‎Grimal Pierre‎
‎Marc Aurèle‎

‎L'Horloge des princes, avec le très renommé livre de Marc-Aurèle, recueilly par don Antoine de Guevare, Evesque de Guadix & Mondovedo, Traduict en partie de castillan en françois par feu N. de Herberay, seigneur Des Essars & depuis reveu & corrigé nouvellement outre les autres precedentes impressions par cy devant imprimees.‎

‎Paris, Nicolas Bonfons, 1580. In-8 (16 x 10 cm) de (32)-395 ff. 1 f.bl., maroquin brun, dos orné à nerfs, double filet d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque). ‎

‎Nouvelle édition revue par Nicolas Herberay des Essars et dédiée au cardinal de Givry de l'Horloge des Princes, traduction française publiée en 1531 par René Berthault de la Grise du Relox de principes paru deux ans plus tôt à Madrid. Prédicateur et historiographe de Charles-Quint, Antonio de Guevara (1481-1545) composa pour celui-ci la biographie de Marc-Aurèle avec des lettres apocryphes en guise de portrait du prince idéal. C'est à cet ouvrage que La Fontaine a fait allusion en citant Marc Aurèle dans la fable du Paysan du Danube. Belle impression de Nicolas Bonfons avec sa marque typographique sur le titre. Le même tirage fut imprimé simultanément pour Abel L'Angelier (Balsamo, Abel L'Angelier, 50).Ex-libris manuscrit au verso du dernier feuillet de garde : Ce livre appartient au chev. M. Hardré Docte experimenté. Paris le 25 janvier 1727. Petite galerie de ver marginale sur quelques feuillets sans atteinte au texte (cahiers M-O), reliure frottée mais très bon exemplaire. Brunet, II, 1797 ; Palau VI, 110181. ‎

‎Histoire d'Herodian, excellent historien grec, traitant des faicts mémorables des successeurs de Marc Aurele à l'Empire de Rome : Translatee du grec en françois par Jacques des Comtes de Vintemille Rhodien, Conseiller du Roy au Parlement de Dijon. Plus, un discours & advertissement aux Censeurs de la langue Françoise : Avec une Table des choses plus remarquables.‎

‎A Paris, de l'Imprimerie de Fédéric Morel, 1581. In-4 (165 x 220 mm) de (28)-225-(14) pp. 1 p.bl., maroquin rouge, dos orné à nerfs, triple filet doré d'encadrement sur les plats, double filet doré sur les coupes, doublures de veau armorié et monogrammé provenant de la précédente reliure, double garde de papier marbré, étui bordé (Thibaron). ‎

‎Deuxième édition en second tirage de la traduction française établie sur le texte original grec par l'helléniste Jacques des Comtes de Vintemille, publiée une première fois en 1554. Le premier tirage en tout point conforme est daté 1580. C'est la source première sur le règne des Empereurs romains depuis Marc Aurèle jusqu'à l'avènement de Gordien III (238) par l'historiographe grec témoin d'une partie des événements rapportés, Hérodien (0165?-0255?) alors administrateur romain. Une autre traduction française de l'Histoire d'Herodian établie sur la version latine d'Ange Politien apparut également au XVIe siècle.Très belle impression réglée de filets rouges sortie des presses de Frédéric Morel, titre encadré, lettrines, bandeaux et culs de lampe gravés sur bois. Pièces liminaires : Épître dédicatoire à Philibert-Emmanuel de Savoie datée de Dijon 1580, pièces de vers latins et français à l'auteur ; Advertissement et remonstrance aux censeurs de la langue françoise. Provenance : Précieux exemplaire aux armes et au chiffre conservés dans les contreplats de Valentin Conrart (1603-1675) cité par Olivier Hermal Roton ; passionné de belles-lettres, Valentin Conrart se lia avec les plus célèbres auteurs de son temps qu'il réunissait chez lui un jour par semaine : c'est cette assemblée qui devint en 1634 l'Académie Française dont Conrart fut élu secrétaire perpétuel dès l'origine. Bien que calviniste zélé, il fut nommé le 16 juin 1627 conseiller et secrétaire du Roi, charge qu'il résigna le 20 janvier 1658. Il mourut le 23 septembre 1675, sans laisser de postérité de son union avec Madeleine Muisson qu'il avait épousée le 19 mars 1627. Le père de l'Académie Française, qui faisait autorité chez ses contemporains au point de vue littéraire, quoiqu'il n'eût appris ni le grec ni le latin, avait formé une bibliothèque considérable en recueillant en dehors d'ouvrages italiens, espagnols et français, les manuscrits d'une foule de pièces sur tous les sujets spécialement sur la littérature qui auraient disparu sans lui.Robert Hoe avec ex-libris sur la garde supérieure.Olivier Hermal Roton, planche 928, fers n°1 et 2 (cet exemplaire) ; Brunet, III, 121 ; Joseph Dumoulin, Vie et oeuvres de Frédéric Morel, n°327 ; Catalogue of the Library of Robert Hoe, III, 1475. ‎

‎Marc-Aurèle, ou histoire philosophique de l’empereur Marc-Antonin. Ouvrage où l’on présente dans leur entier et selon un ordre nouveau les Maximes de ce prince qui ont pour titre : Pensées de Marc-Antonin de lui-même à lui-même, en les rapportant aux actes de sa vie publique et privée.‎

‎Paris, Allais, Paris, Allais1820 ; 4 volumes in-8, cartonnage bradel papier rouge, pièces de titre en maroquin vert, entièrement non rognés. (Cartonnage de l’époque) 4 ff., portrait, LXXII pp., 424 pp. - 2 ff., portrait, 567 pp. - 2 ff., 528 pp. - 2 ff., 510 pp.ÉDITION ORIGINALE. C’est l’ouvrage le plus important du savant orientaliste Ripault, né à Orléans en 1775. Il fut un des savants qui accompagnèrent l’expédition d’Egypte avant de devenir le bibliothécaire particulier de Napoléon, poste qu’il quittera à cause de ses opinions indépendantes. L’empereur lui écrivit à plusieurs reprises pour qu’il reprenne ses fonctions, mais Ripault ne répondit pas. Il s’était retiré à la Chapelle Saint Mesmin près d’Orléans pour se livrer à l’étude des langues orientales. Il y mourut en 1823. Ripault vouait une grande admiration au sévère Marc-Aurèle. L’ouvrage reparaîtra en 1830.L’édition de 1820 a paru avec 3 cartes pour 32 fr. ou sans les cartes pour 25 fr.Bel exemplaire de l’édition sans les cartes dans d’élégants cartonnages de l’époque. Il est bien complet du titre marqué tome V destiné à servir pour ceux qui voulaient faire relier à part la 2e partie du tome II (pp. 433-567) et tome IV (p. 462-509).Joint, du même, et dans la même reliure : Tite-Antonin le Pieux, Résumé historique de Marc-Aurèle-Antonin, sommaire historique et fragments relatifs à la vie et au règne, à la politique et à la morale de l’empereur Marc-Antonin le Philosophe, Paris, Allais, Debuse, Treuttel et Wurtz, sd (1823) ; 2 ff., XII pp., 176 pp. - C’est le complément du Marc-Aurèle de 1820.‎

‎Musée Marc-Aurèle Fortin. Dossier de presse‎

‎Musée Marc-Aurèle Fortin En feuilles sous chemise Montréal 1984 ‎

‎Très bon In-4. Dossier de presse (communiqués, reproductions, etc) présentant ce musée fondé en 1984 et qui a fermé ses portes en 2007.‎

‎La Véritable histoire de Marc-Aurèle.‎

‎<p>De Marc-Aurèle (121-180) l'Histoire retient surtout l'empereur philosophe, opposant bonté, raison et tempérance aux troubles d'un empire chancelant. Fils adoptif d'Antonin le Pieux, fort d'une solide éducation, il prend le pouvoir tardivement, non sans appréhension. Partisan du peuple et du Sénat, il affrontera avec patience et endurance malgré une santé précaire, les prémisses des invasions barbares. Il subira la grande peste de 167, l'épreuve du partage du pouvoir, la trahison de son général Cassius, et le fanatisme chrétien, vivace et encore neuf. Solitaire écrivant ses Pensées les soirs de campagne, Marc Aurèle ne renoncera jamais à la philosophie comme remède, comme lien universel ne souffrant aucune frontière, poursuivant un idéal d'unification des peuples en une Cité commune, régie par la raison. Raillé par ses détracteurs pour son manque de dureté et de vigueur, encensé par son entourage pour ses qualités humaines exceptionnelles, il laissera à l'Empire romain un fils tyrannique et violent, Commode, qui s’empressera de piétiner les principes de son père. L'Histoire auguste, Dion Cassius, Fronton, Eusèbe de Césarée ou encore Aurélius Victor, témoins et historiens antiques, nous dévoilent qui fut véritablement Marc Aurèle, entre pouvoir et réflexion. </p> Paris, 2009 Belles Lettres 178 p., broché. 11 x 18‎

‎Neuf‎