GALLIMARD. 1945. In-12. Relié. Bon état, Tâchée, Dos frotté, Papier jauni. 542 pages. Exemplaire sur Alfa, N°26. Couverture illustrée en couleurs. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Reference : RO20026105
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Paris chez Barba et Garnot 1848 in-8. 1848. relié. In-8 (225x145 mm) 16+8+475-XIII. Livre relié Demi-Cuir. Actes officiels du gouvernement provisoire dans leur ordre chronologique. Arrêtés décrets proclamations etc. - Revue des faits les plus remarquables précédés du récit des événements qui se sont accomplis les 22 23 et 24 février
Paris Editeur R. Prin 1845 411 pages in-8. 1845. relié. 411 pages. Complet en deux volumes grands In-8 (265x173 mm) 411+411 pages. Livres relié Demi-Basane verte titrée au dos en lettres dorées. Histoire dramatique et pittoresque des Jésuites depuis la fondation de l'Ordre jusqu'à nos jours. Illustrée de 30 magnifiques dessins par Théophile Fragonard. Reliures en très mauvais état fortement frottées (restauration à prévoir). Intérieurs avec des rousseurs importantes. Poids : 1780 gr
[Jean-Baptiste Le Marinier, Chevalier de CANY, Commandeur de l’Ordre de Malte (1645-1689)]
Reference : 3205
(1688)
Circa 1688 Manuscrit composé de 15 cahiers assemblés par des lacets et reliés entre eux par une cordelette de lin (177 feuillets in-folio (230 x 355 mm). Calligraphie très lisible, écrite à l’encre noire et à l’encre rouge, réglé au crayon en marge. Quelques déchirures, manques dans les premiers feuillets. Manuscrit très fortement raturé et surchargé. Composition - Avant-propos, 6ff.- Suivi de : « Formulaire de la profession reguliere des Chevaliers de Malte » (à l’encre rouge) 1ff.- Suivi de : « Oraisons que le prestre dit avant la profession ». En latin aux encres rouges et noires, 2ff.- Suivi de : « La forme de Donner l’ordre de Chevalerie, Les oraisons finies, le prestre commence la messe et sarreste avant levangil alors celui quy se dispose a recevoir l’habit se leve de devant l’autel, et va se mettre a genoux devant le chevalier quy la luy doit donner : pour en recevoir premierement lordre de chevalerie lequel luy dit (…), 4ff.- Suivi de : « Troisieme section contenant les paroles qui se prononcent en faisant les vœux », 1page. - suivi de : « Quatrième section contenant la forme de donner la croix et l’habit régulier de l’ordre et les oraisons quiserecitent pour conclusion de la cérémonie » 2 ff.- Suivi de : « Oraison après profession » (à genoux devant l’autel), 3ff.- Suivi de : « Reflexions dun Chevalier de Malte Religieux de l’ordre militaire des hospitaliers de Saint [Jean] de jerusalem. Sur la grandeur et les devoirs de son Etat ». 326 pages numérotées, dont les 4 derniers blancs. Le dernier marqué au verso d’une autre écriture : « Recu Ch de Malthe dan langue de provence le premier 7 bre 1572. »Défauts : Saut de pagination entre la dernière page de table marquée 293 à la partie commençant par : « réflexion d’un chevalier » paginée 303.
I – Historique de l’ordre de malte L’Ordre de chevalerie le plus ancien au monde : il fut créé en 1048. L’ordre dont le symbole est la croix blanche à huit pointes se donnera pour but la défense militaire des malades et des pèlerins lors des croisades. Sa double vocation militaire et hospitalière se verra confirmée au fil des siècles par la refonte en une seule entité des anciennes confréries de l’ordre des Templiers et des Antonins. Basé dans l’ile de Malte l’Ordre souverain militaire et hospitalier de Saint Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte eut au cours des XVIe et XVIIe siècles un rôle essentiel dans la lutte contre les Turques.Parallèlement à cette activité guerrière l’institution prit en charge les malades et lépreux qui bénéficièrent de l’expérience acquise par l’ordre des Antonins. En lutte constante contre les galères turques, l’ordre devint une puissance incontournable du bassin méditerranéen. À la fin du XVIIe siècle, le relâchement des moeurs et un certain laissé aller rendirent nécessaire une nouvelle mise au point des droits et devoirs de l’ordre. II – Texte de Jean Baptiste le Marinier de CanyC’est ce qu’entreprend en 1688 le commandeur Jean Baptiste le Marinier de Cany dans un travail intitulé « Réflexions d’un chevalier de Malte, Religieux de l’Ordre militaire des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem sur la grandeur de son état ». Ce texte, encore inédit de nos jours connaît deux versions, une italienne, une française. Le chercheur Luigi Michele de Palma a publié un article en 2019 « Jean-Baptiste Le Marinier de Cany un maestro della spiritualita giovannita » Edizioni La Villa, une analyse de la structure de ce texte fondamental concernant non seulement l’éthique et l’histoire de l’ordre mais aussi sur le rituel de l’adoubement des chevaliers. Son travail s’appuit sur l’analyse d’un manuscrit conservé à la Bibliothèque de La Valette (Libr.1416), celui ci, comprenant cinq parties, au lieu de trois dans notre exemplaire. Notre manuscrit offre en comparaison d’intéressantes variantes. Ainsi, dans la seconde partie, chaque section est précédée des phrases prononcées par le chevalier lors de sa réception ainsi que la description minutieuse de chacun des moments clefs de la cérémonie. Ces instants forts, sont dans notre manuscrit l’occasion d’en expliquer la symbolique rejoignant en cela l’exemplaire décrit par Luigi Michele de Palma de la bibliothèque de Malte. Par exemple : folio 190, « le profes donne lespée au recevant avec son fourreau en la main lui disant. (un mot rayé) à cette fin que mainteniez tout ce que vous avez promis prenez cette espée au nom du Pere, du Fils, et du Saint esprit. Ainsisoitil. »___ Des sentiments que doit inspirer un Chevalier de la manière dont on lui présente lépée »L’intégralité du déroulé de la cérémonie est également reportée en début d’ouvrage sous un titre écrit en rouge (la forme de donner l’ordre de chevalerie (…) Cette section est apparemment absente de l’exemplaire décrit par Luigi Michele de Palma. Carmen Depasquale, responsable du département français de la faculté des arts de l’université de Malte, auteur d’une thèse de doctorat en 2000 intitulé « La vie intellectuelle et culturelle des chevaliers de Malte au XVIIIe siècle », donne une description des exemplaires connus de ce texte, tous inédits, deux textes en français NLM.libr 1416 ; NLM.libr 324) Ainsi que deux versions italiennes, l’un : NLM.libr250 est comme notre exemplaire est composé des deux premières parties, l’autre : NLM.libr558 comporte les parties 3 à 5 et la table des matières. III – Remarques sur la nature de ce document Les nombreux remords, biffures, réécritures de texte sont parfois d’une importance considérable. Ils indiquent que notre manuscrit est un exemplaire de premier jet ou du moins dans un stade d’élaboration d’un texte définitif, comprenant d’amples extensions marginales possiblement intégrées au texte dans une version ultérieure. Ceci laisse à penser que ce manuscrit est vraisemblablement autographe. Une date en marge de 1688 indique par ailleurs que la rédaction de celui-ci est antérieure avec la date généralement donnée de 1689 à la version conservée à la Bibliothèque de La Valette. Les remords, salissures, taches, lignes raturées et ajouts inter-textuels ne laissent aucun doutent la nature originale de ce manuscrit. Un manuscrit du plus vif intérêt probablement autographe de Jean Baptiste le Marinier, Chevalier de Cany, qui eut un impact majeur sur l’ordre militaire des chevaliers de Saint Jean de Jérusalem, dans lequel se trouve minutieusement décrit le déroulé de l’adoubement des membres de l’ordre.
Marseille, Veuve de Henry Martel, 1708. 3 parties en 1 vol. in-12 de 401-(8) pp., veau brun, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Nouvelle édition de la règle du Tiers-Ordre carmélite refondé en 1708 à Marseille sous le nom de "Tiers-Ordre de la Sainte-Vierge du Mont Carmel et de la Sainte Thérèse de Jésus". Le premier coutumier de l'ordre avait paru en 1637 et la troisième édition était publiée en 1695 à Paris par Urbain Coustelier sous le titre La règle et les statuts du Tiers Ordre de Nostre-Dame du Mont-Carmel. Fondé par des ermites sur le mont Carmel en Palestine à la fin du XIIe siècle, les premiers Carmes quittent leurs ermitages au début du XIIIe siècle pour établir leur ordre monastique en Europe, bientôt divisé en Grands Carmes et en Carmes déchaux, ces derniers issus de la réforme instituée par Thérèse d'Avila au XVIe siècle : dans sa bulle du 23 mars 1594, le pape Clément VIII étend aux Carmes déchaux les privilèges accordés précédemment à l'ordre du Carmel d'organiser des groupes de laïcs dénommés "Tiers-Ordre carmélite" - car créé dans un troisième temps. La règle du Tiers-Ordre est définie en 1637 par les Carmes chaussés et conservée jusqu'en 1708 où une nouvelle règle spécifique est définie. Le Tiers-Ordre est alors renommé en "Tiers-Ordre de la Sainte-Vierge du Mont Carmel et de la Sainte Thérèse De Jésus". Cette règle restera en vigueur jusqu'en 1921 où elle sera revue et mise à jour.Bois gravés pleine page répété au verso des feuillets de titre des deuxième et troisième parties. Ex-libris gravé sur le premier contreplat : Christ en croix avec la légende "O Crux ave, spes unica". Pâle mouillure marginale, reliure partiellement épidermée.
Reference : 375701280723
STATUTA HOSPITALIS HIERUSALEM( Status de l'ordre de Jérusalem)Rome, circa 1588, 32 x 22,5 cm, reliure plein veau (dos restauré, coins frottés, manque en coiffe supérieure, trace de frottement en partie basse du premier plat, 2 feuillets comportant une coupure discrète & sans manque, intérieur bien conservé. 6 ff. bl., 4 pl., 2 ff., 1 pl., 14 pl., 203 pp., 2 ff., 23 ff. d index & 44 ff. bl. Quatre planches gravées (titre, frontispice, dédicace imprimée, second frontispice), 2 ff. de texte, treize planches comportant 55 médaillons de grands maîtres, une planches gravée & 204 pp. (la dernière non chiffrée), dont 19 gravures ainsi que la précieuse carte de Malte et un plan de La Valette.Ces dernières gravures gravées sur métal et sur bois, (deux procédés réunis étant exceptionnelle dans l'histoire de l'impression), illustrent les actions accomplies par les membres de l'Ordre, intérieur d'un hôpital, où les chevaliers visitent les malades, des chevaliers en armes, s'apprêtant à partir au combat ou prenant d'assaut une place forte défendue par les Turcs, des chevaliers tenant conseil, processions, pénitence, ordination de soeurs de l'Ordre, ces gravures sont en outre surmontées des préceptes de l'Ordre et représentent ses vertus et ses rites. Bordures gravées sur bois ornées d'armes et d'emblèmes de l'Ordre, de chérubins, d' anges et de musiciens. Suivi d un index de 23 ff. entièrement manuscrit puis de 44 ff. blanc.L' illustration est due en partie à Philippe Thomassin (1562-1622), graveur originaire de Champagne, qui s installa à Rome à partir de 1585. Cet artiste fut le maître de Jacques Callot & de Nicolas Cochin, qui se formèrent dans son atelier. Le but du livre était d'agrandir le pouvoir et l'autorité du Grand Maître de l'Ordre de l'Hôpital (aussi connu comme les Chevaliers de Malte ou Hospitaliers), Hugues Loubens de Verdalle (1581-1595). Verdalle est devenu grand maître à une époque où l' ordre augmentait en prestige et en autorité, à la fois sur ses propres chevaliers et le peuple de Malte. L'ordre de l'hôpital a reçu la reconnaissance favorable, l'argent, et de nouvelles recrues après sa défense réussie de Malte contre les Turcs ottomans en 1565. Le succès de l'ordre, cependant, a créé des tensions internes entre les vétérans et les « nouveaux » membres, qui se sont rebellés contre le grand maître en 1581. Quand Verdalle est devenu le nouveau grand maître de l ordre au tournant de l'année, il a établi Malte comme un état souverain, indépendant de l'ingérence européenne. Il a utilisé l'art, l'architecture et, comme ici, l'art du livre pour démontrer à son ordre et au reste de l'Europe la puissance et l'autorité de son grand maître.Il s'agit certainement de l'un des plus beaux livres illustrés du maniérisme romain.