‎CENDRARS BLAISE‎
‎EMMENE-MOI AU BOUT DU MONDE ! ...‎

‎emmène moi au bout du monde Denoël‎

‎ 1956 1956. 5 Blaise Cendrars - Emmène-moi au bout du monde. / Denoël 1956‎

‎Bon état‎

‎Emmène-moi au bout du monde ! ... Roman.‎

‎Paris, édition Denoël 1956. Bel exemplaire broché, in-8, couverture ornée d'éd., 301 pages avec table.‎

‎Emmène-moi au bout du monde !... ‎

‎Paris, Denoël, 1956. In-8 (220 x 145 mm), 298 pp., 2 ff. n. ch. Demi-chagrin noir à coins, auteur, titre et date dorés, tête dorée, couvertures et dos conservés (P. Goy et C. Vilaine).‎

‎Édition originale du dernier roman publié par Cendrars, un des 22 exemplaires sur Japon Impérial, premier papier du tirage de tête. Fruit d'un travail étonnamment long et laborieux, ce truculent roman à clés sous forme d'énigme policière serait inspiré de la vie de la comédienne Marguerite Moreno (1871-1948), muse du symbolisme et amie du couple Cendrars, restée célèbre pour son interprétation de la “Folle de Chaillot”. Le livre s'ouvre sur ce post-scriptum de l'auteur plein d'ambiguïté : “Le présent ouvrage est un roman à clefs. J'espère que personne n'aura l'inélégance d'y appliquer les clefs du mensonge, ni n'aura la pauvreté de s'y reconnaitre en regardant le voisin par le trou de la serrure”. En juillet 1956, l'écrivain fut victime d'une première attaque cérébrale, suivie d'une seconde en 1958. Entre les deux avait paru un essai Trop c'est trop et le recueil de ses œuvres poétiques sous le titre Du monde entier au cœur du monde (1957). Cendras meurt le 21 janvier 1961 à son domicile, laissant plusieurs ouvrages inachevés. Bel exemplaire à toutes marges en reliure de Goy & Vilaine.‎

‎Une nuit dans la forêt chez l'armée anglaise la banlieue de Paris emmène moi au bout du monde‎

‎Denoël 1964 400 pages in8. 1964. Reliure editeur. 400 pages.‎

‎Bon Etat d'usage couverture un peu passée rousseurs dans les plats intérieur reste un peu jauni propre bonne tenue‎

‎Emmène-moi au bout du monde !...‎

‎ Paris, Denoël, (28 janvier) 1956. 1 vol. (130 x 185 mm) de 298 p. et [3] f. Maroquin janséniste havane, dos lisse, titre doré, filet sur les coupes, doublures et gardes de papier glacé gris, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée de P.L. Martin, 1958) Édition originale. Un des 22 premiers exemplaires sur japon (n° 18). Envoi signé : « À Raymond Goulier, très cordialement, Blaise Cendrars ».‎

‎Ce dernier roman, à clef, Blaise Cendrars l’appelait son roman-roman, « c’est à dire une longue anecdote d’une venue, coulée dans le moule conventionnel de ce genre » où les personnages, pour la première fois dans son œuvre, lui étaient étrangers. Il travailla six ans à cette peinture épique du Paris artistique des années d’après-guerre, lui qui pouvait boucler un livre en quelques semaines. C’est en 1956, enfin, que son personnage, l’excentrique comédienne Thérèse Églantine pouvait faire son dernier tour de piste et rencontrer le public, tandis que son créateur se promettait de ne jamais recommencer. Il ne recommença pas. Et si chacun put lire dans les placards des éditions Denoël « Un événement. Après cinq ans de silence. Le nouveau roman de Blaise Cendrars », seuls quelques intimes souffraient de le savoir malade. Bel exemplaire établi par Pierre-Lucien Martin pour Raymond Goulier, membre de la société Les Amis de la reliure originale depuis 1947. Un mors légèrement fendillé au premier plat. Des bibliothèques Raymond Goulier (envoi), François Ragazzoni (II, 13-14 mai 2003, n° 97), Hubert Heilbronn (11 mai 2021, n° 233). ‎