LAFFONT Robert. 1972. In-4. Relié toilé. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 119 pages. Nombreuses planches de photos en couleurs hors-texte. Relié pleine toile bleue.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 793.3-Danse
Reference : RO20044715
Portraits de jeune danseuses. Classification Dewey : 793.3-Danse
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Monumental manuscrit remontant probablement au XVIIIe siècle et représentant la célèbre Danse macabre de Bâle. Lensemble est constitué de 40 vignettes aquarellées en couleurs encadrées sous verre en cinq panneaux en bois, à raison de huit dessins par panneau. Ils ont été composés sur des feuillets en papier gris clair de 150 x 190 mm, collés sur un support en papier bleu turquoise de 220 x 250 mm. Les panneaux, réalisés par Werner R. Knöll, mesurent quant à eux 93,5 x 57 x 15 cm. L'ensemble est généralement en bon état, mais plusieurs feuillets présentent des déchirures ou portent des traces de restauration ancienne. Conformément aux gravures de Merian, les dessins sont distribués de la manière suivante:Panneau 1: LAvertissement du Prédicateur (Der Prediger), La Mort (Der Tod), La Mort au Pape (Der Tod zum Papst), La Mort à lEmpereur (Der Tod zum Kaiser), La Mort à LImpératrice (Der Tod zur Kaiserin), La Mort au Roi (Der Tod zum König), La Mort à la Reine (Der Tod zur Königin), La Mort au Cardinal (Der Tod zum Cardinal)Panneau 2: La Mort à lEvêque (Der Tod zum Bischoff), La Mort au Duc (Der Tod zum Herzog), La Mort à la Duchesse (Der Tod zur Herzogin), La Mort au Comte (Der Tod zum Grafen), La Mort à l'Abbé (Der Tod zum Abt), La Mort au Chevalier (Der Tod zum Ritter), La Mort au Juriste (Der Tod zum Juristen), La Mort au Conseiller (Der Tod zum Rathsherrn)Panneau 3: La Mort au Chanoine (Der Tod zum Chorheern), La Mort au Médecin (Der Tod zum Doctor), La Mort au Gentilhomme (Der Tod zum Edelmann), La Mort à la Dame (Der Tod zur Edelfrauen), La Mort au Marchand (Der Tod zum Kauffmann), La Mort à lAbbesse (Der Tod zur Äbtissin), La Mort au boiteux (Der Tod zum Krüppel), La Mort à lErmite (Der Tod zum Waldbrüder)Panneau 4: La Mort au Jeune Homme (Der Tod zum Jüngling), La Mort à l'Usurier (Der Tod zum Wucherer), La Mort à la Jeune Fille (Der Tod zur Jungfrauen), La Mort au Musicien (Der Tod zum Rirbepfeiffer), La Mort au Héraut (Der Tod zum Herold), La Mort à l'avoyer (Der Tod zum Schultheiss), La Mort au Bourreau (Der Tod zum Blutvogt), La Mort au Bouffon (Der Tod zum Narren)Panneau 5 : La Mort au Mercier (Der Tod zum Krämer), La Mort à lAveugle (Der Tod zum Blinden), La Mort au Juif (Der Tod zum Juden), La Mort au Païen (Der Tod zum Heyden), La Mort à la Païenne (Der Tod zur Heydin), La Mort au cuisinier (Der Tod zum Koch), La Mort au Paysan (Der Tod zum Bauern), Adam et Eve.
De la véritable Danse macabre de Bâle, il ne reste aujourdhui que des aquarelles et des gravures, les plus connues étant celles de Matthäus Merian (1593-1650). La fresque originale mesurait 60 mètres de long et se trouvait sur le mur intérieur du cimetière du monastère dominicain de Bâle. Attribuée à Konrad Witz (1400-v. 1445), elle aurait été peinte vers 1440 et jouissait d'une grande notoriété en Europe. Elle était dailleurs, jusqu'à sa destruction en 1806, lune des principales curiosités de la ville. Paul Henry Boerlin nous rappelle que les touristes effectuaient de véritables pèlerinages à Bâle pour la voir et ramenaient souvent chez eux des gravures, des copies ou des brochures consacrées à cette oeuvre. Les dessins présentés ici appartiennent sans doute à cette catégorie. Il est cependant très difficile de dire s'ils ont été composés d'après nature ou daprès une autre source, publiée par exemple. Une chose est certaine, la série suit strictement lordre de Merian: elle s'ouvre par le prédicateur haranguant la foule. En plus du traditionnel quatrain en allemand, le premier feuillet comporte chez nous trois lignes en français à la plume rajoutées postérieurement, disant: "Jean Oecolompade prêchant l'Evangile à l'Empereur Sigismond et Albert le roi des Romains pendant le Concile de Bâle qui dura 17 ans 1431-1442. Manuscrit peint par Daniel Romus le 3 may 1430" (sic). La série continue par deux squelettes jouant une musique endiablée devant un ossuaire. Viennent ensuite les représentations de 38 membres de la société, dont l'aveugle, l'ermite, la jeune femme, le fou, le héraut, le chevalier, le comte, l'évêque, le païen, le juif, le paysan, le cuisinier, le juriste, etc. Sur la vignette représentant le Pape, on peut lire en français: "Portrait de Félix V fait en 1440 et gravé par Mathieu en Merian en 1744 [sic] après la restauration faite en 1568 par Hugues Klauber". Sur celle de l'Empereur: "Portrait de l'Empereur Sigismond qui fit peindre à ses frais cette danse macabre d'après les procédés à l'huile découverts à Bruges par Van Dyck, il mourut pendant le Concile en 1437". Ces informations correspondent à celles données par Merian dans son recueil de gravures, quand il affirme que les figures du pape, de l'empereur et du roi représentaient les traits de Félix V (1439-1449), de Sigismond (mort en 1437) et du roi allemand Albrecht II (1438-1439). Détail important: les gravures de Matthäus Merian comprennent au total 42 scènes, alors que notre série n'en compte que 40: il manque en effet la vignette du peintre et celle de sa femme, à savoir les deux dernières de la danse macabre. Ces deux feuillets ont peut-être été perdus, mais leur absence peut aussi suggérer que le modèle utilisé est relativement ancien, les figures du peintre et de sa femme ayant été rajoutés en 1568 lors de la restauration menée par Hans Hug Klauber (v. 1535-1578). Nos aquarelles, aussi bien dans les traits que dans les couleurs, n'ont pas la précision de l'aquarelle de Johann Rudolf Feyerabend, ni même des gravures de Merian et présentent un caractère légèrement naïf qui trahit un peintre amateur. En outre, on constate que certains détails iconographiques s'écartent de Merian, comme la présence d'un décor à l'arrière-plan. Les "danses macabres" étaient des sujets très populaires dans l'Europe du XVe siècle. Elles avaient pour but de moraliser la vie publique et d'amener les individus à améliorer leur comportement. Elles sont généralement considérées comme une transposition imagée du poème en latin Vado Mori (littéralement "Je vais mourir"), que l'on trouve en France dès le XIIIe siècle. Chaque vignette représente la Mort, personnalisée sous la forme d'un squelette, dansant avec un membre de la société. Les scènes sont accompagnées de deux quatrains en allemand rapportant leur dialogue ironique. La farandole amène le mortel à se confesser rapidement, avouant ses péchés et laissant apparaître ses remords, avant de terminer sur une inéluctable demande d'absolution. La danse des morts est une condamnation sans appel de la vanité des hommes. Le dialogue illustre aussi parfaitement la difficulté qu'ont les vivants, attachés aux plaisirs terrestres et aux valeurs matérielles, de suivre les rituels prônés par l'église. Il rappelle aux croyants que personne, aussi beau, riche, puissant, ou intelligent soit-il, n'échappera à son destin: la mort. Ensemble absolument unique.(Ref. P. H. Boerlin, Der Basler Presiger-Totentanz, Unsere Kunstdenkmäler, JG. XVII (1966), n° 4, Bâle 1967, p. 131).
Beuxes (département de la Vienne) 1845 Cahier in-8° oblong (112 x 207 mm), [1] f. de titre - [20] ff. manuscrits sur partitions imprimées - [1] f., broché, couverture cartonnée mouchetée (travail de l'époque)
UN RARE TÉMOIGNAGE DE LA MUSIQUE DANSÉE DANS LES BALS DE PROVINCE AU MILIEU DU XIXeme SIÈCLE. Cahier de musique comportant 20 feuillets de partitions manuscrites à l'encre brune, tenu par Lucien Mauléon, "fils de Pierre Mauléon et de Marie Pimbert, demeurant à Endrault [Andrault], commune de Beux[es], arrondissement de Loudun département de la Vienne". Lucien Mauléon, musicien, uvrait vraisemblablement à l'animation des bals de la commune et pourquoi pas des alentours. On y trouve gammes pour l'accord du violon, chansons populaires ("Ah ! vous dirai-je maman", "Mon rocher de St Malo") extraits de drames lyriques ("Gastibelza le fou de Tolède" sur des paroles de Victor Hugo), valses (valse de Carl Maria von Weber, "valse du duc de Reichstadt"), quadrilles ("Son nom", par Jean-Baptiste Joseph Tolbecque, "quadrille de plik et plok")... L'auteur décrivant son cahier comme "composé de 33 contredanse jouée par Mr Mauléon" [sic], on peut supposer que même les valses y sont curieusement destinées à accompagner une danse en groupe. C'est toutefois le quadrille qui domine le manuscrit, comme il domine d'ailleurs les bals du XIXe siècle : héritier de la contredanse (vraisemblablement importée d'Angleterre), le quadrille français trouve sa forme fixe en 5 figures au cours des dernières années de la Restauration et transformation bien plus frappante pour les observateurs contemporains son pas, jadis dansé, devient marché. August Jal, Delphine de Girardin, le maître à danser Henri Cellarius se désolent tour à tour : "Les dames exécutent seules encore certains pas, et prennent des attitudes qui témoignent du moins de quelque velléité dansante. Quant aux cavaliers, ils se bornent, pour la plupart, à marcher le plus souvent avec nonchalance et sans presque se préoccuper de la mesure. Cette marche, toute négligée qu'elle est, pourrait avoir encore sa grâce et son caractère, si les danseurs voulaient du moins l'exécuter avec soin. Mais on sait que, dans la plupart des bals, les danseurs se sont fait une loi de ne pas former le moindre pas, rivalisant entre eux d'indifférence et de froideur, dansant absolument comme s'ils traversaient une promenade ou un trottoir." (Cellarius, La Danse des salons, 1849, pp. 23-24) On comprend mieux Flaubert qui, dans son Dictionnaire des idées reçues, écrivait : "On ne danse plus, on marche". Quelques changements minimes affectent le quadrille dans le courant des années 1830 et 1840 : l'imposition de la "pastourelle" en quatrième mouvement, et l'adoption d'un "galop" final. Ces deux figures sont d'ailleurs signalées, en marge, dans une partie du manuscrit.
Les plus grand exemplaire (hauteur: 177 mm) répertorié sur le marché depuis plusieurs décennies. Lyon, Melchior & Gaspar Trechsel, 1538. Petit in-4 de (52) feuillets, signés A-M4. Plein maroquin brun, fleuron central à froid, dos à nerfs orné, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet, vers 1865. 177 x 123 mm.
«Earliest known edition of this remarkable work with its most fascinating designs of exquisite finish» (Murray). Brunet, III, 254; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 222; Mortimer 284; Murray 247; Massmann S. 8; Minns 213; Holbein-Kat. Basel 1960, nr. 418; Woltmann92-149; Hollstein XIVa, 202, 99; 247 ; Brunschwig, 428; Baudrier, V, 175; Rothschild, I, 15. “Suite de 41 compositions merveilleusement gravées d’après les dessins d’Holbein. Le monogramme HL qui se voit au f. 36 sur le lit de la duchesse est celui de Hans Lützelbürger (planche XX)». Brun. First edition of Holbein's Dance of Death, whose iconographic influence continues to the present day. «Holbein’s contribution to the traditional Dance of Death was a sharpening of the humor and satire and a heightening of the drama, so that the customary procession of figures becomes instead under his hand a series of fully realized scenes» (Mortimer). Erste Druckausgabe von Holbeins Basler Totentanz. «Die Folge besteht aus 51 Bildern, von denen 41 beim Tode Lützelburgers, vor Johannistag 1526, vollendet waren und in der Ausgabe von 1538 erschienen. Melchior Trechsel hatte die Stöcke direkt bei Lützelburger bestellt und am Johannistag 1526 bezogen ; nach Aussage des Vorworts von 1538 getraute man sich nicht, die restlichen Stöcke schneiden zu lassen» (Holbein-Kat.). (Première édition imprimée de la danse macabre bâloise de Holbein. "La suite se compose de 51 images, dont 41 étaient achevées à la mort de Lützelburger, avant la Saint-Jean 1526, et qui ont été publiées dans l'édition de 1538…). Premier tirage, de grande rareté, de cette remarquable et célèbre suite de la danse des morts, imaginée par Holbein et « qui doit » selon les bibliographes « être rangée parmi les plus beaux livres qui aient été publiés ». Cette très précieuse danse des morts comprend 41 estampes gravées par Hanz Lützelburger, sur les dessins de Hans Holbein. Le monogramme H signe la gravure de la Duchesse. En 1536 le génial artiste est choisi comme l'un des peintres de Henri VIII. En 1538 Holbein part pour la Belgique puis visite Lyon. Ce voyage coïncida avec la première publication dans cette ville, par Gaspar et Melchior Trechsel des « Simulacres et Historiées faces de la mort ». Les 41 bois gravés qui ornent le volume avaient été tirés à Bâle dès 1530, mais n'avaient jamais été réunis en recueil. Le collaborateur bâlois de Holbein, Hans Lùtzelburger, exécute ici les gravures d'après les dessins de son maître (voir son monogramme "HL" au f. 36). La première réunion en série de ces images à la fois glaçantes et teintées d'humour confère toute son importance à ce qui allait devenir l'un des livres illustrés les plus célèbres de la Renaissance. Le dernier ouvrage connu d'Holbein fut un dessin daté de 1543, année où le grand artiste fut terrassé par une épidémie de peste. L’iconographie absolument remarquable témoigne du génie d’Holbein, dans l’originalité, l’expression et le réalisme des scènes évoquant les différentes classes de la société, ainsi que dans la finesse extrême du dessin. « The wonderful pictures of its most facinating designs of exquisite finish » furent la source où plusieurs artistes postérieurs puiseront leur inspiration. Chacune des gravures est mise en page sous un extrait de 3 lignes latines de la Bible et est accompagnée d'un quatrain en français. Toutes les classes de la société sont réunies dans cette mise en scène magistrale, au réalisme fascinant. L’ouvrage connut d’ailleurs un tel succès que 12 éditions se succédèrent de 1538 à 1562. La danse macabre d'Holbein 1- La création 22- Le prêtre 2- La tentation 23- Le moine 3- L'expulsion du Paradis 24- La nonne 4- Adam travaillant le sol 25- La vieille dame 5- Os de tous les morts 26- Le médecin 6- Le pape 27- L'astrologue 7- L'empereur 28- L'homme riche 8- Le roi 29- Le marchand 9- Le cardinal 30- Le navigateur 10- L'impératrice 31- Le chevalier 11- La reine 32- Le comte 12- L'évêque 33- Le vieil homme 1 3- Le duc 34- La comtesse 14- L'abbé 35- La noble 15- L'abbesse 36- La duchesse 1 6- Le noble 37- Le vendeur ambulant 17- Le chanoine 38- L'agriculteur 18- Le juge 39- L'enfant 19- L'avocat 40- Le jugement dernier 20- Le sénateur 41- Les armoiries de la Mort 21- Le prédicateur Les quatrains et épître en français sont attribués à Jean de Vauzelles ou Gilles Corrozet. Le plus grand exemplaire (hauteur: 177 mm) répertorié sur le marché depuis plusieurs décennies. Provenance: l'exemplaire provient de la célèbre bibliothèque de l'entrepreneur, philanthrope et bibliophile Charles William Dyson Perrins (1864-1958); Sam Josefowitz, Pully – puis par descendance aux propriétaires actuels.
Paris Vinçard 1810 In-8° (209 x 132 mm) [4] ff. - viii pp. - 362 pp. - [2] ff., demi-veau vert, dos lisse orné, tranches jaunes mouchetées (reliure de l'époque)
"TOUT EST EXTRAORDINAIRE DANS CETTE MALADIE" Édition originale de la première monographie sur la chorée de Sydenham. On notera, au verso du titre, la signature manuscrite autographe de l'auteur attestant de l'authenticité de l'édition. Est-ce bien toujours la même maladie que l'on a désignée sous le nom de "danse de Saint-Guy" ? Cas isolés ou épidémies de convulsions, manie dansante... dès le Moyen-Âge les affligés, pour soulager leurs symptômes, se tournent vers Saint Guy (ou Saint Vitus) qui donne son nom au phénomène. Le médecin anglais Thomas Syndenham est le premier à ébaucher une description systématique de la maladie, qu'il appuie sur l'étude du cas de 5 patients : selon lui la danse de "Saint-Guy", caractérisée par des mouvements involontaires et contractions des muscles du tronc et des extrémités, affecte les enfants et pré-adolescents. Il faudra cependant attendre les travaux de Bouteille pour une étude approfondie. C'est également ce-dernier qui propose l'appellation "chorée", empruntée au latin "chorea", "danse en groupe, en choeur". "Tout est extraordinaire dans cette Maladie ; son nom est ridicule, ses symptômes singuliers, son caractère équivoque; sa cause inconnue, son traitement problématique. De graves auteurs ont douté de son existence ; d'autres l'ont cru simulée, quelques-uns l'ont réputée surnaturelle et magique [...]" (avant-propos) Après avoir dressé un état de l'art, Bouteille distingue trois types de chorée : la "chorée essentielle", chorée prototypique telle que décrite par Sydenham ; la "chorée secondaire" succédant à une maladie (ou chute, ou même frayeur) dont elle est l'effet ; et enfin la "chorée fausse" présentant des symptômes similaires à ceux de la chorée mais dus en vérité à une autre maladie. On sait aujourd'hui que toute chorée de Syndenham est "secondaire", puisque l'infection du système nerveux central survient suite à une angine à streptocoque non-traitée. L'auteur n'omet pas de préciser ses indications curatives : saignées, administration de toniques et d'antispasmodiques. Bayle signe le rapport de la Société de Médecine de la Faculté de Paris placé en début d'ouvrage. Quelques frottements. Rousseurs principalement marginales plus ou moins présentes sur certains feuillets et notamment au titre. McHenry, p. 406 ; Finger, Origins of neuroscience, p. 222.
MERIAN, Matthäus (1593-1650) / CHOVIN, Jacques-Antony (1718-1776)
Reference : 7819
(1744)
1744 À Basle, chés Jean Rodolphe ImHof, 1756. Un volume in-4° (16,5 x 20,5 cm), bilingue (le français en caractères romains, lallemand en caractères gothiques), composé de LIX (avis du libraire + préface de Matthaüs Merian + une description de la ville de Bâle, en allemand et en français) + [1] (indiquée page 0) + 132 pages, et 44 gravures de Jacques-Antony Chovin, réalisées daprès les originaux du graveur suisse Matthieu Merian, bandeaux et culs de lampe. La page de titre en français, avec la date de 1756, est suivie par la page de titre allemande de la première édition originale bilingue, portante la date de 1744. Chaque gravure est accompagnée par un texte en allemand et la traduction française en face.Reliure ancienne en demi parchemin à coin, dos lisse avec titre manuscrit (mors supérieur fendu). Intérieur parfaitement propre et en très bon état. Ex-libris héraldique gravé "John Molesworth" (XiX siècle) ; ex-libris "André Gutzwiller", banquier et bibliophile bâlois (1923-2014).
En 1616, Matthieu Merian (1593 1650) dessine et grave les fresques de la « Danse des morts », peintes en 1440 dans le du couvent de Dominicains de Bâle. il remet ensuite la série de gravures en taille-douce à son neveu, Johann Jakob Merian, qui la fait imprimer chez Johannes Schröter en 1621. De manière à replacer la danse des morts de Bâle dans son contexte historique, Matthäus Merian réactualise les figures de la procession macabre : le pape revêt les traits de lantipape Félix V (1383-1451), lempereur se nantit du visage de Sigismond de Luxembourg (1368-1437) et le roi prend lapparence dAlbrecht II du Saint-Empire (1397-1439). (Anne-Charlotte Pivot: « Une étude historique de la danse des morts à travers lexemple de la Der Todten-tanz von Basel de Matthäus Merian; continuités et ruptures du thème macabre, XVe-XXe siècle », pp. 57-63 ). La retouche des gravures de Mérian est le premier grand travail connu du graveur Jacques Anthony Chovin. Issu dune famille de Montélimar, il naquit à Genève en 1718 et travailla à Bâle, Paris et Lausanne, où il mourut en 1776 (Silvio Corsini: «Le Livre à Lausanne», page 68).