Gallimard. 1966. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Papier jauni. 126 pages. Plats passés, rousseurs.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Reference : R300325725
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Rare première édition, premier tirage, de ce traité estimé et recherché sur l’activité minière et la métallurgie par l’orfèvre parisien P. de Rosnel. Paris, 1667. Soit 2 parties en 1 volume in-8 de : (8) ff., 64 pp. ; (8) ff., 176 pp., qq. taches. Veau brun de l’époque, double filet or encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons, coupes décorées, tranches mouchetées rouges. Reliure de l’époque présentant quelques restaurations. 178 x 111 mm.
Rare première édition, premier tirage, de ce traité estimé et recherché sur l’activité minière et la métallurgie par l’orfèvre parisien P. de Rosnel (« orfèvre ordinaire du roy »). Sinkankas 5569 ; Sabin 73297 ; Ferguson, II, 295 ; Cp. Duveen p. 516 ; Caillet 9597 ; Hoover 692; Sinkankis 5569. Divisé en deux parties, “The first part of the much esteemed and sought for work by the Parisian goldsmith is a mining and metallurgical treatise in which gold, silver, and mercury are described in respect to their mines and methods of mining, purification of ores by smelting or otherwise, and refinement of the metals. Special emphasis is laid upon the New World.... [La seconde partie] precedes the publication of the standard method of pricing as described by J. E. Tavernier, Les Six voyages, 1767, often cited as the earliest publication of the rule, and by far anticipates the similar rule published by David Jeffries in his A Treatise on Diamonds and Gems, 1750" (Sinkankis). La seconde partie présente un grand intérêt gemmologique, traitant de l’origine des pierres précieuses et décrivant le diamant, le rubis, le spinelle, le saphir, le topaze, l’émeraude… les perles, l’agate, le jade, et les grandes pierres ornementales ; à la fin, un chapitre est consacré à l’évaluation des pierres précieuses, présentant de manière réaliste et en détail la méthode employée pour attribuer une valeur aux pierres taillées. Comme l’auteur le souligne, "The most perfect [pearls] are fished in the Persian Gulf, between the island of Hormuz & Basra, near Qatifa, Gombroon & Julfar" (p. 35). "This was long considered one of the best manuals of the gold- and silversmith's trade. Rosnel rejected the alchemists and displayed a profound knowledge of metals and alloys" (Hoover). " Pierre de Rosnel, orfèvre français, fut le joaillier en titre de Louis XIII. Dans la dernière partie du Mercure Indien il "provides a mathematical system for adjusting prices of diamonds upwards at a steepening rate with increasing weight" (Sinkankas), précédant ainsi la publication de la méthode standard de tarification décrite par Tavernier (Les Six Voyages, 1767). L’ouvrage est dédié à Le Tellier avec ses armoiries gravées sur les deux titres. Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque.
Edition ornée du portrait aux perles et collier de la Duchesse de Montpensier, dessiné par Larmessin en 1664. Paris, 1669. In-4 de (4) ff., 1 portrait et 152 pp. Maroquin olive, double encadrement de filets dorés sur les plats orné de motifs latéraux aux petits fers et d’un décor central composé d’un cœur percé d’une flèche ceint de petits fers dorés, dos à nerfs fleurdelysé, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 219 x 155 mm.
Rarissime et précieux volume consacré aux pierres précieuses et à la joaillerie et traitant des différentes pierres telles que diamant, saphir, topaze, rubis, émeraude, perles, or et argent. Sabin, 4957 ; Palau, 28.340 ; Penney, p.59 ; Goldsmith, 1921 ; Duveen, 71. L’un des ouvrages les plus intéressants concernant les pierres précieuses et la joaillerie. Cette seconde édition est plus intéressante que la première de 1661 car, elle est augmentée d'un « prix courant » pour les diamants et les perles et du chapitre « contre la fausse Pierre Philosophale et souffleurs d Alquemie » et une « Suite du chapitre de la perle » qui a trait à l'Amérique du Sud (Palau II, 194). Robert de Berquen était marchand orfèvre à Paris. « In terms of substance, this edition is considerably superior to the first; both are rare » (Sinkankas). « Svitte du chapitre de la Perle, comme elle fe pefche, & par quy, & autres chofes qui fe font paffées dans la Merique depuis l’Hiftoire de Francifque Coulombe. Vous, remarquerés Lecteur, Que les Perles que l’on voit à prefent qui font iaulnes, la nature ne les a pas créés imparfaites, comme nous les voyons, car s’il s’en voit tant rondes que autres qui font tellement iaulne que vous diriés que c’eft de l’Ambre iaulne, c’eft que deuant que les Efpagnols euffent conquis la Merique, qu’ils appellent à prefent la neufue Efpagne, il y à la riuiere de la Marguerite qui trauerfe une partie du Pays, & va rendre dans la mer, le reflus faifoit qu’il s’y pefchoit anciennement quantiré d’huitres dans cette riuiere, & les Indiens qui les pefchoient les faifoiet bouillir dans des chaudrons d’or où d’argent, car il n’y auoit point de cuiure, ny de laton, ny d’eftain, ny de plomb en ce pays là, les Efpagnols y en ont porté quantité depuis, comme des Chenets, des Chaudrons, des Chandeliers, & autres chofes de laton, les Indiens leur en donnoient le poids de l’or en efchange. Et pour ce qui eftoit de l’eftain qui eftoit en ouuraf et faits, comme Baffins, Plats Efcuelles leur en bailloient la pefanteur d’Argent ; tellement qu’en faifant cuire les fuiftres dans l’eau bouillante la chaleur leur faifoit venir cette couleur, ils les aymoient mieux de cette couleur que blanche à caufe qu’ils ont la chair grifattre, & la iaulneur de ces Perles leur faifoient paroiftre la chair plus blanche, & les Perles qui fe pefchoient anciennement dans cette riuiere eftoient plus belles que les autres ; c’eft pourquoy quant quelqu’un auoit de belle Perles à vendre il difoit elle font de la Marguerite, mais à prefent il n’y en a plus, car depuis les Efpagnols y font elle a tellement efté pefchée que l’on en a ofté la fource, & l’on à beau y traifner les grilles & des rateaux dans cette riuiere il ne s’y en trouue plus, car l’on n’oferoit ny beigner ny plonger dans icllee riuiere à caufe de la quantité de Cocodriles qui font dedans. » Belle édition dédicacée à la grande mademoiselle, duchesse de Montpensier, « seule fille de Gaston d’Orléans et de Marie de Bourbon », née en 1627. Elle est ornée de son portrait dessiné par Larmessin en 1664 rehaussé de son collier de perles. La présence peu banale sur cet ouvrage d’une reliure en maroquin, celle plus rare encore des fleurs de lys ornant le dos du volume, le cœur percé d’une flèche au centre des plats répondant à la dédicace où l’auteur supplie Mademoiselle de considérer la rareté des choses contenues dans ce livre et « le cœur de celuy qui la luy présente »…, la signature autographe du lieutenant de Police de Louis XIV, Nicolas Gabriel de La Reynie, nous permettent de considérer cet exemplaire comme un Présent de l’auteur à la Grande Mademoiselle. Provenances : La Grande Mademoiselle, Duchesse de Montpensier, née en 1627 ; Gabriel de La Reynie, premier lieutenant général de police de Paris (1625-1709) et Madame la Duchesse de Vendôme.
Un grand livre de science au XVIe siècle. A Paris, Chez Martin le Ieune, à l'enfeigne du Serpent, deuant le college de Cambray, 1580. In-8 de (8) ff., 361 pp., (23) pp. de table. Marge ext. du f. de titre restaurée sans atteinte au texte. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet. 156 x 106 mm.
« Edition originale d’une pièce aussi intéressante que rare». (Brunet, supplément, VIII, 133). B.n.F., En Français dans le texte, n°72; Neville, Historical chemical Library, 2006, p. 250; Duveen, Bibliotheca alchemica et chemica, p. 446 : "A book of great importance in the history of chemistry and science generally. Extremely rare." Un grand livre de science au XVIe siècle. Figure exemplaire de l'autodidacte, Bernard Palissy (1510-1590) prône l'observation et les vertus de la méthode expérimentale. Palissy, « L'un des hommes de génie dont s'honore la France », naquit vers le commencement du XVIe siècle au village de la Capelle-Biron, dans le diocèse d'Agen. Remarquable hydraulicien et génial céramiste, Palissy conçut des grottes mystérieuses peuplées de personnages ou d'animaux en céramique où l'eau circulait en animant sans doute ce qu'il appelait ses "rustiques figulines". Le connétable lui fit alors décerner par Catherine de Médicis le titre d'" Inventeur des rustiques figulines du Roy et de la Royne sa mere ". Le premier livre de Palissy parut en 1563. La position privilégiée qu'il occupait dans une habitation royale lui valut, le 24 août 1572, d'être épargné au milieu des massacres de la Saint-Barthélemy. De même qu'Ambroise Paré, il n'échappa à cette horrible boucherie que parce qu'il était au Louvre, où le protégeait l'inviolable majesté et peut-être aussi l'égoïsme craintif du roi. Huguenot ardent, il meurt à la Bastille octogénaire et misérable, refusant d'abjurer. Le second ouvrage de Palissy, beaucoup plus considérable que le premier, a pour titre: Discours admirables de la nature des eaux et fontaines, tant naturelles qu'artificielles, etc.; 1 volume in-8, à Paris, chez Martin le jeune, à l'enseigne du Serpent, devant le collège de Cambray, 1580. Ce livre est dédié au sire de Pont, un de ses anciens protecteurs. L'ordre y fait place à l'irrégularité que l'on remarque dans le volume précédent. Les théories y sont bien coordonnées, à l'exception du Traité de l'art de la terre, où Palissy raconte ses infatigables efforts pour découvrir l'émail. Les onze traités qui composent ce deuxième ouvrage fournissent le meilleur aperçu des travaux scientifiques auxquels il s'est livré ; ils se trouvent rangés dans l'ordre suivant : 1° Des eaux, des fleuves, fontaines, puits, citernes, estangs, marez et autres eaux douces ; de leur origine, bonté ; mauvaiseté et aultres qualitez ; avec le moyen de faire des fontaines en tout lieu ; 2° De l'alchimie, des métaux, de leur génération et nature ; 3° De l'or potable ; 4° Du mithridat ; 5° Des glaces ; 6° Des diverses sortes de sels végétatifs ou génératifs et soustenans les formes, en la génération de ces corps terrestres, de leur nature et merveilleux effets; 7° Du sel commun, la manière de le faire, avec la description des marez salants ; 8° Des pierres tant communes que précieuses ; des causes de leur génération ; des diverses formes, couleurs, pesanteur, dureté, transparence et autres qualités d'icelles ; 9° Des diverses sortes d'argilles, natures et effets d'icelles ; 10° De l'art de terre, de son utilité, des émaux et du feu ; 10° De la marne et de son utilité, avec le moyen de la connaistre et en trouver en toute province. Le présent recueil de onze traités aborde l'alchimie, qu'il raille avec esprit et l'hydrologie, où il formule une véritable théorie des sources. Agronome, il défend l'usage de la marne (une roche sédimentaire) pour bonifier les terres et proteste contre le déboisement. Géologue avant la lettre, il étudie aussi les fossiles, devinant au surplus qu'il y a des espèces éteintes "des quelles n'en voyons plus". Ce livre, qui traite de l'origine des fontaines, de la formation des pierres et des coquilles fossiles, les moyens d'assainir les eaux, l'utilité des marnes dans l'agriculture, est, selon l'appréciation de Duveen: "Extremely rare and a book of great importance in the history of chemistry and science generally". Mais le livre reste surtout célèbre pour la description de ses recherches sur la céramique émaillée. Pour y parvenir, Palissy connut seize années de sacrifices et de peine inouïes, allant jusqu'à bruler ses meubles pour assurer la chauffe de ses fourneaux. Les puissants s'intéressèrent aussitôt à sa découverte et le connétable Anne de Montmorency lui demanda de construire une grotte près de son château. « Les progrès des sciences physiques s'étant manifestés d'une heureuse manière au commencement du XVIIIe siècle, le nom de Palissy fut acclamé par Buffon, Fontenelle, Jussieu et l'ensemble des premiers naturalistes, qui le reconnurent comme le précurseur de leurs idées ». Précieux exemplaire de cette édition originale rare. La rareté des Discours admirables se trouve déjà signalée par Brunet, confirmée par Duveen qui la qualifiait d'"extrêmement rare" et qui rappelle que Ferguson ne trouva un exemplaire que "at last, after long, long waiting and watching".
Très bel exemplaire revêtu d’une reliure en maroquin citron orné d’une dentelle à l’oiseau. A Caprées [Nancy], chez Sabellus [Le Clerc], 1780-84.2 volumes in-4 de : I/ 1 frontispice, xii pp., 196 pp., 50 planches hors texte ; II/ 1 frontispice, xxvii pp., (1) p.bl., 98 pp., 50 planches hors texte. Pliure à une planche.Maroquin citron, large encadrement de dentelle dorée alternée de pastilles mosaïquées de maroquin rouge, encadrement rectangulaire de filet droit, dos ornés à compartiments mosaïqués, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et prune, filet or sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées. Riche reliure du XIXe siècle dans le goût de Derome.228 x 183 mm.
Edition originale française de l’un des plus célèbres livres érotiques de la fin du XVIIIe siècle.Vinet, Bibliographie méthodique et raisonnée, 1633 ; Cohen 475.« Premières éditions. Ces deux volumes sont ornés de 2 frontispices et de 100 planches sprintiennes par Denon. » (Rahir, III, n°798).La présente édition est ornée de 2 frontispices allégoriques et de 100 gravures érotiques d’après médailles et pierres gravées imaginaires (Cohen, 475).Hugues d'Hancarville (1719-1805) parcourut l'Allemagne, la France, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, se donnant pour gentilhomme, cherchant la fortune qu'il ne trouvait pas toujours. En 1780 d'Hancarville vint en France ; peu de temps après il se rendit en Angleterre, où il resta quelques années. En voyant, plus tard, sa patrie livrée aux troubles révolutionnaires, il fut peu tenté d'y rentrer, et retourna en Italie, où il passa le reste de ses jours.Il publia Veneres et Priapi, uti observantur in gemmis antiquis ; la première édition, faite à Naples, vers 1771, sous la rubrique Leyde et sans date, occasionna quelques poursuites contre l'auteur; la seconde édition faite à Londres, est accompagnée d'une traduction anglaise.C'est ce même ouvrage qui a reparu en France, avec un texte plus étendu, sous le titre suivant : Monuments de la vie privée des douze Césars, d'après une série de pierres gravées sous leurs règnes ; Caprée (Nancy), 1780, in-4 ; l'auteur y donna une suite sous ce titre : Monuments du culte secret des dames romaines, pour servir de suite aux monuments des douze Césars, 1784, in-4.Très bel exemplaire revêtu d’une reliure en maroquin citron orné d’une dentelle à l’oiseau.
9 planches de coupe des pierres.-Coupe des pierres (1)-Coupe des pierres (2)-Coupe des pierres (3)-Coupe des pierres (4)-Coupe des pierres (5)-Moulin à scier les pierres en dalles (1)-Moulin à scier les pierres en dalles (2)-Moulin à scier les pierres en dalles (3)-Moulin à Forer les pierres et à tourner les bases des colonnes.Édition originale. Sans lieu, non nommé, non daté (entre 1751 à 1772).Pages volantes. Tampons. Pas de rousseur. Petites déchirures sans manque à la planche 3. Bon état. Format in-4°(29x22).
DIDEROT - D'ALEMBERT - BENARD