Robert Laffont. 1965. In-8. Cartonné. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 559p.cartonné. . . . Classification Dewey : 965-Algérie
Reference : RO20007212
Le mauvais coup que l'on prépare, dit Samar, c'est notre assassinat.On veut nous livrer. Classification Dewey : 965-Algérie
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NRF / Gallimard / Bibliothèque de la Pléiade Paris, 1974, in-12 reliure éditeur sous demi-jaquette et rhodoïd (pas de boitier), XXXVIIpp-2088pp. Préface par Jean Grenier, txtes établis et annotés par Roger Quilliot. Ancienne édition épuisée. Contient : Théâtre : Caligula - Le Malentendu - L'État de siège - Les Justes - Révolte dans les Asturies. Adaptations : Les Esprits - La Dévotion à la croix - Un Cas intéressant - Le Chevalier d'Olmedo - Requiem pour une nonne - Les Possédés. Récits et nouvelles : L'Étranger - La Peste - La Chute - L'Exil et le royaume : La Femme adultère. Le Renégat. Les Muets. L'Hôte. Jonas. La Pierre qui pousse. Très bon état.
Paris René Kieffer 1928 In-f° (332 x 265 mm), [1] f. - 228 pp - [2] ff. - [8] pl. - 149 pl., maroquin lie-de-vin, dos lisse orné à froid avec mention « EXEMPLAIRE UNIQUE » en pied, décor à la plaque à froid sur les plats, encadrements intérieurs à froid, contregardes et gardes de papier marbré, tête dorée, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée sur la première garde blanche).
Illustré à exemplaire unique de 225 aquarelles et dessins originaux. En octobre 1928, René Kieffer fait paraître une édition du Révolté illustrée d'aquarelles de Fouqueray. Cet exemplaire, unique, imprimé à l'instar de tous les exemplaires sur vélin blanc de cuve mais sans les illustrations présente, en lieu et place de celles-ci, une illustration alternative réalisée par Emilien Dufour. Celle-ci est constituée de : - 1 projet de couverture alternatif, illustré d'une aquarelle originale signée « E Dufour » et portant la mention manuscrite à l'aquarelle « aquarelles originales de Emilien Dufour », - 67 aquarelles originales in-textes (45 sont signées « ED », le cul-de-lampe final est signé E. Dufour), - 8 aquarelles originales hors-textes. Parmi celles-ci, 3 reprennent l'illustration originale en regard. 5 sont signées « ED », - 149 esquisses préparatoires réalisées à l'aquarelle. - Soit 225 dessins originaux. On ignore quand et dans quelles circonstances ce projet d'illustration a été réalisé : Kieffer avait-il passé une première commande à Dufour avant de jeter son dévolu sur Charles Fouqueray ? Quoi qu'il en soit, ce dernier était déjà nommé comme illustrateur de l'ouvrage à la date de 1926 (Sanjuan pp. 59-60). L'exemplaire est truffé d'une lettre autographe signée de Dufour à Kieffer (au sujet d'une exposition, coordonnée avec l'éditeur, de 50 de ses aquarelles) et d'une carte postale autographe signée de Dufour portant sur son illustration des uvres complètes de Balzac (« j'ai sous les yeux tout mon dossier « Balzac » que je mets au point »). Il est revêtu d'une reliure à décor représentant un profil stylisé hurlant sur fond de cercles concentriques. Emilien-Léon-Jean Dufour (Paris, 1894-Briançon, 1975) peintre et graveur, exposa dès 1932 au Salon des Tuileries ainsi qu'au Salon d'Automne, dont il fut sociétaire. Il travailla aussi pour la presse et pour l'édition (Bénézit). Dufour illustrera pour Kieffer Trois contes d'Edgar Poe (1927), La vielle fille de Balzac (1931), et publiera chez le même éditeur, en 1932, une suite de 40 eaux-fortes destinées à truffer les uvres complètes de Balzac. En 1934, Kieffer annonce à son catalogue une édition de La cousine Bette (Balzac) illustrée par Dufour ; le projet n'aboutira cependant pas (Sanjuan p. 215).
Paris René Kieffer 1928 In-f° (328 x 254 mm), [1] f. - 228 pp. - [2] ff. + [10] pl. volantes, broché, couverture illustrée rempliée.
Aquarelles originales réalisées « avec les seuls moyens du bord ». Tirage limité à 300 exemplaires, tous sur vélin blanc de cuve. Exemplaire non numéroté, truffé de 12 aquarelles originales signées (267 x 210 mm à 340 x 248 mm) : dessins préparatoires pour les illustrations de la couverture et des pp. 14, 19, 26, 63, et 66, grandes compositions dont certaines sont saisies par Fouqueray sur le vif. L'une porte en effet la légende « à bord du 302 », une autre « croquis exécuté à bord du 342 qui a servi à l'illustration du « Révolté » de Larrouy, avec les seuls moyens du bord - sur une feuille de buvard ! 10 oct 1917 » L'édition est illustré de 79 aquarelles de Charles Fouqueray, reproduites en phototypie par Vigier et Brunissen et coloriées au pochoir par Eugène Charpentier. Refusé à l'École navale, deux fois déçu dans son espoir d'être nommé peintre officiel de la Marine, Charles Fouqueray (Le Mans : 1869 - Paris : 1956) obtient finalement en 1908 le titre tant désiré. Il entreprend alors, dans les colonies puis au Moyen-Orient, une série de voyages qui, insufflant à son uvre une inspiration orientaliste, lui attirent la notoriété. Président de la Société coloniale des artistes français, fondateur de la Société des beaux-arts de la mer, Fouqueray demeurera toute sa vie durant fasciné par les sujets navals. Il illustrera ainsi pour Kieffer une seconde fresque maritime, Les mutinés de l'Elseneur (Jack London, 1934). Fouqueray avait par ailleurs déjà illustré, pour la Société des Amis du livre moderne, un autre roman de Larrouy, L'Odyssée d'un transport torpillé (1923) Monod 6876 ; Sanjuan 105. Dos et pourtour des plats insolés, déchirure habilement restaurée en tête du mors supérieur
Paris, Fayard, 1996, 13,5 x 21,5, 502 pages sous couverture souple illustrée. "La révolte est ce qui garantit notre indépendance et nos capacités créatives, constate la psychanalyse. Mais la révolte est-elle encore possible ? Qui peut encore se révolter ? Contre quoi ? Et sous quelles formes nouvelles ? Face à la culture "show" ou "entertainment", est-il encore possible de bâtir et d'aimer une culture-révolte ? Non pas comme une nouvelle version de l'engagement ou comme une promesse paradisiaque, mais, au sens étymologique et proustien de la révolte dévoilement, retournement, déplacement, reconstruction du passé, de la mémoire, du sens. Ce discours direct sur les pouvoirs et les limites de la psychanalyse, que Julia Kristeva a tenu dans son cours à l'Université de Paris VII en 1994-95, interroge l'expérience de trois écrivains du XXe siècle qui illustrent les avancées et les impasses de la culture - révolte : Aragon, entre magie verbale et imposture politique; Sartre, l'insoumis, qui ne cesse d'affirmer qu'"on a raison de se révolter"; Barthes, enfin, inattendu dans ce contexte, qui pratique l'écriture comme une démystification. L'interprétation psychanalytique qui conduit pour l'essentiel cette enquête, tout en faisant apparaître les pouvoirs et les limites du discours analytique lui-même, permet d'ouvrir de nouvelles perspectives de vie psychique et culturelle."
Dos plissé ; couverture légèrement insolée.
Paris-La Haye, Mouton, 1971, gr. in-8°, xiii-428 pp, biblio, broché, couv. lég. défraîchie, bon état
Les Mau-Mau, membres d'une société secrète kikouyou au Kenya, se révoltèrent en 1952 contre les autorités et les colons britanniques. Cette révolte qui dura quatre ans fut violemment réprimée. — "La colonisation européenne a-t-elle affecté les Kikuyu de façon si particulière que leur révolte solitaire et le calme des autres peuples du Kenya s'en trouveraient expliqués ? Ou faut-il chercher l'explication du Mau-Mau dans certains caractères originaux qui auraient distingué les Kikuyu des autres populations de la région dès avant l'intervention européenne ? Telles sont les premières questions que se pose R. Buijtenhuijs dans l'une des analyses les plus poussées qui ait été faite « sans passion » du Mau-Mau, cette révolte anti-coloniale qui a profondément traumatisé la Grande-Bretagne au lendemain de la seconde guerre mondiale. Pourquoi les Kikuyu se sont-ils révoltés précisément à la fin de 1952 ? L'auteur cherche la réponse en étudiant la situation coloniale au Kenya, la place des Kikuyu dans le système colonial et l'évolution de leurs rapports avec le colonisateur, avant et après la seconde guerre mondiale. La deuxième partie de l'ouvrage, la plus longue, est également la plus originale : par une analyse poussée de la révolte elle-même, l'auteur dépasse les interprétations déjà avancées du phénomène Mau-Mau et dégage ses multiples significations, de renouveau culturel, de révolte anti-coloniale, et de guerre civile. Participant tout la fois du traditionalisme et de la modernité, le Mau-Mau, conclut l'auteur, est un « phénomène contradictoire en lui-même » et ambigu. Cette ambiguïté explique la diversité des commentaires qu'il a provoqués et pour une part leur caractère passionnel et engagé : à l'époque, la violence des passions déchaînées fut telle qu'aujourd'hui encore, R. Buijtenhuijs le rappelle, il est difficile sur certaines questions fondamentales, notamment celle des serments dits « avancés », de faire la part de la réalité et celle de l'affabulation." (Nicole Grandin, Cahiers d'études africaines, 1973)