824). Né à Moissey près de Dôle, Henry Brenet avait suivi les cours de la faculté de Besançon, il vint achever ses études médicales à Paris, où il fut reçu docteur en médecine avec l'éloge de ses maîtres Louis, Vicq d’Azyr et Portal. S’étant établi en 1790 à Dijon, ainsi qu'il le précise dans sa lettre, il s'opposera aux Montagnards, et sera enfermé pendant la Terreur au château de Dijon. Dans la présente lettre, il se présentait prudemment comme "neutre" mais dénonçait les Enragès et les "Démagogues outrés". "Son insouciance apparente trompa ses gardiens, et il profita de la sécurité qu’il avait su leur inspirer pour s’échapper en escaladant une muraille" ; mais, informé qu’une épidémie venait de se manifester dans les hôpitaux de Dijon, il n’hésita pas à soigner les malades, et cette action lui valut la liberté. "Dès lors Brenet fut placé par l’opinion au rang des premiers praticiens de Dijon" (Michaud, V, 472). Abbaye cistercienne de moniales dite "abbaye du Lieu-Dieu" était située sur le territoire de la commune de Marey-lès-Fussey (au nord de Beaune). Bon état (la signature de Brenet visible sur le reste de papier contrecollé au cachet de cire).
Paris 5 mai 1891 | 11.40 x 8.80 cm | une carte recto-verso et une enveloppe
Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée des deux côtés à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. "Je prends part à votre deuil, voulez-vous en assurer Madame Delzant, dont seule la délivrance de votre malheureuse parente par elle entourée de soins, peut adoucir le chagrin. [...]Heureusement, vous êtes un de ceux avec qui l'on se sent, partout et même loin." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
S.l. [Grenoble], s.n. [Claude Bureau], 1645 in-folio, titre (avec les armes de France et de Navarre), 89 pp., une page vierge, puis pp. 90-95, demi-vélin, dos lisse muet (reliure moderne). Réparations de papier au feuillet de titre, et aux 8 derniers feuillets, avec, dans ce dernier cas, perte de quelques lettres.
Troisième édition, après celles de 1641 et 1644, mais la seconde imprimée à Grenoble (celle de 1641 porte l'adresse de Paris). Elle ne comporte plus l'habile dédicace à Richelieu de l'originale (7 pp. liminaires), ni au demeurant la traduction en français de la Charte. En revanche, et logiquement, on y trouvera la Confirmation des privileges du Briançonnois, accordez par le Roy Louys XIV. (heureusement regnant.), qui venait d'être accordée aux Briançonnais après la montée sur le trône de ce jeune souverain. On donnera encore de ce texte fondateur des éditions tardives en 1780 et 1788, au moment du réveil du sentiment particulariste dauphinois.Le nom du compilateur, Claude Desponts (1606-1681), procureur du Roi dans le bailliage du Briançonnais, figure dans l'originale, mais n'est pas repris dans les éditions grenobloises.Ce texte est des plus importants pour le Briançonnais : il constitue la charte des franchises et libertés concédées par le Dauphin Humbert II (1312-1355) aux communautés briançonnaises le 29 mai 1343, et partie intégrante des conditions du transfert du Dauphiné aux fils aînés des Rois de France (Traité de Romans et Statut delphinal du 30 mars 1349). Il donna notamment naissance à l'institution très particulière des Escartons. L'égalité du statut oùtous les habitants étaient francs-bourgeois et égaux devant le Dauphin, l'autonomie du Briançonnais dans sa gestion, en particulier pour la répartition de l'impôt, conduisirentà considérer cette région comme une petite république montagnarde, très indépendante dans les faits. Malgré tout, ce statut privilégié a souvent fait l'objet d'empiétements de la part des pouvoirs successifs, malgré la confirmation et la ratification de cette charte à chaque changement de Dauphin. Suite à l'institution d'une nouvelle taxe en novembre 1640, les autorités locales jugèrent ainsi nécessairede lui donner l'avantage d'une impression, avec de nombreux documents annexes, pour donner encore plus de poids et de publicité à ces conventions particulières du Briançonnais. L'appel à la bienveillance de Richelieu ne dut pas être sans effet sur les arrêts successifs du Conseil d'Etat du Roi (9 juillet et 18 décembre 1642, 12 octobre 1644), qui accordèrent substantiellement raison aux Briançonnais sur l'exemption des taxes nouvelles qu'on voulait leur imposer.Maignien, L'Imprimerie, les libraires et les imprimeurs à Grenoble, 295 (cf. aussi 289). Gouron-Terrin, 845 (ne connaît pas les éditions de 1641 et 1644). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1 L.A.S. de 4 pages sous enveloppe jointe affranchie le 4 mars 1849, adressée à M. "Deulin, Etudiant, à Condé sur l'Escaut" : Edmond About s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt "mais heureusement vous êtes en état de me comprendre et de m'excuser quand je vous dirai que je vous aurai répondu depuis longtemps si je n'étais moi-même amoureux, et sérieusement, c'est à dire follement et de manière à ne pouvoir rien faire de sérieux, pas même une lettre à un ami. Il y a peut-être cette différence entre votre infirmité et la mienne que vous êtes probablement heureux, ou que vous pourrez l'être ; tandis que moi sauf le bonheur d'aimer, je n'en attends, je n'en espère et je ne voudrais même pas en désirer d'autre. [... ] Celui qui vous écrit est dans une impasse d'où l'on ne sort que par un mariage ou par une infamie ; or ni l'un ni l'autre ne sont de mon goût. Je désire de tout mon coeur, mon coeur ami, que vous soyez plus heureux que moi" [ About se réjouit de la vie douce de son ami à Condé-sur-l'Escaut : ] "Je vous félicite donc sincèrement de n'être pas venu à Paris, et d'avoir compté vainement sur M. de Falloux. Si je l'avais connu la dernière fois que je vous ai écrit, j'aurai pu vous éclairer sur la nature de sa parole. Il est venu nous voir à l'Ecole et nous a noyés de compliments délayés et très fades : au reste, il nous déteste et ne songe qu'à nous traiter comme l'école d'administration" [ Il l'invite à se préparer lui-même au concours de l'Ecole : ] "Dans le cas où vous ne seriez pas reçu (ce dont les Dieux nous gardent !) vous vous seriez fait connaître de ces messieurs, et ils vous obtiendraient une place de professeur en province ; en attendant, ils l'ont fait pour un de nos camarades qui ne vous valait pas, et qui avait été refusé pour impertinence à l'examen oral" [ Il répond ensuite en 11 points à toutes ces questions sur l'examen ; durée, longueur, compositions en vers, examens oraux, et notamment pour la dissertation philosophique : ] "Lisez le manuel des trois demi-ânes éclectiques Simon, Jacquin et Saisset ; prenez, si vous avez le temps, une teinture de Descartes, de Malebranche et de Leibnitz. Généralement, la composition est mal faite" [Pour la question d'histoire :] " Peu d'élèves savent répondre par des faits ; on dit le plus de généralités qu'on peut. Une date, quelquefois deux, et c'est tout" [Avec la même verve, il continue plus loin : ] "D'auteurs français, je vous conseille de n'en lire aucun, et surtout de vous abstenir du commentaire de Laharpe. A l'examen, on ne vous demande pas de français, mais du latin et du grec. Ne lisez de français que ce qu'il vous faut pour vous former le style [etc... ] "Je crains, mon cher ami, que vous ne vous fassiez beaucoup d'illusions sur l'Ecole. J'ai été comme vous, mais je ne veux pas anticiper sur votre expérience personnelle. Vous ne trouverez pas ici tout ce que vous espérez. Mais du moins vous y trouverez un ami" [... ]
Magnifique lettre destinée au futur journaliste et écrivain Charles Deulin (1827-1877), l'auteur des "Contes d'un buveur de bière". Edmond About (1828-1885) était rentré à l'Ecole Normale Supérieure en 1848, il sera reçu premier à l'agrégation de lettres en 1851. Il fournit ici ses meilleurs conseils à son ami, et propose un témoignage exceptionnel sur le concours de la rue d'Ulm (où l'Ecole Normale Supérieure venait de s'installer en 1847). Superbe autographe (fente et effrangures n'affectant pas le texte sur un bord).
Bureau de la revue. 10 octobre 1929. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 18 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.4412-Le journal des voyages
Sommaire : L'américanisation extrême des Hawai n'a heureusement pas modifié le caractère enchanteur de cette ile, véritable paradis terrestre, Ce n'est pas leur odorat qui conduit les insectes vers certaines fleurs, comme on pourrait le croire, ils y sont attirés par les couleurs de celles ci, Barcelone capitale économique de l'Espagne Classification Dewey : 70.4412-Le journal des voyages