GALLIMARD. 1979. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 277 pages. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : R320099202
ISBN : 2721001507
N° 28 / 28 MARS 1979 Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
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A La Haye, au dépens de la Compagnie, 1754. Petit in-8 de 134; VI-118; [2]-120 pages, plein veau glacé fauve, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre bordeaux, tranches mouchetées de rouge.
Réunion de deux ouvrages, le premier répondant au second. En effet, le second titre ici est un recueil de lettres d'un chevalier adressées à un marquis à propos des femmes. Le premier titre est en sorte la critique des lettres, par un femme, la marquise. Est-ce un jeu de Méray? En tout les cas la marquise rend la monnaie de sa pièce au chevalier... Cioranescu attribue les deux ouvrages à Méray (44435, 44435). L'exemplaire de la vente Chavin de Malan (n° 987) était également composé de ces deux titres, et portait écrit à la main: par le chevalier de Bastide. Barbier, II, 448. Le notre également porte ces indications, anciennement écrites au crayon. S'agit-il de l'exemplaire de François-Émile Chavin de Malan, bibliothécaire au Palais du Luxembourg? Bon exemplaire, malgré un mors un peu fendu et quelques rousseurs. Des plus rare.
Paris, Crevot, libraire, 1820. 2 volumes in-18 de VIII-251; IV-282-[2] pages, plein maroquin rouge à grains long, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés, jolie guirlande de roses dorées bordée de filets large et fin encadrant les plats. Roulette de points dorés sur les coupes, grecque dorée intérieure, garde de soie moirée bleue, tranches dorées.
Illustré de 4 portraits par Migneret, lithographiés par C. Motte, imprimés sur papier rose. Édition originale. Jolie publication élégamment reliée. Avec les portraits de Mme Deshoulières, Jeanne d'Arc, Baronne de Stael-Holstein et Mme de Graffigny. "J'ai voulu présenter aux Françaises une femme célèbre par jour, comme un encouragement ou comme un modèle" Avertissement. Les dernières lignes: "Les dames doivent y puiser cette leçon, qu'elles peuvent pratiquer toutes les vertus, et de distinguer par tous les talens, puisqu'elles ont ici des modèles dans tout les genres, et que l'autre sexe n'a aucune gloire où il n'ai été égalé par quelques femmes." France littéraire, t. 6, p. 540. Notre ouvrage figure au répertoire des Dictionnaires et recueils établi par le SIEFAR (Société Internationale pour l'Étude des Femmes de l'Ancien Régime).
A Neuchâtel, et se trouve à Paris, [sans nom], 1786. 4 volumes in-12 de 272; 312; 312; 324-[16] pages, demi-maroquin vert Véronèse (à moins que cela ne soit kaki) à coins, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, tranches dorées. Reliures signées Paul Vié.
Illustrés de 8, 9, 9, et 8, soit 34 figures hors-texte, gravées par Giraud l'Aîné d'après les dessins de Binet qui les exécuta à partir des consignes de l'auteur. Seulement deux gravures sont signées de l'artiste. Selon Cohen: "Dans aucun des ouvrages de Restif, Binet n'a autant exagéré la petitesse des têtes et la finesse des tailles des femmes". Rétif s'est plu à mettre en scène Grimod de La Reynière fils dont on trouve le portrait très réussi dans la figure illustrant la partie sur l'Epouse d'ivrogne. Édition originale. Dans ce texte, Restif de la Bretonne fait preuve d'une rare prémonition: il y prophétise les réformes agraires, le collectivisme ou la prééminence de l'intérêt général sur le profit particulier. Voici par exemple ce qu'il écrit dans le second volume de ce qui constitue rien de moins qu'un tableau général des moeurs du temps, trois ans seulement avant la Révolution: "Voici une loi éternelle, la plus sacrée de toutes: l'avantage du public, de la Nation, de l'État; c'est à celle-ci que tout doit être immolé. Riches, ne soyez donc plus ni durs, ni insolents, ou vous hâterez une révolution désastreuse pour vous ! Tant qu'il en est encore temps, prévenez-la en devenant justes et raisonnables. Vous n'avez pas un droit exclusif à vos immenses possessions... Faites de vos vastes domaines un usage utile, ou l'État va vous les ôter" p. 139. On trouve également dans cette publication deux drames en 5 actes, l'un intitulé "La Fille naturelle", situé à la fin du second volume, l'autre portant comme titre "La Cigale et la Fourmi", qui termine le dernier volume. On trouve à la fin du quatrième volume le prospectus des "Contemporaines". Jolie publication. Reliures légèrement frottées. On a relié, monté sur un onglet, un article de journal, qui a salement bruni, et hélas déchargé sur la page de titre.
Leïpsick [Leipzig], Paris Büschel, Belin, 1780. 42 volumes in-12 reliés demi-chagrin caramel à coins, têtes dorées. Reliure vers 1900.
Illustré de 283 belles figures dessinées par Louis Binet sous la direction de Restif et gravées par Berthet, Giraud, Baquoy, Pépin, etc. Les derniers volumes contiennent des planches dépliantes. Les planches des volumes 19 jusqu'à 42 sont avant le texte. L'ouvrage est constitué de trois séries: 1° Les contemporaines, ou avantures des plus jolies femmes de l'âge présent: Recueillies par N. ** ** ***; et publiées par Timothée Joly, de Lyon, dépositaire de ses manuscrits. Volume I à XVII.2° Les contemporaines-du-commun, ou avantures des belles marchandes, ouvrières, etc., de l'âge présent. Recueillies par N.-E-R**-D*-L*B***. Volume XVIII à XXX3° Les contemporaines-par-gradation: ou avantures des jolies femmes de l'âge actuel, suivant la gradations des principaux états de la société. Recueillies par N.-E-R** D*L* B***. Volume XXXI à XLII. Édition originale des trois séries de cet extraordinaire recueil de 272 nouvelles en 444 histoires réalistes mettant en scène une immense galerie de portraits, ainsi qu'une étude sur les très nombreux métiers du Paris de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Véritable encyclopédie des moeurs de la fin de l'Ancien régime, cet ouvrage est écrit avec une plume alerte, colorée, pénétrante, qui font de son auteur l'un des plus brillants précurseurs du naturalisme et de cette oeuvre un document historique de première importance. Les canons de beauté singuliers utilisés dans l'iconographie de cet ouvrage sont dus à la seule inspiration de l'auteur pour qui la finesse extrême relevait du fantasme de l'auteur: les figures féminines y ont des pieds minuscules, des tailles très fines et des gorges très avantageuses et souvent découvertes, ainsi que des coiffes démesurément surélevées. Ex-libris de Lord Stanley of Alderley et celui moderne de Jean-François Chaponnière. Certains volumes ont le papier bruni ou quelques salissures ou petits manques aux marges (avec une légère atteinte au texte au vol.3 pp. 227-228). Il manque la p. 34 au vol. 39. Soultrait, Bibliothèque J. Bonna, XVIIIe siècle, n° 124; Jacob, 162, Rives Childs, XXII, 1 et 2.
[Carouge], Editions Passé Présent, 1997. In-4 de 143 pages, couverture photographique à rabats.
Nombreuses illustrations in-texte en noir. Publié à l'occasion du 150e anniversaire de la création de l'école supérieure de jeunes filles. "Un récit-recherche lucide qui débusque le but premier de cette éducation: fournir à la société de jeunes filles lettrées, mais pas trop, des épouses parfaites en quelque sorte. Un récit qui montre aussi une éducation paradoxalement prise au sérieux par la Genève du savoir, puisque nombre de professeurs d'université réputés ont enseigné dans cette école. Une introduction d'Yvette Z'Graggen, volée 1939, qui a oublié les cours de couture, mais se souvient de certains enseignants qui lui ont donné, entre autres, le goût de la littérature" [In Femmes suisses - Octobre 1997].